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Guide technique : dénombrement des nids de chenilles

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02805502

https://hal.inrae.fr/hal-02805502

Submitted on 6 Jun 2020

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Guide technique : dénombrement des nids de chenilles

Anne Sophie Brinquin, Jean Claude Martin

To cite this version:

Anne Sophie Brinquin, Jean Claude Martin. Guide technique : dénombrement des nids de chenilles. [Rapport Technique] 2012. �hal-02805502�

(2)

Programme ALTERPRO

Mise au point de stratégies de piégeage combiné pour la gestion

de la processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa,

appliquées aux Zones Non Agricoles

GUIDE TECHNIQUE

« Dénombrement des nids de chenilles »

Anne-Sophie BRINQUIN & Jean-Claude MARTIN 16 février 2012

Porteur du projet : Jean-Claude MARTIN – Inra UE 0348

Chargée de mission : Anne-Sophie BRINQUIN – Inra UE 0348

Chargée de mission : Caroline GUTLEBEN – Plante&Cité

(3)

Figure 1: Tableau indicatif présentant la mise en correspondance du type de climat avec le cycle de vie de la processionnaire du pin. Les flèches indiquent la durée potentielle de la phase larvaire.

Figure 2: Les 5 stades larvaires de la processionnaire du pin.

I.

Biologie de la processionnaire du pin : des particularités géographiques

Le cycle de vie de la processionnaire du pin est très variable selon le type de climat et l’altitude considérés. Les données présentées dans la figure 1 sont donc seulement indicatives d’une tendance.

Le cycle de la processionnaire du pin comprend cinq stades larvaires (L1, L2, L3, L4 et L5), différentiables par la taille des chenilles et la présence de soies urticantes présentes sur leur corps (figure 2). Tout au long de leur évolution larvaire, les chenilles resteront groupées du fait de leur instinct grégaire. Dès leur éclosion, elles tissent un réseau de soie très léger et plus tard un nid, indispensable à leur survie durant l’hiver. Sans quitter l’arbre, toujours en procession, elles s’alimentent la nuit d’aiguilles.

La durée de chaque stade larvaire est très variable selon le climat. Toutefois, des études ont montré que le stade L1 peut durer de 12 à 14 jours, le stade L2 de 14 à 16 jours, le stade L3 dure environ 1 mois, et les stades L4 et L5 peuvent durer de 1 à 3, voire 4 mois.

Les chenilles de stade L5 arrivées à maturité quittent l’arbre sur lequel elles sont nées, en procession de nymphose, de février à mai selon le climat. Elles peuvent être d’ailleurs encore plus précoces en climat océanique. Cette procession peut durer plusieurs jours pendant lesquels les chenilles cherchent un endroit adéquat où s’enfouir.

(4)

Figure 3 : Mode opératoire pour les dénombrements de nids de chenilles.

II.

Dénombrement des nids de chenilles

Le but de ce dénombrement est de contrôler l’évolution des populations de chenilles processionnaires du pin, et donc de mettre en évidence l’effet du piégeage des papillons mâles sur les sites tests. Le

dénombrement se fait sur les sites tests et témoin, en hiver vers février ou mars, au moment où les nids

sont bien visibles. Néanmoins, des relevés intermédiaires peuvent être réalisés avant cette période. Nous rappelons aussi l’exception océanique avec des processions plus précoces, mais aussi des plus tardives. Dans ce cas, lors des dénombrements, les nids vidés de leur contenu en octobre doivent être aussi dénombrés.

Les dénombrements s’effectueront sur un échantillonnage de 30 pins et/ou cèdres (grille de notation à

remplir à la fin de ce document). Si le nombre de pins sur le site étudié est inférieur à 30, les comptages

porteront sur la totalité de ces arbres. Si le nombre de pins est supérieur à 30, il faudra déterminer une zone d’échantillonnage sur le site (figure 3). Pour cela, il faudra tout d’abord définir un arbre en tant que « centre de la zone d’échantillonnage », puis dessiner un cercle imaginaire qui englobera exactement 30 pins. Le diamètre de ce cercle dépendra alors de la densité des pins sur le site étudié. Il sera important de garder, d’une année sur l’autre et pour chaque site, la même zone d’échantillonnage pour les dénombrements de nids de chenilles.

Les nids comptabilisés doivent être de l’année en cours. Ils se différencient de ceux des années précédentes par leur apparence. En effet, avant de partir en procession de nymphose, les chenilles entretiennent quotidiennement leur nid ce qui leur donne un aspect blanc et brillant avec des filaments de soies bien visibles (figure 4). Par contre, les nids anciens abandonnés par les chenilles à la fin de l’hiver ont un aspect roux, terne et compact.

(5)

Figure 4 : Différence d’aspect entre les nids de l’année en cours et les nids des années précédentes.

Les dénombrements doivent donc tenir compte seulement des nids blancs et

brillants, sur chacun des 30 arbres échantillons pour chaque site test et témoin

(sauf si des processions d’automne ont eu lieu => les nids vidés (couleur rousse)

pourront alors être comptés).

De plus, il est très important, pour une bonne expertise de dénombrement des

nids, de repérer dans les secteurs proches la date des premiers départs en

procession de nymphose des chenilles processionnaires du pin. Cette date peut

être transmise à l’INRA. Ces données permettront d’affiner le calendrier de mise en

place du protocole selon le climat.

Enfin, pour éviter les risques sanitaires à l’encontre de la population, le protocole préconise si besoin de réaliser en complément une autre stratégie de lutte alternative comme :

- la lutte mécanique (échenillage) : elle doit être faite après avoir réalisé le dénombrement des nids de chenilles (ou en même temps) pour ne pas fausser les résultats. Cette action peut être faite par des entreprises extérieures.

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- l’installation de pièges à chenilles : ces pièges utilisent une séquence du comportement des processionnaires du pin (l’instinct grégaire). Les chenilles sont piégées au moment où elles quittent l’arbre lors de la procession de nymphose.

III.

Personnes à contacter à l’INRA

Anne-Sophie BRINQUIN, INRA PACA, ingénieur chargée de mission Alterpro à l’Unité Expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne, anne-sophie.brinquin@avignon.inra.fr, Tél : 04.32.72.29.30 Jean-Claude MARTIN, INRA PACA, porteur du projet Alterpro et directeur de l’Unité Expérimentale Entomologie et Forêt Méditerranéenne, jean-claude.martin@paca.inra.fr, Tél : 04.32.72.29.11

(7)

GRILLE DE NOTATION POUR LES DENOMBREMENTS

DE NIDS DE CHENILLES (ALTERPRO)

VILLE : ………

NOM DU SITE : ………..……

TYPE DE SITE (à entourer) : TEST / TEMOIN

Nom : ……… Date : …………/…………/2012

Nombre de nids de chenilles Observations éventuelles (taille des nids, dégâts…)

Arbre 1 Arbre 2 Arbre 3 Arbre 4 Arbre 5 Arbre 6 Arbre 7 Arbre 8 Arbre 9 Arbre 10 Arbre 11 Arbre 12 Arbre 13 Arbre 14 Arbre 15 Arbre 16 Arbre 17 Arbre 18 Arbre 19 Arbre 20 Arbre 21 Arbre 22 Arbre 23 Arbre 24 Arbre 25 Arbre 26 Arbre 27 Arbre 28 Arbre 29 Arbre 30

Figure

Figure 1: Tableau indicatif présentant la mise en correspondance du type de climat avec le cycle de vie de la processionnaire du pin
Figure 3 : Mode opératoire pour les dénombrements de nids de chenilles.
Figure 4 : Différence d’aspect entre les nids de l’année en  cours et les nids des années précédentes

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