• Aucun résultat trouvé

Feuille 5

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Feuille 5"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Portail Maths et applications - L1 Analyse 1

Universit´e Rennes 1 2017–2018

Feuille no 5 : Fonctions r´eciproques

1 D´eriv´ee de fonctions compos´ees Exercice 1

1. La fonction R \ {0} 3 x 7→ ln |x| ∈ R est-elle d´erivable sur son domaine de d´efinition ? 2. On consid`ere l’expression

1 2ln x + 1 x − 1 .

Montrer qu’elle permet de d´efinir une application f (dont on pr´ecisera le domaine de d´epart et le domaine d’arriv´ee).

3. Montrer que f est d´erivable et calculer sa d´eriv´ee.

2 Existence de fonctions r´eciproques Exercice 2

On pose D = R \13 . Soit f : D → R la fonction d´efinie par ∀x ∈ D , f (x) = 2x

3x − 1. 1. D´eterminer f (D).

2. La fonction f est-elle injective ?

3. On consid`ere g : D 3 x 7→ f (x) ∈ f (D). Expliquer pourquoi g est bijective et expliciter sa r´eciproque.

4. Esquisser les graphes de g et g−1 sur un mˆeme dessin.

Exercice 3

On pose I =] − 3, +∞[ et on consid`ere I 3 x 7→ f (x) = 5 − 12x − 2x2∈ R.

1. Montrer que f est strictement d´ecroissante et r´ealise une bijection sur son image (bijection qu’on appellera encore f ). Donner la bijection r´eciproque.

(2)

3 Fonctions trigonom´etriques hyperboliques Exercice 4

On consid`ere les fonctions d´efinies sur R et `a valeurs dans R par :

∀x ∈ R sh(x) = e

x− e−x

2 , ch(x) =

ex+ e−x 2 . 1. a. ´Etablir que, pour tout (a, b) ∈ R2,

ch(a + b) = ch(a)ch(b) + sh(a)sh(b) . b. Montrer que, pour tout x ∈ R, ch2x − sh2x = 1.

2. a. Montrer que sh : R → R est une bijection et donner l’expression explicite de sa bijection r´eciproque, not´ee argsh.

b. Calculer la d´eriv´ee de argsh.

c. La fonction ch : R → R est-elle surjective, injective ?

d. On consid`ere maintenant ch : [0, +∞[→ [1, +∞[. Montrer que la fonction est bien d´efinie et qu’il s’agit d’une bijection dont on calculera la r´eciproque, not´ee argch.

e. Calculer la d´eriv´ee de argch.

4 Fonctions trigonom´etriques r´eciproques Exercice 5

Trouver des exemples num´eriques pour montrer qu’en g´en´eral

arctan(x) 6= arcsin(x) arccos(x).

Exercice 6

Simplifier les expressions suivantes : 1. sin(arcsin(x)), pour x ∈ R, 2. arcsin(sin(x)), pour x ∈ [−π22], 3. arcsin(sin(x)), pour x ∈ [π, 3π], 4. arcsin(sin(x)), pour x ∈ [3π2, 5π2], 5. cos(arcsin(x)), 6. sin(arctan(x)). Exercice 7

Donner le domaine o`u les fonctions suivantes sont d´efinies et d´erivables et d´eterminer la d´eriv´ee sur ce domaine : (a) f1(x) = x ln(x)+ arcsin(x 2); (b) arctan x + 1 x  ; (c) arccos(2x2− 1) .

(3)

5 Suites r´eelles d´efinies de mani`ere implicite Exercice 8

On d´efinit la fonction f :]0, +∞[→ R par f (x) = x + ln(x), pour tout x > 0.

1. Montrer que, pour tout n ∈ N \ {0}, il existe un unique xn∈]0, +∞[ tel que f (xn) = n. Donner

la valeur de x1.

2. ´Etudier la monotonie et la convergence de la suite (xn).

3. ´Etudier le signe de f (n) − n pour tout entier n > 0. En d´eduire que xn6 n. Par une m´ethode

analogue, montrer que n − ln(n) 6 xn.

4. En d´eduire, si elle existe, la limite de xn

n



n∈N\{0}.

Exercice 9

Pour tout entier naturel n non nul, on d´efinit la fonction fn de R dans R par :

∀x ∈ R , fn(x) = x5+ nx − 1 .

1. a. Montrer que

∀n ∈ N∗, ∃ !un∈ R , fn(un) = 0 .

b. Montrer que : ∀n ∈ N∗, un∈ [0, 1].

2. a. Calculer fn+1(un) en fonction de un.

b. En d´eduire la monotonie de la suite (un).

3. a. Montrer que la suite (un) est convergente et que sa limite ` appartient `a [0, 1].

b. Montrer, en raisonnant par l’absurde, que ` = 0.

Exercice 10

On d´efinit la fonction f :]0, +∞[→]0, +∞[ par f (x) = x exp(x), pour tout x > 0.

1. Montrer que, pour tout n ∈ N \ {0}, il existe un unique un∈]0, +∞[ tel que f (un) = n.

Références

Documents relatifs

Les r´ esultats des questions non r´ esolues pourront ˆ etre admis pour la suite.. Les r´ esultats devront ˆ etre

Dans ce corrig´ e on donne aux fonctions leur vrai nom : cosinus hyperbolique, sinus hyper- bolique et tangente hyperbolique (au lieu de u, v et h respectivement)... Synth` ese : on

En consid´ erant Z et Q comme des parties de R montrer que tous les points de Z sont isol´ es mais qu’aucun point de Q n’est isol´

En d´ eduire le tableau de variations sur ce mˆ eme

La différence entre A et B vient probablement du fait que la fonction xx**2 est une fonction software (codée), alors que la multiplication x*x est une fonction hardware (avec une

La fonction exponentielle est ind´ efiniment d´ erivable, strictement croissante et son image est l’intervalle ]0, +∞[..

Le tableau ci-dessous pr´ esente les donn´ ees d’une exp´ erience dans laquelle une culture de bact´ eries compos´ ee initialement de 100 bact´ eries dans un milieu nutritif limit´

[r]