École Polytechnique
G. P ISIER
Semi-groupes holomorphes et K-convexité
Séminaire d’analyse fonctionnelle (Polytechnique) (1980-1981), exp. n
o2, p. 1-30
<http://www.numdam.org/item?id=SAF_1980-1981____A2_0>
© Séminaire analyse fonctionnelle (dit "Maurey-Schwartz") (École Polytechnique), 1980-1981, tous droits réservés.
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SEMINAIRE
D’ANALYSE FONCTIONNELLE
1980-1981
SEMI-GROUPES
HOLOMORPHES ET K-CONVEXITE
G. PISIER CENTRE DE
MATHÉMATIQUES
91128 PALAISEAU CEDEX - FRANCE
Tél. (6) 941.82.00 - Poste N°
Télex : ECOLEX 691596 F
Exposé
No II 28 Novembre 1980Plan
§
1.Préliminaires/
Introduction.§
2.Rappels
sur lessemi-groupes holomorphes.
§
3.Applications
ducritère d’holomorphie.
~
4.Applications à
la"géométrie"
des espaces de Banach.§
5.Remarques
etproblèmes
ouverts.Dans cet
exposé (basé
sur l’articleC25~)
on va montrer que les espaces de Banachqui
ne contiennent pasde 11 uniformément
sontn
K-convexes ;
en d’autrestermes,
laB-convexité (notion
introduite par A.Beck)
et laK-convexité
sont despropriétés équivalentes.
Ce résultata
plusieurs conséquences
pour cequ’il
est convenud’appeler
la"géo-
métrie"
des espaces deBanach ;
nous lesprésentons au §
3. Lathéorie
des
semi-groupes holomorphes (dont
nousrappelons plusieurs résultats
au ~ 2) joue
unrôle
essentiel dans lesdémonstrations.
§
1.PRELIMINAIRES /
INTRODUCTION.Posons on note e : n D-
[-1,+Ij
lan-ième
coordon-née et li
la mesure deprobabilité
uniforme sur D. Les variablesaléa-
toires
(e )
n sontdes Variables
de Bernoulli"(ou
"dujeu
depile
ouface")
sur
l’espace
deprobabilité (D,li).
Rappel :
Un espace de Banach X est dit detype
p(resp.
decotype q)
s’ i 1 existe une constante C telle
1 n
on a :
(resp.
On note T
P (X) (resp.
Cq (X))
laplus petite
constante Cvérifiant
cettepropriété.
On note
Rj
laprojection orthogonale
deL2(D,~)
sur le sous-espace
fermé engendré
dans 2 par lasuite (e , n E IN) .
n
Rappelons
tout d’abord ladéfinition
suivante :Définition
1.1 : Un espace de Banach X est dit K-convexe sil’opérateur
linéaire R1 g, IdX’ défini
apriori
seulement surL2(1l) Q9 X, s’étend
en unopérateur borné -noté
surL2(D,li;X).
On noteraK(X)
la norme deR 1 ® I d X en
tantqu’ opérateur
surL2( X ) .
Par la
suite,
on noterasimplement L2(X) l’espace L2(D,1l;X).
Remarques
1.2 :(i)
On voitimmédiatement (Bessel-Parseval)
que les espaces de Hilbert sont K-convexes.(ii)
Lesinégalité
de Kahane(cf.
e.g.L28] exposé 7)
montrentque, si
R 1 0 1 dxest borné
surLp(D,1J.;X)
pour un p tel que alors il estnécessairement borné
pour tout p tel que(iii)
NotonsRad(X)
le sous-espacefermé
deL2(1l;X) engendré
parn
tous les
éléments
deL2(1l;X)
~ de la forme £ F- xi avecx. E X,
~ n E lN .Rad(X)
s’identifieà l’espace
desséries
de Bernoullià
coefficients vectorielsqui convergent
dans 2 Il est clair que, si X estK-convexe, R1
est uneprojection linéaire
bornée deL2(1l;X)
surRad(X).
Par un
procédé
de moyenne(classique
enanalyse harmonique),
onpeut
noter que
s’il _ existe
uneprojection bornée
de surRad(X),
alorsla
projection Rl elle-même (qui
est invariante par les translations du groupeD)
estbornée
sur(iv)
Si X estK-convexe,
on voit facilement que le dual deRad(X)
-soit
Rad(X)’-
s’identifie naturellement avecRad(X’).
Onpeut énoncer
Proposition
1.3 : Soit X un espace de Banach et soit C une constante.On a si et seulement
si,
pour toute suite finie(xi,’".,Xn)
dansX on a :
La
démonstration
estévidente.
La notion de
K-convexité
aété
introduite dans[211
comme lanotion naturelle donnant
lieu à
une bonnedualité
entre les notions detype
et decotype :
Proposition
1 4 : Si X estK-convexe,
alors X est detype
p si et seule- ment si son dual X’ est decotype p’
avec1. + J, =
1. Plusprécisément,
p p on a
La
démonstration résulte immédiatement
desdéfinitions
des notions detype
et decotype
et de laproposition
1.3.On voit facilement
(à partir
de laproposition
1.4 parexemple)
queae1
n’est pas
K-convexe ; plus généralement,
tout espacequi
contient des1 n
nuniformément
n’est pas K-convexe. Leprincipal résultat
de cetexposé
est une
réciproque à
cettedernière
observation :Théorème
1.5 : Un espace de Banach X est K-convexe si(et
seulementsi)
X ne contient pas de
£1 uniformément (en
d’autres termes si et seulementn
si X est B-convexe au sens de
[10J).
Ce
théorème
résulte du corollaire 3.7qui
seradémontré plus
loin.
§
2. RAPPELS SUR LES SEMI-GROUPES HOLOMORPHES.Dans
l’exposé
No 11 de~30~,
nous avionsdéjà remarqué
lerapport
étroit existant entre la K-convexité d’un espace X et l’holomor-phie
d’un certainsemi-groupe d’opérateurs
sur C’est enpuisant
dans lathéorie
dessemi-groupes holomorphes
que nous avons pu finalementrépondre
affirmativementà
toutes lesquestions soulevées
danscet
exposé
antérieur et démontrer lethéorème
1.5.Soit Y un espace de Banach.
Rappelons qu’une
familleformée d’opérateurs
linéaires bornés sur Y estappelée
unsemi-groupe
siSo = I dY
etSs+t
pour tous s, t ~ 0. Deplus,
on ditqu’un
tel semi-groupe
(S ) t t>0
est fortement continusi,
pour tout y dansY,
la fonctiont- S ty
est continue de dans Y.Soit ~P > 0 et M des constantes. Notons
V (P
le secteurdéfini
par :
On dit que le
semi-groupe
estholomorphe
s’il existe qJ> 0 tel que, pour tous y dans Y ety’
dansY’,
la fonction admet unprolongement holomorphe
sur le secteurV~.
* Nous dirons que est(Y,M)-holomorphe si,
deplus,
la fonctiont- y’,S ty>
admet unprolonge-
ment
holomorphe
etborné
par surV , quels
que soient y ety’ .
Comme il est bien connu
(cf.
si Y est un espacecomplexe,
le semi-groupe
t - St
admet alorslui-même
une extensionholomorphe ç... Sç définie
sur
V~
etpossédant
encore surV~
lapropriété
desemi-groupe.
Le lecteur remarquera que la définition
précédente
des semi-groupes
holomorphes
ne suppose pas nécessairement que Y est sur le corps descomplexes. Néanmoins,
nous supposeronstoujours
dans la suite que les espaces sont des espacescomplexes ;
tous les résultats sont valablesaussi dans le cas
réel, l’holomorphie étant
définie comme ci-dessus. Onpeut aussi,
leplus souvent,
se ramener au cascomplexe
parcomplexifi-
cation.
Il existe de nombreux
critères d’holonorphie
dessemi-groupes,
en termes de la
résolvante,
ou bien dugénérateur infinitésimal.
C’estun
critère, du à Beurling L5], qui
s’est trouvéparticulièrement
bienadapté à
notreétude :
soit unsemi-groupe
fortement continu surun espace
Y,
tel queIIS(t)1I
estborné
sur un intervalle non vide 1Beurling (cf. [51 théorème III)
amontré
que estholomorphe
si et seulement si
En
réalité,
nous n’aurons besoin que d’une forme affaiblie durésultat
deBeurling qui s’énonce
comme suit :Théorème
2.1([5J, [15J) :
Soit(St)t20
unsemi-groupe
fortement con-tinu
formé
de contractions sur un espace de Banach Y.S’il existe un entier N et P 2 tels que
alors est
holomorphe ; plus précisément,
il existe> O,ne dépen-
dant que de
P,et M,
nedépendant
que de P etN,
pourlesquels
est
(W,M)-holomorphe.
Ce
résultat
est un corollaireimmédiat
ducritère d’holomorphie
de
Beurling (2.1) ;
dans le casN- 1,
il estdû indépendamment à
KatoNous
esquissons
ci-dessous une démonstration duthéorème 2.1,
ennous basant sur des
idées
deFigiel [7] inspirées
de la note de Kato[15J.
Auparavant
nous aurons besoin dequelques rappels
sur lessemi-groupes :
Soit un
semi-groupe
fortement continu sur un espace de Banach Y.On
peut
alors définir legénérateur infinitésimal
A dusemi-groupe
par la formule
où D(A) est,
pardéfinition,
l’ensemble des y de Y pourlesquels
lalimite
(2.2)
existe.On sait
(cf.
e.g.L11J, [141, L26], [6J)
queD(A)
esttoujours
dense dans Y et quel’opérateur (non borné)
A estfermé.
On voit facilement que
S t(D(A) ) c: D(A)
pour tout t >_ 0 et que l’ on a :Démonstration
duthéorème
2.1 : : Soit A legénérateur infinitésimal
de(S )
-t t 0 . "Soit p 2
0 tel que sup11(1- St)NBB = pN , II
tII
0 et soit P 1 tel que p p 2.o
lère étape.
On va montrer que sialors
( ~ - 1 + St )
est inversible et vérifieoù
M’ est une constante nedépendant
que dep o
, p etN. 1-s
tPour
cela,
on remarque tout d’abord quel’opérateur h = ---~
vérifieon a donc :
On vérifie facilement que :
d’ o ù
soit finalement
On va maintenant en
dédui,re
uneinégalité portant
sur larésolvante ;
pour tout z
complexe
on noteArgz l’argument
de zdéterminé
de sorteque
Il existe 0 avec
0 0 g-n
tel que : 2Pour tout z
complexe
tel que1 Arg z 1 2- 9 , (z
+A)
est inver- 2sible et l’on a :
Montrons-le : on
pose z= §+
On commence par
écrire, d’après (2-3) :
:-IL
y E D(A)
Supposons
pour l’ i nstantqu’ il
existe un certain t >_ 0 tel quee ~ t = ~ -
1et
t= ,
de sorte que -ezt_3- 1,
et tel que lenombre J3
vérifielol 1
(2.4).
Nous montrerons ci-dessous que ce choix estpossible
pour tout zcomme en
(2.6),
si e est choisi convenablement.Dans ces
conditions, d’après
lalère étape S- e
estinversible,
ondéduit
doncimmédiatement
de(2.7)
que A+ z estlui-même
inversible et l’on a : .D’où, d’après (2.5) :
:on a donc dans les deux cas,
puisque
.
-§t
’
On utilise ici le fait
+1,
donc .Il nous reste
à vérifier
que l’onpouvait
choisir t> 0 tel quepour cela il suffit évidemment que :
soit
Puisque p 2,
on a> 0,
doncsi ~ 0
ce choix esttoujours possible,
et
si ~ >_ o
ce choix n’estpossible
que sior
puisque a > 0,
onpeut
trouver 0 avec quea = cotg 0,
de2
TE
sorte que
(2.8) équivaut à larg zl
>_ -- 8. Cequi
termine ladémonstration
2 de la
deuxième étape.
Il est maintenant bien connu que
(2.6) entraine l’holomorphie
du
semi-groupe (cf. e.g. [14] § IX,
1.6 p.487,
oubien [26]
p.248)
nous
esquissons l’argument
pour lacommodité
du lecteur.3ème étape.
Pour lesemi-groupe (S )
admet une extension--- t tà0
holomorphe
etuniformément bornée
dans le secteurOn
considère
unchemin F
comme il estindiqué
sur lafigure :
r
2 est la
portion
du cercleunité formé
des z tels queArg z 1 S ;
2 :
7 - 0 ;
r1 1 et f3 3 sont deux demi-droites faisant les
angles ± ( - 6 )
2 avec l’ axeréel.
On
peut
alors poserOn notera que tout nombre
complexe
z de la courbe F vérifie1 Arg
z1 -2~ 7n - e ,
donc : tSoit C dansV ;
pour tout on aet en
particulier,
on a alorsRez~ > 0,
cequi implique
évidemment quel’intégrale (2.9)
est absolumentconvergente.
Cette
intégrale (2.9) définit
donc une fonctionholomorphe
dansV~ .
Il est alors
aisé
devérifier
que(S’)’EV BP
est unprolongement
deet
qu’il existe
un nombre M tel que sup BPCe
qui
terminela
démonstration
duthéorème
2.1. Pourplus
dedétails
sur ladernière partie
de ladémonstration,
le lecteurpeut
seréférer à [26]
page248,
ou
bien, à [15]
p.487,
ou encoreà L 33~
p. 59.Signalons
enpassant
que cettedernière partie (
que nous n’avons pasdémontrée complètement)
estparticulièrement
facileà vérifier
dansles cas
particuliers auxquels
nousappliquerons
lethéorème 2.1,
dans leparagraphe
suivant.§
3. APPLICATIONS DU CRITERE D’HOLOMORPHIE.Rappel :
On ditqu’un
espace de Banach X contientdes ae1
uniformément=
ns’il existe Â.co et une suite de sous-espaces
X dX
telle queXn
est1 n
"
n
À-isomorphe
nThéorème
3.1 : Soit Y un espace de Banach. Si Y ne contient pas de;,1uniformément,
alors il existe > 0 et M vérifiant lapropriété
sui-n
vante : pour toute famille finie
(P1’...’P )
1 formée deprojections
m
linéaires,
contractantes etdeux-à-deux commutant,
lesemi-groupe
est
(~,M)-holomorphe.
La
démonstration
utilisera leLemme 3.2 : Si Y ne contient pas
de il uniformément,
alors il existen
un entier N et
p
2 tels que : pour toutN-uple (nl,..,nN)
formé deprojections
contractantes surY,
commatant entreelles,
on a :Démonstration : Si la conclusion est en
défaut, alors,
pour toute>0,
on
peut
trouver comme ci-dessus et y dans Y tels que :On
peut
alors montrer que, pour tout choix designes
on a :
Posons,
deplus,
pourpar
conséquent :
est la somme de
2 IBI - 1 opérateurs,
chacun de normeinférieure à
on a donc :
En combinant
(3.1), (3.3)
et(3.4),
on trouveIl en
résulte
que :soit
d’après (3.5) :
Ce
qui établit l’inégalité annoncée (3.2).
En
développant
leproduit
, on trouveoù
L:’ est la somme de2~ - (N + 1) éléments
dans la bouleunité
de Y.On a donc :
Posons
n0
o y _ y.On
peut
maintenant conclure par unargument
bien connu : on a .TiT _ A
En
effet,
posons et soite
lesigne
deak ’
on a :ce
qui établit (3.6).
D’après (3.6)
le sous-espaceengendré
par est-isomorphe à . 1
N+l avec X =(1-2 e) ; PuisqUe e > ° peut
p q pêtre
choisi arbitrairementpetit (indépendamment
deN),
on obtient que X contientun sous-espace
.-isomorphe à 1 1
pour tout . > 1 et pour tout entier N.N+l
On a donc abouti
à
une contradiction avecl’hypothèse
faite sur Y.c.q.f.d.
Remarque :
Le lecteurpourrait objecter
que nous n’avons obtenu dans ladémonstration précédente
quedes Î 1 réels ;
mais enfait,
on saitn
(cf. [10]) qu’un
espace de Banachcomplexe
contient uniformément desn
ncomplexes
si et seulement sil’espace
réelsous-jacent
contient uni-, 1 ,
formément
des réels.
n.
Démonstration
duthéorème
3.1 : Soient N et P comme au lemme 3.2.Nous allons montrer que, pour tout
t ~ 0,
on a :Pour
cela,
on va"jouer à pile
ou face avec unepièce truquée" (1)
:on
considère
une suite de variablesaléatoires, à
valeursdans
[0,11, indépendantes, équidistribuées,
telles que :On pose
On observe que :
donc ·
Mais, d’après
le lemme3.2,
on a :par
conséquent :
ce
qui établit (3.7).
Le
théorème
3.1résulte
alors ducritère d’holomorphie
deBeurling-Kato énoncé
authéorème
2.1:Proposition
3.3 : Soit Y un espace de Banach et unsemi-groupe
sur Y. On suppose
qu’il
existe un sous-espace dense PcY et une suite(W ) d’opérateurs définis
sur P tels que :1
-soient W> 0 et M des constantes. Si le
semi-groupe
est(,M)-
holomorphe
surY,
alors lesopérateurs Wk
sont nécessairement bornéssur Y et il existe une constante C ne
dépendant
que de ~ > 0 telle que :Démonstration : D’après l’unicité
duprolongement holomorphe,
noussavons que, pour
tOUt £
dansV~ ~
l’extensionholomorphe
coïncide sur avec On a parhypothèse :
On
pent
supposer 0 P Fosons a’Tt
de sorte que : Onpeut
supposer02013.
" de sorte que :2 t
-S
"
On
vérifie aisément
que : :on
déduit
doncimmédiatement
de(3.8) :
Corollaire 3.4 : Soit Y un espace ne contenant pas
de Y, 1
uniformément.E
p nIl existe une constante C’
vérifiant
lapropriété
suivante :Pour toute famille finie
(Pi,...,Pm)
’1 commeci-dessus,
on a :m
Plus
généralement,
posons pour tout entier k>0 :on
a alors :Démonstration :
Ce corollairerésulte
de laproposition
3.3 et duthéorème
3.1puisque
l’on a :Remarque
3.5 : Soit on a :Par
conséquent,
ladécomposition
est unedécomposi-
tion 2-inconditionnelle du sous-espace
qui
estl’image
de laprojection
l
«Dans un espace de Banach
arbitraire,
i 1 n’est pastoujours
clair
qu’il
existe"beaucoup"
deprojections (P1,...,Pm)
i m commeci-dessus;
par
contre,
si l’onconsidère
un espace Y de la formeLp(x), où
X estun espace de
Banach,
alors lesespérances
conditionnelles fournissent de nombreuxexemples
de tellesprojections :
Corollaire 3.6 : Soit un espace de
probabilité.
Soitune suite de
a-algèbres indépendantes
aveca 0
triviale.Alors,
pourtout espace X ne contenant pas
de Ï 1
nuniformément, l’opérateur
00 ci. a
£
F, IE0
est borné sur pour tout p tel quej=1
Démonstration :
Il suffit évidemment de montrer que la norme m 0152. d7.
IE IE0en
tantqu’ opérateur
sur estmajorée
indé-j=l
pendamment
de l’entier m. Pourcela,
onapplique
le corollaire 3.5à l’ espace (qui
ne contient pasde x 1 uni formément,
si Xn
a ’.
n’en contient
pas)
et auxprojections P.= E J où
est la tribu engen- Jdrée
On véri f i e a lors ai sément que :- ->
d’où
le corollaire 3.6.Corollaire
3.7 : Si X ne contient pasde n uniformément,
alors X estn
K-convexe. Plus
précisément,
il existe une constanteC,
telle que :Démonstration :
Lapremière partie résulte
immédiatement du corollai-re 3.6 : en
effet,
si a. est la tribuengendrée
sur D par e., onJ J
00 0152. ~~§
vérifie immédiatement
quele projecteur ¿
0 n’est autre quej=1
la
projection orthogonale
sur le sous-espaceengendré
par(e , l j »
J
C’ est-à-dire
"N
Montrons la seconde
partie :
posonsR1
li AD’ après
cequi pré-
cède,
on saitqu’il
existe une constante C’ telle que :D’après
lesinégalités
deKahane,
avec l’amélioration dueà Kwapien [l8J (cf.
e.g.[28], exposé
No7)
on saitqu’il
existe une constante C"telle que pour toute suite finie 1 dans
X,
on a :n
Par
densité,
on en déduitimmédiatement
d’ oà
:Ce
qui établit (3.10).
Remarques
3.8 :i)
Dans la situation du corollaire3.6,
onpeut
démon-trer par un
argument d’interpolation (cf.
parexemple [30J exposé
No11,
pages10-11) qu’il
existe une constante C telle que :ii)
Soit k un entierpositif
et soitR k
laprojection orthogonale
de
L 2 (D)
sur le sous-espaceengendré
par toutes les fonctions de la formeTT e avec IAI
=k. Ladémonstration
du corollaire 3.7 montreplus géné-
n6A "
ralement que
(si X est K-convexe)
il existe une constante C telle que :iii)
D’autrepart,
si l’onremplace
les variables(e )
par des varia-n
bmes
indépendantes gaussiennes standard,
alorsl’analogue
du corollaire3.7 est encore
vrai ;
onpeut,
parexemple,
ledéduire
du corollaire 3.7 par unargument
dutype "théorème
central limite" exactement comme dans[2].
Il est naturel de chercher
à généraliser
lethéorème
3.1à
des
semi-groupes plus généraux ;
nous ne connaissons pas degénérali-
sation pour un espace Y
arbitraire,
mais siY = LP(X)
avec etsi X ne contient pas
de Î 1
nuniformément,
alors on a le résultat suivant :Théorème
3.9 : Soit G un groupe localementcompact
non nécessairementabélien
et soit ~, une mesure de Haar sur G. Soit unsemi-groupe
de convolution
formé
deprobabilités symétriques
sur G. On suppose deplus
que lesprobabilités (v t )t~ _ ,,0
sontcentrales, c’est-à-dire
que :v t quel
que soit g dans G. Soit lesemi-groupe
de con-volution
défini
sur par : tout f dansLp(G,~.).
On suppose que et que
(T ) ,
est fortement continu sur Dans cesconditions,
pour tout espace de Banach X ne contenant pas de1 uniformément,
lesemi-groupe dé f i ni t
unsemi-groupe
n g p
t x t>0
holomorphe
Lp (G,ae;X).
Pour la
démonstration,
voir[25J.
Dans le cas
particulier où
X est uniformément noncarré (c’est- à-dire :
il existe £> 0 tel que X ne contient aucun sous-espace(I+c)- isomorphe à 1),
2 alors ladémonstration
de[25] s’applique plus généra-
lement
à
toutseni-groupe
forméd’opérateurs positifs
self-adjoints
sur un espaceL 2 (où (0,Z,m)
est un espacemesuré
c-finiif-
quelconque) vérifiant
deplus T t1 =
1 pour tout de sorte queTt
est une contraction
à
la fois sur et surIl est
très
vraisemblable que cette versiongénéralisée
duthéorème
3.9 vaut aussi si X ne contient pasde il
nuniformément,
maisje
ne sais pas ledémontrer.
Plusgénéralement,
onpeut conjecturer
que si est unsemi-groupe
fortementcontinu, formé d’opérateurs
denorme
uniformément majorée, à
la fois surL 1
et alorsest un
semi-groupe holomorphe
sur pour tout p tel queSi X est un treillis de
Banach,
onvérifie aisément
la con-jecture précédente,
en utilisant lethéorème d’interpolation
deL23]
(cf.
aussi[29], exposé
No17).
Remarque
3.10 : Soit tel que -1 s E 1. Soitll( £)
la mesure de pro-babilité
sur D=[-1,1}JN qui
est leproduit
infini de la mesure+ 2 F- 61 + 6-1.
pour " Les mesures for-nent
évidemment
unsemi-groupe
de convolution sur le groupeD,
vérifiantles
hypothèses
duthéorème
3.9.Appliqué à
ce casparticulier,
le théo-rème
3.9 et laproposition
3.3impliquent
le corollaire 3.7.Donnons deux autres
exemples d’application :
Soit t > 0 fixé.
Considérons
sur le tore %les mesures deprobabi- lité va
etv2 définies
par leurstransformées
de Fourier f ormelles :t t p
(cf. [6] §1.5.4 et § 1.5-2).
On
considère
sur leproduit infini TT
lesemi-groupe
de convolutionNl (resp. N2) qui
estleproduit
infini det t t t
Soit X un espace K-convexe et soit p fixé tel que
D’ après
le
théorème 3.9,
lessemi-groupes (N 1)t,,o
et(N2)t,,o engendrent
des semi-t, t>0 t t»0
groupes
holomorphes
sur;X).
SoitW1 (resp. W2)
leprojecteur
2 ]N k k
orthogonal
de L sur le sous-espacefermé engendré
par tous lescaractères
sur’H IN de
la forme eOn vérifie
aisément
quel’opérateur
de convolution pardéduit donc de la
proposition
3.3 :Il existe une constante C telle que, pour tout k~ 0
On
pourrait
aussiappliquer
lethéorème
3.9 auxproduits
de Riesz forméssur un "ensemble de Rider" au sens
On
peut généraliser
lesrésultats précédents
auxséries aléa-
toiresà
coefficients vectoriels dans un cadrenon-commutatif,
commedans le
chapitre
5 de[20].
Onconsidère
le groupe unitaire~(n)
formédes matrices unitaires nxn. On pose et on note
Un : G-tE(n)
nE lN
la
n-ième coordonnée,
etn
les coefficients de la matriceUn.
la n-ième coordonnée,
et coefficients de la matriceUn.
1J
Soit Q
laprojection orthogonale
deL2(G)
sur le sous-espaceengendré
par les foncti ons
1 E :lN,
1 On a alors :1J
Théorème
3.11 : : Si X estK-convexe, l’opérateur Q ® IdX
est borné sur20132013201320132013201320132013201320132013 -L2(G;x).
La
démonstration
utilise le lemme suivant iLemme 3.12 : Soit X un espace de Banach et soit
1 n E IN , 1,1
’une famille
d’éléments
deX,
dont seulement un nombre fini sont nuls.une famille de variables
aléatoires
de1J
Bernoulli
indépendantes.
Soit d’autrepart (g.. 1
n EIN , 1 i ,
IJ
une famille de
gaussiennes complexes indépendantes centrées
standard.On pose
et
i)
Il existe une constante absolue 6> 0 telle queii) Si
X est decotype
q pour un alors il existe une constan- te C telle que, pour tout choix de on a :1J
De plus,
on a alors :où
S’ > 0 et C’ sont des constantesindépendantes
deLO
1 ,Démonstration :
Lepremier point
esttiré
de~20~ (cf. [20J, chap. V,
corollaire
5.2.4) auquel
nous renvoyons le lecteur.Pour le second
point,
ladémonstration
esttout-à-fait analogue à
celledu corollaire 1.3 de
L211 :
Soit V?
l’ensemble des suites de matrices scalaires telles que, pourchaque
n,Mn
est une matrice n x n. On pose :Si X est de
cotype ql,
alorsl’espace m
muni de la semi-norme estévidemment
lui-aussi decotype q - D’après
un résultat de Pei-Kee Lin"(cf. [22J,
cf. aussi , il enrésulte
alors que pour tout 1il existe une constante C telle que pour tout famille
(M%) (j= 1,2,...)
q J
d’éléments
on a :On en
déduit
alors(même argument
que pour le corollaire 1.3 de[21j)
qu’il
existe une familledans m
telleque ¿ trJA t let
tellen
que :
(bien
remarquer queIIZ!1
L2(X)
=
!p([ln}) où In
est la matriceidentité n x n).
En
particulier,
pour tout ou, on a(3.14)
avecGn(cu) à
laplace
deMn ;
si l’on
intègre l’inégalité obtenue,
on trouve :ce
qui établit (3.12). (Pour
ladernière inégalité,
on autilisé
le faitbien connu que la norme
IIG ni,
en tantqu’opérateur sur Éf de
la matriceG n vérifie
Cooù
CI est une constanteindépendante
den).
q q
Enfin, (3.13) résulte
de(3.12), (3.11)
et du fait que2
etIIG Il2
sontéquivalents (d’après
le corollaire 1.3 de[211).
Démonstration
duthéorème
3.11 : : Si X estK-convexe,
alorsd’après [211,
il existeq oJ
tel que X et X’ sont tous deux decotype
q ; onpeut
donc supposer que(3.13)
estvérifié à
la fois par X et par X’.Soit
%(resp. R)
le sous-espace deL2engendré
par les fonctions1J 1J
Puisque
X vérifie(3.13), l’isomorphisme
entre et’étend
en unisomorphisme
entre les fermetures dansL (X)
de et3,e X.
D’autrepart, puisque
X’ vérifie(3.13),
on a aussi unisomorphisme
entreet 1 donc aussi
(par dualité)
entre(R ~g X 1 )
1 et.
Evidemment,
le moduleIMI
d’une matrice M estdéfini
commePar un
argument simple (cf.
laproposition 1.3),
on en déduit alorsfacilement que
Remarque
3.13 :Curieusement,
nous ne savons pas(peut être
parignorance
pure etsimple) démontrer
lethéorème
3.11 comme corollairedu
théorème 3.9 ;
il estprobable
que laprojection Q
estliée à
unsemi-groupe
de convolution sur G(comme
dans la remarque3.10),
maisnous ne voyons pas
lequel.
La raison sembleêtre
l’absence d’une"bonne"
généralisation
desproduits
de Riesz dans ce cadre.§
4. APPLICATIONS A LA "GEOMETRIE" DES ESPACES DE BANACH.Soit X un espace de Banach. On pose
(4.1) p(X) =
sup(p2 ! 1
X est detype pj
(4.2) q(X)
= inf(q>2 ( X
est decotype q’
.On
déduit
immédiatement de laproDosition
1.4 que l’on a, sip(X) > 1,
les formules dedualité
suivantes :D’après
lesrésultats
de[21]
et[16],
les indicesp(X)
etq(X)
sontétroitement liés
auxsous-espaces ip
n quepeut
contenirl’espace
X.Pré- cisément,
on ad’après [211 [16],
si X est de dimension infinie :p(X)
= inf~p~ 1
X contient desÎp
nuniformément) ,
q(X) = sup p 1
X contientdes ip uniformément) .
.n
Rappelons qu’un
sous-espace Fe X est dit"C-complémenté
dans X " s’il existe uneprojection
P de X sur F telle que 5 C . Soi t p tel queOn dit que X "contient des
ÎP
nuniformément complémentés"
s’ ilexiste des constantes C et e > 6 tel les que, pour tout entier n,
il existe un sous-espace F n c X
qui
est(1+E)-isomorphe à îp
n etC-complé-
menté dans X.
Par
définition,
direqu’un
espace est K-convexe revientà
direqu’une
certaineprojection (en
l’occurenceR1)
est bornée surL 2 (X) ;
l’un des
intérêts
de la K-convexité est que l’onpeut
en déduire que de nombreuses autresprojections
sontbornées
surl’espace
Xlui-même.
Parexemple,
on a :Théorème
4.1 :Soit X tel que p(X)> 1.
i)
Si X est detype p(X) (i.e.
le supremum est atteint dans(4.1))
alors X contient n
uniformément complémentés.
pl
ii) SiX est de
cotype q(X) (i.e.
l’infimum est atteint dans(4.2))
alors X contient des
lq(X) uniformément complémentés.
~
n pPour la
démonstration,
voir[211
remarque2.9, compte-tenu
du
théorème
1.5 et de laproposition
1.4.Si l’on ne suppose pas que les bornes sont atteintes dans
(4.1)
ou(4.2),
la conclusion de
(i)
ou(ii)
est endéfaut.
Onpeut
toutefoisgénéraliser
comme suit : nous dirons
qu’une
fonction f : est"lente",
si-
+
pour
Õ> 0,
limf ( n ) n =0.
On dira que X contient p resquedes îp
p comp-n
plémentés
s’ il existe une fonction lente f : IN-IR+
et e >
0,
tels que pour tout n il existe un sous-espaceF n cX qui
est(1+E)-isomorphe à n
n etf(n)-complémenté.
D’après
la remarque 2.9 de[211
et lethéorème 1.5,
onpeut
alors
énoncer:
Théorème
4.2 : Soit X tel quep(X)>
1.Alors X contient des
ip
n presqueuniformément complémentés à
la fois pourp = p(X)
etp ~ q(X) .
D’après
desrésultats
connus sur la dimension des sous-espaces euclidiens
complémentés
des espacesî9 (cf.
n
e.g.
[8J),
on voit aisément que - tout espacequi
’ contient desÎp
unifor-n
mément complémentés (resp.
presqueuniformément complémentés),
pour un p tel que 1 contientnécessairement
desÎ 2
nuniformément complé-
pmentés (resp.
presqueuniformément complémentés).
Le
théorème
4.2implique
donc que, sip(X)> 1,
alors X contient presquedes £2
nuniformément complémentés ;
mais enfait,
onpeut améliorer
cerésu ltat :
eneffet, d’après
unrésultat
deFigiel
etTomczak-Jaegermann
(cf. [9J)
tout espace K-convexe contientdes £2 uniformément complémentés.
n
Plus
précisément,
ils ontmontré
dansL9]
que tout espace K-convexe est"localement
-fu-euclidien" au sens de ladéfinition
suivante :Définition
4.3 : Un espace de Banach X est dit localement n-euclidien s’il existe une constante C telle que : Pour tout e>0 et tout entierk,
il existe un entierN(k) vérifiant
lapropriété
suivante :Tout sous-espace EC X de dimension au moins
égale à N(k)
contientun sous-espace FC E de dimension k
qui
estC-complémenté
dans X et(1+d-isomorphe à 12
L-
k«
Remarque
4.4 : Si un espace X contientdes £1 uniformément,
alors Xn
ne
peut
pasêtre
localement n-euclidien. Eneffet,
on saitqu’il
existeune constante absolue 5>0
possédant
lapropriété
suivante : pour tous entiersk ~ N,
pour tout sous-espace dimension k et pour touteprojection
Pde £1
surF,
on a :par
conséquent,
si l’on choisit pour E comme dans la définition 4.3 unespace
"uniformément" isomorphe à Î1
, on voit bien que(4.3)
inter-N(k)
dit que
l’espace
X soit localement n-euclidien.Remarque
4.5 : Laterminologie
dessuper-propriétés (introduite
dans[12]) permet
de reformuler la notion introduiteà
ladéfinition
4.1 : disonsqu’un
espace de Banachpossède
lapropriété
T si : ou bien ilest de dimension
finie,
ou bien il contientdes Î2
nuniformément complé-
mentés.
On voit alors que Xpossède
lasuper-propriété associée à
T-notée super-T-
ssi X est localement n-euclidien.La remarque
4.4,
lesrésultats
de[9]
et lethéorème
5entrai-
nent donc :
Théorème
4.6 : Lespropriétés
suivantes d’un espace de Banach X sontéquivalentes :
.
Cette
propriété résulte
d’une forme affaiblie duthéorème
de Grothen- dieck : toutopérateur
u dans un Hilbertvérifie (1/6) où
> 0 est une constante. Onpeut prendre b = 2
dans le casréel
etn
[) = Tt/4
dans le cascomplexe.
ï)
X ne contient pasde il
uniformément(c’est-à-dire,
dans la. 1 ,n . ,
terminologie
de[12] , que
n’est pas finimentreprésentable
dansX).
ii)
X est localement n-euclidien._ iii) X possède
la propriété super-T.
Remarque
4.7 : Disons(seulement
pour cette remarque!)
que Xpossède
la
propriété
si X ne contient pas de sous-espaceisomorphe à Î 1 (resp.
L’équivalence i)~ iii)
ci-dessussignifie
que lespropriétés
ou ce
qui
revient aumême super-P(L 1),
sontéquivalentes à
lapropriété super-T,
cequi
estplutôt
étonnant.Enonçons
encoreune
conséquence surprenante
duthéorème précédent :
supposons que Xpossède
lapropriété
suivante : il existe une fonctionk -N(k)
etune fonction
k-w(k),
>vérifiant
limw(k) k-1/2 = 0,
> telles q ue : tout k-+oosous-espace ECX de dimension
N(k)
contient un sous-espace FCE de dimension kqui
est2-isomorphe à 2
k etw(k)-complémenté
dans X.Alors,
en
fait,
X est localement x-euclidienc’est-à-dire vérifie
lapropriété précédente
pour une fonctionk- w(k) bornée.
En
effet,
si limw(k) k-1/2 _o
, alors(cf.
la remarque 4.4 etl’inégalité (4.3))
X nepeut
pas contenirde 1 uniformément.
n
Dans le cas
particulier
des treillis de Banach tous lesrésul-
tatsprécédents étaient déjà
connus(cf. C 32~ ~ 13~ ) .
Pour finir ce
paragraphe , signalons qu’une démonstration
un peudifférente
duthéorème
de[9]
estdonnée
dans[4] ;
ladémonstra-
tion de
[4J a l’avantage
de donner le "bon" ordre degrandeur
pour la dimensiondes £2
ncomplémentés :
pThéorème
4.8(cf. [4J) :
Soit X un espace K-convexe.Supposons
que X est decotype
q et X’ decotype q,,. Alors,
il existe une constante C etune fonction
£-+ 11(£) > 0 possédant
lapropriété
suivante : tout sous-espace de dimension finie E c X contient un sous-espace FCEC-complémenté
dansX et tel que :