Expliquez les éléments lexicaux que voici: Les écoles sur pilotis,
Professeurs naturels.
II - Vocabulaire:
Ce texte comporte 426 mots. Vous le résumerez au quart de, son volume. Une marge de 10% en plus ou en moins est tolérée. Vous indiquerez le nombre de mots
à
1~fin de votre résumé.1 - Résumé:
Khampao PHONEKEO, Une éducation non poluante.
Texte: Sachons utiliser au mieux nos ressources nationales.
Au lieu de solliciter et d'attendre des aides étrangères,
il
vaut mieux chercherà
exploiter intensivement les ressources nationales. C'est là mon quatrième principe. Cela est clair par exemple pour les constructions scolaires. Au Laos on peut construire avec des matériaux locaux (bois, bambous, claies tissées, briques, tuiles) des écoles sur pilotis, avec de larges terrasses, presque pas de murs fixes, et qui sont bien plus confortables, compte tenu du climat que les écoles faites de ciment importé et de tôles ondulées; de plus elles s'harmonisent beaucoup plus avec le paysage et montrent aux enfants età
leurs parents que notre manière de vivre est tout aussi bonne, voire meilleure pour nous, que celles d'importations. On peut en dire autant du mobilier ~t de l'équipement; il n'est pas besoin pour enseigner la physique, la chimie ou la biologie dans les écoles d'importer de coûteux laboratoires; beaucoup d'instruments peuvent être réalisés sur place, avec des matériaux locaux, notamment pour les écoles techniques et professionnelles. Mais il faut aller plus loin dans cette voix, quand un pays n'a pas de professeurs "qualifiés" (au sens international) cela ne signifie nullement qu'il manque totalement d'éducateurs, mais simplement que ses éducateurs sont différents; il ne faut pas rêver aux professeurs que l'on n'a pas, mais utiliser au mieux les éducateurs que··l'on possède, 111'2I11e s'ils ne .répondent pas aux critères de modèle international;
il
faut seulement leur demander de faire ce qu'ils connaissent bien. C'est ainsi que dans'
ses
centres' ruraux d'éducation communautaire, le Laos a utilisé des moines des pagodes bouddhistes. Le moine qui a fait vœu de pauvreté ne coûte rien à la communauté; de plus, il est dévoué, respecté et donc écouté, il n'est peut-être pas expert en sciences, mais il sait lire et écrire, et ce qu'on sait on peut toujours l'enseigner; il connaît toutes sortes d'arts utiles pour les villages et surtout il peut vraiment enseigner lasolidarité et la sagesse. Il y a ainsi, dans tous les pays, à défaut de professeurs "naturels" : les vieillards, les mères de famille dont les enfants sont déjà grands, et pour tout dire, l'ensemble de la population qui, si on sait l'utiliser, a sûrement quelque chose à apporter à la jeunesse. Dans tous les pays, la communauté offre d'inépuisables ressources éducatives: au lieu de garder les yeux fixés sur l'extérieur, sachons utiliser les ressources nationales.L'éducation est intimement liée
à
la structure de la société. On ne peut donc greffer n'importe quel système d'éducation sur n'importe quelle société sans risque de déséquilibre ...SUJET
1'!CONTRACTION DE TEXTE:
Deuxième série des devoirs surveillés du second semestre
EPREUVE DE FRANÇAIS
(Trois sujets au choix)
Année scolaire: 2008-2009. Classe: 1ère D.
Durée: 3heures. Collège d'Enseignement Général
d'Adja - Ouèrè
www
.epreuvesetcorriges.
SUJET:
Expliquez et illustrez par des exemples précis, discutez a~ besoin, cette pensée de Jouffroy:
«
Le
succès n'est pas ce qui importe;
ce qui importe, c'est l'effort,
car c'est-là ce qui dépend
de l'homme,
ce qui l'élève, ce qui le rend content de lui-même. »
SUJET 3 : DISSERTATION
CONSIGNE: Vous ferez de ce texte un commentaire composé organisé à votre gré. Vous pourriez par exemple y étudier comment le colon maltraite le nègre,
Ferdinand OYONO, Une vie de boy, Ed. Julliard, 1956.PP.36-37. TEXTE:
Du salon, sa voix péremptoire réclama une bière. En courant la lui servir, ma casquette roula jusqu'à ses pieds. Le temps d'un éclair je vis ses yeux devenir aussi petits que 'ceux d'un chat au soleil.
11
frappa du pied et le plancher résonna comme un tambour. J'allais me diriger vers le réfrigérateur quand, du doigt, il me montra ma casquetteà
proximité deson pied. J'étais mort de peur.- Tu la ramasses, ta casquette? - Tout à l'heure, monsieur:-- Qu'est-cc que tu attends?
- Je vous sers d'abord votre bière, mon commandant. - Mais ... prends ton temps me dit-ild'un air doucereux.
Je fis un pas vers lui et je revins près du réfrigérateur. Je sentais le commandant près de moi, son odeur devenait de plus en plus forte.
- Ramasse donc ta casquette !
Je m'exécutai mollement. Le commandant m'empoigna par les cheveux, me fit tournoyer, puis plongea ses yeux dans les miens.
- Je ne suis pas un ogre ... Pour ne pas te décevoir, tiens!
Sur ce, le commandant mc décocha un coup de pied dans les tibias qui m'envoya rouler sous la table. Le commandant a un coup de pied plus brûlant que celui du regretté père Gilbert. Il paraissait très content de sa performance. Il trémoussa it. Il me demanda ensuite dune voix neutre si j'étais enfin prêt à lui servir sa bière.
SUJET 2 : COMMENTAIRE COMPOSE III - Discussion:
Kharnpao PHONEKE,O écrit dans Une éducation non polluante:
« il ne faut pas rêver aux
professeurs
que l'on n'a pas, mais utiliser au mieux les éducateurs
que l'on possède,
même s'ils ne répondent
pas aux critères
de modèle international;
il faut seulement
leur demander
de faire ce
fI
u 'ils connaissent
bien.
»
Pensez-vous que
la
solution proposée par l'auteur permet d'atteindre les objectifs poursuivis par vos parents et l'Etat en VOtlS scolarisant? Argumentez votre position à l'~lide d'exemples puisés devotre expérience d'élèves.