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Usage des terres et des ressources à des fins traditionnelles par les autochtones

Dans le document TABLE DES MATIÈRES – AUTOROUTE 35 (Page 177-184)

5 ÉVALUATION DES EFFETS ET MESURES D’ATTÉNUATION

5.3 Milieu humain

5.3.2 Usage des terres et des ressources à des fins traditionnelles par les autochtones

5.3.2.1 Description

Selon l’étude d’impact et les différentes consultations publiques qui ont été tenues, la zone d’étude n’abriterait aucune communauté autochtone. L’essentiel des activités étant de nature agricole, à l’exception de deux zones naturelles, soit le refuge et la forêt marécageuse, le territoire ne peut-être dédié à la chasse, au piégeage ou à la cueillette de plantes médicinales. Enfin, au cours des nombreuses consultations menées autant dans le cadre du processus fédéral que provincial d’examen du projet, aucun individu ou communauté autochtone n’a informé le MTQ que les terres et les ressources touchées par le projet étaient une source de préoccupation pour eux.

5.3.2.2 Mesures d’atténuation durant les phases de construction et d’exploitation et importance des effets résiduels

Aucun effet n’est appréhendé concernant les travaux de construction de l’autoroute, l’exploitation et la présence de cette dernière ainsi que les pertes d’habitats mentionnés sur les usages des terres et des ressources à des fins traditionnelles par les autochtones.

Étude approfondie en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

Parachèvement de l’autoroute 35 entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la frontière américaine

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Parachèvement de l’autoroute 35 entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la frontière américaine Juillet 2008

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5.3.3 Milieu visuel

5.3.3.1 Description

L’approche proposée dans le contexte de l’étude du paysage est conforme aux approches classiques d’analyse visuelle élaborées lors d’évaluations environnementales de projets d’infrastructures routières, tout en étant adaptée à la problématique particulière de la zone à l’étude, de même qu’à la nature et à l’échelle du projet. Tout en s’appuyant sur les concepts proposés par la Méthode d’analyse visuelle pour l’intégration des infrastructures de transport du MTQ (1994), et sur sa version révisée (1998), l’étude du paysage vise à saisir l’ensemble de la problématique soulevée par le projet de parachèvement de l’A-35 entre la frontière américaine et Saint-Jean-sur-Richelieu.

L’étude du paysage comprend trois étapes principales : la description des composantes du paysage et l’analyse de leur sensibilité ainsi que la détermination des effets du projet et les mesures d’atténuation appropriées.

Paysage régional

L’inventaire visuel est l’outil qui permet de recueillir les données utiles à la compréhension de l’organisation spatiale du paysage de la zone à l’étude afin de déterminer les unités de paysage ainsi que les champs visuels des observateurs riverains et des usagers des différentes voies de transport. Les composantes du paysage sont analysées en fonction des paramètres suivants :

• le contexte régional du projet et la zone à l’étude;

• les paramètres physiques, c’est-à-dire :

• les paramètres naturels (relief, hydrologie, végétation);

• les paramètres anthropiques (utilisation et affectation du sol);

• les types d’observateurs et leur champ visuel;

• les éléments particuliers (attrait, repère, discordance, etc.);

• les paramètres relatifs aux préférences des observateurs (éléments valorisés et protégés).

L’inventaire a été réalisé à l’aide d’une visite de reconnaissance en juillet 2003 et d’un relevé photographique, complété par une revue des informations existantes relatives au paysage de la zone à l’étude.

La zone à l’étude est située à la jonction de deux paysages régionaux localisés à proximité de la frontière canado-américaine soit celui des « collines montérégiennes » faisant partie des Basses-terres du Saint-Laurent et celui des « Monts Sutton » faisant partie du massif des Appalaches.

Ils sont constitués d’une plaine basse et unie ponctuée de collines boisées dont les plus visibles sont le mont Saint-Grégoire et les Monts Sutton. Le seul plan d’eau d’importance est la baie Missisquoi, au nord du lac Champlain. Les rivières Richelieu et aux Brochets sont les principaux cours d’eau qui traversent le territoire du sud au nord. La majorité du territoire est consacrée à l’agriculture. La population est concentrée dans de petites agglomérations réparties dans l’ensemble des terres agricoles ou le long des routes rurales. Les forêts ont presque été entièrement décimées et se retrouvent principalement sur les versants des collines ou le long des cours d’eau.

Étude approfondie en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

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163 Description des unités de paysage

L’analyse de l’organisation spatiale du paysage a permis d’identifier sept unités de paysage qui se distinguent par la composition particulière du relief, du couvert forestier, de l’utilisation du territoire et des types de vues qu’elles offrent. Ces unités sont :

• le paysage riverain d’Iberville;

• le paysage riverain de la rivière aux Brochets;

• le paysage lacustre de Venise-en-Québec;

• le paysage lacustre de Philipsburg;

• le paysage agricole de Saint-Athanase, Saint-Alexandre et Saint-Sébastien;

• le paysage agricole de Stanbridge Station;

• le paysage agro-forestier de Saint-Armand.

Le paysage riverain d’Iberville

La rivière Richelieu représente la composante et l’attrait majeur du paysage de l’unité. On retrouve sur ses berges la plus importante concentration de population de la zone à l’étude, soit le secteur Iberville de Saint-Jean-sur-Richelieu. La municipalité est desservie par deux importantes voies routières : l’A-35 et la route 133 ou « chemin des Patriotes ». Située aux abords de la municipalité, l’A-35 ne permet pas l’observation de la rivière. Par contre, la route 133 et les résidences situées à proximité des berges, profitent d’une situation privilégiée qui permet une observation continue de la rivière. Le patrimoine bâti de la municipalité qui constitue aussi un attrait important de l’unité est surtout visible à partir de la route 133. Pour toutes ces raisons, la route 133 est considérée comme une route panoramique. Le champ visuel des usagers de l’A-35 est beaucoup plus banal et dominé par la vue peu attrayante d’un paysage bâti récent composé de résidences, de commerces et d’industries aux styles diversifiés.

Le paysage riverain de la rivière aux Brochets

La rivière aux Brochets constitue la composante principale qui structure le paysage de cette unité. Elle forme un long ruban sinueux qui se jette dans la baie Missisquoi. Même si elle est entourée par un paysage agricole ouvert, la visibilité demeure limitée par la présence d’une forêt mature sur ses berges.

Le chemin des Rivières et le rang des Duquette, situés de chaque côté de la rivière, sont les routes principales qui donnent accès à ce paysage riverain. Ils font d’ailleurs partie du circuit touristique de la MRC. Deux municipalités se sont établies à proximité de la rivière aux Brochets : SaintPierrede -Véronne-à-Pike River et Notre-Dame-de-Stanbridge.

Outre la rivière, deux ensembles patrimoniaux se distinguent comme éléments d’attraits particuliers de l’unité. Celui situé à l’intersection de la rivière et du chemin Saint-Charles où l’on peut observer le pont couvert, l’ancienne école de rang, la résidence Mal-Maison et l’ancien moulin. L’autre ensemble est celui situé à l’intersection avec la route principale (133) et est constitué de l’église de Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River, du presbytère et de l’ancienne école. Une halte routière est d’ailleurs localisée au même endroit et permet l’observation de la rivière aux Brochets.

L’embouchure de la rivière aux Brochets représente aussi un important élément d’attrait à caractère naturel. Il est d’ailleurs désigné comme réserve écologique et fait partie des éléments d’intérêt du territoire de la MRC ayant un grand potentiel récréotouristique.

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164 Le paysage lacustre de Venise-en-Québec

La baie Missisquoi faisant partie du lac Champlain domine le paysage de la petite municipalité de Venise-en-Québec et représente l’attrait principal de l’unité. De nombreuses plages privées sont établies autour de la baie et l’endroit est reconnu comme une station de villégiature par la MRC. La présence de campings, d’une marina et le patrimoine bâti particulier de la municipalité de Venise-en-Québec constituent les autres attraits importants de l’unité qui contribuent à sa vocation récréotouristique. La route 202 est la principale voie d’accès au paysage de la baie et offre d’ailleurs une halte routière aménagée à cet effet. Toutefois, les vues ne sont pas toujours ouvertes sur l’ensemble de la baie en raison de la présence de boisés et de bâtiments résidentiels et commerciaux sur les berges. De plus, le style hétéroclite du paysage bâti commercial contribue peu à mettre en valeur le caractère naturel particulier du paysage de la baie.

Le paysage lacustre de Philipsburg

La baie Missisquoi domine aussi le paysage de Philipsburg. La baie peut être contemplée à partir du chemin Champlain et des résidences situées à proximité des berges ou à partir des infrastructures maritimes. Le patrimoine bâti particulier de la municipalité, une des plus anciennes de la région, représente aussi un attrait important de l’unité. Pour toutes ces raisons, la MRC a inclus le chemin Champlain dans le circuit touristique « Tranquillité légendaire ». Le paysage lacustre de Philipsburg possède un caractère naturel et harmonieux offert par la présence du couvert forestier, par l’homogénéité du paysage bâti et par l’absence de discordance visuelle.

Le paysage agricole de Saint-Athanase, Saint-Alexandre et Saint-Sébastien

Cette unité occupe la superficie la plus importante de la zone à l’étude. Le paysage agricole constitue la composante majeure et offre une grande ouverture visuelle sur le territoire, entrecoupé par quelques massifs boisés. Il englobe trois agglomérations qui regroupent les principales concentrations d’observateurs riverains. Le paysage est aussi accessible à partir d’un réseau de routes rurales qui quadrillent le territoire et dont les plus importantes sont les routes 133 et route 227. Les Monts Sutton et Saint-Grégoire sont visibles grâce à l’ouverture offerte par le paysage agricole et servent de points de repère, de même que les églises des trois municipalités. Dans l’ensemble, la vue sur ces sommets ainsi que le caractère champêtre qui se dégage des petites agglomérations à travers les terres sont des attraits appréciés par les observateurs du paysage. Les croix de chemin visibles le long des rangs constituent en outre des témoins importants sur le plan historique et enrichissent le patrimoine bâti de la région. Par leur rareté, les massifs boisés disséminés sur les terres agricoles représentent, eux aussi, des éléments marquants, et rappellent le paysage forestier qui caractérisait autrefois le territoire.

Le paysage agricole de Stanbridge Station

Le paysage agricole forme aussi la composante majeure de cette unité et n’abrite qu’une seule agglomération, soit celle de Stanbridge Station. Ce paysage offre également une grande ouverture visuelle sur le territoire, limité par le couvert forestier bordant la rivière aux Brochets ou situé entre les terres. Le patrimoine bâti de Stanbridge Station (dont une ancienne gare ferroviaire) et le caractère champêtre représentent les principaux attraits du paysage de l’unité. La route 202 menant à Stanbridge Station ainsi que les rangs Saint-Henri et le chemin Marier font aussi partie du circuit touristique

« Tranquillité légendaire ».

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165 Le paysage agroforestier de Saint-Armand

Le paysage agroforestier de Saint-Armand se distingue des autres unités par son relief vallonné et par son couvert forestier plus dense, entrecoupé par des terres agricoles surnommées les collines de Saint-Armand. L’étang Streit, qui en fait partie, abrite le refuge d’oiseaux migrateurs représentant un important territoire d’intérêt écologique. L’agglomération de Saint-Armand, une des plus anciennes municipalités de la MRC, accueille la principale concentration d’observateurs riverains de l’unité. La route 133 et le chemin Saint-Armand sont les principales voies routières qui permettent l’observation du paysage de cette unité.

Par contre, le chemin Saint-Armand, sinueux et vallonné, offre des vues plus diversifiées sur le paysage agricole et forestier des collines de Saint-Armand. Il fait aussi partie du circuit touristique « Tranquillité légendaire ».

Analyse de la sensibilité des unités de paysage

La sensibilité du paysage de chacune des unités de paysage a été déterminée selon les critères d’évaluation suivants :

• la capacité d’absorption qui correspond à la capacité intrinsèque du paysage à dissimuler visuellement la nouvelle infrastructure; et la visibilité, déterminée par le degré d’ouverture des champs visuels, le type de vues offertes sur la nouvelle infrastructure ainsi que le nombre et le type d’observateurs concernés;

• l’intérêt visuel exprimant l’harmonie du paysage, son caractère particulier, ses attraits visuels et ses discordances;

• la valeur attribuée par la population, selon ses préférences (vocations actuelle et projetée) ainsi que la présence de mises en scène particulières et d’éléments symboliques ou historiques.

À la suite de l’analyse de la sensibilité des unités de paysage, seul le paysage riverain d’Iberville présente un niveau de sensibilité moyen. Toutes les autres unités demeurent très sensibles face au projet de parachèvement de l’A-35 et en particulier les unités de paysage lacustre de Venise-en-Québec et de Philipsburg qui présentent des degrés forts au niveau de l’accessibilité, de l’intérêt et de la valeur attribuée. Le paysage riverain de la rivière aux Brochets et le paysage agroforestier de Saint-Armand sont sensibles en raison d’un fort intérêt et d’une forte valeur attribuée même si l’accessibilité visuelle est moyenne. Finalement, les unités de paysage agricole de Athanase, Alexandre, Saint-Sébastien et Stanbridge Station demeurent aussi sensibles en raison d’une forte accessibilité et d’une forte valeur attribuée, même si l’intérêt visuel est moyen.

5.3.3.2 Mesures d’atténuation durant les phases de construction et d’exploitation et importance des effets résiduels

Pendant la construction, l’importance des effets sur le paysage est considérée non importante à cause de leur intensité faible puisque l’altération des composantes paysagères sera peu significative, de leur étendue ponctuelle (restreinte aux zones d’intervention) et de leur courte durée (période de construction).

De manière générale, durant la durée de vie de la nouvelle autoroute, les principaux effets directs et indirects causés par le prolongement de l’A-35 entre Saint-Jean-sur-Richelieu et la frontière américaine affecteront de façons différentes :

Étude approfondie en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale

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• la composition du paysage (forestier, riverain, lacustre, agricole, bâti);

• la perception des observateurs fixes (résidants, villégiateurs, touristes) et mobiles (usagers de la nouvelle infrastructure routière, routes existantes, sentiers récréatifs).

Les principales unités de paysage affectées par la réalisation de l’A-35 sont :

• l’unité de paysage agricole de Saint-Athanase, Saint-Alexandre et Saint-Sébastien;

• l’unité de paysage riverain de la rivière aux Brochets.

L’unité de paysage agricole de Saint-Athanase, Saint-Alexandre et Saint-Sébastien Modification de la perception des observateurs fixes et mobiles

Les principaux effets visuels reliés à la présence de la nouvelle A-35 viendront davantage affecter la perception actuelle des usagers des routes secondaires en raison de la modification des intersections existantes et de la création de nouvelles intersections. Les ouvrages d’art à mettre en place, les bretelles d’entrée et de sortie ainsi que les voies de desserte sont les principales sources d’effets.

Les mesures d’atténuation proposées pour limiter les effets visuels de la présence de la nouvelle A-35 sont l’harmonisation du terrassement de la nouvelle infrastructure routière avec le paysage agricole environnant sur l’ensemble du tracé et la réalisation d’aménagements paysagers distinctifs servant de point de repère et d’identification aux résidants des municipalités situées à proximité. Les intersections suivantes devront être aménagées ou réaménagées dans cette optique :

• intersection avec la route 133 près de Saint-Jean-sur-Richelieu;

• intersection du rang Saint-Joachim avec la montée de la Station près de la municipalité de Saint-Alexandre;

• intersection avec la route 133 près de Saint-Sébastien;

• intersection de la route133 avec le chemin du Moulin/Champlain près de la municipalité de Philipsburg.

Toutes les autres intersections devront aussi être réaménagées ou aménagées avec un souci d’harmonisation avec le paysage agricole environnant. L’application de ces mesures d’atténuation limitera les perturbations sur la qualité du paysage et sa perception par les observateurs.

La valeur environnementale de l’unité du paysage agricole de Athanase, Alexandre et Saint-Sébastien est considérée moyenne en raison d’une forte valorisation du paysage agricole et de l’ouverture visuelle qui facilite l’observation du paysage de la région. Le degré de perturbation est jugé moyen en raison de la grande quantité d’observateurs qui pourront percevoir la nouvelle autoroute et de l’application des mesures d’atténuation. L’intensité de l’effet qui en résulte est qualifiée de moyenne puisque le projet entraîne une diminution de la valeur du paysage. L’étendue de l’effet est locale car elle couvre une partie de la MRC, tandis que la durée sera longue (toute la durée de vie de l’infrastructure).

Par conséquent, l’effet résiduel est qualifiée de non-important.

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167 Unité du paysage riverain de la rivière aux Brochets Modification de la composition du paysage

Le paysage riverain de la rivière aux Brochets sera modifié par la création d’un nouveau pont et l’ajout d’une nouvelle intersection avec la route 202. Ce secteur fait partie d’une zone de conservation désignée comme réserve écologique et est considéré comme ayant un fort potentiel récréotouristique par la MRC.

Modification de la perception des observateurs fixes et mobiles

La création d’un nouveau pont viendra surtout modifier la perception des résidants situés à proximité et celle des usagers fréquentant la réserve écologique de la rivière aux Brochets. De plus, les usagers du chemin Molleur verront leur perception modifiée par l’ajout d’une nouvelle intersection avec l’A-35.

Afin de limiter les effets sur le paysage et le champ visuel des observateurs, une restauration des berges de la rivière aux Brochets devra être effectuée à la fin des travaux de construction du nouveau pont. Les berges devront être reprofilées et reboisées de manière à retrouver un aspect naturel en harmonie avec le paysage existant. Les végétaux sélectionnés devront être représentatifs de la flore indigène environnante. Dans le cas de la nouvelle intersection, les travaux de terrassement et d’aménagement paysager devront aussi s’harmoniser avec le paysage environnant. L’application de ces mesures d’atténuation limitera les perturbations sur la qualité du paysage et sa perception par les observateurs.

La valeur environnementale de l’unité du paysage riverain de la rivière aux Brochets est considérée forte en raison de sa valorisation comme réserve écologique et attrait récréotouristique, de la qualité de ses attraits même si sa visibilité est réduite par un couvert forestier sur les berges de la rivière. Le degré de perturbation est tout de même jugé faible en raison de la faible densité d’observateurs. L’intensité de

La valeur environnementale de l’unité du paysage riverain de la rivière aux Brochets est considérée forte en raison de sa valorisation comme réserve écologique et attrait récréotouristique, de la qualité de ses attraits même si sa visibilité est réduite par un couvert forestier sur les berges de la rivière. Le degré de perturbation est tout de même jugé faible en raison de la faible densité d’observateurs. L’intensité de

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