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Une approche des chercheurs par discipline

La structure de la recherche publique par discipline

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à fin 2016

En personnes physiques à fin 2016, les doctorants11 et les ATER représentent 23,7 % des effectifs de chercheurs des universités, contre 11,1 % dans les EPST et 10,9 % en EPIC (couverts par le Tableau de Bord avancé de l’emploi scientifique).

Pour analyser les parts des disciplines de recherche au sein des Établissements publics d’enseignement supérieur sous tutelle MESRI ainsi que des 16 organismes, on exclut alors ces catégories de chercheurs dont la discipline est mal renseignée ainsi que la « discipline » de Gestion-Encadrement de la R&D qui n’existe pas au sein des Universités. Sur ce périmètre à fin 2016, un chercheur12 sur cinq a une activité en Sciences biologiques (Tableau 06). De plus, les sciences fondamentales et appliquées sont prépondérantes à 45 % des effectifs, avec 10 % en Mathéma-tiques13, 16 % en Physique-Chimie et 19 % en Sciences de l’Ingénieur. Les Sciences humaines et sociales (SHS) accueillent 21 % des chercheurs.

Les différentes catégories d’établissements présentent des spécificités : les EPIC et ISBL concentrent ainsi 54 % de leurs effectifs de chercheurs sur les Sciences de l’ingénieur, alors que les EPST et les universités diversifient davantage leurs recherches. Si les EPST et les universités sont conjointement très présentes dans les Mathématiques, les EPST (avec le CNRS, l’INSERM et l’INRA) sont moteurs dans le domaine des Sciences biologiques tandis que les universités dynamisent la recherche en SHS : elles comptent 40 % de chercheurs dans ce domaine de discipline.

10. Disponible selon la nomenclature de 12 domaines disciplinaires imposée par le manuel de Frascati, voir Annexes.

11. Mis à part les doctorants des universités ayant un contrat avec service d’enseignement, chaque doctorant compte pour 1 Emploi Équivalent Recherche.

12. Y compris contractuels, ingénieurs de recherche des EPST ; hors IGR des EPSCP (données par discipline non disponibles), hors doctorants et ATER.

13. Les Mathématiques comprennent aussi la conception de logiciels, le reste de l’Informatique étant en Sciences de l’ingénieur (voir nomenclature en annexe).

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Projection des départs en retraite des titulaires des EPST (hors IFSTTAR) et des Universités et établissements d’enseignement sous tutelle du MESRI

en EER pour les Universités (une personne est comptée exactement pour un mi-temps recherche) Type d’établissement public

et catégorie de personnel

Départs en retraite* 2012-2016 Départs en retraite 2017-2021 Autres départs définitifs**, 2016 Effectifs moyens % du stock 2016 Effectifs moyens % du stock 2016 (%)

Chercheurs

7 EPST, hors IFSTTAR*** : 568 2,6 461 2,1 0,3

CR et DR 434 2,6 340 2,0 0,2

IR 134 2,8 120 2,5 0,4

EPSCP\tutelle MESRI (/2)**** : 760 2,6 717 2,4 0,2

MCF, PR et corps assimilés 737 2,6 690 2,4 0,2

IGR 23 1,8 27 2,2 0,0

Ensemble chercheurs 1 327 2,6 1 178 2,3 0,2

Ensemble hors IR 1 171 2,6 1 031 2,3 0,2

Personnels de soutien, hors IR

7 EPST, hors IFSTTAR : 503 2,6 480 2,4 0,5

EPSCP\tutelle MESRI : ITRF (/2) 305 1,6 372 1,9 0,1

Ensemble personnels de soutien 808 2,1 852 2,2 0,3

* Retraites des titulaires payés au moment de leur départ : yc cessations anticipées, hors liquidation des retraites d’agents partis.

** Départs définitifs : yc décès, démission, abandon, licenciement, hors cadres, non reprise après congé ou disponibilité ; hors fins d’accueil en détachement et intégrations statutaires d’un autre organisme.

*** Titulaires seuls, hors CDI, contrairement au tableau précédent.

**** titulaires, médecine, odontologie et corps spécifiques inclus.

Source : MESRI-SIES, Tableau de Bord sur l’emploi scientifique auprès de 16 organismes, et MESRI-DGRH.

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Effectifs de chercheurs rémunérés par type d’établissement et discipline d’activité de recherche, en 2016

en Emplois Équivalents Recherche (EER), yc non-permanents (hors ATER et Contrats doctoraux)

Discipline d’activité de recherche* Effectifs % de chaque discipline**

EPST*** 8

EPIC-ISBL EPSCP**** Ensemble EPST*** 8

EPIC-ISBL EPSCP**** Ensemble

Mathématiques 2 916 358 3 368 6 642 11,1 2,8 11,6 9,8

Sciences physiques 3 218 1 472 1 315 6 005 12,3 11,6 4,5 8,8

Chimie 2 490 540 1 600 4 630 9,5 4,3 5,5 6,8

Sciences de l’ingénieur 1 803 4 061 1 771 6 635 3,1 32,0 6,1 9,8

Sciences de l’ingénieur 2 1 254 2 713 1 815 5 782 4,8 21,4 6,2 8,5

Sciences de la terre/Environnement 2 792 371 569 3 732 10,6 2,9 2,0 5,5

Sciences agricoles 97 175 272 0,4 1,4 0,4

Sciences biologiques 9 296 2 000 2 692 13 988 35,4 15,8 9,3 20,6

Sciences médicales 426 176 3 932 4 534 1,6 1,4 13,5 6,7

Sciences sociales 1 377 194 6 091 7 662 5,2 1,5 21,0 11,3

Sciences humaines 1 566 4 5 468 7 038 6,0 18,8 10,4

Sûreté, sécurité 610 610 4,8 0,9

STAPS 418 418 1,4 0,6

Sous-total 26 235 12 674 29 040 67 949 100 100 100 100

Gestion/encadrement de la R&D 1 176 2 694 3 870

Non renseigné 761 761

Total chercheurs 27 411 15 368 29 801 72 580

* Voir la Nomenclature et la table de correspondance section CNU/discipline en Annexes.

** Hors gestion R&D et non renseigné.

*** EPST : les IR et contractuels assimilés sont classés parmi les chercheurs.

**** Médecine, odontologie et corps spécifiques inclus, hors IGR.

Source : MESRI-SIES, Tableau de Bord sur l’emploi scientifique auprès des organismes, et MESRI-DGRH A1-1.

Le bilan des flux sur emplois permanents par discipline, entre fin 2013 et fin 2016

Les flux sont disponibles depuis 2014 et sont cumulés sur trois ans pour présenter des tendances.

Entre fin 2013 et fin 2016, 3 185 chercheurs permanents ont été recrutés en externe par un des 16 organismes et 2 887 l’ont quitté (retraite ou autre départ définitif). Le solde cumulé sur trois ans des entrées-sorties de chercheurs permanents s’éta-blit donc à + 198 chercheurs dans les organismes (382 – 84, tableau 07), auquel il convient d’ajouter celui des enseignants-chercheurs et corps assimilés14 des EPSCP, de + 7 Emplois Équivalents Recherche (EER, hors IGR)15.

Le solde des entrées-sorties de permanents (hors contractuels, doctorants et vaca-taires) s’établit donc à + 305 chercheurs en EER, avec des disparités selon les disci-plines d’activité de recherche : si l’on exclut la « discipline » de Gestion de la R&D16, les Sciences de l’ingénieur et les Mathématiques ont procédé à des recrutements nets de, respectivement, + 265 et + 131 permanents. Les Sciences de l’ingénieur ont bénéficié d’embauches importantes au sein des EPIC. Les sciences sociales, les sciences physiques et la Sûreté-Sécurité présentent des soldes nets respectifs de + 61 (en université), + 55 et + 58 permanents. Pour la discipline de Sûreté-Sécurité du CEA, cela représente un accroissement de 9,5 % des effectifs d’ingénieurs et cadres, hors doctorants. À l’inverse, les Sciences humaines et les Sciences de la terre ont des soldes négatifs conséquents sur la période, que ce soit en effectifs ou rapportés au potentiel de la discipline en EER.

14. Sans compter la promotion interne ni les recrutements externes d’IGR. Les positions relatives des disciplines restent a priori vérifiées.

15. Le décompte en EER prend en compte la quotité statutaire d’activité en R&D, voir Avertissement méthodologique : C.

16. peu de jeunes chercheurs sont recrutés dans cette « discipline », qui est spécifique aux EPST et aux EPIC.

07

Les flux externes de chercheurs permanents rémunérés par le public, par discipline d’activité exercée, cumulés de 2014 à 2016

en Emplois Équivalents Recherche (EER) pour les universités Discipline d’activité

de recherche*

Solde recrutements externes –

départs définitifs Solde/effectifs 2016,

hors ATER et doctorants (%) EPST** 8

EPIC-ISBL*** EPSCP**** Ensemble EPST** 8

EPIC-ISBL*** EPSCP**** Ensemble

Mathématiques/Logiciels 95 34 2 131 3,3 9,5 0,0 2,0

Sciences physiques 31 19 5 55 1,0 1,3 0,4 0,9

Chimie – 15 27 – 31 – 19 – 0,6 5,0 – 1,9 – 0,4

Sciences de l’ingénieur 1 – 9 213 24 228 – 1,1 5,2 1,4 3,4

Sciences de l’ingénieur 2 – 16 20 33 37 – 1,3 0,7 1,8 0,6

Sciences de la terre/

Environnement – 37 13 – 24 – 1,3 3,5 0,0 – 0,6

Sciences agricoles 4 2 6 4,1 1,1 0,0 2,2

Sciences biologiques 40 1 11 52 0,4 0,1 0,4 0,4

Sciences médicales – 2 3 – 73 – 72 – 0,5 1,7 – 1,9 – 1,6

* Voir la Nomenclature et la table de correspondance section CNU/discipline en Annexes.

** IR à DR permanents.

*** Les néo-recrutements d’ingénieurs et cadres confirmés sont estimés pour 2014.

**** Médecine, odontologie et corps spécifiques inclus, hors IGR.

Source : MESRI-SIES, Tableau de Bord sur l’emploi scientifique auprès des organismes, et MESRI-DGRH A1-1.

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