Séminaire d’analyse fonctionnelle École Polytechnique
B. M AUREY
Probabilités cylindriques, type et ordre. Applications radonifiantes
Séminaire d’analyse fonctionnelle (Polytechnique) (1972-1973), exp. n
o1, p. 1-12
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S E M I N A I R E M A U R E Y - S C H %1 A R T Z 1 9 7 2 - 1 9 7
3PROBABILITES CYLINDRIQUES, TYPE ET ORDRE.
APPLICATIONS RADONIFIANTES
par
B.MAUREY
;NTRE DE MATHÉMATIQUES
17, RUE DESCARTES · 75230 PARIS CEDEX 03 Téléphone : 633.25.79
Exposé
~0 1 25Octobre 1972
Expose ?
1 25Octobre
1972
1. PROBABILITES
CYLINDRIQUES
Soit E un e. l. c:s. Si N est un sous-espace
fermé
deE,
on
notera nN
laprojection canonique
de E surE/N.
Si M est un autre sous-espacefermé
tel que N CM,
il existe uneprojection
deE/N
surE/M
telle que :7T
. ,On
appelle probabilité cylindrique X
sur E ladonnée
d’unsystème projectif
deprobabilités (nécessairement
deRadon)
sur lesquotients
de dimension finieE/N.
Autrement dit on se donne pour tout sous-espacefermé
N de codimension fillie uneprobabilité
surE/N
defaçon
que :Soient maintenant F un
evts,
et u unopérateur linéaire
continu de E dans
F, de rang
fini. Le noyau N = Ker u est un sous-espace fermé de codimension
finie,
et u admet la factorisation :Nous poserons
u(X) = ü(~N(À)).
C’est uneprobabilité
deRadon sur ~’.
Soient E et F deux
elcs,
u unopérateur linéaire
continude ~’. dans F et X une
probabilité cylindrique
sur E. Si N est un sous-çspace
fermé
de codimension finie de u est de rang f ini. Nousdéfinirons
uneprobabilité cylindrique
XI sur F par(On vérifie
facilement les relations decompatibilité).
Nous dironsque ?~’ est
l’image
de  par u, et nous noterons X’ =u(X). Si § E F’ ,
on aura
évidemment :
I.2
Soient
un elcset p
uneprobabilité
de Radon sur E. Ondéduit de p
uneprobabilité cylindrique p
sur E enposant :
Nous dirons
qu’une probabilité cylindrique
X sur E "estde Radon" s’ il existe une
probabilité
det~aaon ~
sur E telleque pB
Si n et ~2
sont deuxprobabilité
de Radon sur E telles que1 = p~
ilrésulte
duthéorème
de Prokhorovexpose 1~~
~uep 1
. Nous pourrons donc encorenoteiÔ p
laprobabilité cylindrique
déduite
d’uneprobabilité
de Radon p.Rappelons
la notion de fonction detype positif.
SoientE un espace vectoriel et f une fonction sur E
à
valeurs dans 0152. On dit que f est detype positif
si :Par
exemple f(x) = e ix
est une fonction detype positif
sur R.
Rappelons
lethéorème
de Bochner. Soit E un espace vectoriel de dimensionfinie ;
pourqu’une
distributiontempérée
T sur E soitune
probabilité,
il faut et iJ suffit que satransformée
de F’ourieràT
soit une fonction detype positif
continue surE’ ,
avec[T(0) =
1.Théorème
1 : Soit I~ un el cs. Ladonnée
d’uneprobabilité cylindrique
X sur E
équivaui à
ladonnée
fooction detype positif’
f sur E’dont la restriction aux sous-espaces de dimension finie est
continue,
et telle que
1’(0) =
1.(La correspondance
ent~~e7~ et fétant donnée
parDémonstration :
: Si À est uneprobabilité cylindrique,
ondéfinit
sade Fouricr
0 Â ,
fonction surEr,
par :Soit N un sous-espace
fermé
de codimension finie de E. On sait que(E/Ni’ s’identifie à (§ E Ell x,§> = 0,
V xsous-espace de dimension finie de E’. On voit que la restriction de
3X à N°
est latransformée
de Fourierde i N (À)
au sensusuel,
’ donc3X
est continue et detype positif
surN° d’après
Bochner. On endé-
duit lerésultat puisque
tout sous-espace de dimension finie de E’ est deest de la forme
NO.
,Inversement soit f de
type positif
surE’,
dont la restric- tionà
tout sous-espace de dimension finie est continue. Soit N unsous-espace
fermé
de codimension finie de E.D’après Bochner,
larestriction de f
à N°
est latransformée
de Fourier d’uneprobabilité
sur
E/N,
et il n’est pas difficile de voir que :donc f est la
transformée
de Fourier d’uneprobabilité cylindrique
7~ sur E.
Corollaire : Soient E un
elcs, X 1et 7~2
deuxprobabilités cylindri-
ques sur E.
Si S(Àl) = S(À2)
1 ~ pour on a7~ _
1x2*
Démonstration :
On a alorsôÀ l = âx 2-
Nous allons donner un
exemple important
deprobabilité
cylindrique.
Soit H un espace de Hilbert de dimension finie. On aévidemment
la notion de mesure deLebesgue
dx sur H.Considérons
laprobabilité :
Si
Hi
est un autre Hilbert de même dimension et u uneisométrie
de H surHi,
il est claird’après
la forme dey H
queyH . Supposons
que H =Fi e F2’
avecF et F2 orthogonaux,
et soient
~2 lcsprojectionssur F1’
etF2*
On aI.4
Soit
maintenant
H un Hilbert de dimensioninfinie,
et soitN un sous-espace
f ermé
de codimension finie.L’espace IIIN
est unIIilbert pour la norme
quotient.
Posons :Soit M > N. On
peut écrire n/N = F ? F ,
avecF
etF
orthogonaux, F1 =
Ker7l., ...
Soientpl
etP2
lesprojections.
On a :donc :
Mais la restriction de
TIM , N à F2
est uneisométrie,
donc :M~N
On a ainsi
défini
uneprobabilité cylindrique
y surH,
quel’on
appelle probabilité cylindrique
de Gauss. Latransformée
de Fourier de y estéy(Ç) =
. En vertu duthéorèmes 1,
nousaurions
pudéfinir
yen~remarquant
que est detype po?itif
sur II’ .définir y
enremarquant
que est detype positif
sur H’.~
Introduisons maintenant
quelques
notions detopologie :
soientE un evts et
!’ensemble
desprobabilités
de Radon sur E. Ondéfinit
la
topologie étroite
surP(E)
comme lamoins
finequi
rend continues lesapplications u(f)? où
f est continuebornée
surE,
à valeursréelles. Si g
est scibornée
surE, j - ~(g)
est donc sci pour latopo- gie étroite.
Rappelons
lethéorème
de PaulLévy :
si E est dedimension
un filtre
~~~.1
deprobabilités
sur E convergeétroitement
vers g si et seulement si lestransformées
de Fourier14:,4i convergent uniforrné-
ment sur tout
compact
de E’ vers195 -
’Soient maintenant E un
elcs,
et~(E)
l’ensemble desprobabi-
lités cylindriques
sur E. Ondéfinit
latopologie cylindrique
surP(E)
comme la moins fine rendant continues les
applications
dev
P(E)
dansP(F),
pour tout espace de dimension finie F et tout uE L(E,F).
(Il
suffitévidemment
deconsidérer
le cas u =7uN ou
N est un sous-espace
fermé
de codimensionfinie.)
On voit facilement que si un filtre de
probabilités
de Radon(4i)
1 sur E convergeétroitement
vers 4, il converge a fortioricylindri-
quement.
Proposition
-.----.--.-- 1 : Soit E un elcs. Un filtre(h.)
deprobabilités
1
cylindriques
sur E convergecylindriquement
vers À si et seulement si lestransformées
de Fourierconvergent
versuniformément
sur toutcompact
de dimension finie de E’ «Démonstration
: Lnappliquant
la mêmeméthode
que pour lethéorème 1,
on seramène à l’application
duthéorème
de PaulLévy.
2. TYPE DES PROBABILITES
CYLINDRIQUES.
Nous
appelerons
elcsà
dualquasi-normé
E ladonnée
d’unelcs E et d’une sur E’ telle que soit
borné
pourc(E’,F). (Rappelons que
est unequasi-norme
s’il existeq C ]0,n
telque +
+ = si aE
RDonnons un
exemple
de cette situation.Considérons l’espace
l,
0 q ~ 1 ~ Son dual est,100.
. Prenons pour El’espace 1~,
, muni de latopologie 14
Son dual est alorslqp
que nous munissons de saquasi-noTme
naturelle. Enrésumé, 100
muni delq)
est un elcs àdual
quasi-riormé,
Soient E et F deux el cs à dual
quasi-normé.
Les"morphismes
"de E dans 1 sont le~
applications linéaires
u continue de E dansF,
et telles liitran 1>1’»née vl1
soit continue de F’ dans E’ pour lesquasi-normes.
:B 0 11 ¿ poserons :I.6
Soient E un.
elcs à
dualquasi-norme 3 A
uneprobabilité cylin- drique
sur E etp E ]0, +coL. Nous
dironsque ?,,
est detype
p s’il existeune constante C telle que :
On no te ra
,, 3~
la plus petite
constan.te C te l le que laProprié--
’1
Ill) t, é1ci-dessus
soitréalisée"
Nous dirons que À est de
type zéro
si pour tout a EJO,l[
ilexiste R > 0 tel que :
On. en
déduit
parhomothétie,
pour c > 0quelconque
tOn notera la
plus petite
constante R telle que~1~
soitréaliséeo
oSi À est de
type
p, avec p >0, elle
est detype zéro,
et :s: a
Il
oa p
Proposition
2 : Soient E et F deuxelcs à dual quasi-normé,
À uneproba- bilité cylindrique
detype
psurE,
et u uneapplication linéaire
continuede E dans F ~ On a :
La démonstration
estimmédiate,
enLemme : Soient E un
elcs à
dualquasi-normé,
et À uneprobabilité cylin- drique
detype zéro
sur Ec On a :; Posons N --
f x 1 X, F > =
Jx.~~> =0),
- ? s e t posons[l = 7’.:N(;").
eOn -,
d’après
la relation(2).
Proposition 3
: Soient E et F deux elcsà
dualquasi-normé,
et ~, uneprobabilité cylindrique
sur E detype zéro.
On suppose que F est de di- mension finie. Si(ui)
est un filtre surL(E,F)
tel que =0,
la
probabilité u(,~)
est limiteétroite
du filtre(u i(~,».i
1Démonstration : D’après
lethéorème
de PaulLévy,
il faut voir que tend versuniformément
sur toutequasi-boule
de FI.Or,
si i ona d’après
le lemme :oc
d’où
lerésultat.
3. ORDRE DES PROBABILITES DE RADON. APPLICATIONS RADONIFIANTES
Nous aurons à
considérer
par la suite desprobabilités
surdes espaces de Banach
qui
ne seront pas de Radon pour latopologie normée,
mais seulement pour une
topologie
localement convexe moinsfine .
Noussommes donc
condui.ts à
poser ladéfinition
suivante :Nous
appellerons
elcsbitopologique
ladonnée
d’un espacevectoriel E muni d’une
topologie ’e
d f elcs et d’unequasi-norme
pour4Yee -
0 Si deplus
lesquasi-boules fermées
sontcompactes pour Î,5 ,
nousdirons que E est un elcs
bitopologique à quasi-boules compactes.
Nousdirons
qu’une probabilité 4
est de Radon sur elcsbitopologique
si elleest de Radon pour la
topologie-6 ,
Soient E un elcs
bitopologique, et p
uneprobabilité
de Radonsur E.
Puisque
laquasi-norme
sur E estsupposée
s1-jour
onconsidérer
pourp E ~0 , ~ ~~ :
:1.8
Nous dirons que g est d’ordre
p si II~,II p est
fini.Considérons maintenant
la situation suivante : soient E et F deux u unopérateur
de E dansF,
et À uneprobabilité cylindrique
sur E. Nous voudrions savoir si
u(A)
est de Radon sur F. Pourcela,
nousvoulons
employer
le processus suivant : supposons que À soit limitecylindrique
d’un filtre deprobabilités
de Radon(~, i),,
1 Alorsu~~,)
estévidemment
limitecylindrique
des(U(~.i».
S’il existe unepartie
l
A c ~(F), cylindriquement compacte
etformée
deprobabilités
deRadon,
telle que
u(~.)
iE
A pourchaque i,
nous auronsà
la limiteu~~)
EA,
donc
u~~,)
sera de Radon sur F.D’ oû l’intérêt
durésultat
suivant :Proposition
4 : Soit E un elcsbitopiJlogique à quasi-boules compactes.
L’ensemble A des mesures de
liadon p
sur E telles que 1(0 p +°J)
est
étroitement compact,
donc a fortioricylindriquement compact. (Les
topologies étroite
etcylindrique considérées
sontrelatives à
latopolo- gie
d’elcs surE).
Démonstration : Soit ~ la topologie
d’elcs surE,
et soitÉ
lecompacti-
fie
deCech
de E munide-6.
Si(Pt .)
est unultrafiltre
surA,
iladmet
une limite
étroite g
dansqui
estcompact.
Pour savoir que g estportée
parE,
nous devons montrer que :Soit R tel que c~ Soit
B R la quasi-boule fermée
de rayonR~, On a pour tout i :
Mais
pUisqUe BR
estfermé
our’6,
on aar
convergenceétroite
re c ~;~ ~rouv~ ue est ‘ i’ ~ u ~3 est com act our
ce
qui
prouva bien que . estportée
par Epuisque B~
estcompact p
pal D’autre
part puisque
laquasi-norme
ests, c. i, pour ’0:
ce
qui achéve
ladémonstration.
Conformément à
ce que nous avons dit avant laproposition
4nous sommes conduits
à
poser ladéfinition
suivante : soient E un elcsà
dualquasi-norme, À
uneprobabilité cylindrique
surE,
et pE JO,
+00[«
Nous dirons
que À
est detype
papproximable
s’il existe une constante C et un filtre deprobabilités
de Radon~~,),
1portées
par des sous- espaces de dimension finie deE, qui
convergecylindriquement
vers~,
ettel que :
On
notera 11À.II*a la
borneinférieure
des constantes C telles 0nnotera )
la borneinférieure
des constantes C telles que lapropriété
ci-dessus soitréalisée.
Il serait encore
plus agréable d’avoir,
au lieu deprobabilités
de Radon
portées
par des sous-espaces de dimensionfinie,
desprobabili-
tés à support
finin C’est effectivementpossible d’après
laproposition
suivante:
Proposition
5 : Soit E un elcsà
dualquasi-norméa
Touteprobabilité
de Radon À
portée
par un sous-espace de dimensionfinie
deE,
et telleque S;
1, (0
p0))
estcylindriquement adhérente à
l’ ensemblep ,à
des
probabilités
deRadon 4 à support fini,
telles que ~ 1. Enconséquence,
onpeut remplacer
dans ladéfinition
dutype
papproximable
"portée
par un sous-espace de dimension finie" par :"à support
fini"oDémonstra~ îoy~
:Définissons
une norme surE par :
Si À est une
probabilité
de Radon sur Eportée
par un sous-espace de dimension
finie,
on voit facilement queIL ~D °
converge
étroiT-ement :
donccylindriquement
vers Xquand
que!~.!!
. Il suffit donc de montrer lerésultat lorsque
Â. estportée
p
de le estpar une boule. Dans ce cas on
peut
trouver une suite(g )
n de fonctionset âgées uelle que :
I.10
Posons vn =(20132013201320132013)(~).
Il est clairque vn
està support
fini,
et convergeetroitemënt
vers 4. D’autrepart,
pour 1 etla
démonstration
estanalogue
en utilisant :Soient E un elcs à dual
quasi-normé,
F un elcsbitopologique
et u un
opérateur linéaire
continu de E dans F. Nous dirons que u estp-radonifiant (resp : approximative~nent p-radonifiant )
de E dansF,
0 p m, si pour toute
probabilité cylindrique
À detype
p sur E(resp :
de
type p-approximable)
est de Radon d’ordre p sur F.Théorème
2 : Soient E un elcsà
dualquasi-normé,
F un elcsbitopolo- gique à quasi-boules compactes,
et u unopérateur linéaire
continu de Edans F. Pour que u soit
approximativement p-radonifiant
de E dansF,
ilsuffit
qu’il
existe une constante C telle que pour touteprobabilité
Àà
support fini,
on ait :On en
déduit pour À
detype p-approximable :
Démonstration :
Soient À detype p-approximable
sur E et e > 0.D’après proposition 5,
il existe un filtre deprobabilités a support
fini(~i)
i
qui
convergecylindriquement
vers À et tel que ;Les
images u(~, i)
1convergent cylindriquement
versu~~~,
etvérifient
parhypothèse :
D’après
laproposition 4, u(~,)
est de Radon etvérifie :
d’où
lerésulat puisque
e estarbitraire.
4 e L’ HYPO THESE D’APPROXIMATION
Soit E un elcs
à
dualquasi-normé.
Nous dirons que lecouple
(E,E’) vérifie l’hypothèse d’approximation métrique
sil’identité
de E’est limite
simple (pour
latopologie quasi-normée)
d’un filtre(x.)
1d’opérateurs
de rangfini,
continus pour et tels que 1 eProposition 6
: Soit E un elcsà
dualquasi-norme.
Si lecouple (E,E’)
vérifie l’hypothèse d’approximation métrique,
touteprobabilité cylindri-
que À de
type
p sur E est detype p-approximable,
et =Il À Il ~E-
0 Enp p
conséquence,
touteapplication approximativement p-radonifiante
de Edans un elcs
bitopologique
F estp-radonifiante.
.Démonstration :
Soit un filtred’opérateurs
derang
fini sur E’,
1
, . , t ~
vérifiant les conditions de la définition. Par
hypothèse 0’. l = ~ti opere
de E
. dans E. Posons À. = i~. ~~,)
1 o On a :. Montrons que converge
cylindriquement
vers ~,,.Pour
cela,
nous devons montrer que si F est de dimensionfinie,
et siv E L(E,F) , v~~ . )
convergeétroitement
versv~~,~ .
Maispuisque t v
est de rangf ini,
lim1.
v ~ () ,
=0,
1 1
.
donc
v(~.) = v(T. (X))
1. 1. convergeétroitement
versv~7~.) d’après
laproposi-
tion 3. Ceci
achève
ladémonstration, puisque  i
est deRadon, portée
par un sous-espace de dimension finie.
I.12
BIBLIOGRAPHIE
_ --_ _-- _
[1] Séminaire
L. Schwartz1969-70,
EcolePolytechnique.
[2]
L. Schwartz :Probabilités cylindriques
etapplications radonifiantes,
Jour. Fac. Sc. Univ.