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Etude du comportement des solutions de certaines classes d'équations aux différences

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Minist`ere de l’Enseignement Sup´erieur et de la Recherche Scientifique Universit´e Mohamed Seddik Ben Yahia, Jijel

T h ese `

Pour l’obtention du dipl ˆome de DOCTORAT EN SCIENCES

Sp´ecialit´e : Math´ematiques Option : Analyse

Pr´esent´ee par Y acine H alim

´E tude du comportement des solutions de certaines classes d ’´ equations aux

diff erences ´

Soutenue le 12 mars 2016 devant le jury compos´e de :

Mr. T. Z erzaihi Prof U. Mohamed Seddik Ben Yahia, Jijel Pr´esident Mr. N. T ouafek Prof U. Mohamed Seddik Ben Yahia, Jijel Rapporteur Mr. A. G asmi Prof U. Mohamed Boudiaf, M’sila Examinateur Mme. F. Z. N ouri Prof U. Mokhtar Badji, Annaba Examinatrice

Mr. A. S almi MCA U. Mokhtar Badji, Annaba Examinateur

Mr. M. S. A bdelouahab MCA C. U. Abdelhafid Boussouf, Mila Examinateur

(2)
(3)

REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont premi`erement `a Allah le tout Puissant pour la volont´e, la sant´e et la patience qu’il m’a donn´es pour terminer cette th`ese.

Je voudrais apr`es, remercier Mr. Nouressadat Touafek , mon directeur de th`ese qui est `a l’origine de ce travail. C’est un honneur pour moi de travailler avec lui et je ne peux qu’admirer son talent. Je lui suis infiniment reconnaissante, non seulement parce qu’il a accept´e de me prendre en th`ese, mais aussi parce qu’il a partag´e ses id´ees avec moi. Il a dirig´e ma th`ese avec beaucoup de patience et il a d´edi´e beaucoup de temps

`a mon travail en ´etant toujours tr`es disponible et en venant me chercher tr`es souvent pour que l’on discute, ce qui m’a ´enorm´ement encourag´e. Je le remercie aussi d’avoir lu tr`es s´erieusement beaucoup de versions pr´eliminaires de ces travaux.

Je suis reconnaissant envers tous ceux qui ont manifest´e leur int´erˆet pour ce travail, qui ont pris de leur temps pour lire ces pages, le temps d’une remarque ou d’un commentaire, le temps de m’´ecouter. ` A ce titre, je remercie particuli`erement Mr. Tahar Zerzaihi, Mr. Abdelkader Gasmi, Mme. Fatma Zohra Nouri, Mr. Abdelouahab Salmi et Mr. Mohamed-salah Abdelouahab membres du jury.

Je remercie avec une profonde sympathie ceux qui m’ont accueilli `a l’universit´e Paul Sabatier a Toulouse, particuli`erement Mr. Jacques Sauloy, et pour les conseils stimulants que j’ai eu l’honneur de recevoir de leur part.

Mais je ne saurai jamais comment remercier mes parents, pour leur soutien ind´efectible.

ii

(4)

R ´ESUM ´E

Le but de cette th`ese est l’´etude du comportement des solutions d’une vari´et´e d’´equations et syst`emes d’´equations aux diff´erences.

Deux ´equations de type max et deux syst`emes dont les solutions sont en relation avec la suite de Fibonacci feront l’objet du premier chapitre.

Le deuxi`eme chapitre est consacr´e `a l’´etude de la stabilit´e des solutions de trois

´equations aux diff´erences rationnelles quotient des polyn ˆomes homog`enes `a deux ind´etermin´es.

Enfin, dans le dernier chapitre, nous donnons la forme ferm´ee des solutions, nous

´etudions la stabilit´e des points d’´equilibres et la p´eriodicit´e d’une ´equation et deux syst`emes de type Ricatti d’ordre sup´erieur.

Mots-cl´es : ´Equations aux diff´erences, Syst`emes d’´equations aux diff´erences, Sta- bilit´e, P´eriodicit´e, Suite de Fibonacci.

iii

(5)

ABSTRACT

The aim this of thesis is to study the behavior of some difference equations and systems of difference equations.

Two equations of Max-type and two systems with solutions associated to Fibonacci sequence will be the subject of the first chapter.

The second chapter is devoted to the stability of the solutions of three rational diffe- rence equations defined as the quotient of two dimensional homogenous polynomials.

Finally, in the last chapter, we give the closed forme of the solutions, we study the stability of the equilibrium points and the periodicity of a difference equations and two systems of higher-order of Ricatti-type.

Keywords : Difference equation, Systems of difference equations, Stability, perio- dicity, Fibonacci sequence.

iv

(6)

ﻠﻣ ـﺨ ــ ﺺ

ﳊا كﻮﻠﺳ ﺔﺳارد ﻮﻫ ﺔﺣوﺮﻃٔﻻا ﻩﺬﻫ ﻦﻣ فﺪﻬﻟ ا

ﺔﻋﻮﻤلمج لﻮﻠ قوﺮﻔﻟا تﻻدﺎﻌﻣ ﻞﲨ و قوﺮﻔﻟا تﻻدﺎﻌﻣ ﻦﻣ

.

ﱔ ﴚﺗناﻮﺒﻴﻓ ﺔﻴﻟﺎﺘﺘﲟ ﺔﻗﻼﻋ تاذ لﻮﻠﺣ ﻊﻣ قوﺮﻓ تﻻدﺎﻌﻣ ﱵﻠﲨو ﻲﻤﻈﻋٔا ﻒﻨﺼﻟا ﻦﻣ قوﺮﻓ ﱵﻟدﺎﻌﻣ عﻮﺿﻮﻣ لؤﻻا ﻞﺼﻔﻟا .

ﻔﻟا ﰲ مﻮﻘﻧ راﺮﻘﺘـﺳالا ﺔﺳارﺪﺑ ﱐﺎﺜﻟا ﻞﺼ

تﻻدﺎﻌﻣ ثﻼﺜﻟ قوﺮﻓ

دوﺪﺣ يﲑﺜﻛ ﺔﻤﺴﻗ ﻞﺻﺎﺤﻛ ﺔﻓﺮﻌﻣ

ﻦﻳﲑﻐﺘﲟ ﲔﺴﻧﺎﺠﺘﻣ .

ﺚﻟﺎﺜﻟا ﻞﺼﻔﻟا ﰲ لﻮﻠﺤﻠﻟ ﱖﴫﻟا ﲁﺸﻟا ﻲﻄﻌﻧ ،

، قوﺮﻓ لةدﺎﻌﳌ ﺔﻳرولداو نزاﻮﺘﻟا طﺎﻘﻧ راﺮﻘﺘـﺳا سرﺪﻧ

ﺎﻴﻠﻋ ﺐﺗر تاذ ﰐﲀﻳر ﻒﻨﺻ ﻦﻣ قوﺮﻓ تﻻدﺎﻌﻣ ﱵﻠﲨو .

ﺔﻴـﺳﺎﺳٔﻻا تﲈﳫﻟا ﺔﻴـﺳﺎﺳٔﻻا تﲈﳫﻟا ﺔﻴـﺳﺎﺳٔﻻا تﲈﳫﻟا ﺔﻴـﺳﺎﺳٔﻻا تﲈﳫﻟا ::::

ﴚﺗناﻮﺒﻴﻓ داﺪﻋٔا ،ﺔﻳرولدا ،راﺮﻘﺘـﺳالا ،قوﺮﻔﻟا تﻻدﺎﻌﻣ ﻞﲨ ،قوﺮﻔﻟا تﻻدﺎﻌ

.

(7)

TABLE DES MATI `ERES

Introduction 1

1 Forme des solutions de certaines ´equations et syst`emes d’´equations aux di ff ´erences 12

1.1 Quelques ´equations de type max . . . . 12

1.1.1 L’´equation : x

n+1

= max n x

2n−1

,

x1 n−1

o . . . . 13

1.1.2 L’´equation : x

n+1

= max x

n−1

,

x21 n−1

. . . . 17

1.2 Quelques syst`emes d’´equations rationnelles . . . . 21

1.2.1 Le syst`eme x

n+1

=

yyn(xn−2+yn−3) n−3+xn−2−yn

, y

n+1

=

xn−12x(xn−1+yn−2) n−1+yn−2

. . . . 22

1.2.2 Le syst`eme x

n+1

=

(yyn−3−xn−2)yn n−3−xn−2+yn

, y

n+1

=

(yn−2−xyn−1)xn−1 n−2

. . . . 26

2 Sur la stabilit´e globale de certaines ´equations aux di ff ´erences d’ordre deux 34 2.1 Introduction . . . . 34

2.2 Premi`ere ´equation . . . . 35

2.2.1 P´eriodicit´e des solutions . . . . 35

2.2.2 Stabilit´e locale et globale des points d’´equilibres . . . . 36

2.2.3 Exemples num´eriques . . . . 44

2.3 Deuxi`eme ´equation . . . . 46

2.3.1 P´eriodicit´e des solutions . . . . 47

(8)

2.3.2 Stabilit´e locale et globale des points d’´equilibres . . . . 48

2.3.3 Exemples num´eriques . . . . 57

2.4 Troisi`eme ´equation . . . . 58

2.4.1 P´eriodicit´e des solutions . . . . 59

2.4.2 Stabilit´e locale et globale des points d’´equilibres . . . . 63

2.4.3 L’ordre de convergence . . . . 73

2.4.4 Exemples num´eriques . . . . 76

3 Comportement des solutions de certaines ´equations et syst`emes d’´equations aux di ff ´erences d’ordres sup´erieurs 78 3.1 Introduction . . . . 78

3.2 L’´equation x

n+1

=

α β+γxn−k

. . . . 79

3.2.1 Forme des solutions . . . . 80

3.2.2 Stabilit´e global des solutions positives . . . . 81

3.2.3 D’autres relations entre les solutions de l’´equation (3.2) et les nombres d’Horadam . . . . 84

3.3 Le syst`eme x

n+1

=

1 1+ynk

, y

n+1

=

1 1+xnk

. . . . 86

3.3.1 Forme des solutions . . . . 90

3.3.2 Stabilit´e globale des solutions positives . . . . 93

3.3.3 D’autres syst`emes . . . . 98

3.4 Le syst`eme x

n+1

=

1 1−yn−k

, y

n+1

=

1 1−xn−k

. . . . 99

3.4.1 D’autres syst`emes . . . 108

Conclusion et perspectives 110

Bibliographie 113

(9)

INTRODUCTION

L’objectif de cette th`ese est d’´etudier le comportement des solutions de certains

´equations aux di ff ´erences et syst`emes d’´equations aux di ff ´erences. Les ´equations aux di ff ´erences sont `a la base de l’analyse appliqu´ee depuis L. Euler (1707-1783), P. L.

Tchebyche ff (1821-1894) et A. A. Markov (1856-1922).

R´ecemment, une grande attention a ´et´e accord´e aux ´equations aux di ff ´erences par des chercheurs de diverses disciplines. Il est possible que cela soit d ˆu `a l’av`enement des ordinateurs, o `u les ´equations di ff ´erentielles sont r´esolues en utilisant leurs formulations approximatives en termes d’´equations aux di ff ´erences. En utilisant un ordinateur, on peut facilement exp´erimenter avec des ´equations aux di ff ´erences et d´ecouvrir que ces ´equations poss`edent des propri´et´es fascinantes, avec beaucoup de structure et de r´egularit´e. Bien s ˆur, toutes les observations et les pr´edictions informatiques doivent

´egalement ˆetre prouv´ees analytiquement.

Les ´equations aux di ff ´erences apparaissent comme des ph´enom`enes d´ecrivant natu-

rellement une ´evolution observ´ee, la plupart des mesures de l’´evolution des variables

temporelles ´etant discr`etes et, pour cela, ces ´equations revˆetent une importance par-

ticuli`ere dans les mod`eles math´ematiques, d´ecrivant des situations de vie r´eelle, que

ce soit dans la th´eorie des probabilit´es, les probl`emes de files d’attente, les probl`emes

(10)

statistiques, les s´eries temporelles stochastiques, l’analyse combinatoire, la th´eorie des nombres, la g´eom´etrie, les r´eseaux ´electriques, les quanta de rayonnement, la g´en´etique en biologie, etc.

Plus important encore, les ´equations aux di ff ´erences apparaissent ´egalement dans l’´etude des m´ethodes de discr´etisation des ´equations di ff ´erentielles. Plusieurs r´esultats de la th´eorie des ´equations aux di ff ´erences ont ´et´e obtenus comme des analogues discrets plus ou moins naturels de r´esultats correspondants d’´equations di ff ´erentielles.

Cela est particuli`erement vrai dans le cas de la th´eorie de la stabilit´e de Lyapunov.

Dans ce qui suit, nous rappelons quelques d´efinitions et r´esultats connus qui seront utiles dans notre travail.

D´efinition 0.0.1 Une ´equation aux diff´erences lin´eaire d’ordre k ∈ N

est une ´equation de la forme

y

n+k

+ p

1

(n)y

n+k−1

+ · · · + p

k

(n)y

n

= 1(n), n ∈ N

n

0

(1)

avec 1(n), p

i

(n), i = 1, ..., k sont des fonctions r´eelles et p

k

(n) , 0, ∀ nn

0

, N

n

0

=

n

0

, n

0

+ 1, . . . , n

0

entier positi f . Remarque 0.0.1 En g´en´erale on associe k conditions initiales avec l’´equation (1)

y

n0

= c

1

, y

n0+1

= c

2

, ..., y

n0+k−1

= c

k

(2)

avec, c

i

, i = 1, . . . , k sont des constantes r´eelles o `u complexes.

D´efinition 0.0.2 Une solution de l’´equation aux diff´erences (1) est une suite { U

n

}

n≥n0

d’´el´ements de corps K = R ou C , qui satisfait la relation (1).

Corollaire 0.0.1 Avec les conditions initiales (2), on a une et une seul solution de l’´equation (1).

D´efinition 0.0.3 Si 1(n) = 0, ∀ n ∈ N

n

0

, l’´equation (1) est dite homog`ene et elle prend la forme y

n+k

+ p

1

(n)y

n+k−1

+ · · · + p

k

(n)y

n

= 0, n ∈ N

n

0

. (3)

(11)

Lemme 0.0.1 L’ensemble S des solutions de l’´equation (3) est un K -espace vectoriel de dimen- sion k.

Soit maintenant l’´equation aux di ff ´erences lin´eaire homog`ene d’ordre k a coe ffi cients constants

y

n+k

+ a

1

y

n+k−1

+ · · · + a

k

y

n

= 0, n ∈ N

n

0

(4)

avec a

i

∈ R , i = 1, . . . , k et a

k

, 0.

Th´eor`eme 0.0.1 L’´equation aux diff´erences (4) a des solutions de la forme y

n

= λ

n

avec λ ∈ C

si λ est racine du polynˆome

P(λ) = λ

k

+ a

1

λ

k−1

+ . . . + a

k

. (5)

D´efinition 0.0.4 le polynˆome P(λ) s’appelle le polynˆome caract´eristique associ´e `a l’´equation aux diff´erences (4).

Remarque 0.0.2

1. Si λ

1

, λ

2

, . . . , λ

k

sont racines distinctes de P(λ), alors n

λ

n1

, λ

n2

, . . . , λ

nk

o

est une base de l’espace S.

2. Si λ

1

, λ

2

, . . . , λ

r

(r < k) sont racines de P(λ), avec leurs multiplicit´es m

1

, m

2

, . . . , m

r

avec X

r

i=1

m

i

= k, alors n

λ

n1

,

n1

, . . . , n

m1−1

λ

n1

, λ

n2

,

n2

, . . . , n

m2−1

λ

n2

, . . . , λ

nr

,

nr

, . . . , n

mr−1

λ

nr

o est une base de l’espace S.

On donne maintenant deux exemples d’´equations aux di ff ´erences lin´eaires, qui seront ult´erieurement utilis´ees pour exprimer les solutions de certains equations et syst`emes d’´equations aux di ff ´erences.

D´efinition 0.0.5 La suite de Fibonacci est la suite { F

n

}

n≥0

 

 

 

 

F

n+2

= F

n+1

+ F

n

, n ≥ 0 F

0

= 0, F

1

= 1

(6)

(12)

La solution de l’´equation (6) est donn´ee par la formule suivante F

n

= α

n

− β

n

α − β (7)

dite formule de Binet, avec α =

1+

√5

2

, β =

1−

√5 2

.

Nous avons les identit´es suivantes pour les nombres de Fibonacci : i) L’identit´e de Cassini : Pour n > 0, on a

F

n−1

F

n+1

F

2n

= ( − 1)

n

. (8) ii) L’identit´e d’Ocagne : Pour n, r ∈ N , on a

F

n+r

F

n+1

F

n+r+1

F

n

= ( − 1)

n

F

r

. (9)

iii) L’identit´e de Johnson : Pour k, l, m, n et r ∈ N tels que k + l = m + n,

F

k

F

l

F

m

F

n

= ( − 1)

r

(F

k−r

F

l−r

F

m−r

F

n−r

). (10) En 1965, Horadam [28] a pr´esent´e une certaine g´en´eralisation de la suite de Fi- bonacci, il d´efinit la suite r´ecurrente lin´eaire de deuxi`eme ordre { W

n

(a, b; p, q) }

n≥0

, ou simplement { W

n

}

n≥0

, par

 

 

 

 

W

n+2

= pW

n+1

+ qW

n

, n ≥ 0 W

0

= a, W

1

= b

(11) o `u a, b et p, q sont des nombres r´eels avec n ≥ 0. La formule de Binet pour les nombres d’Horadam est donn´ee par

W

n

= A Φ

n+

B Φ

n

Φ

+

− Φ

o `u A = ba Φ

, B = ba Φ

+

, avec, Φ

±

est la racine de l’´equation caract´eristique

Φ

±

= p ± p

p

2

+ 4q

2 .

Il est claire que, Φ

+

+ Φ

= p, Φ

+

− Φ

= p

p

2

+ 4q et Φ

+

Φ

= − q. En plus on a la limite suivante

n→∞

lim W

n+r

W

n

= Φ

r+

,

o `u r ∈ Z . Nous avons les identit´es suivantes pour les nombres d’Horadam :

(13)

i) L’identit´e de Cassini : Pour n > 0, on a

W

n−1

W

n+1

W

n2

= − ( − q)

n−1

. (12)

ii) L’identit´e d’Ocagne : Pour n, r ∈ N , on a

W

n+r

W

n+1

W

n+r+1

W

n

= ( − 1)

n

q

n

W

r

. (13)

iii) L’identit´e de Johnson : Pour k, l, m, n et r ∈ N tel que k + l = m + n,

W

k

W

l

W

m

W

n

= ( − q)

r

(W

kr

W

lr

W

mr

W

nr

). (14)

Lemme 0.0.2 [40] On a

i) Pour n > k + 1, n ∈ N et k ∈ N

n

0

, on a

W

n

= W

k+1

W

n−k

+ qW

k

W

n−(k+1)

. (15)

ii) Pour n > 0, Φ

n+

= Φ

+

W

n

+ W

n−1

et Φ

n

= Φ

W

n

+ W

n−1

.

Dans la suite, on s’int´eresse aux ´equations aux di ff ´erences non lin´eaires. Soit G une partie de R et soit

F : G

k+1

−→ G une fonction continue.

D´efinition 0.0.6 Une ´equation aux diff´erences d’ordre (k + 1)

x

n+1

= F(x

n

, x

n−1

, ..., x

n−k

), n = 0, 1, . . . (16) avec les valeurs initiales x

0

, x

−1

, ..., x

−k

G, est dite non lin´eaire s’il n’est pas de la forme (1).

D´efinition 0.0.7 (Point d’´equilibre)

Un point xG est dit point d’´equilibre pour l’´equation (16) si

x = F(x, x, ..., x).

(14)

D´efinition 0.0.8 (Stabilit´e)

i) Le point d’´equilibre x est dit localement stable (o `u stable) si ∀ ǫ > 0, ∃ δ > 0 tel que pour chaque x

−k

, x

−k+1

, ... x

0

G avec

| x

−k

x | + | x

−k+1

x | + ... + | x

0

x | < δ, on ait

| x

n

x | < ǫ, ∀ n ≥ − k.

ii) Le point d’´equilibre x est dit localement asymptotiquement stable si x est localement stable, et s’il existe γ > 0 tel que pour chaque x

−k

, x

−k+1

, ... x

0

G avec

| x

−k

x | + | x

−k+1

x | + ... + | x

0

x | < γ, on ait

n→

lim

+∞

x

n

= x.

iii) Le point d’´equilibre x est dit globalement attractif si pour chaque x

−k

, x

−k+1

, ... x

0

G, on a

n→

lim

+∞

x

n

= x.

iv) Le point d’´equilibre x est dit globalement asymptotiquement stable si x est localement stable et globalement attractif.

v) Le point d’´equilibre x est dit instable s’il n’est pas localement stable.

D´efinition 0.0.9 (P´eriodicit´e)

Une solution { x

n

}

+n=−k

de l’´equation (16) est dite ´eventuellement p´eriodique de p´eriode p ∈ N

s’il existe n

0

≥ − k, tel que

x

n+p

= x

n

pour chaque nn

0

. Si n

0

= − k, la solution { x

n

}

+n=−k

est dite p´eriodique.

Supposons en plus que F (dans (16)) est une fonction di ff ´erentiable au voisinage du

point d’´equilibre x.

(15)

D´efinition 0.0.10 On appelle ´equation aux diff´erences lin´eaire associ´ee `a l’´equation (16) l’´equation

y

n+1

= p

0

y

n

+ p

1

y

n−1

+ ... + p

k

y

n−k

, (17) avec

p

i

= ∂F

∂u

i

(x, x, ..., x), i = 0, 1, ..., k, et

p(λ) = λ

k+1

p

0

λ

k

+ ... − p

k

. son polynˆome caract´eristique associ´e.

Le th´eor`eme suivant donne une condition su ffi sante pour la stabilit´e locale asymp- totique de l’´equation (16).

Th´eor`eme 0.0.2 ( Stabilit´e par lin´earisation, [32])

1. Si toutes les racines du polynˆome caract´eristique sont dans le disque unit´e ouvert | λ | < 1, alors le point d’´equilibre x de l’´equation (16) est asymptotiquement stable.

2. Si au moins une racine du polynˆome caract´eristique a un module sup´erieur `a un, alors le point d’´equilibre x de l’´equation (16) est instable.

Th´eor`eme 0.0.3 (Th´eor`eme de Rouch´e, [4]) Soient f (z), 1(z) deux fonctions holomorphes dans un ouvertdu plan complexe C , et soit K un compact contenu dans Ω . Si on a

1(z)

<

f (z)

, ∀ z ∈ ∂K,

alors le nombre de z´eros de f (z) + 1(z) dans K est ´egal au nombre de z´eros de f (z) dans K.

On donne maintenant quelque th´eor`emes de convergence ([22]) pour les ´equations aux di ff ´erences d’ordre 2, utile pour la d´emonstration de nos r´esultats.

Th´eor`eme 0.0.4 Consid´erons l’´equation aux diff´erences d´efinie par

x

n+1

= 1(x

n

, x

n−1

), n = 0, 1, ... (18)

(16)

avec

1 : [a, b] × [a, b] → [a, b] , a, b ∈ R . Supposons que 1 est une fonction continue telle que

1) 1(x, y) est croissante par rapport `a x ∈ [a, b] pour chaque y ∈ [a, b] et 1(x, y) et d´ecroissante par rapport `a y ∈ [a, b] pour chaque x ∈ [a, b],

2) Si (m, M) est une solution du syst`eme

m = 1(m, M), M = 1(M, m) donc m = M.

Alors l’´equation (18) admet un seul point d’´equilibre x et toute solution de l’´equation (18) converge vers x .

Th´eor`eme 0.0.5 Consid´erons l’´equation aux diff´erences d´efinie par

x

n+1

= 1(x

n

, x

n−1

), n = 0, 1, ... (19) avec

1 : [a, b] × [a, b] → [a, b] , a, b ∈ R . Supposons que 1 est une fonction continue telle que

1) 1(x, y) est d´ecroissante par rapport `a x ∈ [a, b] pour chaque y ∈ [a, b] et 1(x, y) et croissante par rapport `a y ∈ [a, b] pour chaque x ∈ [a, b],

2) Si (m, M) est une solution du syst`eme

m = 1(M, m), M = 1(m, M) donc m = M.

Alors l’´equation (19) admet un seul point d’´equilibre x et toute solution de l’´equation (19)

converge vers x .

(17)

Th´eor`eme 0.0.6 Soit I une partie de R et soit

F : I × I −→ I

une fonction F(u, v), d´ecroissante par rapport `a u et croissante par rapport `a v. Alors pour chaque solution { x

n

}

n=−1

de l’´equation

x

n+1

= F(x

n

, x

n−1

), n = 0.1, . . . , les sous-suites { x

2n

}

n=0

et { x

2n+1

}

n=−1

des termes paires sont i) Soit les deux d´ecroissantes.

ii) Soit les deux croissantes.

ii) L’un d’eux est croissante et l’autre est d´ecroissante.

Les r´esultats suivants [15, 39] donnent l’ordre de convergence pour les solutions d’un syst`eme d’´equations aux di ff ´erences.

Soit le syst`eme d’´equations aux di ff ´erences

X

n+1

= (A + B

n

) X

n

, n ∈ N

0

, (20) o `u X

n

est un vecteur, AC

m×m

est une matrice constante, et B : Z

+

C

m×m

est une matrice fonctionnelle satisfaisant

k B

n

k → 0 (21)

quand n → ∞ .

Th´eor`eme 0.0.7 (Premi`ere Th´eor`eme de Perron) Supposons que la condition (21) est v´erifier.

Si X

n

est une solution de (20), alors soit X

n

= 0 pour chaque n assez grand, o `u

ρ = lim

n→∞

k X

n+1

k

k X

n

k (22)

existe et est ´egale au module de l’une des valeurs propres de la matrice A.

(18)

Th´eor`eme 0.0.8 (Deuxi`eme Th´eor`eme de Perron) Supposons que la condition (21) est v´erifier. Si X

n

est une solution de (20), alors soit X

n

= 0 pour chaque n assez grand o `u

ρ = lim

n→∞

( k X

n

k )

1/n

(23)

existe et est ´egale au module de l’une des valeurs propres de la matrice A.

En plus de l’introduction, la th`ese est structur´e en trois chapitres :

Dans la premi`ere partie du chapitre 1, nous ´etudions la p´eriodicit´e et la forme des solutions des ´equations aux di ff ´erences de type max suivantes

x

n+1

= max

x

2n−1

, 1 x

n−1

, n = 0, 1, . . . ,

x

n+1

= max (

x

n−1

, 1 x

2n−1

)

, n = 0, 1, . . . , o `u les valeurs initiales sont des nombres r´eels non nuls, voir [52].

Dans la deuxi`eme partie de ce chapitre, nous exprimons les solutions des syst`emes d’´equations aux di ff ´erences suivantes

x

n+1

= y

n

(x

n−2

+ y

n−3

) y

n−3

+ x

n−2

y

n

, y

n+1

= x

n−1

(x

n−1

+ y

n−2

)

2x

n−1

+ y

n−2

, n = 0, 1, . . . ,

x

n+1

= (y

n−3

x

n−2

)y

n

y

n−3

x

n−2

+ y

n

, y

n+1

= (y

n−2

x

n−1

)x

n−1

y

n−2

, n = 0, 1, . . . ,

o `u les valeurs initiales sont des nombres r´eels non nuls, en fonction des nombres de Fibonacci, voir [25].

Dans le deuxi`eme chapitre, on s’int´eresse `a l’´etude de la stabilit´e globale ainsi que la p´eriodicit´e des solutions de trois cas particuli`eres de l’´equation aux di ff ´erences suivante

x

n+1

=

ax

kn

+

k−1

X

j=1

b

j

x

nj

x

k−jn−1

+ cx

kn−1

Ax

kn

+ X

k−1

j=1

B

j

x

nj

x

k−jn1

+ Cx

kn1

, k = 3, 4, . . . ; n = 1, 2, . . . , (24)

(19)

o `u les param`etres a, c, A, C, b

j

, B

j

j = 1, 2, ...k − 1 et les valeurs initiales x

0

, x

−1

sont des nombres r´eels strictement positifs. Bien pr´ecis´ement, on ´etudiera l’´equation (24) dans les cas :

1) k = 3, voir [51].

2) k = 5.

3) b

j

= b, B

j

= B, j = 1, 2, ...k − 1 avec b, B ∈ R , voir [26].

Le dernier chapitre est divis´ee en deux parties, dans la premi`ere (voir [27]) , nous donnons la forme g´en´erale des solutions et nous prouvons la stabilit´e du seul point d’´equilibre positive pour l’´equation

x

n+1

= α

±β + γx

n−k

; n = 0, 1, . . . , (25)

Notons que si on consid`ere le syst`eme d’´equations aux di ff ´erences x

n+1

= α

± β + γ y

n−k

, y

n+1

= δ

± λ + µx

n−m

; n = 0, 1, . . . , (26) avec α, β, γ, δ, λ, µ, x

−k

, . . . , x

0

, y

−k

, . . . , y

0

∈ ]0, + ∞ [, k, m ∈ N , alors la solution de l’´equation (25) s’obtient de la solution du syst`eme (26) en choisissant α = δ, β = λ, γ = µ, k = m, x

−i

= y

−i

, i = 0, 1, . . . , k. Donc l’´equation (25) peut ˆetre regarder comme un cas particulier du syst`eme (26), malheureusement nous n’avons pas obtenu la forme des solutions du syst`eme (26). N´eanmoins le syst`eme

x

n+1

= 1

∓ 1 ∓ y

n−k

, y

n+1

= 1

∓ 1 ∓ x

n−k

,

a ´et´e compl`etement r´esolu, ce syst`eme fera l’objet de la deuxi`eme partie de ce chapitre.

(20)

CHAPITRE 1

FORME DES SOLUTIONS DE CERTAINES ´EQUATIONS ET SYST `EMES D’ ´EQUATIONS AUX

DIFF ´ERENCES

1.1 Quelques ´equations de type max

R´ecemment un grand int´erˆet a ´et´e accord´e `a l’´etude d’´equations aux di ff ´erences de type max, par exemple, dans [43], les auteurs ont obtenu les solutions de l’´equation aux di ff ´erences de type max suivante

x

n+1

= max

x

n−1

, 1 x

n−1

, n = 0, 1, . . . , de mˆeme l’´equation aux di ff ´erences de type max suivante

x

n+1

= max n

x

n−2

, 1 x

n−2

o , n = 0, 1, . . . ,

(21)

`a ´et´e ´etudier dans [17].( Pour d’autres ´equations et syst`emes de ce type voir [21, 30, 31]).

Motiv´e par [17],[43], nous ´etudions les solutions des ´equations aux di ff ´erences suivantes x

n+1

= max

x

2n−1

, 1 x

n−1

, n = 0, 1, . . . , x

n+1

= max

(

x

n−1

, 1 x

2n−1

)

, n = 0, 1, . . . , o `u les valeurs initiales sont des nombres r´eels non nuls.

1.1.1 L’´equation : x n + 1 = max n

x 2 n 1 , x 1

n−1

o

Consid´erons l’´equation aux di ff ´erences de type max suivante x

n+1

= max

x

2n−1

, 1 x

n−1

, n = 0, 1, . . . (1.1)

o `u les valeurs initiales x

−1

et x

0

sont des nombres r´eels non nuls.

Les th´eor`emes suivants d´ecrites la forme des solutions de l’´equation (1.1).

Th´eor`eme 1.1.1 Supposons x

0

, x

−1

> 0.

1) Si x

0

, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 1, 2, ...

2) Si x

0

, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

3) Si x

0

≥ 1, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

(22)

4) Si x

0

≤ 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 1, 2, ...

Preuve.

1. Soient x

0

≤ 1, x

−1

≤ 1, en utilisant le fait que x

2−1

, x

20

≤ 1 et 1 x

−1

, 1

x

0

≥ 1, on obtient

x

1

= max

x

2−1

, 1 x

−1

= 1 x

−1

, x

3

= max

x

21

, 1

x

1

= 1 x

2−1

, x

5

= max

x

23

, 1

x

3

= 1 x

4−1

. De mˆeme

x

2

= max

x

20

, 1 x

0

= 1 x

0

,

x

4

= max

x

22

, 1 x

2

= 1 x

20

, x

6

= max

x

24

, 1

x

4

= 1 x

40

Donc, par r´ecurrence, on obtient que

x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 0, 1, ...,

x

2k

= 1

x

0

2k

, k = 1, 2, ...

De mˆeme, par r´ecurrence on d´emontre facilement les formules donner dans 2), 3) et 4).

Th´eor`eme 1.1.2 Supposons x

0

, x

−1

< 0.

(23)

1) Si x

0

, x

−1

≤ − 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

2) Si x

0

, x

−1

≥ − 1. Alors

x

1

= x

2−1

, x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 1, 2, ...

et

x

2

= x

20

, x

2k

= 1 x

0

2k−1

, k = 2, 3, ...

3) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≤ − 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2

= x

20

, x

2k

= 1 x

0

2k−1

, k = 2, 3, ...

4) Si x

0

≤ − 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

1

= x

2−1

, x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 1, 2, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

Th´eor`eme 1.1.3 Supposons x

0

> 0, x

−1

< 0.

1) Si x

0

≤ 1, x

−1

≤ − 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 1, 2, ...

2) Si x

0

≥ 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

1

= x

2−1

, x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 1, 2, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

(24)

3) Si x

0

≥ 1, x

−1

≤ − 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

4) Si x

0

≤ 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

1

= x

2−1

, x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 1, 2, ...

et

x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 1, 2, ...

Th´eor`eme 1.1.4 Supposons x

0

< 0, x

−1

> 0.

1) Si x

0

≤ − 1, x

1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

2) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2

= x

20

, x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 2, 3, ...

3) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2k

, k = 0, 1, ...

et

x

2

= x

20

, x

2k

= 1

x

0

2k−1

, k = 2, 3, ...

4) Si x

0

≤ − 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= (x

−1

)

2k+1

, k = 0, 1, ...

et

x

2k

= (x

0

)

2k

, k = 1, 2, ...

(25)

1.1.2 L’´equation : x n + 1 = max

x n − 1 , x

2

1

n−1

Consid´erons l’´equation aux di ff ´erences de type max suivante x

n+1

= max

(

x

n−1

, 1 x

2n−1

)

, n = 0, 1, ..., (1.2)

o `u les valeurs initiales x

−1

et x

0

sont des nombres r´eels non nuls. Dans chaque cas, on en d´eduit que les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

Les th´eor`emes suivants d´ecrites la forme des solutions de l’´equation (1.2).

Th´eor`eme 1.1.5 Supposons x

0

, x

−1

> 0.

1) Si x

0

, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

2) Si x

0

, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= x

−1

, k = 0, 1, ...

x

2k

= x

0

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ − 1, et les solutions sont p´eriodiques de p´eriode deux.

3) Si x

0

≥ 1, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2k

= x

0

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

4) Si x

0

≤ 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= x

−1

, k = 0, 1, ...

(26)

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

Preuve.

1. Soient x

0

≤ 1, x

−1

≤ 1, en utilisant le fait que x

2−1

, x

20

≤ 1 et 1

x

−1

,

x10

≥ 1, on obtient

x

1

= max (

x

−1

, 1 x

2−1

)

= 1 x

2−1

, x

2

= max

( x

0

, 1

x

20

)

= 1 x

20

, x

3

= max

( x

1

, 1

x

21

)

= 1 x

2−1

, x

4

= max

( x

2

, 1

x

22

)

= 1 x

20

Par recurrence, on obtient que

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc

x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1,

et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

De mˆeme, par r´ecurrence on d´emontre facilement les cas 2), 3) et 4)

Th´eor`eme 1.1.6 Supposons x

0

, x

−1

< 0.

1) Si x

0

, x

1

≤ − 1. Alors

x

1

= 1

x

2−1

, x

2k+1

= x

4−1

, k = 1, 2, ...

(27)

x

2

= 1

x

20

, x

2k

= x

40

, k = 2, 3, ...,

donc x

n+2

= x

n

for n ≥ 3, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

2) Si x

0

, x

−1

≥ − 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, 2, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

3) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≤ − 1. Alors x

1

= 1

x

2−1

, x

2k+1

= (x

−1

)

4

, k = 1, 2, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 2, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

4) Si x

0

≤ − 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2

= 1

x

20

, x

2k

= (x

0

)

4

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 3, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

Th´eor`eme 1.1.7 Supposons x

0

> 0, x

−1

< 0.

1) Si x

0

≤ 1, x

−1

≤ − 1. Alors x

1

= 1

x

21

, x

2k+1

= (x

1

)

4

, k = 1, 2, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 2, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode

deux.

(28)

2) Si x

0

≥ 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2k

= x

0

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 0, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

3) Si x

0

≥ 1, x

−1

≤ − 1. Alors x

1

= 1

x

2−1

, x

2k+1

= (x

−1

)

4

, k = 1, 2, ...

et

x

2k

= x

0

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 2, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

4) Si x

0

≤ 1, x

−1

≥ − 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 1, 2, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

Th´eor`eme 1.1.8 Supposons x

0

< 0, x

−1

> 0.

1) Si x

0

≤ − 1, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2

= 1

x

20

, x

2k

= (x

0

)

4

, k = 2, 3, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 3, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode

deux.

(29)

2) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= x

−1

, k = 0, 1, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

3) Si x

0

≥ − 1, x

−1

≤ 1. Alors

x

2k+1

= 1

x

−1

2

, k = 0, 1, ...

x

2k

= 1

x

0

2

, k = 1, 2, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 1, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

4) Si x

0

≤ − 1, x

−1

≥ 1. Alors

x

2k+1

= x

−1

, k = 0, 1, ...

x

2

= 1

x

20

, x

2k

= (x

0

)

4

, k = 2, 3, ...

donc x

n+2

= x

n

pour n ≥ 3, et les solutions sont ´eventuellement p´eriodiques de p´eriode deux.

1.2 Quelques syst`emes d’´equations rationnelles

Dans la classe d’´equations aux di ff ´erences non lin´eaires, les ´equations rationnelles est le type d’´equations le plus ´etudier, voir [2, 5, 10, 11, 13, 18, 19, 37, 38].

Dans cette partie, on s’int´eresse aux solutions des deux syst`emes d’´equations aux di ff ´erences

x

n+1

= y

n

(x

n−2

+ y

n−3

) y

n−3

+ x

n−2

y

n

, y

n+1

= x

n−1

(x

n−1

+ y

n−2

)

2x

n−1

+ y

n−2

, n = 0, 1, . . . ,

(30)

x

n+1

= (y

n−3

x

n−2

)y

n

y

n−3

x

n−2

+ y

n

, y

n+1

= (y

n−2

x

n−1

)x

n−1

y

n−2

, n = 0, 1, . . . , o `u les valeurs initiales sont des nombres r´eels non nuls.

1.2.1 Le syst`eme x n+ 1 = y y

n

(x

n−2

+ y

n−3

)

n−3

+ x

n−2

y

n

, y n+ 1 = x

n−1

2x (x

n−1

+ y

n−2

)

n−1

+ y

n−2

Soit le syst`eme d’´equations aux di ff ´erences x

n+1

= y

n

(x

n−2

+ y

n−3

)

y

n−3

+ x

n−2

y

n

, y

n+1

= x

n−1

(x

n−1

+ y

n−2

)

2x

n−1

+ y

n−2

(1.3)

o `u les valeurs initiales sont des nombres r´eels non nuls avec

y−3y+x0 −2

< n

1,

FF2n+22n

, n = 1, 2, ... o et

yx−2

−1

,

yx−10

< n

F

2n+3

F2n+2

, n = 1, 2, ... o

, o `u { F

n

}

n≥0

est la suite de Fibonacci.

Lemme 1.2.1 Soit n x

n

o

n≥−2

, n y

n

o

n≥−3

une solution de (1.3). Alors pour n ≥ − 1 on a x

n+3

= x

n

,

c’est `a dire n x

n

o

n≥−2

est ´eventuellement p´eriodique.

Preuve.

x

n+3

= x

(n+2)+1

= y

n+2

(x

n

+ y

n−1

) y

n−1

+ x

n

y

n+2

=

x

n

(y

n−1

+ x

n

) 2x

n

+ y

n−1

!

"

x

n

+ y

n−1

y

n−1

+ x

n

x

n

(y

n−1

+ x

n

)

2x

n

+ y

n−1

!

=

x

n

(y

n−1

+ x

n

)

2

2x

n

+ y

n−1

(y

n−1

+ x

n

)

2

2x

n

+ y

n−1

= x

n

.

Donc on a

x

n+3

= x

n

, n ≥ − 1.

(31)

Remarque 1.2.1 Si x

−2

= y

0

y

−3

2 ± 1

2 q

4y

20

+ y

2−3

, alors x

1

= x

−2

, c’est `a dire x

n+3

= x

n

, n ≥ − 2.

et n x

n

o

n≥−2

est p´eriodique de p´eriode trois.

Le th´eor`eme suivant d´ecrit la forme des solutions de syst`eme (1.3).

Th´eor`eme 1.2.1 Soit { x

n

}

n≥−2

,

y

n n≥−3

une solution de (1.3). Donc pour n = 0, 1, ...,

x

3n

= x

0

, y

3n

= y

0

y

−3

+ x

−2

y

−3

+ x

−2

y

0

! (y

−3

+ x

−2

)F

2n+1

y

0

F

2n−1

(y

−3

+ x

−2

)F

2n+2

y

0

F

2n

! ,

x

3n+1

= y

0

(x

−2

+ y

−3

)

y

−3

+ x

−2

y

0

, y

3n+1

= x

−1

x

−1

F

2n+2

+ y

−2

F

2n+1

x

−1

F

2n+3

+ y

−2

F

2n+2

! ,

x

3n+2

= x

−1

, y

3n+2

= x

0

x

0

F

2n+2

+ y

−1

F

2n+1

x

0

F

2n+3

+ y

−1

F

2n+2

! ,

o `u F

−1

= 1.

Preuve. De (1.3), on a

x

1

= y

0

(x

−2

+ y

−3

) y

−3

+ x

−2

y

0

, y

1

= x

−1

(x

−1

+ y

−2

) 2x

n−1

+ y

n−2

. Donc,

x

2

= y

1

(x

−1

+ y

−2

) y

−2

+ x

−1

y

1

=

x

−1

(x

−1

+ y

−2

)

2x

n−1

+ y

n−2

(x

−1

+ y

−2

) y

−2

+ x

−1

x

−1

(x

−1

+ y

−2

) 2x

n−1

+ y

n−2

= x

−1

 

 

 

 

 

 

 

(x

−1

+ y

−2

)

2

2x

n−1

+ y

n−2

(x

−1

+ y

−2

)

2

2x

n−1

+ y

n−2

 

 

 

 

 

 

 

= x

−1

.

D’apr`es le lemme (1.2.1), on obtient x

3

= x

0

, x

4

= y

0

(x

−2

+ y

−3

) y

−3

+ x

−2

y

0

, x

5

= x

−1

et la suite se r´ep`ete, c’est `a dire

x

3n

= x

0

, x

3n+1

= y

0

(x

−2

+ y

−3

)

y

−3

+ x

−2

y

0

, x

3n+2

= x

−1

. Maintenant, nous prouvons la formules de { y

n

}

n≥−3

. On a

y

2

= x

0

x

0

+ y

−1

2x

0

+ y

−1

!

,

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