École Polytechnique
S. G UERRE
Procédé de convergence minimale dans les espaces de Banach. Une loi des grands nombres et un théorème ergodique
Séminaire d’analyse fonctionnelle (Polytechnique) (1977-1978), exp. n
o25, p. 1-14
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SEMINAIRE SUR L A GEOMETRIE
DES ESPACES D E BANACH
1977-1978
PROCEDE
DE
CONVERGENCE MINIMALE DANS LES ESPACESDE BANACH. UNE
LOI DES GRANDSNOMBRES ET UN
THEOREME ERGODIQUE
S. GUERRE
CENTRE
DEMATHÉMATIQUES
PLATEAU DE PALAISEAU - 91128 PALAISEAU CEDEX
Téléphone : 941.82.00 - Poste N*
Télex : ECOLEX 691596 F
Exposé
No XXV 26 Mai 1978Nous
définissons
unprocédé
de sommationappelé procédé
deconvergence minimale
qui généralise
les sommes de Cesaro d’une suitedonnée
dans un espace de Banach. Lespoints
de ces suites minimales sont des casparticuliers
depoints
minimaux au sens de[1]
et lesrésultats
de[2] prouvent qu’elles
sontparticulièrement
bienadaptées
aux
Après
uneétude générale
de ceprocédé,
nous nousintéresserons plus spécialement
au casoù
la suite dedépart
est unesuite de v.a. sur un espace de
probabilité.
Nous obtenons alors pource
procédé
deuxrésultats,
l’unanalogue à
la loi desgrands
nombreset l’autre au
théorème ergodique.
§
1. DEFINITION ET PROPRIETES GENERALES DE CE PROCEDE DE SOMMATIONSoit E un espace de
Banach, (x ) une
suite de E et p un, , ,
n
réel
strictementsupérieur à
1. Pour toutnE lN ,
ondéfinit
, la fonctionLorsque
E estréflexif
et strictement convexe,/ chaque
fonction(P (p)
B
q n
admet un minimum
unique,
q voir[1].
On noteras n
n(ou plus simplement
P Ps )
ce minimum.n
Rappelons quelques propriétés
de ces suites minimales dansun espace E
réflexif
et strictement convexe,figurant
dans[1]
et~3~ :
- les suites
(
nElN
*
généralisent
la suite des sommes deCésaro
des x. : si E est un Hilbert et p =2.,
on a1
- Si la suite
(x )
nE llV
3 est
bornée,
la suite 1nElN
aussi et on a : :
- Si on
remplace
la suite- Si la suite
(x )
nE
,, converge vers x dans
E,
la suite 1n
converge
également
vers x.Dans les espaces
uniformément
convexes, onpeut préciser
lafaçon
dont lafonction (Pn croit
auvoisinage
de son minimum. La propo-sition 1
permet
deremplacer
unequestion portant
sur la suite( s n ) (p)
ipar une
question portant
sur(s p » f
i. . .n
nEIN
n n
Proposition
1 : Si E estuniformément
convexe, pour tout p,1 P 00,
il existe une fonction
réelle 5 ,
croissante et strictementpositive
. p
telle que :
La
démonstration
de cettepropriété
est faite dans[1]
ou[3]
et utilise lefait,
voir parexemple [4] qu’un
espace E est unifor-mément
convexe si et seu lement si pour tout p, ., exi steb’ P
telp que les conditions
impliquent
On obtient le
résultat indiqué
enappliquant
cetteinégalité
successive- ment auxpoints
a = y - x. et b = s - x .i n i
De ce
résultat,
ondéduit
le corollaire suivant :Corollaire 1 : Si E est
uniformément
convexe, pour toutn$ IN’ ,
s(p)
1est
une fonction continue des n variables(x 1’*’xn).
n
est une fonction continue des n variables
(x....
" "Démonstration : On pose
Il est clair que si e est
donné,
il existe (J., > 0 tel que : :Or si s est le
poi nt qui
minimise (P et s ’ 1 ce luiqu i
mi ni mi sen n n n
on a
Il
2M etIl s rill
S 2M et onpeut
leurappliquer
lerésultat pré-
cédent,
soit : :Ceci prouve le corollaire 1.
Pour la suite de cette
étude,
nous aurons besoin depréciser
la
proposition
1 dans certains casparticuliers :
A) - Cas-des-espaces-p-convexes,-l p -.
Rappelons qu’un
espace de Banach E est p-convexesi 4
K > 0 telleque V a,b E E,
on ait :Ceci est en
paeticulier
le cas des espacesR , ~ p ( lN )
et pourp> 2.
A cause de cette
inégalité,
dans un espace p-convexe, il est natureld’étudier récisément
la-ième
suite miniale s(p).
Par unedémonstra- d’étudier
pprécisément
lap-leme
p suite miniale s " . Par unedémonstra-
n
tion
analogue à
celle de laproposition 1,
on obtient alors :Proposition
2 : Soit E un espace p-convexe et(x )
nn( lN (-
n 1N de E. Alors il existe C > 0 telle que :
B) - Cas des espaces possédant la propriété (P ),
Définition :
On diraqu’un
espace Epossède
lapropriété (P )
si :P
+ R > °, 1 KR> 0
telle que : -V-a,b E E,
avec etIlbll :g R
on aitCeci est en
particulier
le cas des espaces etLP[0,1]
pour1 p 2,
voir parexemple [3]
et[4].
Dans un espace
possédant (P ),
onétudiera également
lap-ième
suiteminimale
(s n )
nE lN
~ pour le
meme
p.Nous allons utiliser la
propriété (P )
sous une forme un peu Pdifférente :
Lemme 1 : Soit E un espace
possédant
lapropriété (P ) .
P
j
KR> 0 telle R avec ouIlbll s R
on ait :Démonstration : Supposons
parexemple
etdistingons
deux cas :- ou bien alors 1 et
Ilbli :9
R+l et onpeut appli-
quer la
propriété (P )
soit :p
- ou bien alors on a :
et on
peut appliquer (P ) à
ces deuxpoints,
soit :p
Dans les deux cas le lemme 1 est bien
vérifié
avec .De ce
lemme,
ondéduit
une autre forme de laproposition 1, particulière
à
ces espaces.1Proposition
3 : Soit E un espacepossédant
lapropriété (P D).
PosonsDémonstration : Soi t R > 0 et y tel que
applique
le lemme 1 auxpoints
Pour on
écrit simplement
En sommant ces
inégalités
pour on obtientalors,
en tenantcompte
du fait que "
s (p) réalise
le minimumde Y(p)
:n n
Ce
qui
prouve lerésultat
avecNous allons maintenant utiliser ces
inégalités
dans des espacesun peu
plus particuliers
pour obtenir une condition suffisante de con-vergence des suites minimales.
Rappelons
que l’on-ditqu’un
espace E est lisse si sa norme estGateaux-différentiable
en toutpoint
autre quel’origine (voir [4]).
On
vérifie
aisément(voir ~3~ )
que dans un tel espace, la fonctiony f- IP (p) (y)
estGateaux-différentiable
en toutpoint.
On noteran n
sa différentielle en y. Le
point
ps(p)
estcaractérisé
parn p
n
(
n
et on a :
IProposition
4 : Si E estuniformément
convexe etlisse, alors,
siD’monstration : e
Comme la fonction est convexe et Gateaux-n
différentiable,
onpeut écrire :
Grâce à
laproposition 1,
ceci prouve laproposition
4. Ondéduit immé-
diatement de cerésultat,
le corollaire suivant :Corollaire 2 : Si E est
unif ormément
convexe et lisse et si la suite(x )
nE:IN
* est
bornée,
on a : si tend vers 0 dansEl,
alorsn
NEIN
ns p)
tend vers y dans E.n
Ce
résultat ermet
p de ramenerl’ étude
de la suites (p) à
n
celle de la suite dans E’. Or si f
x
est la
diff érentielle
den x
la f onction pour
x/ 0
etfo = 0
on a :et est une somme de
Césaro
dans E’.n
Remarque 1
: Dans les casparticuliers
A et Bconsidérés précédemment
grâce
auxpropositions
3 et4,
onpeut améliorer
les deux derniersrésultats
obtenus :A) - Cas des espaces p-convexes et lisses.
Proposition 6 :
Si E est p-convexe etlisse,
ona : ~
C>0 telque Jj- y E E
Corollaire
3 : Si E est p-convexe etlisse,
~ on a : sidans
El,
alorss ( P ) -..
y dans E.n
’ n y
B) - Cas des espaces possédant
---(P )
p et lisses.---(Proposition
7 : Si Epossède
Corollaire 4 : Si E
possède (P )
et est lisse et si :R > 0,
y, ptel
que
N E ]NTtel que :
n à N CardJn(R) yn -
Alorssi dW n n
(y) - 0
dansE , s - y
dans E.Remarque 2
: Dans certains espaces, onpeut
obtenir laréciproque
ducorollaire 2 :
Si E est
uniformément lisse,
voir[4],
onvérifie aisément
quel’appli-
cation
y-+ d4J n (y)
estuniformément
continue sur lesbornés
de E et queson module d’uniforme
continuité
nedépend
pas de n(voir
endéduit :
Proposition
8 : Si E estuniformément
convexe etuniformément
lisse et si la suite(xn) nE:IN 7(
estbornée,
on a : :§
2. UNE LOI DES GRANDS NOMBRES.Nous allons maintenant
considérer
le casoù
les x. sont les1
images
d’une suite de v.a.réelles
sur un espace deprobabilité.
Ce casparticulier
aété
intialementétudié
dans[5].
Soit donc
(o,aB,p)
un espace deprobabilité
etX n
une suitede v.a.
réelles définies
surPour tout
wE 0,
onpeut
pdéfinir
lepoint
pS(p) où
la fonctionréelle
n
prend
son minimum.D’après
le corollaire 1 duparagraphe 1,
pour wfixé, S (ou)
n est unefonction continue des
(X i(w» 1:2- i:
et parsuite,
la fonction(p)
i p ’
n
ainsi définie est mesurable sur
(Q,G,P).
A toute suite de v.a.
réelles
(X )
, onpeut
donc associer par ceprocédé
une suite de v.a.réelles (S )
nE
IN ,
appelée p-ième
suite mini-P n ) P P P
male.
Remarquons
que ces suites minimalespossèdent
lespropriétés immédiates
suivantes :
-
suite miniale
associée
dansà
la suite(X.) .’ c’est-à-dire ( )
co
que le
point
deLP réalise
pour tout n le minimum de la fonctionn
Pour ces suites
minimales, qui généralisent
la suite des sommes deCésaro
des v.a. on obtient une loi desgrands
nombres :iEllV
Proposition
9 : : Soit * une suite de v.a.réelles
sur(o,a,p), indépendantes, équidistribuées
etpossédant
un moment d’ordrep-1
etsoit
S(P))
la suite minimale de v.a.réelles qui
lui estassociée.
Alors :Si p
2, (p)
converge p.p.,dans P-1
et’Sup* , (p) (w) , E P-1
.(a)
Sip >_ 2 S n
n convergep.p.,dans et-Sup*
nE
INSi,
enoutre
r, tel que pourtout i E lN
, alorsn
converge dans
Lr
etSup ( uu ) 1
ELr.
n
n6IN
n(b)
Si1p2, S
converge p.p. et si en outre pour tout*
(p)
n p1
S n P
converge dansLP.
Démonstration :
Nous allons utiliser laproposition
6 dans le casoù p ~ 2
et laproposition
7 si1 p 2.
On constateaisément
que si l’on note ladérivée
de la fonctionréelle
on a : :n n
Comme par
hypothèse,
les v.a.Xi possèdent
un moment d’ordrep-1,
lesv. a.
1% - Xi(w) IP-1
sontintégrables
pour toute fonction constante X. Or la fonctionréelle
[si li désigne
la loi commune desXn]
estcontinue,
strictement croissan- te et tend vers ~ooquand ~.
tend vers Donc il existe un a réelunique
tel que pour tout n.
D’après l’hypothèse
les v.a. nt sgn(a- X )
n sontindé-
pendantes, équidistribuées
etintégrables.
Deplus,
on a choisi a detelle sorte
qu’elles
aient uneespérance
nulle.D’après
la loi desgrands
nombres usuelle
(voir
parexemple ~6~),
la suiteconverge p.p. et dans
L1
vers 0. En outreEt si de
plus
X. ELr
pour tout pour les v.a.-1 1 ,
r/u-1
la - X. sgnÎ - X. i > appartiennent à L -
et la convergence a lieu dansL
. En outreDistinguons
alors deux cas :1er cas.
p > 2.
Comme R est p-convexe pour tout
p~2~
onpeut appliquer
laproposition
6 et il existe C tel que :On
déduit
donc durésultat précédent
P que qS (p)
n converge vers a p.p. ,.. g P P
Comme R
possède
lapropriété (P )
pour tout p,1 p 2,
onp
peut appliquer
laproposition 7
et il existeCR
telle que :Or
Les v.a.
1[lx.(w)/SR} vérifient
manifestement la loi desgrands
nombres; w - / ’ n ..L
usuelle et la suite
tout vers
converge p.p. et dans
Lr
pourest la loi des
X.).
1
Choisissons R tel que
li[ -R, +R] 7 -
1 Alors pour presque tout il existeN(w) E lN
tel que :Comme n converge p.p. vers
0,
~ ceciimplique
que converge,
n
.. vers a. Si maintenant
X.E Lp
on sait aue la suiteS (p)
est aussiPP 1 ’ ~ n
la suite minimale
associée
auxX. 1
au sens del’espace
de BanachLp
etcomme les v.a.
Xi
sontéquidistribuées
parhypothèse,
la suite ,jest
bornée
dansL p
Il est clair d’autre
part
que la fonction nappartient à
et est
précisément
ladérivée
de la fonctionComme on sait
qu’elle
converge dansLP/p-1
vers0,
onpeut appliquer le
corollaire 2 du
paragraphe -
1 et la suiteS (p)
converge vers a dansL .
n
On
peut généraliser
cetteproposition
de lafaçon
suivante :considérons
des v.a.X. 1
sur(n,C,,P) à
valeurs dansL [0,1] (ou 2~(lN))
pour
lpoo.
Onpeut
alorsdéfinir
une suite de v.a.S(w) à
valeursdans
LP[0,1] (ou
de tèlle sorte que pour toutw E 0, s- (w)
réalise
le minimum de la fonctionil
La
démonstra-
tion de laproposition
9s’applique
alors mot pour mot pourdémontrer
lerésultat
suivant :Proposition
10 : SoitXi
une suite de v.a. sur(O,a,P), à
valeurs dans---- _ i
(ou tp(W», équidistribuées, indépenda,ntes
etpossédant
unmoment
d’ordrep-1.
Alors :alors la convergence a lieu dans ces espaces et de
plus appartient à
ces espaces.>
converge p.p. 4
convergence a lieu dans ces espaces.
Notons que ce
résultat s’étendrait
naturellement au cas dev.a.
Xi ’valeurs
dans un Banach E p-convexe oupossédant (P p ).
Finalement,
de lamême façon
on obtient unrésultat analogue
dans lecas
où
la suite desXi
n’est paséquidistribuée.
Citonssimplement
cerésultat qui figure
d’ailleurs dansC 3~ et [5],
et dont ladémonstra-
tion suit celle de la
proposition
9 :Proposition
11 : Si les v.a.X. i à
valeursréelles,
dansLPE0,11
ousont
indépendantes
etvérifient :
Alors
S (p) (00)
converge p.p. vers 0 sur O.n
§
3. THEOREMEERGODIQUE
Le
même procédé
va nouspermettre
d’obtenir unthéorème
ergo-dique. Reprenons
leshypothèses
duthéorème ergodique classique,
voirpar
exemple [7]
:Soit un espace de
probabilité
et Y uneapplication
de 0 dans 0telle que :
Définissons l’opérateur
T sur l’ensemble des fonctions de 0 dans R par :Grâce
aux conditions1
,2
onvérifie aisément
que cetopérateur
T est
linéaire
continu deLp
dansLp
pour tout p, et que sa nor-me en tant
qu’opérateur
deLP
dansLP (soit )JT)) P )
est telle queIITII
pour tout p.
D’autre part, l’hypothèse 3
assure deplus que.les points
fixes de T sont les fonctions constantes(voir [7]).
Soit aloés f une fonction de Q dans R et
considérons
la suite(T if)
3;,( ) iE1N
Pour on
peut définir
lepoint où
la fonctionréelle
n
prend
son minimum.On
vérifie immédiatement
que la suite ainsi construitepossède
les
propriétés
suivantes :3)
SiS (p)
est lap-ième
suite minimaleassociée à
lasuite
l’espace Lp.
° ’Pour cette suite minimale
qui généralise
la suite des sommes de Cesaro de la suite(Tf)
~ , on montre unthéorème ergodique:
ie]N
Proposition
12 : Soit Tl’opérateur défini
par(1)
et f une fonction deL p-1 .
Alors :(a)
Sip2,
converge p.p. et dansL P-1
vers unpoint
fixen
de T et
Sup* E A p-1
. Si en outref E Lr, p-lroo,
la convergencen6IN
na lieu dans
L r
etSup,, 1 sPI .. 1 E L .
nE1N n
(b)
Si1 p 2, s n
converge p.p. vers unpoint
fixe de T et sin
en outre la convergence a lieu dans
LP.
Démonstration :
Elle suit pasà
pas celle de laproposition
9. On a :Or si À. est une fonction constante
(donc
unpoint
fixe deT)
on a :Donc
Comme pour la
proposition 9,
on montrequ’il
existe un aréel unique
tel que :
D’après l’hypothèse,
la fonctionla- sgn(a- f) appartient à L1
et le
théorème ergodique usuel,
voir[7J, implique
que la suiteIl 1 , ,
converge p.p. et dans
L1 vers 0,
et quen
r
Si de
plus f E L-
pour la convergence a lieu dans L.L’ 1-’ .L et laproposition
6permet
de conclure n ~ J1vimmédi atement
comme pour laproposi ti on
9. Si1 p 2, étudi ons
leterme 1 Card
J(R).
On an n
On
vérifie
que :Donc
d’après
lethéorème ergodique usuel,
la suiteconverge p. p. et dans
Lr
pour tout r, vers Onpeut
choisir R tel que et on conclut de la
même façon
que pour laproposition
9 en utilisant laproposition
7.Si en outre
f E Lp,
la suite(Tif)
;~ est bornée dansLp
et onappli-
q ue le corollaire 2.
que le corollaire 2.
BIBLIOGRAPHIE
_____________
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B.Beauzamy
et B.Maurey,
Points minimaux et ensemblesoptimaux
dans les espaces de
Banach,
J. Funct. An. 24 2(1977).
[2]
B.Beauzamy
et P.Enflo, Théorèmes
depoints
fixes etd’approxi- mation,
Centre de Maths. de l’EcolePolytechnique,
Juillet 1976.[3]
S.Guerre, Thèse
de3ème cycle,
ParisVII, publiée
par le Centre de Maths. de l’EcolePolytechnique.
[4]
Diestel etUhl, Geometry
of Banach spaces, Selectedtopics,
LectureNotes in Maths No
485, Springer-Verlag.
[5]
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et S.Guerre,
Une loi desgrands
nombres pour des v.a.non
intégrables,
Note aux C. R. Acad. Sc. Paris t. 286(9/1/78).
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J.Neveu, Martingales à temps
discret.[7]
N. Dunford et J.T.Schwartz,
LinearOperators, part I, Interscience,
p. 657-684.