La montre chinoise

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Trente-quatrième Année. — N° 102.

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Le commet* e de l'or et valeurs minières

Pendant la guerre, le gouvernement anglais a réglementé strictement le commerce de l'or métal. Ainsi les mines d'or de l'A- frique du Sud ont dû livrer toute leur production à la Banque d'Angleterre, à Londres, au prix fixe de 77 sh 9 d. l'once, soit environ 3150 frs. le kg. La différence entre ce dernier prix et le prix auquel l'or se réalisait sur les différents marchés mon- diaux était encaissée par le Trésor de Grande Bretagne qui, de ce fait, a réalisé quelques millions de livres sterling de re- celtes.

Au prix de 77 sh. 9 d., les mines d'or de l'Afrique du Sud retrouveraient à peine leurs frais d'exploitation en hausse conti- nuelle du fait des conditions spéciales du travail pendant la guerre. Rien d'étonnant, dès lors, que les actions de ces entreprises aient connu des cours bas et n'aient pas donné lieu à des transactions bien intéressantes.

A ce taux également chacun comprendra que l'extraction n'ait pas été fort stimulée et les quelques chiffres suivants ne sur- prendront personne:

Production des mines d'or de l'Afrique du Sud estimée en onces d'or fin :

1915 9.093.671 1916 9.295.S38 1917 • . 8.962.212

1918 8.420.661 Pendant les sept premiers mois de l'an- née 1919, la situation révélée par cette sta- tistique, a empiré encore ensuite d'un nouveau déchet enregistré dans la production.

A la fin du lor semestre de la présente année, un double événement a eu une certaine répercussion sur l'orientation du marché de l'or et des valeurs minières.

Premièrement, le gouvenement anglais a autorisé les mines d'or à réaliser leur production librement sur les marchés de leur choix. A la même époque, les trusts mi- niers modifiaient d'une manière essentielle leur organisation financière. La Consoli- dated Goldfields el auparavant déjà la Central Mining étendaient leur champ d'activité en investissant leurs disponibili- tés dans des entreprises pétrolifères.

Sur le premier envoi d'ôr à New-York, les mines d'or réalisaient, d'un coup, un rendement supérieur de 10%, sur le prix conventionnel de 77 sh. 9d. vPar la suite, vu la baisse de ' la livre sterling sur le mar- ché américain, le mouvement augmentait et actuellement le boni sur l'ancien prix est de 16 à 1 8 % environ.

Ces nouvelles conditions de vente ont eu une heureuse influence sur les cours des valeurs minières". Tö'ureföis, l'avenir des mines d'or est bien sombre. De nou- veaux impôts et des charges importantes en perspective, ensuite de nouvelles exigences de la main d'œuvre, viendront contreba- lancer largement l'effet salutaire de la hausse du prix de vente de l'or. Un autre élément inquiétant pour l'avenir des valeurs minières de l'Afrique du Sud se fait sentir maintenant déjà: c'est l'épuisement des parties riches de gisements. Aujour- d'hui, il est admis que seules quelques entreprises sud-africaines de l'est du Rand ont encore certaines perspectives.

Malgré ces faits, les valeurs minières sont à la hausse depuis plusieurs mois. Il faut voir dans ce phénomène une réper- cussion du haut cours de la livre sterling, à Paris. Tant que cette monnaie se tiendra à des taux élevés, il est possible que les cours des valeurs de mines d'or se main- tiennent. Mais un autre fait inlluence heu- reusement le cours des valeurs minières.

Nous l'avons déjà signalé : c'est la trans- formation essentielle subie par les grosses entreprises de minés d'or de l'Afrique du Sud ensuite de l'extension de leur champ d'activité. «L'Economislre français» du 18 octobre écoulé, écrivait ces mots signifi- catifs: «Les mines d'or ont été très en fa- veur à Londres et à Paris. La Goldfields a été particulièrement en vedette, mais si l'on pousse les actions de ce trust, peut- être est-ce moins en raison de ses intérêts dans les entreprises du Transvaal qu'à cause des perspectives que parait offrir son portefeuille de valeurs pétrolifères...» Voilà le fait nouveau. Quelle sera son influence future dans'l'orientation des cours des valeurs de mines d'or?

Avant de terminer, qu'on nous permette un mot encore. Actuellement, ensuite des circonstances spéciales, conséquence de l'économie de guerre des dernières années, le marché dé JNevwYork parait disposer d'une capacité d'achat d'or métal capable de laisser dans l'ombre le marché london- nien. Est-ce un bien? Pour les porteura de valeurs minières, oui, sans conteste possible. Pour nos industries qui traitent l'or...

c'est autre chose. L'or accumulé en Amérique, risque fort d'y rester à demeure. Le métal jaune est utile aux Américains pour fixer leurs gros bénéfices de guerre et en même temps pour mener à bien la réorganisation bancaire des Etats-Unis. Sur notre conti- nent évidemment, par contre-coup, l'or se raréfie et son prix est à la hausse, sans qu'il soit possible d'entrevoir une cause de baisse. C'est le côté inquiétant pour nous de cette vaste opération de drainage de l'or vers l'Amérique.

E. Sm.

En complément des renseignements fournis par notre correspondant, voici ce qu'écrivait l'Information il y a quelques jours à ce même sujet:

Le compartiment des valeurs sud-africaines a fait preuve, cette année, d'une très grande fermeté. Il faut reconnaître que la meilleure tenue dont ce compartiment témoigne depuis quelque temps, repose sur des bases véritable- ment sérieuses et bien dignes de retenir l'attention de la spéculation. Les compagnies qui, il y a cinq ou six mois, étaient Jans l'obliga- tion de vendre leur or à la Banque d'Angle- terre au taux fixe de 77 shillings l'once, se sont vues, tout récemment, relevées de cette sorte de servitude, et elles ont pu espérer, en tirant librement parti de leur produit, sortir de l'impasse où les conduisait infailliblement la hausse ininterrompue des salaires et des matières premières. Cette vente, à prime, de l'or produit représentait, en eflet, un supplé- ment appréciable des bénéfices, mais il faut reconnaître qu'au moment où le nouveau sys- tème fut instauré, nul n'aurait pu songer qu'il correspondrait un jour — et à si brève échéance — à un surcroît de profits aussi élevé pour les compagnies. Ce n'est plus, en effet, à 77 shillings l'once que les mines du Rand peuvent aujourd'hui vendre leur or, mais bien au-dessus de 106 shillings, et il faut remonter à plus d'un siècle en arrière, exacte.

a-.'.?

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ment au temps des guerres napoléonniennes, pour retrouver un cours aussi élevé du métal précieux. Il est aisé de se faire une idée du supplément de recettes qu'une semblable aug- mentation du prix de l'or représente, non seulement pour les grosses compagnies produc- trices, telles que la Crown Mines, la Modder- fontein B, la City Deep, la Brakpan et la Vil- lage Deep, mais aussi pour les principaux trusts, tels que la Rand Mines, qui contrôle, précisément, les compagnies que nous venons d'énumérer, la Goldfields dont certaines filia- les pourront compenser, ainsi, la teneur assez faible de leur minerai, et l'Union Corpora- tion, intéressée dans des entreprises, telles que la Geduld, par exemple, dont l'avenir déjà fort intéressant, va devenir extrêmement brillant par le simple jeu de la prime sur l'or.

Exportation d'horlogerie en France

Nous a p p r e n o n s de source officieuse qu'à partir du Nouvel-An, le gouvernement français n'imposera plus un contin- gent p o u r l'exportation en France. E n re- vanche, la surtaxe douanière, telle qu'elle a été appliquée lors de la suppression des contingents en juillet écoulé, sera rétablie j u s q u ' à l'entrée en vigueur d'un nouveau tarif douanier augmenté, qui est en voie d'élaboration.

M T Exportation au Portugal

Il y a plusieurs jours déjà, qu'une maison de la Chaux-de-Fonds communiquait à la Chambre suisse de l'horlogerie, deux lettres reçues par elle de ses clients de Portugal, qui l'avisent que, par décret du 16 courant, le gouvernement portugais a élevé de 100 °/o les droits et surtaxes sur les montres or en tous genres, même celles en cours de route ; qu'en vue de combattre la crise de change, qui a passé en peu de jours, de 370 à 400, 450, 500 et SSO, et qui est due au luxe effréné auquel on se livre dans le pays, ledit gouvernement s'est même réservé le droit d'interdire dans chaque cas particulier, l'importation d'articles lui paraissant trop luxueux. On dit que pour les montres or, chaque importateur ne pourra en dédouaner qu'une partie pour une valeur d'environ fr. 1000.

Il résulte de l'enquête faite par la Chambre suisse, que le décret du gouvernement portugais sera modifié, en vue de faciliter l'exportation, mais qu'il pourra prohiber l'importation de divers articles de luxe, parmi lesquels, probablement, il yjalieu de s attendre à voir figurer les montres or.

Il y a lieu dé se demander si les mesures prises soct compatibles avec le traité de commerce existant entre la Suisse, et le Portugal.

Ce traité n'accorde à la Suisse que le traite- ment général de la nation la plus favorisée en matière d'importation, d'exportation et de transit, sous réserves de concessions spéciales octroyées par le Portugal en faveur du Brésil et de l'Espagne.

Il y aura donc lieu d'examiner si la mesure prise est générale ou seulement restreinte à certains pays,

Nous tiendrons les lecteurs au courant du suivi.

La montre chinoise

M. Alfred Chapuis, le savant auteur de 1'« Histoire de la Pendulerie neuchâteloise », dont la publication rencontra, il y a deux ans, un si légitime succès, vient de faire paraître à Neuchâtel, chez Attinger frères, un nouvel in-quarto, orné de 33 planches hors texte, en noir et en trichromogravure, et de 24S figures dans le texte.

11 s'agit là du premier ouvrage qui paraît sur l'Histoire de la montre suisse. Ce livre ne traite naturellement pas la question d'une ma- nière complète, et ne l'a nullement cherché. Il la pénètre en des points nombreux ; c'est à vrai dire, une a contribution à l'Histoire de la montre suisse, et à celle de la montre en gé- néral», à propos des relations avec la Chine.

Je ne suis jamais allé en Extrême-Orient, écrit l'auteur, mais j'ai passé une bonne par-

tie de mon enfance à Fleurier. Il me souvient qu'un jour (je n'avais guère que 7 à 8 ans), un horloger-établisseur de nos amis, vint nous faire admirer une paire de montres ornées de perles et d'émaux, avec des mouvements richement gravés et dorés. Elles me parurent avoir surgi au frottement de la lampe merveil- leuse d'Aladin. Plus tard, j'entrai souvent dans les « comptoirs » et les petits ateliers de famille où, devant l'établi classique, le plan- teur d'échappements, le microscope à 1 œil, s'absorbait dans son travail difficile, cherchant à insuffler le mouvement et la vie à la montre chinoise.

La montre « chinoise » signifie au Val-de- Travers, une montre d'un calibre et d'un type spécial, dont la fabrication est localisée, surtout à Fleurier; ce modèle si intéressant et si original, n'est cependant pas le plus brillant, parmi ceux qui furent exportés sur ce grand marché de l'Extrême-Orient, ainsi que le prouve toute la première partie de l'ouvrage;

mais le tout se tient, dès l'instant où l'on cherche à établir le lien entre les deux épo- ques : premièrement par l'étude du décor à Genève, secondement par la recherche de l'o- rigine de la montre « chinoise » de Fleurier.

La première partie du livre signale les oints suivants: le début des importations orlogères en Chine, à la fin du XVI^m0 siècle.

Progrès très lent, car pendant longtemps, sauf pour les cadeaux apportés par les ambassades, seule la porte de Canton fut ouverte au commerce occidental; on fait ressortir l'importance des automates de tous genres, qui résument l'ingéniosité de nos savants mécaniciens et l'habileté de nos artistes décorateurs. M. Cha- puis apporte sur ce sujet beaucoup de faits iné- dits; il a trouvé, en particulier, les traces d'une copie faite par les Jaquet-Droz, d'un de leurs androïdes, en Chine. Une montre-pen- dulette à oiseau chantant, inédite, signée Ja- quet-Droz, de même qu'une tabatière-oiseau, de leur collaborateur Frisart, sans compter des pièces de tout premier ordre de Piguet et Meylan.

A signaler une pièce rarissime et peut-être unique en Europe ; la montre K'ang-hi, faite en Chine à la fin de l'époque de Louis XIV, dans les ateliers impériaux organisés par les Jésuites, l'un de ceux-ci étant un horloger suisse.

L'horloger neuchâtelois, Ch. Petitpierre, fut à la fin du XVII^me siècle, horloger attitré de célèbres ambassades, envoyées auprès de l'empereur de Chine. Un commerçant suisse, Charles de Constant, cousin germain de Ben- jamin Constant, fit également le commerce d'horlogerie à Canton, à cette même époque ; un chapitre spécial lui est consacré.

C'est par la voie de Canton qu'une multi- tude de chefs-d'œuvres des maites genevois et neuchâtelois, entrèrent en Chine et prirent le chemin des palais du Fils du Ciel.

Une des divisions les plus en relief de l'ouvrage, est celle qui traite des montres Louis XV, Louis XYI et Empire, dans laquelle figu- rent une série de pièces de tout premier ordre, avec une abondante documentation nouvelle sur les Jaquet-Droz, Maillardet, les Pi- guet et Meylan.

Une place importante est consacrée à l'é- tude des émaux genevois, à propos de ces pièces; M. G. Loup, fils d'un commerçant au Val-de-Travers, parti, il y a 60 ans, pour Honkong et Tientsin, a eu le grand mérite de constituer, au prix de mille recherches et de frais multiples, une collection de pièces d'horlogerie. M. Loup en a décrit un grand nombre et a bien voulu, mettre sous les yeux du lecteur de la Montre chinoise, avec un désintéressement qui lui fait honneur, une importante série de photographies précieuses.

Dans la deuxième partie du volume, M.

Chapuis remonte au début de l'histoire horlo- gère de Fleurier ; il donne une très grande place à l'histohe, à coup sûr, très originale, des Bovet de Chinej sur lesquels une abondante documentation a été rassemblée : jour- naux de voyage, correspondance, etc. Il nous les montre à Fleurier et décrit leurs voyages, faisant revivre la vie en Chine dans les facto- reries de Canton. On peut revivre réellement dans leur compagnie. Puis après 1842, d'autres Suisses (des Fleurisans surtout), se met- tent sur les rangs, les Vaucher, les Dimier, les Juvet. les Vrard, et l'auteur revient à Fleurier et à la Chaux-de-Fonds, étudiant

l'«établissage», et démontrant que non-seulement tout le Val-de-Travers travaillait pour la Chine, mais toutes les localités de la Suisse horlogère.

Vient ensuite une étude minutieuse de la montre de Fleurier : de son calibre, de sa gra- vure, dont les types parfois très jolis, ont été reproduits? A remarquer, les ponts curieux festonnés et gravés ou émaillés. L'auteur dé- montre que l'origine du calibre et de la gra- vure est anglaise, et reproduit plusieurs piè- ces signées Anthony et Ilbéry à titre de com- paraison. Il montre que Ilbéry, de Londres, fut en relation directe avec les Bovet.

Puis il est question de toute une série de peintres sur émail, genevois, et d'ateliers spé- ciaux qui travaillaient pour les Fleurisans.

Cette étude toute nouvelle est importante pour l'industrie genevoise: l'auteur, aidé par M. Georges liant/, directeur du Musée des Arts décoratifs de Genève, a fait à ce sujet de patientes recherches dans les familles mêmes des artistes peintres et décorateurs.

En passant, il décrit la légende qui veut qu'un Bovet de Fleurier ait persuadé aux Chinois de porter deux montres, et établit que si les montres se sont vendues par paires en Chine, à l'époque des Jaquet-Droz déjà, les Célestes n'en ont porté qu'une seule.

Les trois chapitres qui suivent, sont consa- crés aux montres spéciales qui sont parties pour la Chine au XIXme siècle : les montres compliquées ou curieuses, les montres à mu- sique, font en particulier l'objet d'études iné- dites, accompagnées d'illustrations très typi- ques ; on retrouve enfin les montres-bijoux, dont une quarantaine de spécimens anciens ou modernes sont reproduits, parmi lesquels quelques-uns de grande valeur.

Pais l'ouvrage traite en détail du commerce de la montre en Chine, et s'attaque même ré- solument aux « Questions d'aujourd'hui », fournissant de nombreuses et précieuses indica- tions à l'horloger et au commerçant désireux d'étudier ce marché.

Le livre se termine par quelques données sur l'Observatoire moderne de Zi-ka-Wei, près de Chang-hai, à titre d'Appendice. Celui- ci rappelle l'Introduction écrite par M. Leo- pold de Saussure, astronome et sinologue sur l'horométrie et le système cosmologique dés Chinois, première étude d'ensemble publiée jusqu'ici, et qui à elle seule suffirait à donner beaucoup de valeur à l'ouvrage. On y trou- vera en outre l'exposé du système horaire chinois, basé plus que partout ailleurs sur l'astronomie, l'étude succinte des clepsydres, horloges à feu et cadrans solaires.

L'Etat de Neuchâtel, la Ville de Genève et la Commune de Fleurier, de même que le Syn- dicat patronal des Industries de la montre de la Chaux-de-Fonds et le Bureau fédéral de Contrôle de cette ville, la Société du Musée de Fleurier, ainsi qu'un certain nombre de personnalités connues dans les arts et dans l'industrie, ont offert les subventions que né- cessitait la publication d'un ouvrage aussi important.

Le Ministre de Chine à Berne, M. Ouang- yong-pao s'est, de son côté, vivement intéressé à ce travail ; c'est lui qui a communiqué entre autre la jolie sentence d'une saveur bien orientale, qui figure en français et en chinois en tête de l'Avant-propos.

Le but de M. Chapuis n'a pas été de faire l'apologie d'une industrie disparue, mais de montrer celle-ci dans les multiples manifesta- tions de sa vie, voire même de ses défaillan- ces, en éclairant sa route des lumières du passé.

Aussi bien que 1'« Histoire de la Pendulerie neuchâteloise » a, dès sa parution, exercé une influence notable sur le développement que nous nous réjouissons de constater dans la fabrication des horloges de moyen volume, des publications telles que la « Montre chi- noise » du même auteur, où revivent tant de fleurs curieuses d'une industrie de race, ne contribueront pas moins au renouvellement des belles traditions d'autrefois, dans la production de la montre de grand luxe. La demande actuelle de montres-bracelets richement décorées, est un exemple bien fait pour prou- ver que notre époque est propre à encou- rager toutes les hardiesses du^fabricant et de l'artiste.

En exprimant notre admiration à M. Cha- puis pour la ferveur de l'idée qui l'a guidé

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 891

dans un labeur acharné autant que désinté- ressé, nous engageons les lecteurs à réserver au magnifique ouvrage du professeur neuchâ- telois, la place d'honneur qu'il mérite dans leur bibliothèque ; nombreux seront ceux qui, au moment du renouvellement de l'année, ai- meront à faire à leurs amis ou à tel de leurs collaborateurs, la surprise de trouver sur leur table de travail, ce beau volume, bien fait pour stimuler le génie inventif et fécond de notre industrie horlogère.

PAUL DITISIIEIM.

Certificats d'origine pour l'Allemagne

La Légation de Suisse à Berlin communi- que que la douane allemande à reçu l'instruc- tion de ne plus exiger des certificats d'origine pour l'importation et le transit de marchandi- ses de provenance suisse.

Registre du commerce

Enregistrements :

10/XII/19. — Irmin Jeandupeax (J.-Charles J., des Breuleux), fabr. d'horlogerie, rue Numa-Droz 76, La Chaux-de-Fonds.

H/XII/19. — Charles-Emile Leuthold (de Guttannen, Berne), horlogerie et réglage de précision, rue des Jardinets 23, La Chaux- de-Fonds.

12/XII/I9. — Charles Vaucher (de Corcelles- Gormondrèche), horlogerie, bijouterie et matières d'or et d'argent, rue de l'Aie 32, Lausanne.

12/XII/19. — Alfred Gilgen (de Wahlern, Berne), horlogerie, rue Beau-Site 3 , La Chaux-de-Fonds.

12/X1I/19. — Albert Châtelain-Walzer (Fritz- A. Ch., de Tramelan), fabr. d'horlogerie, rue Numa-Droz 96, La Chaux-de-Fonds.

15/XII/19. — Schenk & Prêtre, Montre Espea (Espea Watch Co), soc. n. coll. (Lnc Sch.,

de Coffrane, Neuchâtel, Paul P., de Tavan- nes), fabr. et vente de montres, rue du Dé- pôt de sel 64, Bienne.

16/XII/19. — Otto Ebner (O. E.-Huster, ori- ginaire de Bade, Allemagne), commerce de bijouterie et argenterie, Baumleingasse 2,

Bale.

modifications :

H/XII/19. — La raison «Alphonse Joly », est radiée. Actif et passif sont repris par Al- phonse Joly et fils et Co, soc. n. coll. (Al- phonse, Paul, Stanislas, Blanche et Alice J., du Noirmont), horlogerie, rue du Nord 209, La Chaux-de-Fonds.

13/XI1/19. — Les locaux de la maison Adrien Mœri & Co, fabr. et commerce d'horlogerie, sont: 18, rue du Marché, Genève.

Errata :

Le genre de commerce de la soc. n. coll. Froi- devaux & Cie, Ravin 9, La Chaux-de-Fonds, est: fabr. et vente de boîtes de montres or, etc., et non de montres or comme annoncé dans le n° du 17 courant.

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Nous rappelons à nos abonnés que les prix des abonnements pour 1920 restent fixés à :'H-4s*

Suisse : Etranger :

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Six mois » 6.0 5 Six mois » ia.—

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Quant aux abonnés de VETRANGER,

ils voudront bien renouveler à temps leur abonnement, afin d'éviter une interruption dans le service du journal.

L'Administration du journal.

C O T EL S

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Change sur Paris fr. 55.—

D i a m a n t b r u t (2:) décembre 1919) : Petits éclats diamant fr. 25,75 à 26,25 le karat Boarl » 26,50 » 27,50 » Poudre de diamant brûleur .. » 2,70» 2,80 »

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» électrolyt.. 115 — 114 — 118 — 117 — Etain . . . 322 — 313 '/» 322 »/« 314 Va Plomb 41 Vs 39 «/s 40 Va 39 Vs Zinc . 53 «/4 52 — 54 — t3 ,«/4 Argent métal . . . — 79 '/, — 77 V»

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