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Récit du spectacle Utilisation de l’espace Attitude du public Illustrations Schémas

Batterie, microphones, haut-parleurs, table de mixage, reliés par des câbles dessinant une « scène ».

Deux femmes font des essais instrumentaux.

Attirés par les signes d’un spectacle à venir (câbles, HP, sons, etc.) des gens commencent à arriver.

De la musique jaillit un court moment (irruption). Elle attire les passants (attraction).

Certains s’assoient par terre, d’autres derrière, debout.

Un ovale, dessiné par le public autour des câbles, se forme peu à peu. Brouhaha du public attendant le début du spectacle.

Les premiers rangs (surtout composés d’enfants) sont assis. Seuls les enfants traversent l’espace vide, la « scène », en courant ou s’assoient au-delà des câbles.

Des personnes sont installées dans les fenêtres du Palais de Justice.

D’autres sont assises ou debout sur des chaises du café de la Table Ronde. Occupation de la face du socle de la statue de Bayard orientée vers le spectacle.

Des gens se servent des programmes pour se protéger du soleil (chapeaux, éventails).

Il n’y a toujours personne, à part un technicien à la table de mixage, sur la « scène ».

Les rangs s’épaississent, surtout vers l’extérieur.

Des gens applaudissent comme pour appeler les comédiens. L’homme à la table de mixage fait « la claque ».

Applaudissements, sifflements, appels surgissent d’un seul coup, se communiquent à l’ensemble du public puis « s’éteignent » (irruption, decrescendo).

Ce phénomène se produit deux fois, à quelques minutes d’intervalle.

Des gens sont montés sur les bornes côté Théâtre de Grenoble.

Tous les regards sont tournés vers l’aire de jeu présumée.

On entend le son d’un saxophone et d’un tambour.

Le son du saxophone semble venir des haut-parleurs mais on ne voit personne sur scène.

Déstabilisation. Les gens cherchent d’où vient la musique, d’autres pensent qu’il s’agit d’une bande enregistrée.

Irruption de la musique.

Le son du saxophone est d’intensité forte et constante. Le tambour est en « arrière-plan » mais son intensité augmente plus il s’approche de l’aire de jeu.

On aperçoit, derrière les rangs des spectateurs, au-dessus de leurs têtes, la tête d’une

comédienne.

Arrivée de la rue Guy Pape (coulisses).

Entrée en scène. Entrée dans le cercle de

4 personnages barbus, chauves, habillés de plastiques. L’un est sur des échasses, un autre dans un engin à roues. L’un des personnages à pied distribue des prospectus jaunes.

Le cercle se recompose. Tous les regards sont tournés vers les 3 acteurs-danseurs et pas vers celui à la batterie.

Musique et chant (distorsion et réverbération artificielles).

Combat-danse entre 2 personnages.

Les comédiennes sont au centre du cercle. Une musicienne est en « arrière-plan », à la batterie.

Des gens sont debout sur les chaises empilées de la « Table Ronde ».

La musique s’arrête.

Lorsque la musique cesse, on entend de nouveau des gens qui discutent et la rumeur de la place. Un des personnages joue

du saxophone mais un autre tente de l’empêcher de jouer. L’un tient le saxophone et l’autre souffle dedans.

Le 3ème refait un tour du cercle dans son engin.

Tout se passe sur l’aire de jeu.

Les personnages se battent et s’arrachent leurs barbes et leurs crânes chauves.

Rires et applaudissements du public.

Rires et applaudissements (enchaînement).

Deux filles dansent. Le cercle des spectateurs est de plus en plus dense.

Les deux autres vont jouer de la musique. Lutte. Elles se mettent des sacs sur la tête. Elles sortent du cercle.

Fin du spectacle. Applaudissements, rappel des comédiennes. Rires et applaudissements (enchaînement).

Les comédiennes reviennent dans le cercle pour saluer.

Les gens partent très vite.

Traces :

Fanfare Le S.N.O.B.

(Service de Nettoyage des Oreilles Bouchées)

09

Une fanfare interprétant des morceaux divers (jazz, chanson, ...).

9 musiciens

Dimanche 26 juillet 1998 de 18h30 à 19h Météo : soleil de fin d’après-midi, chaleur.

Place Saint-André Temps de la représentation

Installation :

Les musiciens sont tous habillés en noir et orange vif.

Ils arrivent en file indienne et, pour jouer, se placent les uns à côté des autres, puis se disposent en différentes configurations selon les morceaux interprétés.

Aucune installation ou dispositif particulier.

Place Saint-André Temps ordinaire

Place fermée, complètement minérale (dalles de pierres lisses et claires) avec accès aux angles.

Place piétonne, sauf rares traversées de voitures de riverains et du Palais de Justice. A l’Ouest, un « coude » formé par la rue Hector Berlioz et de la rue Guy Pape est utilisé par les automobiles.

Elle est bordée par des immeubles d’habitation 18ème siècle (R+4) au Sud et à l’Est, par l’Eglise Saint-André au Sud-Ouest, par le Palais de Justice au Nord et par le Théâtre de Grenoble (années 50) à l’Ouest.

Ambiance sonore : fond de drône urbain léger ; la place est protégée de la ville ; surtout sons provenant de la place : cafés, marché le matin, bruit de voix ; cloches de l’église toutes les heures.

Espace fermé, sauf dans l’axe des différents accès : cadrage sur les rues. Le sol clair de la place provoque un effet de découpe des silhouettes des passants ; selon moment de la journée, éblouissement, reflet du soleil sur le sol, fort contre-jour.

0 30 60 m

Déambulation 09

Récit du spectacle Utilisation de l’espace Attitude du public Illustrations Schémas

Arrivée de la fanfare place Saint André.

Quelques personnes ont suivi les musiciens depuis la place Grenette. Sorte d’annonce par une

musique genre « Trompettes de péplum ».

Les clients des cafés, en terrasse, se tournent vers la fanfare. Irruption sonore. Mise en exposition. Hommage cérémonieux devant la statue de Bayard.

Les musiciens s’installent face à la statue, dos au Palais de justice.

Superposition du spectacle et des usages quotidiens (gens aux cafés, qui passent...). Des passants, des cyclistes, s’arrêtent pour voir et écouter.

La musique attire les gens de passage (attraction sonore et visuelle). Les musiciens jouent

pour les gens installés aux terrasses des cafés (« Le Bagatelle », « La Table Ronde »).

La fanfare se déplace et se met face à la terrasse de La T able Ronde.

Des gens s’assoient ou grimpent sur le piédestal de la statue.

Le morceau s’achève. Cela correspond exactement à l’irruption des cloches de l’église.

Applaudissements.

Cloches (effet d’irruption). Proposition d’un jeu où il faut deviner de quelle chanson il s’agit. La fanfare forme une moto pour la chanson « En Harley

« Accident », tous se roulent par terre.

Applaudissements.

Arrivée du petit train touristique.

Le train débouche de la rue du Palais, traverse la place pour se diriger vers la rue H. Berlioz.

Bande sonore d’informations historiques sur la place Saint André.

Effet d’irruption. La fanfare s’interrompt. Les musiciens désignent les monuments indiqués par la bande son.

C’est la place (statue, façades...) qui devient le centre d’intérêt des personnes présentes.

Rires.

On se met à regarder les lieux.

Le train quitte la place, le cours du spectacle reprend. Musique.

Fin. Salut des musiciens. Applaudissements. Applaudissement (enchaînement).

Dernier morceau alors que les musiciens traversent la terrasse et entrent dans le café « Le Bagatelle ».

Voyant que c’est terminé, chacun reprend le cours de ses

occupations.