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Contribution à l'étude des troubles statiques dans les maladies des oreilles

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Thesis

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Contribution à l'étude des troubles statiques dans les maladies des oreilles

ROSENFELD, Anna

ROSENFELD, Anna. Contribution à l'étude des troubles statiques dans les maladies des oreilles. Thèse de doctorat : Univ. Genève, 1896

DOI : 10.13097/archive-ouverte/unige:27222

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:27222

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TRAVAIL FAIT A· L'INSTITUT CLINIQUE D'OTOLOGIE ET LARYNGOLOGIE

DU Dr A. WYSS

Privat-Docent à l'Université de Genève

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE

DES

TROUBLES STATIQUES

DANS LES

MALADIES DES OREILLES

PAR

Anna ROSENFELD

de Russie

THÈSE INAUGURALE p·résentée à la Faculté de Médecine de Genève ponr obtenir

le grade de docteur en médecine

---~~---

GENÈVE

IMPRIMERIE SUISSE, RUE DU COMMERCE, 6.

1896

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INTRODUCTION

La question de l'équilibre statique du corps est encore très peu étudiée chez l'homme .

Avant Menière, toute modification pathologique dans la station debout et dans la marche, était attribuée à une lésion du cerveau. Depuis Menière tout trouble sta- tique et dynamique est volontiers désigné comme

« vertige de Me ni ère >>.

Mais cette manière de voir prête souvent à confu- sion, car dans certains états pathologiques, non seule- ment ces troubles ne s'accompagnent pas des symptômes de Menière : vomissements, nausées, bourdonnements d'oreilles, mais ne présentent même pas de vertiges.

Il y a donc des troubles dans la station qui consistent en une perte d'équilibre indépendante du vertige, comme il y a vertige, plus rarement il est vrai, sans perte d'équilibre. Les différents troubles statiques se rencontrent encore assez souvent dans certaines affec- tions auriculaires. Je me suis décidée à contribuer à l'étude clinique de cette question, sur la proposition de . mon maître, M. le Dr Wyss, qui, très intére.ssé par la première étude clinique de ce sujet par von Stein, a

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bien voulu m'engager à entreprendre ces expériences cliniques et me guider par ses conseils.

Nos expériences ont porté sur 21 personnes absolu- ment dépourvues de toute lésion auriculaire, dont 2 aveugles et 3 avec bouchons cérumineux; 40 avec dif- férentes lésions auriculaires et 3 sourds-muets.

Le cadre de cet ouvrage ne nous permet pas de publier toutes les observations prises sur ces malades;

nous nous .contenterons donc de rapporter les observa~

tions de nos cas d'otite interne, quelques-unes avec otite moyenne, une observation sur un de nos aveugles et 11ne autre sur un de nos sourds-muets.

·Quant aux autres cas, nous les rapportons sur des tableaux comparatifs, qui, croyons-nous, donneront mieux que des observations séparées, une idée générale des troubles statiques dans les différentes catégories de malade:t1 examinés par nous.

Pour faciliter la lecture de notre travail, nous croyons bien faire de le diviser en chapitres comme suit:

1. Historique

2. Procédés d'examen.

3. Observations et tableaux comparatifs.

4. Analyses des cas.

5. Conclusions.

Qu'il me soit permis avant d'entrer en matière d'ex- primer ma vive reconnaissance à mon maître, M. le Dr A. Wyss, pour la bonté extrême avec laquelle il a mis à ma disposition le nombreux matériel de sa policlinique et pour les précieux conseils qu'il a bien voulu me prodiguer durant l'exécution 'de ce travail.

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HISTORIQUE

On s'est beaucoup occupé, depuis le commencement de notre siècle·, de l'organe qu'on supposait présider au maintien de l'équilibre du corps en repos et pendant le mouvement. Déjà Flourens en 1828 (1) considérait les canaux semi-circulaires auxquels aboutissent les rameaux nonacoustiques comme des organes, dont les · troubles fonctionnels se manifestent par des vertiges.

Depuis, de nombreuses expériences physiologiques ont été entreprises au sujet du centre de l'équilibre statique, mais les résultats n'en furent pas absolument concordants.

Goltz (1870) observa l'impossibilité de maintenir l'équilibre chez les grenouilles après la destruction complète du labyrinthe des deux côtés ou des rameaux nonacoustiques.

Hasse (2) (1873) observa également des troubles sta- ,tiques· chez les animaux après la destruction des canaux

semi-circulaires d'un côté et surtout des deux côtés .

(1) Flourens, Comptes-rendus 1828; recherches expéri- ment., 1842.

(2) Hasse, De coclea avium. Dissert. Kiel.

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Richard Ewald, de Strasbourg (1) confirme cette hypo- thèse en démontrant que la destruction bilatérale des canaux semi-circulaires provoque des troubles statiques qui s'accusent chez les grenouilles par des mouve·

ments anormaux très vifs; les animaux sautent en biais,- tournent les membres et ne conservent leur équi- libre statique qu'au prix d'un très grand effort.

Breuer C;~) et Urbantchitch (3) ont constaté dans leurs expériences que ces troubles de l'équilibre surviennent chez les animaux, non pas au moment de l'ouverture des canaux semi-circulaires osseux, mais seulement au moment où l'on touche les canaux membraneux.

Ainsi, un grand nombre d'auteurs sont d'accord pour considérer les canaux semi:-circulaires comme centre de l'équilibre statique, mais telle n'est pas l'opi- nion des aut~es physiologistes.

Bechterew (4) ayant sectionné les cordons postérieurs de la moëlle épinière dans sa partie cervicale, et ayant observé des troubles durables dans l'équilibre statique chez les oiseaux et les mammifères, a déclaré que les cordons postérieurs transmettent les impulsions péri- phériques au cervelet, qui régularise la statique-.

Le cervelet est donc, pour cet auteur, l'organe qui préside au maintien de l'équilibre du corps.

Bottcher (1874) croit que le centre de l'équilibre sta-

(1) R. Ewald, Zur Physiologie der Bogenganger.

( 2) Breuer, Arch. de Pfiüger, vol. XXX, p. 343.

( 3 ) Urbantchitch, Arch. de Pfiü,per, 1888, p. 44.

( 4 ) Bechterew, Ueber die Erscheinungen, welche die Durch-

schneidung der Hinterstrange des Rückenenmarkes bei Thieren herbeiführt, und die Beziehung dieser Strange zur Gleich- gewichtsfunction.

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;9~

tique se trouve uniquement dans le cerveau et si, après

~a destruction des canaux semi-circulaires, l'équilibre statique se trouve rompu, cela vient du fait que toute opération sur les canaux semi-circulaires, si délicate qu'elle soit, provoque une certaine irritation du eer~

veau, et comme conséquence le trouble de l'équilibre du eorps.

Les expériences ultérieures avec des méthodes très perfectionnées (ou le cerveau n'était pas touché du tout) ont démontré"" la fausseté de cette hypothèse.

D'après Ferrier, Meynert et d'autres, le nerf acous- tique est relié par l'intermédiaire du eorps strié au cervelet, qui doit être considéré comme l'organe cen- tral pour le maintien de l'équilibre du corps.

Mach (1) regarde comme problématique et non prou- vée l'existenee d'un organe pour la sensation de l'équi- libre, d'un organe statique proprement dit.

Notre maître M. le professeur Schiff (2), enfin, nie directement l'existence d'un tel organe.

« Non seulement, di.t-il, il n'y a pas de faits qui nous engagent à l'admettre, mais la sensation de l'équilibre, c. à. d. de l'absence de tout mouvement de translation ne peut pas exister. Il n'est donc pas nécessaire de suppo- ser un organe pour une sensation absente. >>

Bornhardt soutient l'hypothèse des canaux semi-cir- eulaires en la modifiant un peu. Il croit que les canaux semi-circulaires sont des organes par l'intermédiaire desquels les contraetions musculaires provoquent les

(1) Mach, Grundlinien der Lehre von ,den Bewegungs- empfindungen, Leipzig, 1875 et Beitrage zur Analyse der Empfindungen, Jena, 1~86.

(2) Schiff, loc. cit.

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__:_ 10 -

mouvements des yeux, car il a vu les mouvements oculaires se faire lentement et faiblement du côté des canaux lésés~ cette lésion ayant provoqué la fatigue musculaire de ce côté.

Secondairement la section des canaux semi-circu- laires provoque la faiblesse des membres inférieurs, faiblesse qui est d'autant plus prononcée, que la lésion des canaux semi-circulaires membraneux est plus étendue.

Quand le membre ainsi affaibli •est soulevé, il ·ne . s'abaisse pas d'un seul coup, mais lentement, progres-

sivement; quand le membre est en extension il fléchit tout de suite, puis s'étend de nouveau, etc., jusqu'à ce qu'il toU.che terre, et alors même il s'y pose avec beau- coup d'hésitation.

Ces faits montrent certainement que l'animal n'est pas capable de régulariser ses mouvements, de coor- donner ses contra'ctions musculaires, afin de pouvoir maintenir le repos et l'équilibre.

D'après Schermak, Vulpian, _Flourens, les canaux semi-circulaires ont une influence directe sur l'équilibre de la tête ; le résultat immédiat d'un. trouble· de ce der- nier est un trouble de l'équilibre général.

Il semble que ces troubles s'accompagnent de verti- ges chez les animaux, car lorsqu'on maintient avec les doigts la tête dans une position fixe, on arrête bientôt de cette manière les mouvements compensateurs de la tête; l'oiseau se calme et, en trempant son bec dans l'eau, on le voit tranquillement boire pendant un moment.

Le moindre soutien de la tête suffit don-c pour le rétablissement de l'équilibre rompu.

Bien souvent nous avons vu notre maître, M. le Dr

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Wyss, comprimer avec ses deux mains, dans le sens bipariétal, la tête des malades pris de vertiges, et cet état disparaissal.t sur-le-champ.

Maintes fois nous avons été témoin de l'efficacité de ce moyen.

Goltz, Cyon, Solucha soutiennent également la même hypothèse. Il faut, disent-ils, distinguer chez les pigeons avec des canaux semi-circulaires lésés, des troubles pri- mitifs et secondaires; les primitifs sont l'altération de la position de la tête et de ses mouvements, les se- condaires sont la perte de i'équilibre général. D'où il résulte que pour le maintien de l'équilibre il faut que l'animal ait toujours une notion claire de la position de sa tête; ensuite il s'oriente. par l'intermédiaire des canaux semi-circulaires, organes des sens pour l'équili- bre, car leur destruction abolit la régularisation des mouvements et de l'équilibre.

Le professeur Richard Ewald de Strasbourg (1) in- siste également beaucoup sur la relation entre les ca- naux semi-circulaires et les fonctions musculaires, qu'il désigne comme tonus de l'oreille. La destruction bilatérale du labyrinthe, dit-il, provoque chez les ani- maux des troubles particuliers dans le fonctionnement des muscles striés, troubles qui, en dernier lieu, se ré- duisent à un manque de précision, qui peut avoir des causes différentes : la contraction musculaire peut commencer trop tard, elle· peut être trop lente, elle peut manquer de force, etc.

(1) Richard Ewald, Physiologische Untersuchungen über das Endorgan des nervus Octavus, 1892.

«Die nach der Operation am Labyrinthe zu beobachtenden Erscheinungen sind Ausfallserscheinungen. »

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Laquelle de ces causes agit dans ces troubles de l'équilibre? L'auteur ne nous le dit pas d'une manière définitive, mais bien souvent il a pu démontrer que la force musculaire a été diminuée chez les animaux privés des labyrinthes.

En effet, il est intéressant d'observer l'atrophie mus- culaire chez les grenouilles, lorsqu'on en soumet plu- sieurs à la privation complète de nourriture en ne leur donnant que de l'eau fraîche. Au bout d'un certain temps, ceux de ces animaux qui ont été opérés (privés des labyrinthes), sont réduits presque à des squelettes, tandis que les non opérés conservent encore une très bonne musculature.

Quoiqu'il en soit, Ewald croit donc qu'il se trouve dans le labyrinthe un organe qui régularise les fonc- . tions ·musculaires et la précision des contractions

musculaires au repos et dans le mouvement.

En s'appuyant sur ce fait, il di vise le labyrinthe en deux appareils différents dans leurs fonctions : 1 o le labyrinthe auditif et 2° le labyrinthe du tonus muscu- laire.

La fonction de ce dernier tonus (le labyrinthe) consis- terait à régulariser l13 tonus musculaire et les troubles qui en dépendent sont désignés par l'auteur comme troubles du tonus musculaire. Ces troubles se montrent comme des modifications dans le fonctionnement mus- culaire d'une manière singulière et encore mal dé- finie.

On pourrait donc être conduit à une confusion fâcheuse, si l'on voulait désigner ces troubles simple- ment comme troubles musculaires, car le résultat de ces troubles apporte une modification dans la fonction

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des muscles, la cause n'en est pas du tout dans les muscles.

Il propose donc d'employer dans ces cas le terme àe

« troubles du tonus. )) . terme qui ne préjudicie rien.

Ceux des muscles qui ont le plus besoin de précision pour remplir leur tâche souffrent le plus de ces «trou- bles du tonus )) ou du manque des labyrinthes.

Or ces muscles sont surtout les muscles des yeux, ensuite ceux du eou, puis ceux des membres, chez les oiseaux du moins.

Chaque labyrinthe, conclut Ewald, est en relation non seulement avec les muscles d'un côté ou de l'au- tre du corps, mais avec tous les muscles. Cependant l'influence du labyrinthe sur différents groupes ~uscu­

laires est variable dans son importance, du moins- chez les pigeons.

Ce qu'on peut à peu près dire pour le moment se résume dans les propositions suivantes : chaque laby- rinthe est lié plus spécialement avec les muscles du côté opposé, qui meuvent la tête et la colonne verté- brale.

Dans les muscles des extrémités, il faut faire une dis- tinction entre les muscles extenseurs et abducteurs d'un côté et les fléchisseurs et adducteurs de l'autre.

Chaque labyrinthe est en relation plus étroite avec les premiers du même côté et les derniers du côté opposé.

Tous les muscles de l'œil, sauf le droit externe, sem- blent dépendre essentiellement du labyrinthe du -même côté.

Tous ces troubles ne sont pas des phénomènes d'irri- tation, car l'irritation du tronc du nerf acoustique peut

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les faire disparaître; mais ce sont des phénomènes manquants (A usfallserschein ungen).

Il est donc à supposer que le labyrinthe exerce une action continuelle sur les muscles en leur rendant leur précision nécessaire. Ewald désigne ces troubles mus- culaires comme un manque du « tonw;; de l'oreille )) (Ohrtonus) et si, dit-il, nous ne pouvons établir les limites exactes entre le labyrinthe auditif et le tonus labyrinthique, . nous savons cependant que les· termi- naisons du nerf acoustique dans le limaçon appartien- nent au premier et les terminaisons aux ampoules des canaux semi-circulaires au second.

Cette activité du « tonus de l'oreille » peut avoir lieu seulement sous l'influence d'une irritation continuelle des faisceaux de la huitième paire, mais de quelle manière cette irritation agit-elle sur les muscles~ - C'est ce qui reste encore à résoudre.

Goltz considère le labyrinthe du tonus musculaire comme un sixième organe des sens.-

Ewald est d'accord avec Hitzig~ qui croit que les ver- tiges proviennent des troubles du sens musculaire, avec cette différence que ces troubles ne s1ègent pas dans la musculature même, mais dans la relation qui existe entre le labyrinthe et le sens· 1nusculaire.

Donc, la destruction complète des labyrinthes. ne donne pas, d'après Ewald, de vertiges, mais la des- truction incomplète ou unilatérale de ces organes donne toujours des vertiges.

Voilà donc en résumé (très incomplet il est vrai), l'état des connaissances physiologiques au sujet de l'équilibre statique chez les animaux.

Il n'est pas moins intéressant, pour les médecins sur-

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tout, d'étudier les troubles statiques dans différents états pathologiques chez l'homme, pour en faire, si possible un précieux moyen de diagnostic et de traitement.

Menière (1) parla le premier d'un ensemble de symp- tômes cliniques, constitué par des vertiges rotatoires avec nausées, vomissements et bourdonnements d'oreilles; et dans une autopsie restée célèbre il a pu démontrer la lésion des canaux semi-circulaires chez sa malade.

Peut-on supposer les canaux semi.:circulaires comme organes présidant au maintien de l'équilibre statique chez l'homme, comme les physiologistes (du moins un grand nombre d'entre eux) le supposent pour les ani- _maux?- C'est là la grande question, d'autant plus dif- ficile à résoudre, que nos moyens d'investigation sont beaucoup plus restreints que pour les animaux.

Mach a expérimenté l'influence des mouvements rotatoires passifs sur l'homme. Les résultats auxquels il arrive se résument d'après Schiff (2) en ceci : Il faut admettre pour la tête, et probablement dans la tête, un organe de sens spécifique qui, même en l'absence des impressions des autres sens, nous avertit des accéléra- tions et des ralentissements de nos mouvements.

Mach en s'appuyant sur les faits connus de l'expéri- mentation sur les animaux et sur l'expérience patholo- gique dans le vertige auriculaire, ajoute comme pre- mière hypothèse que cet organe serait donné dans les canaux semi-circulaires et comme seconde hypothèse

(1) Menière, 1861, Gazette médicale de Paris.

(2) Schiff, Sur le· rôle des rameaux non auditifs du nerf acoustique. Arch. des sciences ph. et nat. de Genève, 1891, p. 200.

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que ces organes pourraient exciter les nerfs non par le mouvement de leur liquide, mais par une tendance aux mouvements qui, à chaque accélération;· pourrait faire varier la somme de pression dans les canaux. Cet auteur n'est pas sûr de l'existence d'un organe statique proprement dit.

Nous avons déjà vu plus haut que Schifl nie ·l'exis- tence d'un tel organe.

Une étude clinique plus complète sur les. troubles statiques chez l'homme nous est présentée par le travail de Stein (1) de Moscou. En s'appuyant un peu sur la doctrine d'Ewald, Sll.r la relation entre le labyrinthe et le fonctionnement musculaire, l'auteur a étudié les troubles statiques chez· les personnes affectées des oreilles en divisant ses expériences en deux groupes : 1 o l'examen de l'ouïe; 2° l'examen de l'activité muscu- laire des extrémités inférieures et en partie des extré- mités supérieures.

L'activité statique a été étudiée par von Stein dans la station debout sur un plan horizontal et sur un plan incliné. Il trouve que les personnes exemptes de toute lésion auriculaire .peuvent conserver l'équilibre dans différentes positions sur le plan horizontal (nous indi- quons ces positions dans notre chapitre << Procédés d'examen )) ) pendant 1/ 4 , 1/ 2 , 1 minute suivant 1a posi- tion, tandis que les personnes avec lésions auriculaires, du moins un grand nombre d'entr'elles, ne peuvent pas conserver l'équilibre, surtout les yeux fermés, et tombent dans certaines directions déterminées.

(1) Stein, Ueber Gleichgewichtsstorungen bei Ohrenleiden- den (1895).

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a) D'avant en arrière ou vice-versà.

b) En diagonale.

c) La partie supérieure du tronc décrit un cône à base supérieure.

Pour la station sur le plan incliné von Stein a ima- giné son goniomètre (1892), qui n'est autre chose qu'un plan incliné mobile.

L'idée du plan incliné n'est pas nouvelle; elle n'ap- partient pas non plus à Stein, puisque déjà Goltz, en 1870, plaçait ses grenouilles privées des canaux semi- circulaires sur une planchette inclinée pour constater qu'elles ne pouvaient s'y tenir en équilibre, comme les grenouilles normales.

Mais à Stein appartient le mérite d'avoir transformé la planchette inclinée en un appareil aussi simple qu'in- génieux, dont nous donnons la description plus détail- lée dans notre chapitre « procédés d'examen >>·.

Il a obtenu les résultats suivants pour les personnes · normales au point de vue des oreilles : incl. ant. 36- 400, incl. post. 26-30°, la ter. 37-38°.

Parmi les malades atteints de différentes affections auriculaires, von Stein distingue plusieurs groupes : 1 o groupe se comportant comme des personnes normales, les yeux ouverts et fermés; dans ce cas il croit qu'on a affaire à une affection d~ rameau acoustique; 2° groupe se comportant normal~ment les yeux ouverts et accu- sant des troubles statiques les yeux fermés; 3° groupe accusant de légers troubles statiques les yeux ouverts et des troubles très prononcés les yeux fermés. Dans CAS · deux cas il croit avoir affaire avec une affection du labyrinthe.

L'auteur a vu souvent des malades se comporter nor-

2

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malemenf dans hi marche et la station debout et accu- ser des troubles statiques sur le goniomètre qui est donc, d'après lui, un instrument très sensible pour l'étude des moindres troubles dans la statique.

Dans ces expériences, le

nr

Stein n'a pas observé de vertiges; il n'a pas pu non plus établir un parallélisme entre les troubles statiques et les divers bruits subjec- tifs de ces malades.

Il est à regretter, dans tout ce long et intéressant tra- vail, que l'auteur ne nous indique pas d'une façon plus exacte sa manière de procéder, ni le nombre de per- sonnes examinées, ni le nombre d'examens faits sur chaque malade, ni la durée pendant laquelle il a suivi ses" malades, etc.

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PROCÉDÉS D'EXAMEN

Nous avons étudié la statique de nos malades d'après deux méthodes principalement:

1 o Station debout sur plan horizontal ;

2° )) >> >> >> incliné mobile.

Pour la première, nous avons suivi le procédé de von Stein qui examinait ses malades dans les positions suivantes:

1 o Debout, les deux pieds rapprochés;

>> sur un pied ;

>> sur les pointes des deux pieds.

A ces trois positions nous en avons ajouté une qua- trième :

4° Sur la pointe d'un pied.

Toutes ces positions ont été- examinées successive- ment les yeux ouverts et fermés, les genoux raides et les bras le long du corps. Nous comptions générale- ment le nombre de secondes pendant lesquelles le ma- lade pouvait conserver l'équilibre et nous indiquions ces nombres dans nos observations .et nos tableaux dans tous les cas où les personnes examinées n-e pouvaient pas atteindre 30-60", chiffre que nous avons adopté

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~ 20-

comme unité moyenne (unité résultant des expériences de Stein et de nos propres expériences sur les per- oonnes sans lésions auriculaires).

Dans tous les autres cas où cette unité normale était atteinte, nous indiquons simplement que le malade peut se tenir dans telle ou telle position.

Le plan incliné mobile ou goniomètre a été imaginé par le Dr von Stein, qui l'a présenté pour la première fois au congrès international de zoologie à Moscou en 1892.

L'appareil se compose de deux planches superposées, dont l'inférieure est fixe et horizontale; la supérieure peut monter et descendre au moyen d'un mécanisme spécial.

C'est sur cette planche supérieure qu'on place laper- sonne dont on se propose d'étudier la statique.

Une barre graduée placée à l'extrèmité postérieure de l'appareil indique le degré jusqu'auquel la personne en question peut monter sans perdre l'équilibre.

Ces expériences étaient faites également dans quatre positions : 1 o en arrière, 2° en avant, 3o latéralement à droite et 4°' latéralement à gauche; et nous désignons les résultats obtenus comme angles d'inclinaison ou in- clinaison tout court : inclinaisons, antérieure, posté- rieure, latérale droite, latérale gauche.

Toutes ces positions ont été étudiées les yeux ouverts et les yeux fermés, les pieds rapprochés et les genoux raides autant que possible.

Malgré le conseil du Dr Stein, nous avons placé notre goniomètre au milieu de la chambre et non pas contre

· .le mur, car ·les malades ne connaissant pas l'appareil ont généralement peur de tomber (surtout pendant le

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Dimensions du Goniomètre : Planche horizontale supérieure.

Planche horizontale inférieure Barre verticale . . . .

138

cm.

64 )) 130 ))

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- 2 2 -

· premier examen) et, par une tendance instinctive, ils s'appuieraient contre le mur beaucoup plus tôt qu'ils ne le doivent, pour conserver l'équilibre.

Mais,-pour éviter la chute à nos malades, et les ras- surer en même temps, une autre personne se ténait de- vant eux, prête à les retenir en cas de nécessité.

De même, avons-nous évité de mettre un bandeau sur les yeux pour nos expériences les yeux fermés ; mais la personne qui nous aidait (généralement un de nos collègues qui travaillaient avec nous à l'institut du Dr Wyss) prenait garde à ce que la personne examinée n'ouvrît pas les yeux. Lorsque pareil cas se présentait, nous recommencions l'expérience.

En général nous commencions l'expérience en tour- nant très lentement pour donner le_ temps au malade de s'habituer un peu à sa position sur un plan incliné ; nous accélérions ensuite la rotation et la ralentissions de nouveau au moment où nous nous apercevions que le malade allait perdre l'équilibre, c'est-à-dire qu'il _ s'approchait de son angle critique.

Sur le conseil de notre maître, M. le Dr Wyss, nous n'entreprenions presque jamais nos expériences le jour de la première visité du malade, car notre professeur estimait que l'examen détaillé qu'on fait subir au ma- lade ce jour-là, l'aspect général de la clinique qui ne lui est pas familier, etc., émotionnent même le plus calme, au point de créer un état nerveux qui pourrait fausser les résultats.

A plus d-'une reprise nous avons pu nous convaincre de l'exactitude de cette remarque.

Enfin, nous ne nous sommes pas contenté d'un seul examen sur le goniomètre; mais, ayant l'occasion de

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- 2 3 -

suivre nos malades pendant plusieurs mois, nous répé ti ons l'expérience une et même deux fois, dans un dé- lai plus ou moins variable, surtout pour les cas un peu douteux, et nous prenions comme résultat la moyenne de deux ou trois examens.

Nous espérons de cette manière avoir évité autant que possible les chances d'erreur.

Enfin, pour varier un peu les méthodes d'expérimen- tation, nous avons entrepris, sur l'initiative du

nr

Wyss, l'examen de la statique chez un nombre res- treint de malades :

1 o Sur un plan incliné fixe dont nous servait le même goniomètre arrêté à un degré d'inclinaison dé- terminé.

2° Dans une position non habituelle des membres, par exemple :

Une jambe étendue

l / . . .

D . b 't d } dans la pos1t10n assise.

eux J am es e en ues J .

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OBSERVATIONS

ÜBSERVATION 1 Bouchons cérumineux.

M. B.-.. et, François, âgé de 20 ans, charron; examiné le 26 mai 1896.

Antécédents hérédita'ires. - Point de sourds dans la famille.

Antécédents personnels. - Pas des maladies anté- rieures, sauf la scarlatine, qu'il a eue le 25 avril 1896, et pour laquelle il est entré à l'hôpital cantonal le 1er mai 1896.

Il se serait aperçu~ depuis son entrée à l'hôpital, qu'il n'entendait pas bien de Foreille droite, qui n'a cepen- dant pas coulé et n'a pas fait mal.

Sujet aux angines, il ne mouche pas beaucoup; pas de vertiges, ni de céphalalgies. Eprouve ces derniers jours des bruits dans les oreilles, ressemblant aux bruits d'eau qui coule.

(26)

- 2 5 -

Examen obiectzj des orez'lles. - Bouchons cérumi- neux des deux côtés.

Examen fonctionnel de l'ouïe avant l'extraction des bouchons.- Voix basse entendue de tout près des deux côtés.

A près l'extraction des bouchons. - Voix basse entendue des deux côtés à 5 mètres.

Statique.- Gonimnètre, examen avant l'extr. du bouchon Yeux ouverts

Inclinaison antérieure ... 50o

» postorieure. . . 50

» latérale droite ... 50

» » gauche . . . 50 •

Point de vertiges sur le goniomètre.

Station debout

Yeux ouverts

Yeux f'ermés 45o 40 -45

~5

Yeux fermés 2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, peut se tenir.

Peut se tenir sans oscill.

Idem.

Sur les pointes, peut se tenir.

Sur la pointe d'un pied, 5-8".

Idem.

5-6".

ÜBSERV ATION 2

Cécité depuis l'âge de trois mois. Ophtalmie double . et kératoglobe.

M. G .. ~n, Gaston, âgé de 26 ans, tisserand, examiné le 20 janvier 1896.

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- 2 6 -

Antécédents hérédita'ires. -Inconnus.

Antécédents personnels. - Complètement aveugle depuis l'âge· de trois mois. Pas de maladies antérieures.

Bonne santé habituelle. Etat général excellent.

Examen objectif de l'ouïe. - Diapason vertex : durée 30"/40".

Rinné positif à gauche, durée 25"; à droite, durée 28".

Voix basse entendue à 5 m. à gauche et à droit~, der- rière la tête, les 2 oreilles bouchées.

Sifflet Galton. - Deux oreilles bouchées, entendu depuis 3,3 à 5 m., oreille gauche depuis 2,7 à 5 m., oreille droite depuis 2,2 à 5 m.

Réaction de Kreidl, positive en sens horizontal et vertical.

Rien d'anormal du côté du nez ni du larynx.

Pas de réaction éleetrique sonore; légère réaction vertigineuse.

Pas de réaction lumineuse.

Statique. -Station debout

2 pieds rapprochés, se tient très bien.

Sur 1 pied, se tient 35-40".

Sur les pointes, se tient 30".

Sur la pointe d'un pied, ne peut pas se tenir.

Gonimnètre (rotation lente) Inclinaison an tP.rieure. . . 45o

» postérieure ... ·. 40

>> latérale droite.. . . 50

>> » gauche .... ·. . . . 50

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A la rotation 2 fois plus rapide, atteint les maxima dans toutes les positions.

Point de vertiges.

Marche sans dévier ..

ÜBSERVATION 3

Enfoncement des tympans. - Troubles statiques dans la station debout, surtout les yeux fermés.

M11e R ... d, Léa, 8

%'

ans, écolière.

En traitement depuis le mois de mars 1893.

Antécédents héréditaires. - Quelques parents très sourds.

Antécédents personnels. - Dans la première année de sa vie, elle a eu une fluxion de poitrine qui n'a pas laissé de conséquences fâcheuses. Point d'autres mala- dies antérieures. Toujours bien portante, elle est cepen- dant un peu nerveuse et très distraite à l'école.

Sa surdité date de l'âge de 5 ans à peu près. Jamais d'écoulement, ni de bourdonnements d'oreilles, ni d'otalgie. Pas de céphalalgies, ni de vertiges. Pronon- ciation défectueuse.

Examen obJectif des tympans. - Tympans ternes et enfoncés; marteaux peu mobiles des deux côtés.

Examen fonctionnel de l'ouïe.- Voix haute enten- due à gauche, à 1,50 m.; à droite, à 1 m. avant Politzer.

Voix haute à gauche, entendue à 2 m.; à droite, à 1,50 m. après Politzer. ·

Voix basse entendue de très près, des deux côtés, avant Politzer, à 0,05-10 m. après Politzer.

(29)

- 2 8 -

Diapason vertex. - Latéralisation indéterminée.

Durée vertex 10"/40".

Rinné négatif des deux côtés.

Sifflet Galton. - Entendu d~s deux côtés depuis 5,4 à 5 m.

Statique. - Station debout, examinée le 10 janvier 1896 Yeux ouverts

2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, peut se tenir 3-5''.

Sur les 2 .pointes, peut se tenir 3".

Sur 1 pointe de pied, ne peut pas.

Yeux fermés Peut bien se tenir.

Ne peut pas se tenir.

Idem.

Idem.

Goniom,ètre, ex.amen fait le 17 janvier Yeux ou,verts

Inclinaison antérieure. . . 50o

» postérieure. . . 45

» latérale droite ... 50

» » gauche . . . 50

ÜBSERVATION 4

Yeux fermés 50°

30-400 50°

45

Otite moyenne avec perforation du tympan gauche.

M. P ... et~ Charles, 18 ans, en traitement depuis 1892.

Antécédents héréditaires. - Mère bien portante.

Père mort à l'âge de 62 ans, d'une attaque. Une sœur souffre des oreilles.

Antécédents personnels. - Coqueluche et rougeole dans l'enfance. Depuis 6 ans, il est devenu dur d'oreille, il éprouve des sifflements et des bourdonnements d'oreilles très fréquents.

(30)

- 2 9 -

Examen des tympans.- Tympan gauche perforé;

tympan droit, ancienne cicatrice, calcification, enfon- cement.

Examen fonctionnel de l'ouïe. - Voix basse n'est pas entendue du tout, ni à gauche, ni à droite.

Voix haute, entendue à gauche à 0,10 m.; à droite à 0,50 m.

Avec le cornet acoustique, la haute voix est entendue à 0,50 m. à gauche et à 3 m. à droite.

Diapason vertex. - Durée 55". Latéralisation fixe à gauche.

Siffiet Galton. - Entendu à gauche depuis 2, 7 de tout près; à droite depuis 2,5 de tout près.

Statique. - Station debout~ 10 février Yeux ouverts

2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, peut se tenir 30-40".

Sur 2 pointes, peut se tenir 1 minute.

Sur la pointe d'un pied, peut se tenir 8-10".

Yeux fermés Peut se tenir.

Peut se tenir 25-30".

)) ))

)) ))

/10".

3-5".

Goniomètre, 23 février Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 43o

» postérieure . . . 32

» latérale droite ... 38

)) )) gauche . , . . . 35

Yeux fermés 30°

30 32

2~

Un second examen. fait au mois de mars 1896 donna à peu près les mêmes résultats.

Jamais de· vertiges sur le goniomètre.

(31)

- 3 0 -

ÜBSERVATION 5

Otite chronique droite post-traumatique. - Troubles dans la station debout les yeux fermés.

M. B ... d, François, âgé de 36 ans, tailleur de pierre.

Antécédents héréditaz·res: - Point de sourds dans sa famille, dont tous les membres sont bien portants.

Antécédents personnels.- Ne se souvient pas d'avoir eu des nialadjes dans son enfance.

Il est devenu sourd à la suite d'un coup de pierre qu'il a reçu il y a 20 ans. Après l'accident, il a perdu connaissance. La plaie à la partie postérieure de la ré- gion occipito""temporale a été soignée par le médecin de l'endroit. A cette époque, l'oreille droite coulait pen- dant 2 à 3 semaines, mais ne coule plus actuelle- ment.

Bruits subjectifs dans l'oreille droite, comme des bruits de rivière~ Pas de vertiges; sujet aux maux de tête et aux coryzas, mais pas aux angines.

A part cela, excellente santé habituelle.

Examen des tympans. -Tympan droit cicatriciel;

tympan gauche un peu épaissi.

Exarnen fonctionnel de l'ouïe. ----'Voix haute enten- due à gauche, à 5 m. ; à droite, à 1 m.

Voix basse à gauche, entendue à 4 m.; à droite, pas entendue du tout. Après Politzer, voix basse entendue de tout près.

Diapason vertex. - Latéralisation à gauche.

Réaction de Kreidl- (négative).

Réaction électrique sonore- (négative).

(32)

- 3 1 -

Station debout, 2 février

Y~ux ouverts Yeux· (ermétJ 2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, peut se tenir.

Sur 2 pointes, peut se tenir.

Peut très bien se tenir.

Ne peut pas se tenir.

Idem.

Sur 1 pointe, 10-12". Idem.

Goniomètre, 8 mars

Yeux ou,verts

Inclinaison antérieure ... 50o

» postérieure. . . . 45

>> latérale droite ... 50

)) >> gauche ... 50

Point de vertiges sur le goniomètre.

ÜBSERVATION 6

Ye<tx fermés . 43o

40 f>O 40

Otite moyenne double chronique, probablement hérédi- taire. - Troubles stat~ques dans la station debout, les yeux fermés.

Mlle A ... d, Louisa, ~gée de 9 ans, écolière.

Antécédents héréditaires. - Père mort à l'âge de 30 ans d'une pneumonie. 5 frères morts tous jeunes, dont 2 nés avant terme; 3 sœurs bien portantes.

Antécédents personnels. - Scarlatine à l'âgede 5 ans, un érysipèle à la jambe il y a UJ!e année, grippe ces derniers temps.

Il y a 3 ans, ses oreilles ont commencé à couler·; la suppuration dura 6 semaines et s'arrêta; mais depuis 2 ans son ouïe diminue insensiblement, et elle entend mal par intermittences; pas de bruits subjectifs ni de vertiges.

44

(33)

- 3 2 -

Etat général assez bon. Pas de rhumes, ni d'affections nasales; respiration cependant un peu bruyante. Appétit bon, pas de constipation.

Prononciation défectueuse pour le S et T. N asonne- ment très prononcé.

Examen des tympans. -Les deux tympans ternes, plats, gris, infantiles.

Examen fonctionnel de l'ouïe. - Diapason-vertex, latéralisation indéterminée. Durée 15" /40".

Voix basse entendue de tout près à gauche et à droite.

S'ifflet Galton. - Entendu à gauche depuis 2,1, à droite depuis 2,2; les deux oreilles bouchées depuis '2,3.

Très mauvaise transmission osseuse.

Pol'itzer-eifet

==

O.

Réaction de Kreidl positive.

Statique. -Station debout, 2 janvier

Yeu~ ou~·erts Yeux fermés 2 pieds rapprochés, peut se tenir fa- Peut facilement.

cilement.

Sur 1 pied, peut se tenir 25-30". Ne peut pas du tout.

Sur 2 pointes, peut se tenir 15-20''. Ne peut que 3-5''.

Sur la pointe d'un pie.d, ne peut pas. Ne peut pa$ du tout.

N'éprouve pas de vertiges ni de fatigue à ces exer- cices.

Goniomètre, 18 janvier Yeux ouverts

Inclinaison antérieure ... 50o

>> postérieure. . . 24

>> . latérale droite ... 50

n >> gauche. . . . . 50

Yeux fermés 50o 24 35 50

(34)

- 3 3 -

2me exam,en, 25 janvier Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 50o

» postérieure . . . 30

>> latérale droite ... 50

>> » gauche ... 50

Point de vertiges sur le goniomètre.

ÜBSERVATION 7

Yeux fermés 50°

29 40 50

Ancienne otite suppurée double avec perforation des deux côtés.

C ... , J.-François, âgé de 15 ans, apprenti-peintre.

A nt!écédents héréditaires. -· Inconnus.

Antécédents personnels.-Ne se souvient pas d'avoir fait de maladies dans son enfance.

Il n'est pas sujet aux rhumes. de cerveau, ni aux bronchites, mais mouche beaucoup et tient toujours la bouche ouverte.

Depuis 3 ans il souffre d'un écoulement intermittent des oreilles, surtout de l'oreille droite.

A part cela, très bonne santé habituelle.

Examen des tympans. - Tympan d!oit cicatriciel;

tympan gauche perforé.

Examen fonctionnel de l'ouïe.- Voix haute à gau- che, entendue à 0.10 m., à droite n'est pas entendue du tout, ou entendue mais pas comprise. ,

Voix basse entendue de tout près, mais pas comprise des deux côtés.

Le cornet acoustique n'améliore pas l'andition ni à gauche, ni à droite.

(35)

- 3 4 -

Diapason vertex. - Latéralisation fixe à gauche.

Durée 40" /50".

Rinné négatif des deux côtés.

Réaction de Kreidl +(positive).

Statique. - Station debout, 10 janvier Yeux ouverts

2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, peut se tenir.

Yeux fermés Peut bien se tenir.

Idem..

Sur 2 pointes, peut se tenir. Idem.

Sur 1 pointe, peut difficilement. Ne peut pas.

Goniomètre, 6 février Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 45o

» postélieure. . . 40

>) latérale droite ... 45

» » gauche ... 50

2me examen, 13 février Yeux ouverts

· Inclinaison antérieure. . . 50o

» postériaure. . . 40

» latérale droite ... 42

» » gauche . . . 43

ÛBSERVATION 8

Yeux fermés 33°

38 45 50

Yeux fermés 40°

39 50 45

Otite suppurée chronique double, post-rubéolique.

M. H ... n, François, âgé de 14 ans, écolier.

Antécédents héréditaires. - Mère et père bien por- tants; une sœur et un frère de même.

Antécédents personnels. ·- · Pas de maladies graves dans son enfance, sauf la rougeole à l'âge de 8-10 ans,

(36)

- 3 5 -

à la suite de laquelle les oreilles sont devenues malades.

Toutes les deux ont coulé pendant assez -longtemps;

mais actuellement la suppuration n'est pas constante, elle revient de temps à autre. Bruits subjectifs dans les . oreilles, vertiges rares. Il souffre souvent de maux de tête et des oreilles.

Sujeta"ux rhumes de cerveau; dort la bouche ouverte, en ronflant.

A part cela, bon appétit, bon état général.

Examen des ty?npans. ~Tympans un peu épaissis et enfoncés.

Examen fonctionnel de l'ouïe. - Voix haute à gau- che, entendue à 0,20 m.; à droite~ à 0,30-50 m.

Voix basse n'est pas entendue des deux côtés.

Diapason vertex. - Latéralisation indéterminée.

Durée 7".

Rinné à gauche

+

(positif).

Pas de transmission osseuse.

Statique. -Station debout, 3 mars

Yeux ouverts Yeux fermés

2 pieds rapprochés, peut bien se tenir. Peut en oscillant un peu.

Sur 1 pied, peut bien se tenir. Peut assez bien.

Sur 2 pointes, peut bien se tenir. Peut très hien.

Sur 1 pointe, ne peut pas. Ne peut pas.

Goniomètre~ 15 mars Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 45o

>> postérieure .... :. . . . 39

» latérale droite . . . 45

» » gauche. . . . . 45

Point de vertiges sur le goniomètre.

Yeux fermés 40°

25-300 42o 42

(37)

- 3 6 -

Position des membres. '-Les jambes droite et gau- che peuvent être maintenues en l'air en extension pen- dant 2-3 minutes. Les positions les moins habituelles sont maintenues,· sans effort.

OBSERVATION 9

Otite interne double et ozène. - Troubles dans la station debout et sur le goniomètre.

Mme B ... a, Fanny, âgée de 41 ans, ménagère.

Antécédents héréditaires.- Inconnus.

Antécédents personnels. - Fièvre typhoïde dans l'enfance, pas d'autres maladies antérieures.

Malade des oreilles depuis 13 ans, elle a été soignée pendant plusieurs années par le Dr Wyss.

Elle est devenue sourde petit à petit, sans que ses oreilles aient jamais coulé. Bruits de sonneries dans les deux oreilles, plus souvent dans l'oreille gauche.

Parfois des vertiges. Otalgie ces derniers temps.

Elle n'est pas sujette aux rhumes de cerveau, ni aux .angines, mais mouche beaucoup. Dort la bouche ou-

verte, en ronflant.

Mal}x de tête fré-quents; appétit médiocre. Bon som- meil.

Exam.en des tympans. -Tympan gauche normal;

tympan droit enfoncé dans sa partie supérieure. · Examen fonctionnel de l'ouïe. --Voix haute enten- due à droite de tout près, n'est pas entendue du tout à gauche.

Diapason vertex. - Latéralisation indéterminée.

Durée 6"/40".

(38)

~ 37-=

Sifflet Galton.---:- 2 oreilles ouv-ertes, e:p.tendu~ e],epuis.

11

m.;

bouchées, depuis 0 m. De l'oreille gauche, ~:a-:­

tendu depuis 6,0 de tout près; de la droite., depuis

· 8,0 de tout près. . Réaction de Kreidl (positive).

Statique. -Station debout, 20 mars

Yeux auverts

2 pieds rapprochés, peut se tenir.

Sur 1 pied, ne peut pas se tenir.

Sur 2 pointes, peut ass.ez bien.

Sur 1 pointe, ne peut pas.

Yeux fer~és

Peut bien se tenir.

Ne peut pas se tenir, Idem.

Idem.

Goniomètre, 2 avril

Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 25o

» postérieure.. . . 20

>> latérale droite ... 25

n » gauche . . . 30

Yeux fermés 15o 15o 20o.

20o Ressent peu de vertiges sur le go1;1iomètre.

ÜBSEI;tVATION 10

Otite interne ou cervelet ou névrose traumatique. - Troubles très manifestes dans la station debout et sur le goniomètre.

M. B ... a, Jules, âgé de 35 ans, maçon.

Antécédents héréditaires. ---:- Père mort d'une maJa- die inconnue, mère bien portante. Une sœur morte en couches, Une sœur et un frère bien portants. Il n'y a pas de névropathes dans sa famille.

(39)

- 3 8 -

Antécédents personnels. - Pas de maladies anté- rieures; bonne santé habituelle. 3 enfants bien portants.

Maladie actuelle. - Le 2 mai 1895 il a fait une chute d'un échafaudage de 6 mètres de hauteur. Ayant subi de fortes contusions, il s'est fait soigner à l'hôpi- tal cantonal où il est resté jusqu'au 27 mai 1895.

Mais depuis l'accident il prétend ne presque rien entendre de l'oreille gauche; bourdonnements d'oreille . du mème côté. C'est à ce moment qu'il vient consulter le Dr Wyss, le 2 juin 1895, et dit avoir très bien entendu avant l'accident. Actuellement il ressent des vertiges, s'accusant surtout lorsqu'il penche la tête un peu en avant ou en arrière et pendant qu'il fait un mouvement rapide.

Dévie à droite en marchant.

Examen des tympans. - Perforation à gauche de date· récente et d'origine traumatique. Ecoulement purulent.

Examen fonctionnel de l'ouïe, fait le 2 juin 1895. - Voix haute entendue à gauche, à 0,10 m.; à droite, à 0,30-50 m.

Voix basse n'est pas entendue à gauche, quelques mots cependant avec le cornet acoustique; à droite, voix basse entendue à 9,05-10 m.

Diapason vertex. - Latéralisation mobile.

Rinné - à gauche, +à droite.

Sifflet Galton . ...:.._ Entendu de tout près à gauche, hie~ entendu à droite, jusqu'à 5 mètres.

Réaction de Kreidl

Réaction électrique sonore - .

Réaction vertigineuse avec un courant de faible intensité.

(40)

- 3 9 -

Depuis le mois de juin 1895 le mala~e continue pen- dant tout l'hiver 1895-96 à venir une ou deux fois par semaine à la clinique du Dr Wyss et son ouïe s'amé- liore sensiblement jusqu'à entendre la haute voix à la distance de 3-4 m. à gauche et 5 m. à droite, mais l'état vertigineux persiste et s'aggrave encore. Réflexes exagérés.

Un examen ophtalmologique fait par M. le Dr Hal- tenhoff a relevé une parèse du droit externe gauche, mais rien qui puisse contribuer à l'explication de ces vertiges.

L'état général du malade reste cependant assez bon si ce n'est un peu d'amaigrissement, provenant de sa peur de manger, car la digestion augmente son état vertigineux, surtout la nuit.

La région de l'apophyse mastoïde gauche est très sensible à la percussion.

Statique. -Station debout, octobre 1895

La station debout, les deux pieds rapprochés, provoque des oscillations du corps au bout de 5-10", soit les yeux ouverts, soit les yeux fermés. Propulsion oblique à droite et en avant.

Debout sur les pointes des pieds il peut rester assez longtemps les yeux ouverts, mais aussitôt les yeux fermés il est pris de vertiges.

Sur 1 pied et sur la pointe d'un pied il ne peut pas se tenir ni les yeux ouverts, ni les yeux fermés.

Goniomètre, 21 janvier 1896 Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 29o

» postérieure .. : . . . 38

» latérale droite ... 20

» '> gauche . . . 29

Yeux fermé~

lOo 17 11 20o

(41)

- 4 0 -

Deuxième examen, 15 ma.rs

Yeux ouverts

Inclinaison antérieure ... ; . . 30o

» postérieure . . . 35

» latérale droite ... 20

>) » gauche . . . 25

Yeux fermés

&-So

15 10 15

Ressent beaucoup de vertiges sur le goniomètre.

Sur le plan incfiné immobile. - Peut se tenir sur diverses hauteurs, depuis 5 à 40°, pendant 28-40".

Pos'ition des membres examinée le 25 mars 1896.- Il peut tenir la jambe droite en l'air (en extension) pendant 8-10", la jambe gauche pendant 4-5" seJile- ment; au bout de ce temps il est pris de fatigue et de douleurs dans les articulations.

Brusquement retourné d'un sens dans un autre, d'avant en arrière, par exemple, il est pris de forts vertiges.

Chaque contraction musculaire, surtout exécutée pàr le membre inférieur gauche provoque également des vertiges, ainsi que la vue de tout objet en mouvement, par exemple le doigt qui bouge devant ses yeux, la marche d'une roue de tramway, etc.

En regardant un doigt immobile il fait involontaire- ment de petites oscillations de tête de droite à gauche et de gauche à droite.

En se remuant d~ns son lit il est pris de vertige, comme en se levant. Un mouvement en cercle le pro- voque également.

• Ces vertiges viennent toujours brusquement sans phénomènes précurseurs.

Le procédé employé par le Dr Wyss, c'est-à-.dire la compression de la tête dans le sens bi pariétal, réussit le plus souvent à arrêter ces vertiges.

(42)

- 4 1 -

ÛBSERVATION 11

Otite interne double avec surdité totale. - Troubles très prononcés dans la station debout et sur le gonio- · mètre.

Mlle M .. .l, Heilriette, âgée de 39 ans, relieuse. En traitement depuis le mois de février 1896.

Antécédents héréditaz·res. - Père mort d'une opé- ration à l'avant-bras. Mère morte en couches; un frère mort à l'âge de 22 ans, d'une affection pulmonaire, . probablement de nature tuberculeuse.

Antécédents personnels. - Pas de maladie dans l'enfance. Elevée à l'orphelinat, elle a . toujours été obligée de travailler le soir à des ouvrages fins, ce qui fatiguait beaucoup ses yeux. A l'âge de 16 ans, elle a commencé à souffrir d'une affection oculaire, qui débuta par l'œil gauche, l'œil droit a été pris ensuite.

Une année après le début de cette affection, elle s'est aperçue qu'elle devenait dure d'oreille, tandis que jus- qu'à l'âge de 17 ans elle entendait parfaitement bien.

La surdité a débuté· par des bourdonnements et des bruits subjectifs musicaux, qu'elle entendait seulement le soir. Progressivement elle arrive au bout d'une année à une complète surdité.

Au commencement de son affection auriculaire, les deux or~illes auraient un peu coulé et saigné. Souvent à cette époque elle ressentait des douleurs auriculaires, douleurs subites, aiguës, vives, lancinantes, la réveil- lant la nuit. Ces douleurs étaient bien localisées dans les oreilles et pas dans la ~ête.

(43)

- 4 2 -

Avant de devenir sourde elle n'a jamais éprouvé de vertiges. Mais au commencement de sa surdité ses ver- tiges étaient tellement forts qu'ils obligeaient la malade à s'appuyer aux meubles en marchant dans la chambre.

· Ces vertiges et ces douleurs auriculaires ont beau- coup diminué actuellement. Cependant les vertiges la prennent encore souvent, quand elle marche dans l'obscurité ou quand elle se tourne un peu rapidement.

Etant sur une petite hauteur, elle a toujours peur de tomber, mais en regardant un objet en mouvement elle n'éprouve point de vertiges, ainsi qu'en se levant brus- . quement. Couchée au lit, elle éprouve des bruits dans

les oreilles.

Avec cela son état général est satisfaisant; el~e res- pire toujours bien par le nez; pas d'angines, mais des maux de gorge avec sécheresse de la bouche. Bon appétit, bonne digestion. Souvent froid aux pieds depuis qu'elle travaille à l'atelier. Pas de douleurs céphali- ques ni vertébrales. Douleurs fréquentes aux iambes, moins aux bras (station debout dans l'atelier).

Examen des tympans. -Tympan gauche très irré- gulier; la moitié antérieure plus mobile, la moitié pos- térieure moins. Mouvements du marteau très peu pro- noncés. La membrane épaissie à la périphérie est généralement un peu enfoncée.

Tympa~ droit a l'aspect normal; mouvement du tym- pan. à peu près normal. Marteau droit encore moins mobile que le gauche, sinon immobile.

Examen fonctionnnel de l'ouïe. - Elle n'entend pas le froissement du papier; perçoit par contre très bien le son du diapason.

Diapason vertex. - Durée 14"/80".

(44)

- 4 3 -

Apophyse mastoîde gauche, durée 12''/80"; droite, durée 8" /80".

Rinné négatif des qeux côtés.

Siffiet Galton. - N'est pas perçu.

Réaction de Kreidl

Réaction électrique sonore très manifeste; pas de vertiges électriques.

Statique. -Station debout, 20 mars

Yeux ouverts Yeux fermés

2 pieds rapprochés, peut se tenir. Peut sans vertiges.

Sur 1 pied, peut se tenir 3-5". Ne peut pas.

Sur 2 pointes, peut se tenir 8-10". Idem.

Sur 1 pointe, ne peut pas. Idem.

Elle est prise de vertiges dans la station debout, aussitôt qu'elle ferme les yeux.

1

Goniomètre~ 27 mars

Yeux ouverts

Inclinaison antérieure. . . 20o

>> postérieure . . . 19

» .latérale droite ... 17

>> » gauche . . . 19

Yeux fermés 7-80 3-4:

5 5-6

Un deuxième examen sur le goniomètre, fait le 26 mai 1896, a donné à peu près les mêmes résultats.

Eprouve très facilement des vertiges sur le gonio- mètre, surtout les yeux fermés. Les jambes lui trem- blent et elle perd l'équilibre à la première rotation, si .lente qu'elle soit.

(45)

- 4 4 -

ÜBSERVATION 12

Otite interne double . spécifique. - Troubles dans la station debout et sur le goniomètre.

JV.{me W .•. r, Marie, 25 ans, ménagère.

Antécédents héréditaz·res.- Peu connus.

Antécédents personnels. - Elle n'a jamais fait de maladies sérieuses, sauf une kératite. il y a quelque temps, pour laquelle elle s'est fait soigner par le Dr Haltenhoff, qui la juge de nature spécifique. Elle a 3 enfants, dont 2 bien portants, un mort à l'âge de trois mois.

Au mois de mai 1895, elle devient sourde presque subitement et vient se faire soigner par le Dr Wyss.

Elle n'a jamais eu d'écoulement ni d'otalgie, mais entend continuellement un bruit de cloches.

Pas de vertiges ni de céphalalgies. Pas sujette aux angines, ni aux rhumes de cerveau. Microdentisme général. Etat général bon, ~ais tempérament très ner- veux.

Examen des tympans. -Tympan gauche. très flas- que; marteau gauche peu mobile. Tympan droit terne, peu transparent.

Examen fonctionnel de l'ouïf?. - Voix basse n'est pas entendue ni à gauche ni à droite.

Voix haute entendue de tout près à gauche, de 0,40- 60 m. à droite.

La paracousie de Willis indiquée subjectivement par la malade a été aussi constatée expérimentalement.

Dz"apason vertex. - Latéralisation impossible à

·constater. Durée vertex 10"/40".

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