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Coopération monétaire

La plupart des pays membres des CER ne sont pas en mesure de remplir les condi-tions nécessaires en matière de convergence macroéconomique. L’évaluation effec-tuée dans le présent rapport montre que la majorité des pays africains éprouve de grandes difficultés à répondre aux critères de convergence macroéconomique fixés par les communautés économiques régionales. L’analyse révèle que, pour la plupart, les pays africains ont des taux d’inflation à deux chiffres et ne sont donc pas en mesure d’atteindre les objectifs fixés dans ce domaine ou dans celui de l’équilibre budgétaire.

Parmi les raisons avancées pour expliquer ces mauvais résultats, on trouve les chocs extérieurs négatifs, les importants déficits budgétaires, l’absence de statistiques fia-bles et la faifia-blesse de la croissance économique.

La capacité de l’Afrique de réaliser l’union monétaire demeure aléatoire, ce qui sou-lève la question de savoir si les critères de convergence sont adaptés à ce continent.

Comme le souligne le rapport, la mise en place d’un mécanisme de convergence

La mise en place

macroéconomique est nécessaire car le succès de l’intégration régionale dépend lar-gement de la détermination des pays membres à appliquer des politiques macroéco-nomiques convergentes. Tout déséquilibre des principales variables macroéconomi-ques risque de compromettre le processus d’intégration régionale. Il importe donc de faire en sorte que le processus de renforcement de l’intégration régionale comporte des directives concernant la convergence des politiques macroéconomiques et com-merciales de l’ensemble de l’espace régional. Les critères de convergence macroéco-nomique établis par les États membres doivent donc être conçus de telle sorte que:

Seuls les États membres dont la situation économique favorise la réalisation

• des objectifs fixés participent au processus;

Les objectifs de convergence soient atteints en permanence et que la

conver-• gence soit durable;

Les critères de convergence soient cohérents, intégrés et fondés sur les

objec-• tifs de développement des CER et de leurs États membres;

La mise en œuvre des critères soit simple, transparente et conforme aux

• grands objectifs nationaux et régionaux;

Les critères de convergence soient tous remplis sur la base des données

• actuelles.

Toutefois, pour que la coordination des politiques macroéconomiques dans les CER réussisse, les pays africains doivent avoir une idée précise de leurs objectifs et stra-tégies de développement et être pleinement engagés à cet égard. Les États membres doivent faire preuve de la volonté politique nécessaire pour intégrer les objectifs en matière monétaire et macroéconomique au niveau régional à leurs stratégies natio-nales de développement.

Coopération financière

L’Afrique doit renforcer ses marchés et ses organismes financiers, afin de mobiliser les ressources financières, nécessaires pour mener à bien ses projets d’intégration. Ces institutions constituent d’importants vecteurs des systèmes de paiement et contri-buent à faciliter les échanges commerciaux au sein et à l’extérieur des communautés régionales. Il faut également encourager les CER à créer des banques de développe-ment dans leurs régions respectives pour aider les pays membres à financer les projets d’infrastructure.

Le renforcement des marchés financiers contribue à stimuler la croissance écono-mique en encourageant l’épargne intérieure et en améliorant l’investissement, tant du point de vue de la qualité que de celui de la quantité. Les marchés favorisent également la création de richesses, sachant que les particuliers peuvent investir dans

Le renforcement

de nouveaux instruments financiers en fonction de leurs préférences en matière de risque et de leurs besoins en liquidités, et contribuent à stimuler l’épargne. Les entre-prises utilisent également les marchés financiers pour lever des capitaux à moin-dre coût. Dans les pays dotés de marchés développés, les entreprises font davantage appel aux marchés qu’aux banques pour leur financement et réduisent ainsi le risque de resserrement du crédit. Ainsi, des marchés financiers fonctionnant de manière rationnelle influent sur la croissance économique en favorisant l’épargne privée et en finançant les activités des entreprises.

Les marchés financiers permettent en outre une répartition efficace des ressources, notamment au profit des entreprises peu performantes qui risquent, en général, d’être rachetées. Ce risque incite la direction de ces entreprises à essayer de les valo-riser au maximum et de contrarier les tentatives faites par d’autres groupes d’inves-tisseurs pour en prendre le contrôle. À cet égard, les marchés financiers permettent de renforcer la discipline d’entreprise et assurent une répartition efficace des avoirs productifs, ainsi qu’une utilisation rationnelle des ressources managériales.

Les marchés boursiers africains sont restreints, manquent de liquidités et souffrent du manque d’infrastructures et de la faiblesse des organismes de régulation. En dépit des problèmes qu’ils connaissent, les marchés ont financé un nombre non négligeable d’entreprises, contribuant ainsi à la croissance économique. Les CER et les décideurs nationaux doivent donc concevoir des politiques à même de favoriser l’approfondis-sement des marchés en Afrique. La littérature spécialisée propose un certain nombre de recommandations en ce sens, parmi lesquelles:

Nécessité d’encourager l’instauration d’un environnement

macroécono-•

mique stable: Le développement et le renforcement des marchés boursiers en Afrique nécessitent un environnement macroéconomique stable. Les marchés financiers ont besoin, pour s’épanouir et se développer, d’un environnement macroéconomique sain avec des revenus suffisamment élevés, notamment le PIB par habitant, et de taux d’épargne et d’investissement intérieurs consé-quents.

Nécessité de renforcer l’automatisation:

Le développement de

l’automati-sation des marchés financiers en Afrique permettra de renforcer leur effica-cité, le volume des échanges et la fluidité.

Libéralisation des échanges

: Tous les marchés financiers doivent être libé-ralisés, autrement dit, le statut juridique, la structure et la gouvernance des bourses doivent être modifiés pour en faire des entités à but lucratif.

Intégration des marchés financiers africains

: Il faudrait intégrer

totale-ment les marchés financiers africains afin de remédier à leur fragtotale-mentation.

La fusion des bourses de valeurs (forme extrême d’intégration) permettrait d’augmenter le volume des échanges. Une bourse des valeurs régionale

inté-Il importe d’encourager les investisseurs institutionnels à participer aux marchés financiers en Afrique en raison de leur efficacité dans la diffusion des bonnes pratiques de marché et de l’innovation financière.

grée en Afrique serait une source et un stimulant puissant de l’afflux de capi-taux vers l’Afrique. Cependant, l’harmonisation des codes du commerce, des normes comptables, de la législation, des réglementations, des cotations, des jours de place et des normes de règlement et d’établissement de rapports, est une condition préalable d’une intégration réussie des marchés.

Nécessité d’encourager les investisseurs institutionnels

: Il importe

d’en-courager les investisseurs institutionnels à participer aux marchés financiers en Afrique en raison de leur efficacité dans la diffusion des bonnes pratiques de marché et de l’innovation financière. En outre, ce groupe d’investisseurs encourage le renforcement de la transparence et de l’intégrité dans les mar-chés primaire et secondaire, recherche les coûts de transaction les moins élevés et favorise les modalités d’échange et de règlement les plus efficaces.

Nécessité de prévoir une réglementation et une supervision rationnelles:

La réglementation et la supervision servent à empêcher l’exploitation par certains investisseurs. La protection des droits des investisseurs contribue à éliminer le problème de l’asymétrie de l’information.

Nécessité d’encourager la participation étrangère

: Les flux de capitaux

privés, notamment les investissements étrangers directs, les transferts et les investissements de portefeuille, sont indispensables au développement des marchés financiers en Afrique. Les restrictions du compte de capital doivent être levées pour attirer les investissements internationaux. Toutefois, la levée de ces restrictions doit être précédée d’une libéralisation du commerce et du système financier intérieur afin de limiter les risques inhérents au marché financier.

Les pays africains considèrent que l’intégration régionale est le moyen le plus direct d’assurer un développement rapide et global et un instrument efficace permettant de dépasser le cadre restreint des marchés intérieurs.

I

l est largement admis aujourd’hui que l’intégration régionale est indispensable au développement des débouchés économiques en Afrique. L’extension des marchés permet une meilleure exploitation des économies d’échelle, tandis que la mobilité des facteurs au-delà des frontières, ainsi que la coordination et l’harmonisation des politiques monétaires et budgétaires accélèrent la croissance économique et amélio-rent le bien-être des pays participants. Les pays africains considèamélio-rent que l’intégra-tion régionale est le moyen le plus direct d’assurer un développement rapide et global et un instrument efficace permettant de dépasser le cadre restreint des marchés inté-rieurs. Ils considèrent également que l’intégration régionale est un moteur de l’unité africaine. La Charte de l’OUA et l’Acte constitutif de l’Union africaine définissent les idéaux de l’Unité africaine (OUA 1963; UA 2000), tandis que le Plan d’action de Lagos et le Traité d’Abuja portant création de la Communauté économique africaine (OUA 1980, 1991), énumèrent les mécanismes économiques, politiques et institu-tionnels permettant d’atteindre cet objectif. Les traités portant création des groupe-ments économiques régionaux, avant et après l’indépendance, tout en mettant en relief la richesse et la diversité du continent, ont une portée panafricaine.

Les dirigeants africains se sont donc fermement engagés à accélérer la coopération et l’intégration régionales. Cet engagement repose sur la conviction que, dans leur majorité, les pays africains ne sont pas en mesure d’assurer une croissance et un déve-loppement économiques dans un délai raisonnable sans avoir au préalable surmonté la contrainte que représente la taille de leurs populations et de leurs économies res-pectives. Sur les 53 pays d’Afrique, 38, soit environ les trois quarts, comptent 15 millions d’habitants ou moins, et un tiers d’entre eux ont 3 millions d’habitants ou moins. En outre, sur les 46 pays les moins développés du monde, 31 sont africains.

Ainsi, la contribution de la coopération et de l’intégration régionales à la promo-tion des échanges, de la croissance, du développement et de la cohésion sociale et politique à l’intérieur des groupements est incontestable. La suppression des contrô-les frontaliers, la libéralisation du commerce, la libre circulation des personnes et des capitaux, devraient permettre de mieux utiliser les ressources et de renforcer les gains de productivité et de revenus. Les pays participants devraient mieux se porter avec l’intégration que sans elle. Les gains de productivité découlant des économies d’échelle et les mesures visant à réduire les coûts devraient également renforcer la compétitivité intérieure et extérieure des produits et des entreprises. Enfin, les gains

Introduction

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économiques auront probablement pour effet de faciliter la cohésion politique et sociale et l’unité.

L’avènement de l’Union africaine et l’adoption du Nouveau Partenariat pour le déve-loppement de l’Afrique (NEPAD), ainsi que l’intérêt prononcé des pays africains pour l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), témoignent de la détermination du continent à réaliser l’intégration économique et politique et à éviter la marginalisation à l’échelle mondiale. Il s’agit là de l’expression de la volonté de l’Afrique d’accélérer sa transformation pour devenir, non plus un continent com-posé essentiellement de pays classés parmi les moins avancés ou en voie de dévelop-pement, mais un bloc uni et fort construit autour des communautés économiques régionales. Les CER devraient se transformer en zones de libre-échange, puis en unions douanières et enfin, après un processus de coordination et d’harmonisation, en un marché commun et une union économique couvrant l’ensemble du conti-nent.

Aussi, la plupart des CER envisagent-elles, comme étape finale, la création d’unions monétaires régionales et de communautés économiques à part entière. Plusieurs d’entre elles ont ainsi adopté des cadres officiels pour orienter le processus de transi-tion et renforcer l’harmonisatransi-tion et la convergence progressive des structures écono-miques nationales et des politiques macroéconoécono-miques. Á l’image de l’expérience de l’Union européenne, la définition d’une série de critères de convergence macroéco-nomique, auxquels les États membres doivent se conformer dans des délais plus ou moins éloignés, est un élément essentiel de ces cadres d’harmonisation.

L’harmonisation des politiques macroéconomiques constitue l’un des fondements du succès de l’intégration économique, et ce pour des raisons incontournables. Les pressions inflationnistes découlant des déficits budgétaires et de l’expansion excessive de la masse monétaire risquent de compromettre la libéralisation du commerce et d’entraîner une hausse des tarifs et/ou un renforcement des barrières non tarifaires.

L’instabilité macroéconomique est également l’un des principaux facteurs qui inhibe la croissance économique dans les pays en développement. Le manque de discipline budgétaire et l’inadaptation des instruments et politiques monétaires favorisent l’ins-tabilité macroéconomique et ralentissent la croissance économique.

Par ailleurs, le fardeau de la dette extérieure et les contraintes intenables liées au ser-vice de la dette, ainsi que les difficultés continues de l’économie externe, paralysent le potentiel de croissance des pays africains en limitant leur capacité de remédier aux faiblesses structurelles persistantes. La plupart des pays membres des CER connais-sent des problèmes budgétaires, même si c’est à des degrés divers. Certains progrès ont certes été enregistrés dans le cas de certains pays parmi les plus pauvres, qui ont bénéficié de mesures d’allégement ou d’annulation de la dette, mais le poids global de la dette demeure difficile à assumer. Ainsi, l’environnement budgétaire tend à se

caractériser par un fort endettement et un service de la dette onéreux, peu de nou-velles sources de revenus et des déficits élevés.

Les marchés financiers sont largement sous-développés en Afrique. Un grand nombre de monnaies est en circulation et les régimes du taux de change ne sont pas harmoni-sés. Certains pays ont un taux de change fixe et d’autres appliquent un taux flottant.

Certains marchés financiers sont déréglementés mais d’autres demeurent fortement contrôlés. La proportion des banques par rapport à la population est souvent très faible, ce qui dénote l’étroitesse du marché financier moderne qui compromet l’effi-cacité de la politique monétaire.

Pour toutes ces raisons, la stabilité macroéconomique et l’intégration monétaire et financière sont indispensables au succès de la coopération et de l’intégration régio-nales. Ces deux processus contribuent de manière décisive à l’instauration d’un environnement qui favorise la croissance économique et le commerce et renforce la confiance des investisseurs. On voit donc bien qu’il est important d’appliquer des politiques prudentes en matière de budget, de monnaie, de taux de change et de gestion de la dette au niveau national et de les harmoniser aux niveaux sous-régio-nal et régiosous-régio-nal. Il est évident que ces politiques doivent être adaptées aux condi-tions de développement sociopolitique et technologique des différents pays et, bien entendu, du continent de manière générale. Lorsque ces politiques sont envisagées dans un cadre économique plus large, il y a toutes les chances pour que les gains et la croissance économiques soient renforcés et que les ressources soient utilisées de manière plus rationnelle. Le renforcement et l’approfondissement du secteur financier, notamment la création de marchés de capitaux dynamiques, faciliteront considérablement la circulation des fonds et contribueront à asseoir les politiques macroéconomiques. En outre, des marchés de capitaux nationaux et sous-régionaux solides pourraient jouer un rôle de catalyseurs en attirant les investissement directs étrangers et en favorisant les flux d’investissements transfrontières.

À cet effet, les CER ont, dans leur grande majorité, inclus dans leurs traités et proto-coles des dispositions en matière d’harmonisation des politiques macroéconomiques en tant qu’élément important de la réalisation de leurs objectifs en matière d’intégra-tion et de développement dans le domaine du commerce et d’autres secteurs. C’est ainsi que le chapitre VII du Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine est également consacré aux questions liées à la monnaie, aux finances et aux systèmes de paiement. Son article 44 stipule que «les États membres conviennent d’harmoniser, selon un calendrier à fixer par la Conférence, leurs politiques dans les domaines monétaire, financier et des paiements en vue de favoriser les échan-ges intracommunautaires des biens et des services, de promouvoir la réalisation des objectifs de la Communauté et de renforcer la coopération monétaire et financière entre eux».

L’expérience de

Certaines CER ont donc établi des critères de convergence pour faire en sorte que les économies de leurs pays membres puissent progresser ensemble sur la voie de l’har-monisation des politiques en vue de la phase finale de la mise en place d’une union monétaire. Les critères établis pour mesurer la convergence des variables financières réelles des États membres concernent le coefficient du déficit budgétaire, le taux d’inflation, le coefficient financier ou de liquidité de la banque centrale, le niveau de variation et des mouvements du taux de change, le coefficient des recettes fiscales, le ratio salaires recettes fiscales dans le secteur public et le ratio des investissements publics/PIB. Les politiques de convergence prévoient également l’intégration finan-cière pour permettre aux membres des CER de développer et d’harmoniser leurs marchés monétaires et des capitaux afin d’assouplir les systèmes de paiement et offrir des sources crédibles pour les titres à moyen et long terme afin de stimuler les inves-tissements. Il faut harmoniser correctement et appliquer les politiques monétaires et budgétaires de manière coordonnée et prévisible en raison de leur importance capi-tale pour la stabilité macroéconomique, la mobilisation des ressources intérieures et la croissance économique.

L’expérience de l’Union monétaire européenne a amené de nombreux spécialistes à considérer la convergence des politiques macroéconomiques comme un élément essentiel de la transition vers le renforcement de l’intégration. L’argumentation théo-rique en faveur de la convergence des politiques s’appuie essentiellement sur l’analyse de la prise de décisions politiques dans une région intégrée. (De Grauwe, 2000). Un seul exemple suffira à étayer cette thèse. Supposons que les pays A et B réussissent à atteindre un certain degré d’intégration monétaire (autrement dit un système de taux de change fixe ou une union monétaire) qui leur permet de mettre en œuvre une politique commune. Supposons que les décideurs du pays A sont conservateurs et préfèrent un équilibre reposant sur un taux d’inflation faible, plutôt que sur un taux d’inflation élevé, dans le cadre du rapport entre l’inflation et le chômage. Par contre, les décideurs du pays B sont libéraux et optent pour un équilibre avec un taux de chômage faible et un taux d’inflation élevé. Après examen des asymétries en matière de chocs, il apparaît que les deux pays ont des préférences ou des objectifs différents en matière de politiques. Le pays A favorisera une attitude conservatrice, tandis que le pays B optera pour un choix libéral. Le conflit en matière de politiques qui en découlera aura deux conséquences; premièrement, on sera en présence d’un problème politico-économique d’agrégation des préférences hétérogènes. Deuxiè-mement, les politiques monétaires retenues dans le cadre de l’autarcie seront proba-blement différentes de la politique monétaire commune réelle menée dans le cadre de l’intégration. Ainsi, l’un des deux membres de l’union, ou même les deux, sera ou seront tenté (s) de se retirer de l’initiative, à moins que l’on ne mette au point un mécanisme de compensation.

Le problème peut être encore plus complexe. Par exemple, l’intégration économi-que doit en principe assurer la stabilité macroéconomiéconomi-que en réduisant l’inflation.

Cependant, si la participation d’un pays qui préfère un équilibre assorti d’une forte

Cependant, si la participation d’un pays qui préfère un équilibre assorti d’une forte