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Récit du spectacle Utilisation de l’espace Attitude du public Illustrations Schémas

1. Place Notre Dame.

Arrivée des 5 comédiens avec une sorte de chariot, manœuvré tout le long du spectacle par une assistante technique.

Ils arrivent de la place des Tilleuls (coulisses).

Des gens attendent autour de la fontaine ; le rebord permet de s’y asseoir.

Les spectateurs, en attendant, se parlent. Silence à l’arrivée des acteurs. Début du spectacle ;

Ils font mine de trouver le chariot et les déguisements. Ils se changent.

Un cercle se forme autour des acteurs : le public est assis côté fontaine et à la terrasse du café en face, ou debout entre ces deux côtés. Quelques voitures

arrivent de la rue Barnave. Les acteurs improvisent autour de cet événement imprévu.

Le public finit par s’écarter pour laisser le passage puis le cercle se referme.

Superposition du spectacle et des usages quotidiens. A un moment donné, un

entraînement militaire se fait sur de la musique (poste sur le chariot).

Les comédiens sautent partout, se roulent par terre, rampent, etc.

Les gens doivent parfois s’écarter de peur que les acteurs ne sautent sur eux ou les cognent.

La musique attire les passants (effet d’attraction). Départ pour une autre

place.

Les comédiens essayent d’entraîner le public avec eux (assimilation du public comme faisant partie de la troupe armée).

Certains personnages vont devant, en éclaireurs. Ils arrêtent et interrogent des passants (« Où sont les ennemis ? »). La rue entière est leur terrain de jeu et tout l’espace est occupé.

La majeure partie du public suit le spectacle. Les passants se mélangent un instant au spectacle et au public. Le public occupe toute la largeur de la rue et empêche la circulation « normale » des passants. Certains passants tentent de

passer inaperçus et rasent les murs.

Tentative d’évitement de mise en exposition.

2. La troupe débouche

sur la place aux

Herbes.

Le marché vient juste de partir et la place n’est pas encore nettoyée : des fruits et des légumes, des morceaux de cagettes jonchent le sol. Les personnes assises

aux terrasses des cafés sont « interrogées ».

Les acteurs vont boire au robinet qui se trouve sur un côté de la place.

3. Place Claveyson. Milieu de la place. Un cercle se forme.

Des gens s’assoient sur des « bornes », s’appuient contre des poubelles, les vitrines, etc.

Certains s’assoient par terre. Les autres restent debout.

Interpellation des gens aux balcons par les acteurs.

Des habitants des immeubles de la place se mettent à leurs fenêtres pour assister au spectacle.

Effet d’attraction sonore ; les habitants se mettent en position de spectateurs. « Attaque » du petit

train touristique (improvisation).

Les spectateurs s’écartent pour laisser passer le train.

Superposition du spectacle et des usages quotidiens. Séparation des

comédiens en deux camps, filles/garçons. Défi entre les deux camps : 1 fille et 1 garçon se battent. Les autres se cachent.

Utilisation du moindre coin de la place et de ce qui s’y trouve : fontaine, poubelle, voiture...

Les acteurs se cachant, le public se retrouve en « 1ère ligne » jusqu'à la fin du défi.

Entraînement (musique).

Les acteurs courent, sautent et se roulent par terre. Effet d’irruption sonore ; la musique attire les passants.

Prise à partie du public : séparation des hommes et des femmes en deux camps.

Chaque camp hurle son « cri de guerre ».

La place est complètement emplie de cris.

Les spectateurs entrent facilement dans le jeu, d’autant plus quand le public est nombreux (comme c’est le cas le 29/06).

Effet de réverbération et d’envahissement sonore.

4. Départ de la place Claveyson.

5. Passage dans la Grande Rue.

Le franchissement de la limite place/rue, est matérialisé par une ligne au sol et un changement de revêtement de sol.

Les spectateurs font, eux aussi, attention au changement de lieu. Mise en évidence du passage d’un espace à un autre.

1. Parcours du 28 juin.

Le passage de cette « frontière » se fait prudemment, l’un des acteurs partant en éclaireur. Les autres le suivent avec un chariot.

Les spectateurs suivent la troupe.

Des passants sont pris à partie.

Les acteurs utilisent tout ce qu’ils voient, ce qu’ils rencontrent : ils boivent dans les verres des gens assis en terrasse, rentrent dans les magasins (pâtisserie, magasins de jouets, etc.), essayent d’obtenir des bonbons d’un distributeur de préservatifs, touchent à tout.

Le public paraît débordé, ne sait plus où donner de la tête, chacun des personnages intervenant dans son coin.

Détournements d’objets, de situations du quotidien.

6. Rue Rahoult puis place de Gorde.

Court arrêt devant le marchand de glaces. Arrêt du groupe devant la vitrine d’un armurier.

7. Passage place d’Agier.

Ils sautent dans la fontaine sur la place, fouillent les poubelles (à la recherche de bombes).

Le public s’écarte, les clients des cafés deviennent sp ectateurs le temps du passage de la troupe.

8. Jardin de ville. Le lieu est vaste, plus du

tout « tenu » comme dans les places précédentes.

C’est aussi le terrain de jeu habituel des enfants.

Les enfants, qui étaient dans le jardin avant l’arrivée de la troupe, prennent part au spectacle en se mêlant aux acteurs et en leur donnant la réplique. Le jeu des acteurs

semble un peu perturbé par l’intervention des enfants et l’espace est trop vaste.

L’action se situe vers le kiosque, repère dans le jardin.

Les spectateurs ne savent pas trop où se placer pour voir, entendre, sans gêner les acteurs ni être trop loin.

Le « méchant » est repéré (jouet : petit bus jaune en plastique). Tentatives de l’approcher et de le neutraliser.

Les acteurs tournent autour de l’objet suspecté, en s’imaginant dans les airs (avion) puis dans l’eau (sous-marin). Ils font appel à l’imagination de spectateurs.

L’un des « enfants » est accusé par ses camarades de jeu d’être un traître. Il est fait prisonnier et torturé.

Les enfants n’interviennent plus.

Le jeu des acteurs devient tragiquement réel. Les spectateurs ne rient plus. Tout le monde reste figé. Trois des enfants

réalisent qu’ils sont allés trop loin, arrêtent de jouer à la guerre et partent.

Ils s’éloignent en courant vers l’autre côté du jardin. Ils vont boire au robinet. Tous les acteurs partent,

abandonnant armes, déguisements et chariot.

Tous les ustensiles sont éparpillés devant le kiosque.

Applaudissements, les acteurs reviennent pour saluer.

Fin du spectacle.

Applaudissements (effet d’enchaînement). Traces : aucune

2. Parcours du 29 juin

Les 2 camps sont maintenus, le public jouant le jeu.

6 bis. Grande Rue.

Les acteurs partent en courant derrière le chariot, en hurlant.

La rue devient un terrain de jeu. Les passants sont surpris et s’écartent pour laisser le passage.

Les spectateurs les suivent, eux aussi en courant et en hurlant (enfants et adultes). Irruption, envahissement. Toute la rue est occupée.

7 bis. Arrêt à l’angle des rues, devant le

distributeur de préservatifs : quête parmi les spectateurs pour avoir une pièce de 10 francs et jouer avec le distributeur.

Attroupement à l’entrée de la rue Rahoult.

La circulation piétonnière est complètement perturbée. Les passants s’arrêtent, se demandant ce qui se passe.

Les adultes semblent s’amuser autant que les comédiens et les enfants.

Détournement d’objets, de situations du quotidien.

8 bis. Tout le monde

repart dans la rue

Des personnes aux fenêtres des immeubles interpellent les comédiens et entrent dans leur jeu.

Toute la rue est investie (rue, magasins, balcons, fenêtres).

La troupe repart en courant et en hurlant, traverse la place de Gorde et prend la rue d’Agier pour déboucher sur la place Saint André.

La rue d’Agier, très étroite, est occupée totalement par la « horde hurlante ».

La masse du public grossit, les gens essayant d’en entraîner d’autres.

Les passants qui arrivent dans l’autre sens sont obligés, soit de faire demi-tour, soit de se plaquer contre les murs pour laisser passer.

Le spectacle passe au premier plan ; irruption.

9 bis. Place Saint André.

L’action se situe devant la façade du Palais de Justice. Le « méchant » est

repéré (jouet : petit bus jaune en plastique). Tentatives de l’approcher et de le neutraliser.

Pendant que, chacun leur tour, les personnages essaient d’attaquer le bus, les autres se cachent parmi le public, derrière des véhicules stationnés là...

Les spectateurs sont disposés en demi-cercle.

L’un des « enfants » est accusé par ses camarades de jeu d’être un traître. Il est fait prisonnier et torturé.

Trois des enfants réalisent qu’ils sont allés trop loin, arrêtent de jouer à la guerre et partent.

Tous les acteurs partent, abandonnant armes, déguisements et chariot.

Ils s’éloignent en courant vers le théâtre de Grenoble.

Fin du spectacle. Applaudissements. Les acteurs reviennent pour saluer.

Applaudissements (effet d’enchaîn ement).