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Modélisation dynamique des canaux MIMO pour les transports ferroviaires

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Academic year: 2021

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(1)

Pour l'obtention du grade de

DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE POITIERS UFR des sciences fondamentales et appliquées

XLIM-SIC

(Diplôme National - Arrêté du 7 août 2006)

École doctorale : Sciences et ingénierie pour l'information, mathématiques - S2IM Secteur de recherche : Optoélectronique et micro-ondes

Présentée par :

Siham Hairoud

Modélisation dynamique des canaux MIMO pour les

transports ferroviaires

Directeur(s) de Thèse : Yannis Pousset, Marion Berbineau

Soutenue le 02 juillet 2012 devant le jury

Jury :

Président Alain Sibille Professeur des universités à Telecom-ParisTech Rapporteur Ghaïs El Zein Professeur à l'INSA de Rennes, chercheur à l'IETR

Rapporteur Ali Khenchaf Professeur ENSTA Bretagne, directeur du laboratoire E3I2 Membre Yannis Pousset Maître de conférences HDR, Université de Poitiers, XLIM-SIC Membre Marion Berbineau Directrice de recherche, IFSTTAR-LEOST

Membre Pierre Combeau Maître de conférences, Université de Poitiers, XLIM-SIC Membre Sébastien Simoens Network and Telecom Product Architect, ALSTOM Transport Membre Yann Cocheril Ingénieur de recherche, IFSTTAR-LEOST

Pour citer cette thèse :

Siham Hairoud. Modélisation dynamique des canaux MIMO pour les transports ferroviaires [En ligne]. Thèse Optoélectronique et micro-ondes. Poitiers : Université de Poitiers, 2012. Disponible sur Internet

(2)

pour l’obtention du Grade de

Docteur DE l’Universit´

e de Poitiers

Facult´e des Sciences Fondamentales et Appliqu´ees (Diplˆome National - Arrˆet´e du 7 Aoˆut 2006) ´

Ecole Doctorale : Sciences de l’Ing´enierie pour l’Information

Secteur de Recherche : Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication : Opto´electronique et Micro-ondes

Pr´esent´ee par :

Siham

HAIROUD

Mod´

elisation dynamique des canaux MIMO

pour les transports ferroviaires

Directeur de th`ese : Yannis POUSSET

Co-Directrice de th`ese : Marion BERBINEAU

Soutenue le 02 juillet 2012 devant la Commission d’Examen :

Alain SIBILLE, Professeur des universit´es `a Telecom-ParisTech, . . . Pr´esident du Jury Ga¨ıs EL ZEIN, Professeur `a l’INSA de Rennes, chercheur `a l’IETR . . . Rapporteur Ali KHENCHAF, Professeur ENSTA Bretagne, directeur du laboratoire E3I2 . . . Rapporteur Sebastien SIMOENS, Network and Telecom Product Architect, ALSTOM Transport . . . Examinateur Yannis POUSSET, Maˆıtre de conf´erences HDR, Universit´e de Poitiers, XLIM-SIC . . . Directeur de Th`ese Marion BERBINEAU, Directrice de recherche, IFSTTAR-LEOST . . . Co-directrice de Th`ese Pierre COMBEAU, Maˆıtre de conf´erences, Universit´e de Poitiers, XLIM-SIC . . . Co-encadrant de Th`ese Yann COCHERIL, Ing´enieur de recherche, IFSTTAR-LEOST . . . Co-encadrant de Th`ese

(3)
(4)

Je tiens `a remercier toutes les personnes ayant contribu´e `a la r´eussite de ces travaux de th`ese, co-dirig´es et co-financ´es par les laboratoires XLIM-SIC et IFSTTAR-LEOST.

J’aimerais tout d’abord remercier mes encadrants Monsieur Yannis POUSSET, Maˆıtre de

conf´erences HDR `a l’universit´e de Poitiers et directeur de th`ese, Monsieur Pierre COMBEAU,

Maˆıtre de conf´erence `a l’universit´e de Poitiers et encadrant de th`ese, Madame Marion

BERBI-NEAU, directrice de recherche `a IFSTTAR-LEOST et co-directrice de th`ese et Monsieur Yann

COCHERIL, Ing´enieur de recherche `a IFSTTAR-LEOST et encadrant de th`ese, pour leurs

disponibilit´es, soutiens et encouragements.

Je tiens `a remercier Monsieur Ga¨ıs EL ZEIN, Professeur `a l’INSA de Rennes et Monsieur Ali

KHENCHAF, Professeur `a l’ENSTA de Bretagne pour l’honneur qu’ils m’ont fait en acceptant

la charge de rapporteur de ce m´emoire. Je remercie Monsieur Sebastien SIMOENS, Network

and Telecom Product Architect chez ALSTOM Transport pour l’attention qu’il a accord´e `a

la lecture de ce m´emoire en tant qu’examinateur, sans oublier de remercier Monsieur Alain SIBILE, Professeur des universit´es `a Telecom-ParisTech pour avoir accept´e de pr´esider le jury de th`ese.

Je voudrais aussi exprimer ma gratitude `a Madame Christine FERNANDEZ-MALOIGNE,

Directrice du XLIM-SIC, pour m’avoir accueillie au sein de son laboratoire ainsi qu’`a Monsieur

Philippe DUBOIS, Technicien au XLIM-SIC pour sa gentillesse et sa disponibilit´e permanente. Je tiens aussi `a remercier Jean-Fran¸cois Caillbault pour son aide pr´ecieuse pour la r´ealisation des simulations sur le CLUSTER de calcul.

Je remercie mes coll`egues de bureau Jonathan LEDY, Badreddin KOUSSA et Tiguiane

YE-LEMOU pour tous les moments de d´elire qu’on a partag´e ensemble. Je tiens aussi `a remercier

(5)

lors des sortis resto, cin´e, etc.

J’aimerais terminer ces remerciements par un clin d’oeil `a ma soeur, mon fr`ere, mon beau

fr`ere et mes amis qui ont rendu de ces ann´ees pass´ees `a Poitiers surmontables : Asmaa

HAI-ROUD, Yassine HAIHAI-ROUD, C´edric CLAUDEL, Augusto DE ALENCAR, Yulia KOZLOVA, Pascale MUSTAPHA, Caio Cesar CHRISTIANO, Federica RASSU, Claire DESCHAMPS COL-LOT et Rafik BEN SALMA.

(6)

`

A mon mari Boris AIRIEAU

pour son amour, pour les longues discussions scientifiques enrichissantes, pour les relectures de ce m´emoire, pour sa patience et ses bons petits plats

(7)
(8)

Liste des acronymes et abr´eviations ix

Notations math´ematiques utilis´ees x

Introduction g´en´erale 1

1 Etat de l’art des mod`´ eles de canaux de propagation MIMO 5

1.1 Introduction . . . 7

1.2 Canal de propagation . . . 7

1.2.1 Rappel des principaux ph´enom`enes physiques . . . 7

1.2.1.1 G´en´eralit´es . . . 7

1.2.1.2 Evanouissements `´ a petite ´echelle et `a grande ´echelle . . . 8

1.2.1.3 Etalement des retards, effet Doppler et temps de coh´erence . .´ 9

1.2.1.3.1 Etalement des retards . . . .´ 9

1.2.1.3.2 Effet Doppler . . . 10

1.2.1.3.3 Temps de coh´erence . . . 12

1.2.2 Mod´elisation du canal par un filtre lin´eaire . . . 13

1.3 Pourquoi un mod`ele de canal dynamique ? . . . 15

1.4 Simulateurs des canaux . . . 15

1.5 Mod´elisation des canaux MIMO . . . 18

1.5.1 Introduction . . . 18

1.5.2 Classification des mod`eles de canaux MIMO . . . 21

1.5.2.1 Mod`eles physiques . . . 22

1.5.2.1.1 Mod`eles d´eterministes . . . 22

1.5.2.1.2 Mod`eles g´eom´etriques stochastiques . . . 22

1.5.2.1.3 Mod`eles stochastiques non g´eom´etriques . . . 27

1.5.2.2 Mod`eles analytiques . . . 29

(9)

1.5.2.2.1 Mod`eles fond´es sur la corr´elation . . . 29

1.5.2.2.2 Mod`eles fond´es sur les param`etres de propagation . . 31

1.5.3 Mod`eles standardis´es ou issus de projets collaboratifs . . . 32

1.5.3.1 Les mod`eles du COST . . . 32

1.5.3.2 Mod`ele 3GPP-SCM . . . 33

1.5.3.3 IEEE 802.11 TGn . . . 34

1.5.3.4 WINNER . . . 34

1.6 Conclusion . . . 35

2 R´eduction du temps de calcul d’un simulateur de propagation `a trac´e de rayons 37 2.1 Introduction . . . 39

2.1.1 Contexte et Probl´ematique . . . 39

2.1.2 Pr´esentation du simulateur de canal de propagation . . . 40

2.1.2.1 Optique G´eom´etrique (OG) . . . 41

2.1.2.2 Th´eorie Uniforme de Diffraction (TUD) . . . 41

2.1.2.3 Recherche de trajets . . . 41

2.1.3 Approches d’acc´el´erations existantes . . . 44

2.1.4 Solution propos´ee . . . 45

2.2 Analyse et caract´erisation de l’impact de l’environnement . . . 46

2.2.1 Rappel . . . 46

2.2.2 M´ethode d’identification du caract`ere contributif des faces mobiles . . . 46

2.3 Application `a un premier sc´enario . . . 48

2.3.1 Pr´esentation du sc´enario ferroviaire 1 . . . 48

2.3.2 R´esultats . . . 50

2.3.2.1 R´esultats obtenus pour x1=10 dB et x2=20 dB . . . 51

2.3.2.2 R´esultats obtenus pour x1=5 dB et x2=10 dB . . . 53

2.3.2.3 R´esultats obtenus pour x1=3 dB et x2=5 dB . . . 54

2.3.2.4 Synth`ese . . . 55

2.3.3 Evaluation des mod`eles simplifi´es . . . .´ 57

2.3.3.1 Mod`ele complet 1 et les trois nouveaux mod`eles simplifi´es . . . 57

2.3.3.2 Calcul des param`etres caract´eristiques du canal . . . 57

2.3.3.3 Puissance totale re¸cue . . . 58

2.3.3.4 Retard moyen . . . 60

2.3.3.5 Dispersion des retards . . . 62

2.3.3.6 Doppler moyen . . . 65

2.3.3.7 Dispersion Doppler . . . 67

2.3.3.8 Temps de calcul . . . 69

(10)

2.4 Application au deuxi`eme sc´enario . . . 71

2.4.1 Pr´esentation du sc´enario ferroviaire 2 . . . 71

2.4.2 Identification du caract`ere contributif des faces mod´elis´ees . . . 72

2.4.2.1 Etude globale sur tout l’environnement . . . .´ 72

2.4.2.2 Etude par zone . . . .´ 74

2.4.2.2.1 Premi`ere zone : entre 380 et 500 m . . . 74

2.4.2.2.2 Deuxi`eme zone : entre 190 et 380 m . . . 75

2.4.2.2.3 Troisi`eme zone : entre -120 et 190 m . . . 76

2.4.2.3 Synth`ese : d´efinition d’un mod`ele simplifi´e en trois zones . . . 77

2.4.3 Evaluation des mod`eles simplifi´es . . . .´ 78

2.4.3.1 Puissance totale re¸cue . . . 78

2.4.3.2 Autres param`etres caract´eristiques du canal . . . 79

2.4.3.3 Synth`ese . . . 80

2.5 Validation de la simplification g´eom´etrique de l’environnement propos´ee . . . . 81

2.5.1 D´emarche suivie . . . 81

2.5.2 D´efinition d’un sc´enario ferroviaire complexe . . . 81

2.5.3 R´esultats et validation . . . 84

2.5.3.1 Puissance totale re¸cue . . . 84

2.5.3.2 Autres param`etres caract´eristiques . . . 85

2.5.3.3 Temps de calcul . . . 88

2.6 Conclusion . . . 88

3 Mod`ele de canal de type WINNER pour les sc´enarios ferroviaires en milieux confin´es 91 3.1 Contexte et motivations . . . 93

3.2 Rappel du mod`ele de canal WINNER . . . 94

3.2.1 Principe . . . 94

3.2.2 G´en´eration des coefficients du canal . . . 99

3.2.3 Synth`ese . . . 106

3.3 Mod`ele de canal pour les sc´enarios ferroviaires en tunnel . . . 107

3.3.1 D´emarche suivie . . . 107

3.3.2 Identification des clusters . . . 111

3.3.2.1 Principe . . . 111

3.3.2.2 Seuillage des donn´ees . . . 112

3.3.2.3 Standardisation des donn´ees . . . 113

3.3.2.4 R´epartition des donn´ees en clusters . . . 115

3.3.2.4.1 Principe . . . 115

3.3.2.4.2 R´epartition des donn´ees par l’algorithme du k-means 116

(11)

3.3.2.6 Identification du nombre optimal de clusters . . . 121

3.3.2.6.1 Rappel du contexte . . . 121

3.3.2.6.2 Premi`ere d´emarche . . . 122

3.3.2.6.3 Analyse et synth`ese . . . 122

3.3.2.6.4 Deuxi`eme d´emarche . . . 123

3.3.3 M´ethode de suivi des clusters . . . 124

3.3.4 Approche d’identification des lois statistiques . . . 125

3.4 Conclusion . . . 127

4 Application du mod`ele propos´e au sc´enario ferroviaire 1 129 4.1 Introduction . . . 130

4.2 Rappel du sc´enario ferroviaire 1 . . . 130

4.3 Identification et suivi des clusters . . . 131

4.3.1 Identification du nombre optimal de clusters . . . 131

4.3.2 Suivi des clusters . . . 133

4.4 Mod´elisation des param`etres du canal . . . 137

4.4.1 Rappel . . . 137

4.4.2 Mod´elisation de la puissance totale par cluster . . . 137

4.4.3 Mod´elisation des retards par cluster . . . 141

4.4.4 Mod´elisation des angles par cluster . . . 143

4.4.5 G´en´eration des coefficients du canal . . . 149

4.4.6 Att´enuation moyenne et ´ecart-type des ´evanouissements rapides . . . 149

4.5 Evaluation du mod`ele de canal propos´e . . . 151

4.5.1 Puissance totale . . . 151

4.5.2 Capacit´e du canal MIMO . . . 153

4.6 Conclusion . . . 154

Conclusion g´en´erale et perspectives 157

A Algorithme d’identification du caract`ere contributif des faces mobiles 165

B Rappel des distributions th´eoriques des lois test´ees par le crit`ere

d’informa-tion (IC) 167

C R´esultats de la r´epartition des donn´ees en clusters et du suivi de clusters 171

D Rappel de la capacit´e du canal MIMO 177

(12)

3GPP : Third Generation Partnership Project

SCM : Spatial Channel Model

SCME : Spatial Channel Model Extended

WINNER : Wireless World Initiative New Radio

COST : European Cooperation in Science and Technology

IR : Impluse Response

PDP : Power-Delay Profile

PL : Path-Loss

AoA : Angle of Arrival

AoD : Angle of Departure

SF : Shadow Fading

XPR : Cross-Polarisation power Ratio

SISO : Single Input Single Output

MIMO : Multiple Input Multiple Output

MS : Mobile Station

EMA : Erreur Moyenne Absolue

FC : Face Contributive

FMC : Face Moyennement Contributive

FNC : Face Non Contributive

(13)

FGN : Filtered Gaussian Noise

IFFT : Inverse Fast Fourier Transform

ADF : Average Duration of Fades

LCR : Level Crossing Rate

CDF : Cumulative Distribution Function

PDF : Probability Density Function

BER : Bit Error Rate

FER : Frame Erasure Ratio

IID : Independently and Identically Distributed

FIR : Finite Impulse Response

IIR : Infinite Impulse Response

N : Nombre de clusters

M : Nombre de trajets par cluster

U : Nombre de r´ecepteurs

S : Nombre d’´emetteurs

LOS : Line Of Sight

NLOS : Non Line Of Sight

OG : Optique G´eom´etrique

TUD : Th´eorie Uniforme de Diffraction

IC : Information Criterion

AIC : Akaike’s Information Criterion

BIC : Bayesian Information Criterion

IEEE : Institute of Electrical and Electronics Engineers

WSSUS : Wide-Sense Stationary Uncorrelated Scattering

Rx : R´ecepteur

Ex : Emetteur´

ANR : Agence Nationale de Recherche

(14)

math´

ematiques

()∗ Conjugu´e complexe ()H Hermitien ()T Transpos´e ǫ Permittivit´e du mat´eriau λ Longueur d’onde

φn Angle de d´epart en azimut du trajet n

σ Conductivit´e du mat´eriau

τn Retard du trajet n

θn Angle de d´epart en ´el´evation du trajet n

υn Angle d’arriv´ee en ´el´evation du trajet n

ϕn Angle d’arriv´ee en azimut du trajet n

Bc Bande de coh´erence

Bd Bande Doppler

Bp Bande passante

DKS Distance de Kolmogorov-Smirnov

ecarti Ecart instantan´e´

msu,n Moyenne des silhouettes calcul´ee `a la position u pour le cluster n

(15)

Pn Puissance du trajet n

Pref Puissance de r´ef´erence

P su,n Pourcentage des trajets mal r´epartis calcul´e `a la position u pour le cluster n

Tc Temps de coh´erence

(16)

1.1 Illustration du canal de propagation radio mobile : Station de M´etro . . . 8

1.2 Evanouissements `´ a grande et petite ´echelles du signal re¸cu . . . 9

1.3 Etalement des retards et s´electivit´e en fr´equence . . . .´ 10

1.4 Illustration de l’effet Doppler . . . 11

1.5 Spectre de Jakes associ´e `a une distribution uniforme des angles entre [0, 2π] . . 12

1.6 Coh´erence temporelle . . . 12

1.7 Syst`eme de Bello . . . 13

1.8 Illustration de l’´evolution temporelle de la r´eponse impulsionnelle . . . 14

1.9 La m´ethode SOS . . . 17

1.10 La m´ethode FGN « Filtered Gaussian Noise» . . . 17

1.11 La m´ethode IFFT . . . 18

1.12 Sch´ema g´en´eral d’un syst`eme MIMO NTxNR . . . 19

1.13 Classification des mod`eles de canaux par cat´egorie . . . 21

1.14 Mod`ele `a un anneau . . . 23

1.15 Mod`ele `a deux anneaux . . . 24

1.16 Illustration de diffuseurs distribu´es . . . 26

1.17 Principe du mod`ele de Saleh-Valenzuela . . . 28

1.18 Exemple des zones de visibilit´e (cercles en blanc) . . . 33

2.1 Sch´ema synoptique du simulateur . . . 40

2.2 Illustration de la m´ethode de source-image . . . 42

2.3 Calcul d’un trajet avec un point de diffraction . . . 42

2.4 Illustration du test de visibilit´e . . . 43

2.5 Illustration de l’interaction des trajets avec des objets et des faces . . . 46

2.6 Calcul de l’´ecart entre Pf,i et P refi le long d’un parcours . . . 47

2.7 Identification du caract`ere contributif d’une face par position . . . 48

2.8 Sc´enario ferroviaire 1 . . . 49

(17)

2.9 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif final de chaque face pour le lien radio E1R1 (cf. figure 2.8 ) et les seuils x1=10 dB et x2=20 dB . . . 52

2.10 Histogramme empil´e repr´esentant l’importance de chaque face par cat´egorie pour les 16 liens radios et les seuils x1=10 dB et x2=20 dB . . . 52

2.11 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif final de chaque face pour le lien radio E1R1 et les seuils x1=5 dB et x2=10 dB . . . 53

2.12 Histogramme empil´e repr´esentant l’importance de chaque face par cat´egorie pour les seize 16 radios et les seuils x1=5 dB et x2=10 dB . . . 54

2.13 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif final de chaque face pour le lien radio E1R1 et les seuils x1=3 dB et x2=5 dB . . . 55

2.14 Histogramme empil´e repr´esentant l’importance de chaque face par cat´egorie pour les 16 liens radios et les seuils x1=3 dB et x2=5 dB . . . 55

2.15 Illustration du mod`ele complet 1 et des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . . 57

2.16 Sch´ema synoptique du fonctionnement du traitement des donn´ees . . . 58

2.17 ´Evolution de la puissance totale re¸cue calcul´ee le long du d´eplacement de la

rame r´eceptrice dans le tunnel - Application au mod`ele complet 1 ainsi qu’`a ses simplifications . . . 59 2.18 Fonctions de r´epartition de la puissance totale re¸cue pour le mod`ele complet 1

et les mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 60

2.19 ´Evolution du retard moyen calcul´e pour des zones de stationnarit´e de 10λ

-Application au mod`ele complet 1 ainsi qu’`a ses simplifications . . . 61 2.20 Fonctions de r´epartition du retard moyen pour le mod`ele complet 1 et les mod`eles

simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 62 2.21 ´Evolution de la dispersion des retards calcul´es pour des zones de stationnarit´e

de 10λ - Application au mod`ele complet 1 ainsi qu’`a ses simplifications . . . 63

2.22 Fonctions de r´epartition de la dispersion des retards pour le mod`ele complet 1 et les mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 64

2.23 ´Evolution du Doppler moyen calcul´e pour des zones de stationnarit´e de 10λ

-Application au mod`ele complet 1 ainsi qu’`a ses simplifications . . . 66 2.24 Fonctions de r´epartition du Doppler moyen pour le mod`ele complet 1 et les

mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 67

2.25 ´Evolution de la dispersion Doppler calcul´ee pour des zones de stationnarit´e de

10λ - Application au mod`ele complet 1 ainsi qu’`a ses simplifications . . . 68

2.26 Fonctions de r´epartition de la dispersion Doppler pour le mod`ele complet 1 et les mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 68 2.27 Sc´enario ferroviaire 2 . . . 71 2.28 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif de chaque face pour des seuils

d’erreur de 10 et 20 dB . . . 72

(18)

2.30 Puissance totale re¸cue dans le cas du mod`ele complet 2 et du mod`ele simplifi´e 2.1 73

2.31 Illustration du mod`ele complet 2 et du mod`ele simplifi´e 2.2 par zone . . . 75

2.32 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif de chaque face dans la zone 1

(entre 380 et 500 m) pour des seuils d’erreur de x1 = 10 dB et x2 = 20 dB . . . 76

2.33 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif de chaque face dans la zone 2

(entre 190 et 380 m) pour des seuils d’erreur de x1 = 10 dB et x2 = 20 dB . . . 76

2.34 Histogramme repr´esentant le caract`ere contributif de chaque face dans la zone 3

(entre -120 et 190 m) pour des seuils d’erreur de x1 = 10 dB et x2 = 20 dB . . 77

2.35 ´Evolution de la puissance totale re¸cue calcul´ee le long du d´eplacement de la rame

mobile pour le mod`ele complet 2 et son mod`ele simplifi´e 2.2 . . . 78

2.36 ´Evolution des param`etres caract´eristiques du canal calcul´ee dans des zones de

stationnarit´e de 10λ . . . 79 2.37 Sc´enario ferroviaire 3 . . . 82

2.38 Visualisation en 3D du mod`ele complet 3 et du mod`ele simplifi´e par zone . . . 83

2.39 ´Evolution de la puissance totale re¸cue le long du d´eplacement des rames pour le mod`ele complet 3 et le mod`ele simplifi´e . . . 84 2.40 Fonctions de r´epartition de la puissance totale re¸cue pour le sc´enario 3 et son

mod`ele simplifi´e . . . 85 2.41 Comparaison de l’´evolution des param`etres caract´eristiques de canal calcul´es

pour des zones de stationnarit´e de 10λ - Application au mod`ele complet 3 ainsi qu’`a son mod`ele simplifi´e . . . 86 2.42 Fonctions de r´epartition pour chacun des param`etres caract´eristiques du canal

issus des simulations du mod`ele complet 3 et du mod`ele simplifi´e . . . 87

3.1 Illustration d’un ensemble de clusters repr´esentant le canal de propagation . . . 95

3.2 G´en´eration des coefficients du canal . . . 99 3.3 Les param`etres caract´eristiques de quatre personnes pr´esent´es dans deux ´echelles

diff´erentes . . . 102 3.4 D´emarche suivie pour la g´en´eration des coefficients du canal . . . 108 3.5 Sc´enario ferroviaire 1 . . . 112

3.6 L’´evolution temporelle du PDP calcul´e dans le cas du sc´enario ferroviaire 1 pour

le lien E1R1 . . . 113

3.7 Les param`etres caract´eristiques de quatre individus pr´esent´es dans deux

en-sembles diff´erents . . . 114 3.8 Les param`etres caract´eristiques de quatre individus pr´esent´es apr`es standardisation115

3.9 Illustration d’une r´epartition des donn´ees en clusters par l’algorithme du

k-means, avec N = 2 . . . 118 3.10 Illustration de la r´epartition des donn´ees en clusters avec l’algorithme du k-means

(19)

3.11 Application de la silhouette `a l’exemple de la figure 3.9 . . . 121 3.12 Illustration du principe de fonctionnement de la m´ethode propos´ee pour

l’iden-tification des clusters . . . 124

4.1 Sc´enario ferroviaire 1 . . . 130

4.2 Valeurs calcul´ees `a chaque position p de la rame et pour un nombre de clusters

n allant de Nmin = 2 `a Nmax= 10 . . . 132

4.3 Illustration des angles d’arriv´ee et d´epart en ´el´evation et azimut par rapport au trajet direct . . . 135

4.4 histogrammes des six param`etres caract´eristiques des trajets appartenant au

cluster 1 . . . 136

4.5 Comparaison pour les cinq clusters entre les fonctions de r´epartition (cdf) des

r´esultats de simulations d´eterministes et les r´esultats obtenus via le crit`ere IC . 139

4.6 Comparaison (pour les cinq clusters) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des

puissances issues des simulations d´eterministes et des puissances g´en´er´ees de fa¸con stochastique . . . 140

4.7 Comparaison (pour les cinq clusters) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des

retards issus des simulations d´eterministes et des retards g´en´er´es de fa¸con sto-chastique . . . 142 4.8 Comparaison (pour le cluster 1) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des angles

issus des simulations d´eterministes et des angles g´en´er´es de fa¸con stochastique . 144 4.9 Comparaison (pour le cluster 2) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des angles

issus des simulations d´eterministes et des angles g´en´er´es de fa¸con stochastique . 145 4.10 Comparaison (pour le cluster 3) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des angles

issus des simulations d´eterministes et des angles g´en´er´es de fa¸con stochastique . 146 4.11 Comparaison (pour le cluster 4) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des angles

issus des simulations d´eterministes et des angles g´en´er´es de fa¸con stochastique . 147 4.12 Comparaison (pour le cluster 5) entre les fonctions de r´epartition (cdf) des angles

issus des simulations d´eterministes et des angles g´en´er´es de fa¸con stochastique . 148 4.13 Att´enuation de la puissance en fonction de la distance ´emetteur-r´ecepteur . . . 150 4.14 ´Evanouissements rapides . . . 150 4.15 Comparaison de la puissance totale issue du mod`ele de canal d´eterministe et

celle issue du mod`ele propos´e . . . 151 4.16 Comparaison entre les fonctions de r´epartitions de la puissance totale issue du

mod`ele de canal d´eterministe et celle issue du mod`ele propos´e . . . 152 4.17 Comparaison de la capacit´e issue du mod`ele de canal d´eterministe et celle issue

du mod`ele propos´e . . . 153 4.18 Comparaison entre les fonctions de r´epartitions de la capacit´e issue du mod`ele

(20)

C.1 histogrammes des six param`etres caract´erisant les trajets appartenant au cluster 1172 C.2 histogrammes des six param`etres caract´erisant les trajets appartenant au cluster 2173 C.3 histogrammes des six param`etres caract´erisant les trajets appartenant au cluster 3174 C.4 histogrammes des six param`etres caract´erisant les trajets appartenant au cluster 4175 C.5 histogrammes des six param`etres caract´erisant les trajets appartenant au cluster 5176

(21)
(22)

1.1 Sc´enarios typiques mesur´es et mod´elis´es dans le cadre du projet WINNER II . 35

2.1 Dimensions du tunnel et des deux rames . . . 49

2.2 Emplacement initial des antennes r´eceptrices dans le sc´enario ferroviaire 1 . . . 50

2.3 Emplacement des antennes ´emettrices dans le sc´enario ferroviaire 1 . . . 50

2.4 Num´erotation des faces du sc´enario ferroviaire 1 . . . 50

2.5 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre la puissance totale issue du mod`ele complet 1 et celles issues des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 60

2.6 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre les retards moyens issus de la simulation du mod`ele complet 1 et ceux issus des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 61

2.7 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre la dispersion des retards issue de la simulation du mod`ele complet 1 et celles issues des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 63

2.8 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre le Doppler moyen issu de la simulation du mod`ele complet 1 et ceux issus des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 65

2.9 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre la dispersion Doppler issue de la simulation du mod`ele complet 1 et celles issues des mod`eles simplifi´es 1.1, 1.2 et 1.3 . . . 67

2.10 Le nombre totale de faces et d’arˆetes mod´elis´ees pour chacun des mod`eles . . . 69

2.11 Temps de simulations obtenus pour le mod`ele complet 1 et ses simplifications propos´ees . . . 70 2.12 Gain en temps de calcul entre les mod´elisations d´egrad´ees (mod`eles simplifi´es

1.1, 1.2 et 1.3) et la mod´elisation compl`ete de l’environnement (mod`ele complet 1) 70

2.13 Emplacement des antennes r´eceptrice et ´emettrice dans le sc´enario ferroviaire 2 72

(23)

2.14 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue entre les puissances totales issues de la simulation du mod`ele complet 2 et de son mod`ele simplifi´e 2.2 . . . 78 2.15 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre les param`etres caract´eristiques issus de la simulation du mod`ele complet 2 et du mod`ele simplifi´e 2.2 . . . 80

2.16 Emplacement initial des antennes r´eceptrices dans le sc´enario ferroviaire 3 . . . 81

2.17 Emplacement des antennes ´emettrices dans le sc´enario ferroviaire 3 . . . 82

2.18 Faces mod´elis´ees par zone et par rame . . . 83 2.19 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre les puissances issues de la simulation du mod`ele complet 3 et du mod`ele simplifi´e . . . 84 2.20 Calcul de l’Erreur Moyenne Absolue (EMA) et de l’´ecart-type de l’erreur absolue

entre les param`etres caract´eristiques issus de la simulation du mod`ele complet 3 et du mod`ele simplifi´e . . . 86

3.1 Description des diff´erents param`etres permettants de calculer les coefficients du

canal hs,u,n . . . 98

3.2 Les param`etres de sortie du mod`ele de canal WINNER . . . 106

3.3 Les param`etres caract´eristiques de quatre individus pr´esent´es dans un ensemble

ann´ee/centim`etre . . . 114

3.4 Les param`etres caract´eristiques de quatre individus pr´esent´es dans un ensemble

ann´ee/pied . . . 114 3.5 Calcul de la distance entre les centres Crp,ncalcul´es `a la position p et les centres

Crp+1,n calcul´es `a la position p + 1 o`u n = {1, · · · , Nopt}. . . 125

3.6 Quelques crit`eres d’information [OSI09] . . . 127

4.1 Rappel des sp´ecifications li´ees `a la mod´elisation du sc´enario ferroviaire 1 . . . . 131

4.2 Calcul de la moyenne des moyennes des silhouettes, la moyenne et l’´ecart-type

des pourcentages des trajets mal r´epartis pour un nombre de clusters n allant de 2 `a 10 . . . 133

4.3 Le nombre de trajets identifi´e par cluster le long du parcours de la rame . . . . 134

4.4 Les coefficients An et Bn donn´es par cluster (les valeurs sont pr´esent´ees en dB) 138

4.5 Lois statistiques et leurs param`etres caract´eristiques mod´elisant les ´evanouisse-ments rapides par cluster . . . 138 4.6 Lois statistiques et leurs param`etres caract´eristiques mod´elisant les retards par

cluster . . . 141 4.7 Lois statistiques et leurs param`etres caract´eristiques mod´elisant les angles . . . 143

(24)

4.9 Loi statistique et ses param`etres caract´eristiques mod´elisant les ´evanouissements rapides . . . 150 4.10 Indicateurs et param`etres statistiques calcul´es pour les deux courbes de

puis-sances issues des deux mod`eles (les valeurs sont pr´esent´ees en dB) . . . 152 4.11 Indicateurs et param`etres statistiques calcul´es pour les deux courbes de la

capa-cit´e du canal MIMO 4x4 issues des deux mod`eles (les valeurs sont pr´esent´ees en bit/s/Hz) . . . 154

(25)
(26)

Depuis son apparition en 1863, le m´etro est devenu l’un des principaux moyens de trans-port public en zone urbaine et se caract´erise par un r´eseau principalement souterrain. Afin d’accroˆıtre la qualit´e, la fiabilit´e, la s´ecurit´e et la sˆuret´e des syst`emes de transports publics tout en augmentant leur accessibilit´e et leur rendement, l’exploitation de ces syst`emes repose sur des ´echanges de donn´ees de plus en plus nombreux entre les v´ehicules et le sol. La gestion et le contrˆole de la circulation des m´etros s’effectuent aujourd’hui grˆace `a des syst`emes de contrˆole commande appel´es «Communications Based Train Control systems» (CBTC) [CBT04]. Ces syst`emes reposent sur l’utilisation de communications radio continues pour communiquer avec les trains. Cette tendance est accentu´ee par le d´eveloppement des syst`emes de m´etros sans conducteur. Dans ce contexte, les exigences de fiabilit´e, de disponibilit´e et de robustesse des syst`emes de transmissions sans fil deviennent de plus en plus fortes et doivent imp´erativement ˆetre anticip´ees et int´egr´ees dans la d´efinition des architectures des syst`emes et les processus de d´eploiement radio. Les solutions commerciales aujourd’hui d´eploy´ees s’appuient sur des modems Wi-Fi du commerce, fonctionnant entre 2 et 6 GHz, auxquels des modifications propri´etaires ont ´et´e apport´ees afin de r´epondre aux exigences. Il est possible de citer les syst`emes de New-York Carnasie line, la ligne 1 `a Paris, le m´etro de Malaga, Marmaray, Singapore, Shanga¨ı, etc. Deux cat´egories de syst`emes sont d´eploy´ees en parall`ele. Des syst`emes de communications de type

CBTC faible d´ebit r´epondant `a des exigences fortes en termes de niveaux de signal minimal,

de temps de connexion, de perte de paquets minimale, etc. Des syst`emes dits CCTV (Close Circuit TeleVision) haut d´ebit pour les transmissions sans fil multim´edia vise des applications telles que la surveillance embarqu´ee (m´etros de Lausanne, Paris, etc), l’information voyageurs, la maintenance, la t´el´evision embarqu´ee pour le m´etro d’Atlanta aux USA, la gestion des in-cidents et des proc´edures d’urgence (m´etro de Montr´eal). Ces syst`emes sont d´eploy´es dans les trains et le long des voies dans des tunnels de formes vari´ees (circulaire, rectangulaire, 1 ou 2 voies, etc).

(27)

Aujourd’hui, les techniques MIMO (Multiple Input Multiple Output) ont montr´e leur ca-pacit´e `a am´eliorer les performances des syst`emes sans fil en termes de d´ebit et/ou de robus-tesse. Elles sont pr´esentes dans tous les nouveaux standards : IEEE 802.11n, WiMAX et LTE-Advanced. Cependant, de premiers travaux dans la litt´erature ont montr´e que la variabilit´e temporelle des caract´eristiques du canal de propagation en tunnel peut introduire une d´egrada-tion des performances dans un contexte MIMO. Ainsi, il convient de comprendre et mod´eliser de fa¸con dynamique le canal de propagation MIMO en tunnel. En effet, la connaissance du canal doit permettre de d´evelopper des algorithmes capables de se reconfigurer et de s’adapter au contexte de l’utilisation des techniques MIMO en tunnel avec pour objectif d’augmenter les performances du syst`eme sans fil et en particulier la robustesse et les d´ebits en tenant compte de diff´erentes contraintes industrielles telles que notamment la diminution du nombre de points d’acc`es radio.

Les performances des syst`emes de communications num´eriques sont largement d´ependantes des caract´eristiques du canal de propagation radio mobile. Pour cela, une partie importante de

la communaut´e scientifique contribue aux d´eveloppements et `a la mise en œuvre de mod`eles et

de simulateurs de canaux. Ce travail de th`ese s’inscrit dans cette th´ematique de recherche et

vise `a d´evelopper un mod`ele de canal MIMO dynamique pour la simulation d’environnements

de type m´etro en tunnels avec des rames circulantes. Le mod`ele issu de ce travail de th`ese

s’inspire globalement du mod`ele de canal propos´e dans le standard WINNER et est aliment´e `a

partir des r´esultats issus d’un simulateur de canal `a trac´e de rayons 3D.

Ce m´emoire de th`ese est compos´e de quatre chapitres. Le premier chapitre pr´esente un ´etat de l’art des mod`eles de canaux existant dans la litt´erature. Ainsi, apr`es avoir pass´e en revue les principaux ph´enom`enes physiques qui si`egent dans le canal de propagation radio mobile et montr´e leurs impacts sur les transmissions num´eriques, nous d´etaillons les diff´erents principes de la mod´elisation dynamique des canaux SISO (Single Input Single Output). Dans ce chapitre, nous ´evoquons quelques techniques propos´ees par la communaut´e et qui permettent de rem´edier aux perturbations li´ees au canal de propagation. Toutefois, le choix de ces techniques d´epend des caract´eristiques du canal de propagation radio mobile. Ces derni`eres sont reproduites par des simulateurs de canaux. Dans la suite de ce chapitre, nous pr´esentons donc quelques simu-lateurs de canaux utilis´es principalement dans des chaˆınes de transmissions num´eriques pour l’´evaluation des performances des syst`emes de communication. Ces simulateurs s’appuient g´e-n´eralement sur des mod`eles de canaux « th´eoriques ». Ainsi, apr`es avoir d´efini le canal MIMO sous sa forme matricielle, nous pr´esentons un ´etat de l’art des diff´erents mod`eles de canal MIMO rencontr´es dans la litt´erature. `A l’issue de cette ´etude bibliographique, il ressort deux familles de mod`eles. La premi`ere famille regroupe les mod`eles de canaux physiques qui reposent sur une description g´eom´etrique tr`es fine des environnements de propagation, alors que la deuxi`eme famille est constitu´ee des mod`eles de canaux analytiques qui s’attachent `a d´ecrire de fa¸con

(28)

statistique certaines propri´et´es du canal telles que la corr´elation, la covariance, etc. Ces deux familles de mod`eles s’appuient sur les informations extraites des r´esultats issus de campagnes de mesures ou de simulateurs `a trac´e de rayons.

Dans le cadre de cette th`ese, nous ne disposons pas de r´esultats de mesures car la r´ealisation de campagnes de mesures en tunnel comportant des rames circulantes est tr`es compliqu´ee et tr`es coˆuteuse. En pratique, cela n´ecessite de mobiliser des trains et des voies ferr´ees le temps des mesures. Il convient aussi de disposer de sondeurs de canaux performants supportant la mobilit´e.

Ainsi, nous avons choisi d’utiliser un simulateur de canal `a trac´e de rayons 3D. Ce dernier

s’appuie sur un mod`ele d´eterministe, asymptotique en fr´equence qui permet de pr´edire avec une grande pr´ecision le comportement du canal et constitue une base de r´ef´erence en l’absence

de campagnes de mesures. Toutefois, ce simulateur est tr`es coˆuteux en temps de calculs pour

les simulations dynamiques. Il est donc int´eressant de proposer une m´ethode d’acc´el´eration des temps de calcul de celui-ci.

Ainsi, dans le deuxi`eme chapitre de ce m´emoire, nous proposons une m´ethode d’acc´el´eration des temps de simulation. Cette m´ethode constitue la premi`ere contribution de ce travail de th`ese. Son principe consiste `a d´egrader la finesse de la description g´eom´etrique de l’environnement consid´er´e en supprimant toutes les faces ne contribuant pas suffisamment au bilan ´energ´etique, tout en conservant une bonne pr´ecision des param`etres caract´eristiques du canal de propagation. Nous en avons d´eduit une nouvelle r`egle de mod´elisation qui s’appuie sur un crit`ere de visibilit´e. Cette m´ethode d’acc´el´eration ´etant principalement r´ealis´ee en pr´e-traitement de la g´eom´etrie de l’environnement, aucune modification du simulateur n’est n´ecessaire. De plus, celle-ci est parfaitement compl´ementaire aux autres m´ethodes d’acc´el´eration de la litt´erature. Afin, de valider cette d´emarche, nous mod´elisons trois sc´enarios ferroviaires dynamiques inspir´es des sc´enarios propos´es par ALSTOM TIS dans le cadre du projet ANR PREDIT

MOCAMIMO-DYN1. Dans cette ´etude, nous consid´erons un canal MIMO 4x4 pour une fr´equence de 5,8 GHz.

Le troisi`eme chapitre de ce m´emoire est d´edi´e `a la pr´esentation du mod`ele de canal de type WINNER que nous proposons pour la simulation des tunnels avec des rames circulantes. Ce chapitre constitue notre deuxi`eme contribution. Dans la premi`ere partie de ce chapitre nous d´e-crivons succinctement le principe de fonctionnement du mod`ele de canal du standard WINNER et pr´esentons les divers param`etres du canal n´ecessaires `a sa mod´elisation. Nous introduisons ensuite la d´emarche de mod´elisation suivie dans le cas tunnel, ainsi que la d´emarche consid´e-r´ee d’identification et de suivi des clusters. Enfin, nous introduisons une m´ethode d´evelopp´ee au sein du laboratoire XLIM-SIC permettant de choisir parmi un nombre de lois statistiques candidates, celle qui repr´esente le mieux le comportement de chaque param`etre caract´eristique du canal. Grˆace `a cette m´ethode, nous pouvons identifier les lois statistiques qui d´ecrivent le comportement des param`etres caract´eristiques du canal, impl´ementer le nouveau mod`ele de

(29)

canal et calculer les r´eponses impulsionnelles.

Le quatri`eme et dernier chapitre de ce m´emoire pr´esente une premi`ere application du mod`ele propos´e `a un sc´enario m´etro r´ealiste. Tout d’abord, nous rappelons bri`evement les caract´eris-tiques du sc´enario choisi. Ensuite, nous pr´esentons les r´esultats des m´ethodes d’identification et de suivi des clusters et nous mettons en ´evidence les diff´erentes lois statistiques qui d´ecrivent le comportement de chaque param`etre caract´eristique du canal ainsi que les valeurs des para-m`etres qui leurs sont associ´ees. Enfin, nous calculons les coefficients du canal pour chaque lien SISO en utilisant la formule analytique issue du projet WINNER.

Les performances de ce nouveau mod`ele de canal sont ´evalu´ees en comparant les r´esultats de celui-ci `a ceux issus du simulateur de canal d´eterministe `a trac´e de rayons 3D, en termes de pr´ediction de la puissance re¸cue et de la capacit´e du canal. Enfin, nous concluons ce travail et ouvrons de nombreuses perspectives.

(30)

´

Etat de l’art des mod`

eles de canaux

de propagation MIMO

Sommaire

1.1 Introduction . . . 7 1.2 Canal de propagation . . . 7 1.2.1 Rappel des principaux ph´enom`enes physiques . . . 7 1.2.1.1 G´en´eralit´es . . . 7 1.2.1.2 Evanouissements `´ a petite ´echelle et `a grande ´echelle . . . 8 1.2.1.3 Etalement des retards, effet Doppler et temps de coh´erence .´ 9 1.2.1.3.1 Etalement des retards . . . .´ 9 1.2.1.3.2 Effet Doppler . . . 10 1.2.1.3.3 Temps de coh´erence . . . 12 1.2.2 Mod´elisation du canal par un filtre lin´eaire . . . 13 1.3 Pourquoi un mod`ele de canal dynamique ? . . . 15 1.4 Simulateurs des canaux . . . 15 1.5 Mod´elisation des canaux MIMO . . . 18 1.5.1 Introduction . . . 18 1.5.2 Classification des mod`eles de canaux MIMO . . . 21 1.5.2.1 Mod`eles physiques . . . 22 1.5.2.1.1 Mod`eles d´eterministes . . . 22 1.5.2.1.2 Mod`eles g´eom´etriques stochastiques . . . 22 1.5.2.1.3 Mod`eles stochastiques non g´eom´etriques . . . 27 1.5.2.2 Mod`eles analytiques . . . 29 1.5.2.2.1 Mod`eles fond´es sur la corr´elation . . . 29 1.5.2.2.2 Mod`eles fond´es sur les param`etres de propagation . 31 1.5.3 Mod`eles standardis´es ou issus de projets collaboratifs . . . 32

(31)

1.5.3.1 Les mod`eles du COST . . . 32 1.5.3.2 Mod`ele 3GPP-SCM . . . 33 1.5.3.3 IEEE 802.11 TGn . . . 34 1.5.3.4 WINNER . . . 34 1.6 Conclusion . . . 35

(32)

1.1

Introduction

La mod´elisation du canal de propagation est une ´etape cruciale pour le d´eploiement et l’analyse des performances des syst`emes de communication sans fil. Elle permet de comparer et de valider les diff´erents choix d’algorithmes (de codage, d’´egalisation, etc) tout au long du pro-cessus de conception et de r´ealisation d’un syst`eme de transmission. La mod´elisation du canal de propagation vise `a traduire le plus fid`element possible les diff´erents ph´enom`enes physiques pr´esents dans le canal et tient compte des variations (temps, fr´equence et espace) de ses carac-t´eristiques. C’est un axe de recherche tr`es actif dans le domaine des t´el´ecommunications qui permet d’introduire des outils efficaces pour la standardisation des syst`emes. Ce travail de th`ese

constitue une contribution `a cet axe dans le cas particulier des tunnels pour des applications

m´etro.

Dans ce chapitre, apr`es avoir bri`evement rappel´e les principaux ph´enom`enes physiques qui si`egent dans le canal de propagation radio mobile, nous d´etaillons les diff´erents principes de la mod´elisation dynamique des canaux SISO. Nous rappelons ensuite, la notion de simulateurs de canaux largement d´etaill´ee dans [Pat02]. Apr`es avoir pr´esent´e le canal MIMO sous sa forme matricielle, nous pr´esentons un ´etat de l’art des mod`eles de canaux MIMO rencontr´es dans la lit-t´erature et class´es en deux familles. La classification g´en´eralement adopt´ee [ABB+06, Paj06] dis-tingue les mod`eles de canaux physiques, qui reposent sur une description g´eom´etrique tr`es fine des environnements de propagation, et les mod`eles de canaux analytiques qui s’attachent `a d´e-crire de fa¸con statistique certaines propri´et´es du canal telles que la corr´elation, la covariance, etc.

1.2

Canal de propagation

1.2.1 Rappel des principaux ph´enom`enes physiques 1.2.1.1 G´en´eralit´es

Les ph´enom`enes physiques qui interviennent dans le canal de propagation sont principale-ment la r´eflexion, la r´efraction (ou transmission), la diffraction et la diffusion. Ces ph´enom`enes d´ependent de la longueur d’onde λ de l’onde ´emise. La r´eflexion et la r´efraction se produisent lorsque l’onde rencontre un objet de taille tr`es grande devant la longueur d’onde. La direction des ondes (r´efl´echies et transmises) dans ce cas est d´etermin´ee par la loi de Snell-Descartes. La diffraction se produit lorsque l’onde interagit avec un objet de taille de mˆeme dimension que λ, ainsi le point de diffraction se comporte comme une nouvelle source rayonnante sur un cˆone (th´eorie de Keller [Kel62]). Enfin, le ph´enom`ene de diffusion intervient lorsque la taille de l’objet rencontr´e est tr`es petite devant λ. Dans ce cas, l’´energie de l’onde incidente est redirig´ee dans de nombreuses directions.

(33)

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Figure 1.1 – Illustration du canal de propagation radio mobile : Station de M´etro

L’onde qui se propage dans un environnement r´eel contenant des obstacles (bˆatiments,

v´eg´etation, etc) subit les ph´enom`enes ´evoqu´es pr´ec´edemment et la combinaison de ces derniers. Il en r´esulte qu’une multitude de r´epliques de l’onde ´emise arrive au niveau du r´ecepteur. Ces r´epliques sont commun´ement appel´ees les trajets multiples. Les trajets multiples ont une grande importance car ils permettent aux antennes ´emettrice et r´eceptrice de communiquer en l’absence du trajet direct. Ils sont plus au moins att´enu´es, retard´es et d´ecal´es en fr´equence selon la distance parcourue et la nature des obstacles rencontr´es. Les combinaisons de ces diff´erents trajets peuvent ˆetre constructives ou destructives et se traduisent par des variations rapides de l’amplitude du signal, aussi connues sous le nom d’´evanouissements `a petite ´echelle (ou « fast fadings »). La figure 1.1 est une illustration typique du canal de propagation (station de m´etro) montrant un r´ecepteur qui re¸coit une multitude de r´epliques de l’onde ´emise en provenance de diff´erentes directions de l’espace.

1.2.1.2 Evanouissements `´ a petite ´echelle et `a grande ´echelle

Dans [Lee82] l’auteur a montr´e que l’enveloppe du signal re¸cu peut s’exprimer comme le produit de deux termes u(x) = m(x) × r(x) o`u m(x) caract´erise les ´evanouissements `a grande ´echelle (les variations lentes) et r(x) les ´evanouissements `a petite ´echelle (les variations rapides). La figure 1.2 est une illustration de ces deux ph´enom`enes.

Les ´evanouissements `a petite ´echelle r(x) correspondent `a des ´evanouissements tempo-rels et fr´equentiels du signal qui se produisent toutes les demi-longueurs d’onde. Selon [Pat02],

(34)

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Figure 1.2 – ´Evanouissements `a grande et petite ´echelles du signal re¸cu

il est possible de d´emontrer qu’en l’absence du trajet direct (hypoth`ese NLOS : Non Line Of Sight), le module de la somme des champs complexes d’une infinit´e de variables al´eatoires in-d´ependantes r(x) suit une loi de Rayleigh. Dans le cas o`u le trajet direct existe (hypoth`ese du LOS : Line Of Sight), la distribution du module de r(x) suit alors une loi de Rice. D’autres distributions ont ´et´e propos´ees dans la litt´erature comme les lois de Nakagami et de Weibull [Pat02].

Les ´evanouissements `a grande ´echelle m(x) sont li´es `a deux ph´enom`enes : l’affaiblisse-ment du signal en fonction de la distance et les effets de masquage. Les effets de masquage sont provoqu´es par des obstacles importants tels que les collines, les immeubles, etc. Ils engendrent des ´evanouissements de la puissance re¸cue intervenant sur des intervalles de distance importants (de l’ordre de la dizaine de longueurs d’onde) et affectent toutes les fr´equences. La distribution de l’amplitude de ces ´evanouissements exprim´ee en dB suit g´en´eralement une loi log-normale.

1.2.1.3 Etalement des retards, effet Doppler et temps de coh´´ erence

1.2.1.3.1 Etalement des retards´

La propagation par trajets multiples engendre un grand nombre de trajets d´ecal´es dans le temps. `A chaque trajet est associ´e un retard τi (cf. figure 1.3), ce qui cr´ee des ´etalements

temporels στ de l’onde ´emise. Le canal de propagation est qualifi´e dans ce cas de canal dispersif

en temps. Ceci peut engendrer dans un syst`eme de communication num´erique de l’interf´erence entre symboles.

(35)

Trajet direct Émetteur Récepteur 1 réfle xion 2 ré flexi ons t τ 0 τ 1 τ 2 Retards στ τ 0 τ1 τ2 Réponse impulsionnelle RI

Figure 1.3 – ´Etalement des retards et s´electivit´e en fr´equence

Les cons´equences de l’´etalement des retards peuvent ˆetre aussi analys´ees dans le domaine fr´equentiel `a partir de la fonction de transfert du canal. Si la r´eponse impulsionnelle du canal pr´esente un ´etalement faible par rapport `a la dur´ee du symbole TS, la fonction de transfert

varie peu sur la bande de fr´equence Bp utilis´ee par le syst`eme consid´er´e. Le canal est dit « non

s´electif en fr´equence ». Dans le cas contraire, la fonction de transfert s’annule p´eriodiquement et le canal est dit « s´electif en fr´equence ». Les ´ecarts entre les « z´eros » de la fonction de transfert sont inversement proportionnels `a l’´etalement maximal des retards στmax et s’expriment selon

la relation (1.2.1) : ∆Fzero≃ 1 στmax (1.2.1) 1.2.1.3.2 Effet Doppler

L’effet Doppler est un ph´enom`ene directement li´e `a la mobilit´e. Il se traduit par un d´ecalage de la fr´equence porteuse proportionnel `a la vitesse relative du mobile. Dans le cas d’un canal `

a trajets multiples, le r´ecepteur re¸coit une multitude d’´echos d´ecal´es en fr´equence. Dans ce cas le canal est consid´er´e comme ´etant dispersif en fr´equence. Ainsi, la bande passante centr´ee initialement autour de la fr´equence porteuse est ´etal´ee. Cette nouvelle bande passante est appe-l´ee la bande Doppler Bd. Le d´ecalage Doppler pour un trajet s’exprime selon la relation (1.2.2) :

fdn =

v

c × fp× cos(αn) (1.2.2)

avec :

(36)

– fp : fr´equence porteuse du signal ´emis ;

– αn: angle d’arriv´ee du trajet n par rapport `a la direction de d´eplacement (cf. figure 1.4).

!

"

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α

!

Figure1.4 – Illustration de l’effet Doppler

Chaque trajet n arrivant au r´ecepteur sous un angle αn subit un d´ecalage Doppler fdn

comme illustr´e figure 1.4. On parle alors de spectre Doppler not´e S(fd) dont la forme d´epend

de la distribution des angles d’incidence αn. Dans le cas d’une distribution uniforme entre

[0, 2π], l’expression du spectre Doppler pour un environnement isotrope « classique » est don-n´ee par (1.2.3) [Jak74, Cla68] :

S(fd) = A πfdmax q 1 − ((fd−fp) fdmax ) 2 (1.2.3) – fdmax = v

c × fp est la fr´equence Doppler maximale.

L’allure du spectre Doppler correspondant `a cette expression est donn´ee figure 1.5. Celle-ci a la forme d’un « U » et est commun´ement appel´ee « Spectre Classique » ou « Spectre de Jakes ».

Cette mod´elisation du spectre est g´en´eralement associ´ee aux angles azimutaux et suppose que dans le contexte de certaines ´etudes, les angles d’´el´evation sont suffisamment faibles pour ˆetre n´eglig´es. Dans le cas contraire, d’autres mod`eles sont propos´es, tel que le spectre de Aulin [Aul79].

(37)

!"#$%&'(&)*+,,-&").+"/0-12#& * & ' 2 13# )4 & ), % 12 2 0 ' ( &

Figure 1.5 – Spectre de Jakes associ´e `a une distribution uniforme des angles entre [0, 2π]

1.2.1.3.3 Temps de coh´erence

L’´etalement de la bande passante dˆu `a l’effet Doppler se traduit dans le domaine temporel,

par une augmentation des variations temporelles du signal re¸cu. Le temps de coh´erence Tc (cf.

figure 1.6) est une grandeur physique qui permet de caract´eriser l’´etat de stabilit´e du signal re¸cu. Il est d´efini `a partir de la fonction de corr´elation du signal pour un seuil X. Dans le cas o`u le temps de coh´erence Tc est inf´erieur `a la dur´ee d’un symbole TS, le canal est qualifi´e de canal

`

a ´evanouissements rapides ou s´electif en temps. Ce qui signifie que le niveau de la puissance re¸cue varie significativement pendant la dur´ee d’un symbole.

T"#$% !"#$%&'"& ()*+,"-(" .!(/ 012-34&563%1 ()-%73-7 8 # $ 41 76 ' " 79 7: ;9

(38)

Il existe plusieurs expressions approximatives pouvant mettre en relation Tc et Bd; la plus

simple est l’approximation suivante [Skl97] :

Tc =

1 Bd

(1.2.4)

Il existe la mˆeme dualit´e entre la dispersion Doppler spatiale et la distance de coh´erence, ainsi qu’entre la dispersion des retards et la bande de coh´erence. Des travaux plus r´ecents qui se fondent sur le principe d’incertitude, ont exprim´e plus finement cette dualit´e. Nous retrouvons en particulier la d´efinition propos´ee par Fleury [Fle96] :

Tc ≥

arccos(X/100) Bd× 2π

(1.2.5)

o`u X est le seuil utilis´e pour le calcul du param`etre de coh´erence, d´efini dans [B´et01].

1.2.2 Mod´elisation du canal par un filtre lin´eaire

Le canal de propagation entre un ´emetteur et un r´ecepteur peut ˆetre d´ecrit comme un syst`eme lin´eaire variable dans le temps, associ´e `a des fonctions de transfert dans les domaines temporel et/ou fr´equentiel. Bello [Bel63] a introduit un syst`eme qui relie quatre fonctions d´ecrivant le canal sous diverses formes par le biais d’un jeu de transform´ees de Fourier et de transform´ees de Fourier inverses, comme d´ecrit dans la figure 1.7.

Réponse impulsionnelle h(t,τ) Fonction de transfert H(f,t) Fonction bi fréquentielle D(f,fd) Fonction de diffusion S(τ,fd) TF TF TF TF TF1 TF1 TF1 TF1

Figure1.7 – Syst`eme de Bello

(39)

– h(t, τ ) est l’´evolution temporelle de la r´eponse impulsionnelle du canal et s’´ecrit : h(t, τ ) = L X l=1 al(t)δ(τ − τl) (1.2.6)

Ici, le canal de propagation est mod´elis´e par un filtre lin´eaire variable dans le temps. Ce filtre est constitu´e d’un nombre de coefficients ´egal au nombre de trajets L pr´esents dans le canal de propagation. Chaque coefficient l est caract´eris´e par une amplitude complexe (al) et un retard (τl) comme d´ecrit dans la figure 1.8. La connaissance de h(t, τ ) suffit `a

la caract´erisation du canal. En effet, grˆace aux transform´ees de Fourier, il est possible de construire les trois autres fonctions (H(f, t), S(τ, fd) et D(f, fd)).

!" !# !$ τ ! %&!'(τ) τ * τ+ τ,-.

Figure 1.8 – Illustration de l’´evolution temporelle de la r´eponse impulsionnelle

– H(f, t) est l’´evolution temporelle de la fonction de transfert et s’´ecrit :

H(t, f ) =

Z +∞

−∞ h(t, τ ) · exp(−j2πf τ)dτ

(1.2.7)

– S(τ, fd) est la fonction de diffusion (r´eponse retard/Doppler) et s’´ecrit :

S(τ, fd) =

Z +∞

−∞ h(t, τ ) · exp(−j2πvt)dt

(1.2.8)

Cette fonction permet de repr´esenter l’impact de l’effet Doppler sur les variations tempo-relles du canal. Elle illustre la dispersion en retard et en fr´equence Doppler du canal de propagation.

(40)

– D(f, fd) est la fonction bi-fr´equentielle et s’´ecrit :

D(f, fd) =

Z +∞

−∞

S(τ, fd) · exp(−j2πf τ)dτ (1.2.9)

Dans cette ´ecriture, t repr´esente le temps, τ le retard, f la fr´equence et fdle d´ecalage Doppler.

Enfin, une description compl`ete des fonctions de Bello est donn´ee dans [Bel63, Gug03].

1.3

Pourquoi un mod`

ele de canal dynamique ?

La propagation par trajets multiples combin´ee aux mouvements de l’´emetteur et du r´e-cepteur conduit `a des variations importantes et al´eatoires du signal (cf. figure 1.2) qui sont `

a l’origine des d´egradations de la transmission produisant des paquets d’erreurs qui sont la cons´equence de la dur´ee des ´evanouissements (fading duration). Ces perturbations pourront ˆetre corrig´ees grˆace `a des codes d´etecteurs et correcteurs d’erreurs et des techniques d’entre-lacement adapt´es. Cependant, le d´eveloppement de ces techniques n´ecessite de connaˆıtre les propri´et´es statistiques de premier et second ordre de diff´erents param`etres caract´eristiques du canal de propagation telles que la distribution des ´evanouissements, leur dur´ee moyenne (ADF :

Average Duration of Fades) et le taux de travers´ee par rapport `a un seuil (LCR : Level

Cros-sing Rate). Ici, nous rappelons bri`evement que le param`etre ADF permet d’´evaluer la dur´ee moyenne pendant laquelle le signal reste sous un certain niveau d’amplitude alors que le

pa-ram`etre LCR permet d’interpr´eter le taux d’occurrence des ´evanouissements par rapport `a un

niveau de signal donn´e.

Dans la litt´erature [Pat02], il existe des mod`eles de canaux th´eoriques appel´es « mod`eles ana-lytiques » ou « mod`eles de r´ef´erence » qui repr´esentent des processus stochastiques « id´eaux » avec pour objectif de traduire le comportement des diff´erents canaux rencontr´es par un syst`eme

de communication. `A partir de mesures, il existe quelques m´ethodes qui permettent alors de

d´efinir ces mod`eles de canaux pour les simulations des syst`emes de communication. Ces mo-d`eles sont appel´es « simulateurs de canaux ». En g´en´eral, les simulateurs sont construits de telle sorte que leurs propri´et´es statistiques soient aussi proches que possibles des propri´et´es des canaux mesur´es et du mod`ele de r´ef´erence associ´e. Nous en citerons quelques uns dans la suite de ce chapitre.

1.4

Simulateurs des canaux

Les simulateurs de canaux constituent une ´etape indispensable dans l’´evaluation des perfor-mances des syst`emes de communications num´eriques et s’appuient g´en´eralement sur les mod`eles de canaux existants dans la litt´erature. Les simulateurs les plus souvent cit´es dans la

litt´era-ture sont les simulateurs des canaux de Rayleigh et de Rice, car ces mod`eles sont simples `a

(41)

temporelle donn´ees.

Pour un canal non s´electif en fr´equence, ces processus peuvent ˆetre mod´elis´es en bande de base comme un processus Gaussien complexe de valeur moyenne nulle. Dans le cas d’un canal s´electif en fr´equence, le canal est en g´en´eral simul´e en consid´erant un filtre de type FIR (filtre `a r´eponse impulsionnelle finie) avec L coefficients variables dans le temps, ce qui n´ecessite alors la g´en´eration de 2L processus Gaussiens. Ainsi, la g´en´eration efficace et fiable de processus Gaussien avec des propri´et´es de corr´elation donn´ees, constitue une ´etape indispensable pour la construction de simulateurs de canaux dynamiques s´electifs ou non s´electifs en fr´equence.

Il existe trois grandes familles de simulateurs qui s’appuient toutes sur le principe que le signal re¸cu est la somme de tous les trajets arrivant au r´ecepteur [Pat02]. Les performances de ces diff´erentes familles de simulateurs sont ´evalu´ees `a partir des fonctions d’autocorr´elation et d’intercorr´elation des composantes en phase et en quadrature de phase du signal re¸cu. Ces fonctions sont ensuite compar´ees aux fonctions th´eoriques de Clarke, mais ´egalement `a partir des m´etriques telles que la fonction de densit´e de probabilit´e (PDF), la fonction de distribution

cumulative (CDF) , le taux de travers´ee par rapport `a un seuil (LCR) et la dur´ee moyenne des

´evanouissements (ADF).

La premi`ere famille de simulateurs s’appuie sur la m´ethode des sommes des sinuso¨ıdes (SOS). Il s’agit d’une m´ethode souvent rencontr´ee dans la litt´erature. Celle-ci permet d’exprimer le signal re¸cu comme une somme finie de sinuso¨ıdes associ´ee `a un spectre Doppler. Le nombre de sinuso¨ıdes et leurs caract´eristiques en phase et en fr´equence distinguent les diff´erents mod`eles et permettent de traduire l’effet de la vitesse. Dans [Pat02] l’auteur d´emontre que, quel que soit le nombre N > 0 de sinuso¨ıdes, les propri´et´es de la somme des sinuso¨ıdes d´ependent de trois types de param`etres (gains, fr´equences Doppler et phases), chacun d’entre eux ´etant une collection de variables ou de constantes al´eatoires. Le principe de fonctionnement de cette m´ethode est d´ecrit par le sch´ema de la figure 1.9, o`u θ correspond `a la phase g´en´er´ee selon une distribution uniforme entre 0 et 2π et c est un poids associ´e `a chaque composante sinuso¨ıdale (cf. Chapitre 4 du livre de Patzold [Pat02]).

La m´ethode des SOS donne de bonnes performances. Cependant, le degr´e de pr´ecision ainsi que la complexit´e des calculs de cette m´ethode d´ependent du nombre de sinuso¨ıdes consid´er´ees. De plus, le caract`ere p´eriodique des sinuso¨ıdes introduit de la corr´elation entre les ´echantillons g´en´er´es.

(42)

! " " " # # # c1,1,l c1,2,l c1,N,l ! " " " # # # c2,1,l c2,2,l c2,N,l cos(2πf1,1,l t + θ1,1,l ) cos(2πf1,2,l t + θ1,2,l ) cos(2πf1,N,l t + θ1,N,l ) cos(2πf2,1,l t + θ2,1,l ) cos(2πf2,2,l t + θ2,2,l ) cos(2πf2,N,l t + θ2,N,l ) 1,l(t) 2,l(t) l(t)= 1,l(t) +j 2,l(t) " j !

Figure 1.9 – La m´ethode SOS

La deuxi`eme famille correspond aux simulateurs FGN (Filtered Gaussian Noise) qui s’ap-puie sur le sch´ema pr´esent´e dans la figure 1.10. Ce type de simulateurs permet de g´en´erer le

signal complexe re¸cu `a partir des sommes en phase et en quadrature de s´equences Gausiennes

(ind´ependantes et identiquement distribu´ees). L’influence de la vitesse est introduite par appli-cation de filtres Doppler dans le domaine temporel. Deux types de filtres sont potentiellement utilis´es : le FIR et l’IIR (filtre `a r´eponse impulsionnelle infinie).

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Figure 1.10 – La m´ethode FGN « Filtered Gaussian Noise»

Cette m´ethode a l’avantage de g´en´erer des s´equences non-p´eriodiques et est moins complexe que la m´ethode SOS. Toutefois, elle n´ecessite un grand nombre de coefficients des filtres afin de satisfaire aux contraintes li´ees `a la pr´ecision spectrale, ce qui augmente la complexit´e des calculs. De plus la structure des filtres utilis´es (FIR ou IIR) n’est pas tr`es efficace pour ce type de calculs.

(43)

Enfin, la troisi`eme famille s’appuie sur la transform´ee de Fourrier rapide inverse (IFFT) comme d´ecrit dans la figure 1.11. Dans un premier temps, le simulateur multiplie une s´erie de

variables complexes gaussiennes ind´ependantes par un masque en fr´equence qui correspond `a la

racine carr´ee du spectre Doppler. Le simulateur r´ealise ensuite une transformation en fr´equence du signal avec une IFFT.

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Figure 1.11 – La m´ethode IFFT

Cette m´ethode est rapide en temps de calcul. Elle donne de bonnes propri´et´es statistiques pour le signal r´esultant. Cependant, elle n´ecessite de g´en´erer tous les coefficients du canal en mˆeme temps et de les stocker en m´emoire. `A cela, s’ajoute des probl`emes de pr´ecisions li´es

principalement `a la quantification de la fr´equence Doppler. Ainsi, cette m´ethode ne convient

pas aux transmissions continues avec des fr´equences d’´echantillonnage ´elev´ees pour de longues p´eriodes de simulation.

Le d´eveloppement d’un simulateur de canal pour une chaˆıne de communication num´erique n´ecessite une bonne connaissance `a priori du canal de propagation. Dans la suite de ce chapitre, nous allons parcourir bri`evement les diff´erents mod`eles de canaux existant dans la litt´erature et qui permettent d’appr´ehender aussi fid`element que possible le comportement du canal afin d’extraire les donn´ees n´ecessaires au d´eveloppement d’un simulateur de canal.

1.5

Mod´

elisation des canaux MIMO

1.5.1 Introduction

Contrairement aux syst`emes classiques de communication comprenant une antenne `a

l’´emis-sion et une antenne `a la r´eception, les syst`emes MIMO sont constitu´es de multiples antennes

`

a la fois `a l’´emission et `a la r´eception. La figure 1.12 est une repr´esentation d’un syst`eme MIMO avec NT antennes `a l’´emission et NR antennes `a la r´eception. Le canal de propagation

(44)

MIMO est alors repr´esent´e par ses r´eponses impulsionnelles associ´ees aux couples d’antennes ´emettrice-r´eceptrice. Ainsi, la r´eponse impulsionnelle du canal MIMO est repr´esent´ee par la matrice H(t, τ ) : H(t, τ ) =        h1,1(t, τ ) . . . h1,2(t, τ ) . . . h1,NT(t,τ ) h2,1(t, τ ) . . . h2,2(t, τ ) . . . h2,NT(t,τ ) .. . ... ... hNR,1(t, τ ) . . . hNR,2(t, τ ) . . . hNR,NT(t,τ )       

o`u, hi,j(t, τ ) correspond `a la r´eponse impulsionnelle du canal qui associe le r´ecepteur i `a

l’´emet-teur j. `A noter que cette repr´esentation prend en compte les effets des antennes (diagramme,

nombre, g´eom´etrie du r´eseau et couplage) ainsi que la largeur de la bande passante du syst`eme.

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Figure1.12 – Sch´ema g´en´eral d’un syst`eme MIMO NTxNR

Dans la suite de ce chapitre, nous nous int´eressons aussi `a la mod´elisation du canal de propa-gation d’un point de vue physique. Dans ce cas, la r´eponse impulsionnelle est dite doublement-directionnelle et r´esulte de la contribution de tous les trajets se propageant entre l’´emetteur (Tx) et r´ecepteur (Rx). Chaque trajet est caract´eris´e par son amplitude complexe, son retard ainsi que ses directions de d´epart et d’arriv´ee. Dans le cas d’un syst`eme MIMO `a r´eponse impul-sionnelle doublement-directionnelle, la r´eponse impulimpul-sionnelle de chaque sous canal ´el´ementaire s’exprime selon la relation suivante :

hi,j(t, τ ) = Z τ′ Z Ωφ Z Ωψ h(r(j)T x, rRx(i), t, τ′, Ωφ, Ωψ)GT x(Ωφ)GRx(Ωψ)f (τ − τ ′ )dτ′dΩφdΩψ (1.5.1)

Ici, r(j)T x est la position de l’´emetteur j, rRx(i) est la position du r´ecepteur i. De plus, GT x(Ωφ) et

(45)

Enfin, f (τ ) est la r´eponse impulsionnelle des antennes T x et Rx.

En l’absence de polarisation crois´ee des antennes (c’est-`a-dire seule la polarisation verticale ou horizontale est consid´er´ee), les effets de l’´etalement des retards ainsi que de l’´etalement angulaire sont d´ecrits par l’´equation (1.5.2) :

h(rT x(j), rRx(i), t, τ, Ωφ, Ωψ) = L

X

l=1

hl(r(j)T x, r(i)Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) (1.5.2)

Ici, τ est le retard, Ωφ la direction de d´epart et Ωψ la direction d’arriv´ee et L est le nombre de

trajets existant entre l’´emetteur et le r´ecepteur, enfin hl est la contribution du trajet l.

Pour les ondes planes, la contribution de chaque trajet s’exprime selon l’´equation suivante :

hl(r(j)T x, r (i)

Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) = alδ(τ − τl)δ(Ωφ− Ωφl)δ(Ωψ − Ωψl) (1.5.3)

o`u al, τl, Ωφl, Ωψl correspondent respectivement `a l’amplitude complexe, le retard et les

di-rections de d´epart et d’arriv´ee de chaque trajet l. Ici, le nombre de trajets, les positions des antennes ainsi que les autres param`etres caract´eristiques du canal sont variables dans le temps.

Dans le cas g´en´eral (c’est-`a-dire que les polarisations verticale et horizontale sont consid´e-r´ees), la r´eponse impulsionnelle doublement-directionnelle s’´ecrit sous la forme :

hpol(r(j)T x, rRx(i), t, τ, Ωφ, Ωψ) = " hV V(r(j) T x, r (i) Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) hV H(r (j) T x, r (i) Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) hHV(rT x(j), r(i)Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) hHH(r(j)T x, r (i) Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) # (1.5.4) et hpol(rT x(j), r(i)Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) = L X l=1 hpol,l(rT x(j), rRx(i), t, τ, Ωφ, Ωψ) (1.5.5)

Pour les ondes planes, la contribution de chaque trajet hpol,l s’exprime selon l’´equation

suivante : hpol,l(r(j)T x, r (i) Rx, t, τ, Ωφ, Ωψ) = " aV V l aV Hl aHVl aHHl # δ(τ − τl)δ(Ωφ− Ωφl)δ(Ωψ− Ωψl) (1.5.6)

Ici, l’amplitude complexe est une matrice polarim´etrique qui tient compte de la nature des diffuseurs. De plus, l’´equation (1.5.6) montre que la r´eponse impulsionnelle doublement-directionnelle ne d´ecrit que le canal de propagation et est donc totalement ind´ependante du type d’antenne et de la configuration, de la bande passante du syst`eme, ou encore de la forme de l’onde ´emise.

Figure

Figure 1.1 – Illustration du canal de propagation radio mobile : Station de M´etro
Figure 1.2 – ´ Evanouissements ` a grande et petite ´echelles du signal re¸cu
Figure 1.5 – Spectre de Jakes associ´e ` a une distribution uniforme des angles entre [0, 2π]
Figure 1.8 – Illustration de l’´evolution temporelle de la r´eponse impulsionnelle – H(f, t) est l’´evolution temporelle de la fonction de transfert et s’´ecrit :
+7

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