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Traitement

Dans le document RAPPORT FINAL DE L ENQUETE (Page 183-189)

Chapitre 3 : QUALITE DES SOINS DE SANTE

3.1 Qualité des soins de tuberculose

3.1.3 Traitement

Cette situation s’expliquerait par le fait que les listes des membres du foyer des patients ne sont pas systématiquement dressées. Elles le sont dans une moindre mesure.

Graphique 3.2 : Dépistage de la TB de tous les membres du foyer du patient, au moins un membre dépisté par région et par type de formation sanitaire

Même jour Moins de 5 jours Plus de 5 jours

Nord-Ouest 46,7% 53,3%

Ouest 15,8% 73,7% 10,5%

Sud 5,3% 84,2% 10,5%

Sud-Ouest 60,0% 37,1% 2,9%

Douala 92,0% 8,0%

Yaoundé 5,0% 75,0% 20,0%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 19,2% 73,1% 7,7%

CMA 44,4% 55,6%

HD/HM 19,9% 70,4% 9,7%

HR 19,5% 64,6% 15,9%

Clinique/Cabinet médical 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 18,1% 70,8% 11,1%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel)

32,1% 58,9% 8,9%

Privé à but lucratif 80,0% 20,0%

Ensemble 20,4% 68,8% 10,9%

Pour assurer un meilleur suivi du traitement antituberculeux certaines informations sont indispensables. Parmi ces informations figure le traitement de 1ère intention, le cas de retraitement, le contact avec un cas de TB-MR, l’échec de traitement. Au regard des résultats de l’enquête, ces informations ne sont pas toujours mentionnées dans les dossiers des patients.

Les cas de retraitement sont renseignés dans 32,3% des cas, le contact avec un cas de tuberculose dans 15,0% des cas, l’échec de traitement dans 24,9% des cas et l’analyse au microscope des frottis d’exportation au 2e/3e mois de traitement dans 62% des cas.

Selon le type de la formation sanitaire, ces informations sont plus disponibles chez les patients rencontrés dans les CSI, cabinet médical et infirmerie que dans les hôpitaux et CMA/clinique.

Tableau 3.8 : Disponibilités des informations sur le traitement antituberculeux (traitement de 1ère intention, cas de retraitement, contact avec un cas de TB-MR, échec de traitement) par région et par type de formation sanitaire

Cas de retraitement

Contact avec un cas de tuberculose

pharmaco-résistante

Echec du traitement

Analyse au microscope des

frottis d'expectoration au

2e/3e mois de traitement

Strate de l'enquête

Adamaoua 58,3%

Centre 22,2% 22,9% 58,3%

Est 39,4% 20,0% 69,7%

Extrême-Nord 37,7% 37,5% 38,9% 69,1%

Littoral 15,4% 8,3% 61,5%

Nord 15,0% 85,0%

Nord-Ouest 40,0% 40,0% 46,7% 60,0%

Ouest 50,0% 25,0% 55,0%

Sud 68,4% 5,3% 73,7% 84,2%

Sud-Ouest 57,1% 28,6% 37,1% 48,6%

Douala 12,0% 36,0%

Yaoundé 31,0% 13,8% 62,1%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 34,6% 41,7% 33,3% 74,1%

CMA 11,1% 77,8%

HD/HM 35,6% 6,7% 25,3% 67,9%

HR 27,4% 30,6% 22,2% 44,7%

Clinique/Cabinet médical 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 34,5% 15,1% 24,7% 61,5%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel)

16,1% 13,5% 19,3% 61,4%

Privé à but lucratif 100,0% 20,0% 100,0% 100,0%

Ensemble 32,3% 15,0% 24,9% 62,0%

Dans l’ensemble, il ressort des résultats du tableau suivant que le test de sensibilité à la rifampicine (par Xpert) et le traitement de 2ième intention sont faiblement prescrits aux patients tuberculeux (respectivement 16% et 11,9%). Selon les régions, le test de senbiliité par Xpert et le traitement de 2ième intention sont plus prescrits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Selon le type de formation sanitaire, ils le sont plus dans les CMA (44,4% ).

Tableau 3.9 : Prescription, résultat du test de sensibilité à la rifampicine par Xpert et prescription du traitement de 2ème intention par région et par type de formation sanitaire

Test de sensibilité à la rifampicine

Traitement antituberculeux de 2e intention

Strate de l'enquête

Adamaoua

Centre 5,6% 11,1%

Est 3,4%

Extrême-Nord 18,2%

Littoral 7,7% 7,7%

Nord 20,0%

Nord-Ouest 80,0% 26,7%

Ouest 50,0% 5,0%

Sud 5,3%

Sud-Ouest 22,9% 55,9%

Douala 8,0% 16,7%

Yaoundé 3,4%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 3,7%

CMA 44,4% 44,4%

HD/HM 17,0% 12,9%

HR 14,0% 10,5%

Clinique/Cabinet médical 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 19,0% 14,8%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel) 1,9%

Privé à but lucratif 20,0%

Ensemble 16,0% 11,9%

Durée du traitement

En examinant la durée du traitement suivi par les patients, on constate que la plupart des patients ont suivi un traitement antituberculeux pendant six mois (88,8%). Ceux ayant suivi un traitement de moins de six mois représentent 2,9% et ceux de plus de six mois représentent 8,3%.

Tableau 3.10 : Nombre de mois de traitement antituberculeux suivi par région et par type de formation sanitaire

Moins de 6 mois 6 mois Plus de 6 mois

Strate de l'enquête

Adamaoua 100,0%

Centre 5,6% 55,6% 38,9%

Est 96,6% 3,4%

Extrême-Nord 100,0%

Littoral 15,4% 69,2% 15,4%

Nord 5,0% 95,0%

Nord-Ouest 100,0%

Ouest 5,0% 95,0%

Sud 5,6% 94,4%

Sud-Ouest 5,7% 88,6% 5,7%

Douala 92,0% 8,0%

Yaoundé 79,2% 20,8%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 100,0%

CMA 100,0%

HD/HM 3,7% 86,1% 10,2%

HR 2,2% 90,0% 7,8%

Clinique/Cabinet médical 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 3,2% 86,5% 10,4%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel)

1,8% 98,2%

Privé à but lucratif 100,0%

Ensemble 2,9% 88,8% 8,3%

Mise sous TARV des patients tuberculeux et séropositifs

En s’intéressant au traitement suivi par les patients séropositifs, on constate que 92,3% des patients séropositifs sont mis sous TARV. Dans les régions de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Littoral, du Sud-Ouest, de Douala et de Yaoundé, tous les patients séropositifs sous mis sous TARV. Ce dernier constat est également fait dans les CMA et les CSI/Cabinet médical/Infirmerie. Dans les hôpitaux régionaux, 96,3 % des patients tuberculeux et séropositifs sont mis sous TARV.

Tableau 3.11 : Mise sous TARV du patient tuberculeux et séropositif par région et par type de formation sanitaire

Oui Non

Strate de l'enquête

Adamaoua 85,7% 14,3%

Centre 92,3% 7,7%

Est 100,0%

Extrême-Nord 100,0%

Littoral 80,0% 20,0%

Nord 85,7% 14,3%

Nord-Ouest 83,3% 16,7%

Ouest 87,5% 12,5%

Sud 100,0%

Sud-Ouest 100,0%

Douala 100,0%

Yaoundé 85,7% 14,3%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 100,0%

CMA 100,0%

HD/HM 88,6% 11,4%

HR 96,3% 3,7%

Clinique/Cabinet médical 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 92,1% 7,9%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel) 92,3% 7,7%

Privé à but lucratif 100,0%

Ensemble 92,3% 7,7%

Eligibilité indiquée et prise de l’antibioprohylaxie à base de cotrimoxazole

Dans l’ensemble, 30,5% des patients peuvent recevoir une thérapie préventive à base de cotrim (CTX) selon les normes nationales. Cette proportion varie d’une région à une autre et selon le type de formation sanitaire.

En ce qui concerne la prise de l’antibioprohylaxie, 21,9% des patients tuberculeux prennent ce traitement préventif. Cette proportion varie également d’une région à une autre et selon le type de formation sanitaire.

Tableau 3.12 : Eligibilité indiquée et prise de l’antibioprophylaxie à base de cotrimoxazole (CTX) par région et par type de formation sanitaire

Eligibilité indiquée

Prise de la thérapie préventive à base de

Cotrim (CTX) Strate de l'enquête

Adamaoua 20,0% 12,5%

Centre 44,1% 31,4%

Est 50,0% 25,0%

Extrême-Nord 19,1% 16,3%

Littoral 30,8% 15,4%

Nord 5,0% 5,0%

Nord-Ouest 40,0% 33,3%

Ouest 25,0% 25,0%

Sud 36,8% 14,3%

Sud-Ouest 37,1% 32,4%

Douala 26,7% 28,6%

Yaoundé 31,6% 14,3%

Type de la formation sanitaire

CSI/Infirmerie 16,7% 14,8%

CMA 22,2% 22,2%

HD/HM 29,3% 19,2%

HR 33,3% 27,2%

Clinique/Cabinet médical 100,0% 100,0%

Statut de la formation sanitaire

Public 28,1% 20,1%

Privé sans but lucratif (ONG, Confessionnel) 37,5% 26,3%

Privé à but lucratif 40,0% 40,0%

Ensemble 29,7% 21,6%

Dans le document RAPPORT FINAL DE L ENQUETE (Page 183-189)