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MUS. Faire ressortir le développement de la ligne mélodique

et des phrases musicales d’une œuvre, notamment dans l’interprétation. Une mélodie bien phrasée. Absolt. Une

manière de phraser naturelle et sans affectation.

PHRASEUR, -EUSE n. XVIIIe siècle. Dérivé de phrase.

Fam. Personne qui s’exprime de manière affectée, verbeuse. Quel phraseur !

*PHRASTIQUE adj. XIXe siècle. Emprunté du grec phras-

tikos, « qui sert à indiquer », lui-même dérivé de phrazein, « faire

comprendre, indiquer ».

LINGUIST. Qui concerne la phrase. La structure phrastique

d’un texte.

PHRATRIE n. f. XIXe siècle. Emprunté du grec phratria,

lui-même dérivé de phratêr, « membre d’un clan ».

1. ANTIQ. GRECQ. À Athènes et dans d’autres cités, subdivi-

sion politique et religieuse de la tribu, composée d’un groupe de familles se réclamant d’un même ancêtre. Depuis les

lois de Solon, une tribu à Athènes comptait trois phratries. Chaque phratrie possédait ses propres sanctuaires, dans lesquels elle honorait ses propres dieux, ainsi que ceux de la cité.

2. ETHNOL. Ensemble de clans qui, au sein d’une tribu,

revendiquent un ancêtre commun.

On ne doit pas confondre Phratrie et Fratrie, dont l’origine et la signifi cation sont différentes.

*PHRÉATIQUE adj. XIXe siècle. Tiré du grec phrear, phreatos, « puits ».

GÉOL. Nappe phréatique, nappe d’eau souterraine, libre et peu profonde, qui reçoit les pluies infi ltrées et alimente ainsi les sources et les puits. Éruption phréatique, éruption engendrée par la transformation en vapeur des eaux souter- raines superfi cielles au contact d’un magma, et l’augmen- tation brutale de leur pression. L’éruption du volcan de la

montagne Pelée, en Martinique, fut précédée de plusieurs éruptions phréatiques.

PHRÉNIQUE adj. XVIe siècle. Dérivé de l’ancien français

phrene, « diaphragme », lui-même emprunté du grec phrên, « membrane, diaphragme », puis « cœur (considéré comme le siège des sentiments) ; esprit ».

ANAT. Relatif au diaphragme. Artère phrénique. Nerf

phrénique, nerf provenant du bulbe rachidien, partie du tronc

cérébral, et assurant l’innervation motrice du diaphragme.

PHRÉNOLOGIE n. f. XIXe siècle, phraenologie, puis phréno-

logie. Composé à l’aide du grec phrên, « diaphragme ; esprit »,

et logos, « discours, traité ».

Théorie selon laquelle les protubérances du crâne auraient été l’indice de dispositions morales ou intellectuelles déter- minées. La phrénologie, élaborée par Franz Joseph Gall,

était très en vogue au XIXe siècle. On doit à la phréno- logie l’expression familière « avoir la bosse des mathé- matiques ».

PHRÉNOLOGISTE ou PHRÉNOLOGUE n. XIXe siècle. Dérivé de phrénologie.

Anciennt. Personne qui s’occupe de phrénologie ; partisan de la phrénologie.

*PHRYGANE n. f. XVIe siècle. Emprunté du grec phruganon, « bois sec, fagot ».

ZOOL. Insecte aux ailes duveteuses vivant au bord des cours

d’eau, et dont les larves aquatiques se protègent des préda- teurs en construisant un fourreau de soie qu’elles recouvrent de brindilles, de grains de sable et d’autres débris. La larve de

la phrygane est communément appelée porte-bois. Calcaire à phryganes ou calcaire à indusies, voir Indusie.

PHRYGIEN, -ENNE adj. XVIe siècle. Dérivé de Phrygie,

nom géographique.

Relatif à la Phrygie, nom ancien d’une contrée d’Asie Mineure. Subst. Un Phrygien, une Phrygienne, personne qui habitait la Phrygie ou qui en était originaire. LINGUIST.

Le phrygien, langue indo-européenne qui était parlée en

Phrygie.

Spécialt. MUS. Le mode phrygien, un des modes de la musique grecque ancienne. – HIST. Bonnet phrygien, dont

la pointe retombe en avant et qui couvre les oreilles. En

1789, les révolutionnaires arboraient un bonnet phrygien de couleur rouge. Marianne, symbole de la République française, est généralement représentée coiffée d’un bonnet phrygien.

*PHTALÉINE n. f. XIXe siècle. Formé à partir de phtal-, tiré

de naphtalène.

CHIM. Matière colorante produite par la condensation de l’anhydride phtalique et d’un phénol. La phtaléine est un

indicateur coloré, rouge en milieu basique et incolore en milieu acide ou neutre.

*PHTALIQUE adj. XIXe siècle. Formé à partir de phtal-, tiré de naphtalène.

CHIM. Se dit de certains composés qu’on obtenait initiale- ment à partir du naphtalène et qu’on fabrique aujourd’hui à partir du xylène. Acide phtalique. Anhydride phtalique.

PHTIRIASE ou PHTIRIASIS (s fi nal se fait entendre)

n. f. XVIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin phtiriasis, du grec phtheirasis, de même sens, lui-même dérivé de phtheir, « pou ».

PATHOL. Pédiculose pubienne due à la présence des parasites appelés communément morpions.

PHTISIE n. f. XVIe siècle, ptisis, ptesie. Emprunté, par l’inter- médiaire du latin phtisis, du grec phthisis, lui-même dérivé de

phthinein, « se consumer, mourir ».

PATHOL. Autre nom de la tuberculose pulmonaire. Phtisie

galopante, voir Galopant.

*PHTISIOLOGIE n. f. XVIIIe siècle. Composé à l’aide de

phtisie et de -logie, tiré du grec logos, « discours, traité ».

Partie de la médecine qui étudie la tuberculose pulmonaire et son traitement.

PHTISIQUE adj. XVIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire

du latin phtisicus, du grec phthisikos, de même sens.

PATHOL. Vieilli. Qui est atteint de phtisie. Subst. Un, une

phtisique.

*PHYCOMYCÈTES n. m. pl. XIXe siècle, phycomyce ;

XXe siècle, phycomycètes. Composé à partir du grec phukos, « algue », et mukês, « champignon ».

Groupe de champignons inférieurs dont le mycélium n’est pas cloisonné, et qui produisent des spores mobiles.

PHYLACTÈRE n. m. XIIe siècle, fi lactere ; XVIe siècle,

phylactère. Emprunté, par l’intermédiaire du latin phylacterium,

du grec phulaktêrion, « lieu de garde », puis « talisman, relique, amulette », lui-même dérivé de phulax, « sentinelle ».

RELIG. JUIVE. Chacun des deux étuis de cuir renfermant de

petits morceaux de parchemin sur lesquels ont été copiés des versets de la Bible, que les hommes portent au bras gauche et au front pendant la prière du matin.

Par ext. BX-ARTS. Dans un tableau, une sculpture, bande- role que tiennent certains personnages et qui porte les paroles qu’ils sont censés prononcer.

PHYLARQUE n. m. XVIIIe siècle. Emprunté, par l’intermé- diaire du latin phylarchus, du grec phularkhos, lui-même composé à partir de phulê, « tribu », et arkhein, « commander ».

ANTIQ. GRECQ. À Athènes et dans d’autres cités, chef d’une tribu. Par ext. Commandant d’un des dix corps de cavalerie que les dix tribus d’Athènes devaient mettre à la disposition de la cité.

*PHYLL(O)- Tiré du grec phullon, « feuille ».

Élément de composition signifi ant Feuille, et servant à former de nombreux termes scientifi ques, dont les plus courants fi gurent ci-après.

*PHYLLADE n. m. XIXe siècle. Emprunté du grec phullas,

phullados, « feuillage, lit de feuilles ».

GÉOL. Ardoise gréseuse qui se délite en plaques épaisses

dont les faces, laissant apparaître de petites paillettes de mica, présentent un aspect lustré (on dit aussi Phyllithe).

*PHYLLIE n. f. XIXe siècle. Emprunté du latin scientifi que

phyllium, lui-même tiré du grec phullon, « feuille ».

ZOOL. Insecte orthoptère au corps aplati, vivant dans les régions tropicales, et remarquable par son mimétisme. Les

phyllies, vertes ou brunes, se confondent avec les végétaux dont elles se nourrissent. La ressemblance des œufs des phyllies avec des graines trompe les prédateurs.

PHYLLITHE n. XIXesiècle. Composé de phyl(lo)- et de -lithe, tiré du grec lithos, « pierre ».

1. N. m. PALÉONT. Vieilli. Feuille pétrifi ée ; pierre qui porte

des empreintes de feuilles.

*PHYLLOTAXIE n. f. XXe siècle. Composé de phyllo-

et de -taxie, tiré du grec taxis, « arrangement, ordre, disposition ».

BOT. Manière dont les feuilles d’une plante sont disposées le long de sa tige (on dit aussi Foliation).

PHYLLOXÉRA ou PHYLLOXERA n. m. XIXe siècle. Composé de phyllo- et de -xéra ou -xera, tiré du grec xêros, « sec, desséché ».

ZOOL. Genre d’insectes hémiptères parasites de certains

végétaux, dont l’espèce la plus connue est un puceron qui s’attaque aux racines, aux tiges et aux feuilles de la vigne.

Par méton. Maladie de la vigne provoquée par cet insecte.

Apparu en France dans les années 1860, le phylloxéra ravagea les vignobles.

PHYLLOXÉRÉ, -ÉE adj. XIXe siècle. Dérivé de phylloxéra.

Atteint par le phylloxéra. La vigne phylloxérée est traitée

par sulfatage.

*PHYLOGENÈSE n. f. XIXe siècle. Composé de phylo-, tiré du grec phulê, « race, tribu », et de -genèse, tiré du grec gennân, « engendrer ».

BIOL. Ensemble des transformations qui aboutissent à la

différenciation progressive des espèces à partir d’un ancêtre commun hypothétique, et qui marquent ensuite les étapes de leur évolution.

Par ext. La lignée formée par l’ensemble des espèces issues d’un ancêtre commun hypothétique.

Par méton. Partie de la biologie qui a pour objet l’étude de ces espèces, de leur degré de parenté et de l’évolution de chacune d’elles.

(On dit aussi Phylogénie.)

*PHYLOGÉNÉTIQUE adj. XIXe siècle. Dérivé de phylo-

genèse.

BIOL. Relatif à la phylogenèse. Relation phylogéné-

tique, lien de parenté entre espèces, mis en évidence par la

présence de caractères dérivant d’un ancêtre commun. Arbre

phylogénétique, représentation graphique des relations de

parenté entre les espèces, fossiles ou actuelles, qui établit la chronologie de l’évolution de chacune d’elles. Classifi cation

phylogénétique. (On dit aussi Phylogénique.)

Subst., au féminin. Partie de la génétique qui s’occupe de phylogénie moléculaire.

*PHYLOGÉNIE n. f. XIXe siècle. Composé de phylo-, tiré du grec phulê, « race, tribu », et de -génie, tiré du grec gennân, « engendrer ».

BIOL. Syn. de Phylogenèse.

Spécialt. Phylogénie moléculaire, discipline qui étudie la similitude entre des séquences de protéines ou d’acides nucléiques pour établir l’histoire des gènes et la parenté entre les espèces.

*PHYLOGÉNIQUE adj. XIXe siècle. Dérivé de phylogénie. BIOL. Syn. de Phylogénétique.

*PHYLUM (um se prononce ome) n. m. XIXe siècle. Latinisa- tion du grec phulê, « race, tribu ».

BIOL. Groupe d’espèces animales ou végétales qu’on

suppose issues d’un ancêtre commun, à partir duquel elles se seraient progressivement différenciées au cours de leur évolution, tout en conservant le plan d’organisation ances- tral. Le phylum des Vertébrés. Étude de phylums voisins.

*PHYSALIE n. f. XIXe siècle. Emprunté du grec phusaleos,

proprement « rempli de vent », lui-même dérivé de phusa, « souffl e, bulle d’air », puis « vésicule ».

ZOOL. Grande méduse des mers chaudes et tempérées,

dont le corps est formé d’une large vésicule gonfl ée d’air qui lui sert de fl otteur, et de très longs fi laments urticants. La

physalie, communément appelée galère portugaise, est une espèce dangereuse pour l’homme.

PHYSALIS (s fi nal se fait entendre) n. m. XIXe siècle. Emprunté

du grec phusalis, proprement « bulle d’eau », puis de même sens, lui-même dérivé de phusa, « souffl e, bulle d’air », puis « vésicule ».

BOT. Syn. d’Alkékenge.

*PHYSICALISME n. m. XXe siècle. Emprunté de l’allemand

Physikalismus, de même sens, lui-même tiré du grec phusikos, « qui

concerne la nature ».

PHIL. Doctrine néopositiviste affi rmant que toute réalité

peut être réduite à des phénomènes physiques et que, de ce fait, la physique assure, sur le plan tant du langage que de la méthode, l’unité de toutes les sciences, y compris les sciences humaines.

PHYSICIEN, -IENNE n. XIIe siècle, fi sicien ; XVIe siècle,

physicien. Dérivé de physique. 1. Syn. vieilli de Médecin.

2. Spécialiste de la physique. Adjt. École physicienne, se

dit parfois de l’ancienne école philosophique d’Ionie.

*PHYSICO-CHIMIE (pl. Physico-chimies) ou

PHYSICOCHIMIE n. f. XIXe siècle. Composé de physico-,

tiré de physique, et de chimie.

Syn. de Chimie physique (voir Chimie). Physicochimie des

magmas.

*PHYSICO-CHIMIQUE (pl. Physico-chimiques) ou PHYSICOCHIMIQUE adj. XIXe siècle. Composé de physico-,

tiré de physique, et de chimique.

Qui relève de la physicochimie. Le pH, la concentration

en ions sodium, potassium, magnésium sont des paramètres physicochimiques du sang.

*PHYSIO- Tiré du grec phusis, « nature », lui-même dérivé de

phuesthai, « croître, pousser ».

Élément de composition signifi ant Nature, et servant à former de nombreux termes scientifi ques, dont les plus courants fi gurent ci-après.

PHYSIOCRATE n. XVIIIe siècle. Composé de physio- et de -crate, tiré du grec kratos, « force, puissance ».

PHIL. ÉCON. Partisan, adepte de la physiocratie. Les physio-

crates préconisaient un gouvernement monarchique où les lois naturelles seraient respectées grâce à la liberté du commerce et à la propriété privée. Les physiocrates sont considérés comme les fondateurs de l’économie politique.

*PHYSIOCRATIE (tie se prononce cie) n. f. XVIIIe siècle.

Composé de physio- et de -cratie, tiré du grec kratos, « force, puissance ».

PHIL. ÉCON. Doctrine de l’époque des Lumières selon

laquelle les phénomènes économiques relèvent d’un ordre naturel dont l’homme peut découvrir les lois par la raison, et en vertu duquel la terre est la source de toute richesse.

Quesnay fut le chef de fi le de la physiocratie. La physiocratie inspira les réformes de Turgot.

*PHYSIOCRATIQUE adj. XVIIIe siècle. Dérivé de physio-

cratie.

Relatif à la physiocratie, aux physiocrates. L’école physio-

cratique.

PHYSIOGNOMONIE (g et n se font entendre séparé-

ment) n. f. XVIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin

physiognomonia, du grec phusiognômonia, de même sens, lui-

même composé à partir de phusis, « nature », et gignôskein, « connaître ».

Examen des traits et de la conformation générale du visage d’un individu, considérés comme révélateurs de son carac- tère et de ses inclinations. La physiognomonie a été vulga-

risée au XVIIIe siècle par Lavater. Balzac, dans ses romans, fi t grand cas de la physiognomonie.

PHYSIOLOGIE n. f. XVIIe siècle. Emprunté, par l’inter- médiaire du latin physiologia, du grec phusiologia, « étude de la nature », lui-même composé à partir de phusis, « nature », et logos, « discours, traité ».

1. BIOL. Science qui étudie le fonctionnement des

organismes vivants, des organes, des tissus et des cellules qui les constituent. Traité, cours de physiologie. Physiologie

humaine, animale, végétale. Physiologie générale, étude

des mécanismes vitaux communs à tous les organismes.

Physiologie comparée, qui étudie le fonctionnement, et en

particulier les fonctions vitales, d’organismes appartenant à divers groupes ou espèces, pour en dégager les caractères communs et les différences. Physiologie de la respiration.

Physiologie des organes sensoriels. Physiologie cellulaire,

étude du fonctionnement normal des cellules. Physiologie

pathologique ou Physiopathologie, voir ce mot.

2. Par anal. Vieilli. Type d’étude qui s’attachait à décrire

le fonctionnement d’un groupe social, d’un type humain, d’une institution, etc., et qui fut particulièrement en vogue au début du XIXe siècle. Physiologie du bourgeois. L’expres-

sion « physiologie sociale », créée par Saint-Simon vers 1813, a été reprise par Émile Durkheim pour désigner la sociologie.

Par méton. Ouvrage présentant, parfois sur un mode plaisant, ce type d’étude. On publia, en France, dans les

années 1840, des physiologies portant sur toutes sortes de sujets. Physiologie des amoureux, de l’argent, du député, de l’écolier, du diable, de la lorette.

Titres célèbres : Les Voleurs : Physiologie de leurs mœurs

et de leur langage, de François Vidocq (1837) ; Physiologie de l’employé et Physiologie du rentier de Paris, d’Honoré de

Balzac (1841).

PHYSIOLOGIQUE adj. XVIe siècle. Emprunté, par l’inter- médiaire du latin physiologicus, du grec phusiologikos, de même sens, lui-même dérivé de phusiologia, « étude de la nature ».

Qui se rapporte au fonctionnement ou au développement normal d’un organisme vivant, d’un organe, d’un tissu, d’une cellule. Observations, études physiologiques. Acous-

tique physiologique, voir Acoustique. Processus, mécanisme physiologique. Les besoins physiologiques. La contractilité est une propriété physiologique du tissu musculaire. Cycle physiologique. Habitus physiologique, aspect du corps qui

révèle un état de santé normal.

Constante physiologique, paramètre chimique, biolo-

gique ou physique de l’organisme qui, dans des conditions normales, se maintient par autorégulation dans des limites défi nies. La glycémie de 1g par litre de sang, la température

corporelle de 37 °C, le nombre de cinq millions de globules rouges par millimètre cube de sang sont des constantes physiologiques de l’homme. Les liquides physiologiques de l’organisme, le sang et la lymphe, dont la composition et les

caractéristiques physicochimiques assurent la vie de toutes

les cellules. Hémolyse physiologique, destruction normale des globules rouges du sang, due à leur vieillissement.

Sérum physiologique, se dit aussi pour Solution isotonique

(voir Isotonique).

Spécialt. Relatif aux troubles fonctionnels, aux altérations qui se manifestent dans une situation non pathologique.

La presbytie est une diminution physiologique du pouvoir d’accommodation de l’œil. Tremblement physiologique,

tremblement qui peut être déclenché par le froid, l’émotion, la fatigue, etc.

*PHYSIOLOGIQUEMENT adv. XVIIIe siècle. Dérivé de

physiologique.

D’un point de vue physiologique.

PHYSIOLOGISTE n. XVIIe siècle. Dérivé de physiologie.

Spécialiste de physiologie.

PHYSIONOMIE n. f. XIIIe siècle. Emprunté, par l’intermé- diaire du latin physiognomia, forme altérée de physiognomonia, du grec phusiognômonia, « art de juger quelqu’un d’après son aspect », lui-même composé à partir de phusis, « nature », et gignôskein, « connaître ».

L’ensemble des traits, l’expression du visage, et ce qu’ils suggèrent. Il a une physionomie ouverte. Physionomie

agréable, insignifi ante. Physionomie joyeuse, expressive. Mobilité, vivacité de la physionomie. Avoir la physionomie d’un honnête homme.

Par anal. Aspect particulier, trait distinctif qui donnent à une chose, à un lieu, à un évènement son caractère propre.

La physionomie d’une ville, d’un quartier. La physionomie politique du pays.

PHYSIONOMISTE adj. XVIe siècle. Dérivé de physionomie. 1. Vieilli. Qui sait juger du caractère d’une personne

d’après l’observation des traits de son visage.

2. Se dit de celui, de celle qui a la mémoire des visages et

reconnaît quelqu’un au premier coup d’œil. Spécialt. Subst. Employé de casino chargé de reconnaître les personnes faisant l’objet d’une interdiction dans les salles de jeu.

*PHYSIOPATHOLOGIE n. f. XIXe siècle. Composé de

physio- et de pathologie.

MÉD. Étude des troubles affectant le fonctionnement de l’organisme ou des organes au cours des maladies (on dit aussi Physiologie pathologique).

*PHYSIOTHÉRAPIE n. f. XXe siècle. Composé de physio-

et de thérapie.

MÉD. Tout traitement qui repose sur l’action d’agents physiques, comme l’eau, la boue, le soleil ou l’électricité.

La balnéothérapie, l’hydrothérapie sont des physiothérapies.

PHYSIQUE n. f. et adj. XIIe siècle, fi sique, « connaissance des choses de la nature » ; XVe siècle, fusique, « art médical ». Emprunté, par l’intermédiaire du latin physica, « connaissance de la nature », du grec phusikê (theôria), « (étude) de la nature ».

I. N. f. 1. Anciennt. Ensemble des disciplines qui, par

l’observation des réalités naturelles, la description et la classifi cation des êtres vivants, s’attachent à dégager les principes et les causes de l’organisation de l’univers. La

physique d’Aristote. La physique corpusculaire de Démocrite, d’Épicure. La physique d’Albert le Grand.

2. Science expérimentale qui, par l’étude des propriétés de

la matière, de l’espace et du temps, s’attache à expliquer les phénomènes naturels et à formuler les lois générales qui les régissent. La physique comprend des disciplines telles que

l’acoustique, la mécanique, la thermodynamique, l’électri- cité, l’optique, le magnétisme. La géophysique, l’astrophy- sique, la biophysique sont des sciences apparentées à la physique.

Une expérience, un laboratoire de physique. Des cours de physique. Physique amusante, ensemble d’expériences

simples destinées le plus souvent à distraire les enfants. Vieilli. Un cabinet de physique, une collection des divers instruments nécessaires pour les expériences de physique.

Physique fondamentale, appliquée. Physique expéri- mentale. Physique théorique, physique mathématique,

qui s’attachent à traduire les lois physiques sous la forme d’équations mathématiques. Physique statistique, qui déduit des propriétés de structures microscopiques celles de struc- tures macroscopiques.

Physique atomique. Physique nucléaire, qui étudie en

particulier le noyau de l’atome. Physique des particules, voir Particule (on dit aussi Physique des hautes énergies).

Physique des solides, qui traite de la structure et des

propriétés des solides. Physique des gaz, des liquides, des

fl uides. Physique de la matière condensée, qui étudie, à

des échelles diverses, tous les états de la matière entre les liquides et les solides. Physique des plasmas, voir Plasma.

Par ext. Application des connaissances et des méthodes de la physique à un objet déterminé, à un ensemble de phénomènes. Physique du globe. Physique de l’atmosphère.

Physique du sol. Physique des basses températures.

HIST. DES SCIENCES. Physique classique, qui correspond

aux théories développées à partir des travaux de Galilée, Descartes et Newton, jusqu’à l’émergence, au début du

XXe siècle, des théories de la relativité et des quanta qui

fondent la physique moderne (on dit aussi Physique newto-

nienne). L’expression Physique moderne désigne aussi

parfois l’ensemble des théories développées à partir du