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Disponibilité observée des ressources/fournitures pour la lutte contre l’infection

Dans le document RAPPORT FINAL DE L ENQUETE (Page 144-151)

Chapitre 2 : OFFRE DE SERVICES DES FORMATIONS SANITAIRES

2.2. Offre de services de santé

2.2.3. Services d’accouchement

2.2.4.4. Disponibilité observée des ressources/fournitures pour la lutte contre l’infection

Cet établissement offre-t-il des services de conseil et de dépistage du

VIH aux adolescents mineurs ? (N=604)

Cet établissement réalise-t-il des numérations de CD4, sur site ou hors site? (N=603)

Cet établissement réalise-t-il la technique de biologie moléculaire pour l´évaluation

de la charge virale (VIH) ou diagnostic précoce du VIH chez l´enfant, sur site ou hors

site ?

Effectif des FOSA

(n)

Extrême-Nord 57,5% 1,1% 0,0% 31

Littoral (sans Douala) 78,3% 3,8% 0,0% 28

Nord 81,7% ,3% 1,3% 22

Nord-Ouest 93,9% 20,3% 2,7% 35

Ouest 83,0% ,4% ,1% 120

Sud 84,2% 1,4% 0,0% 20

Sud-Ouest 85,9% 14,3% 3,3% 27

Douala 80,6% 2,5% 1,9% 103

Yaoundé 74,1% 2,4% 6,1% 88

2.2.4.4. Disponibilité observée des ressources/fournitures pour la lutte contre l’infection

Tableau 2.64 : Disponibilité de l’eau courante saine, savon pour le lavage des mains par région et par type de formation sanitaire

Eau courante saine (sous conduite, seau avec robinet, ou broc à bec

verseur) (N=604)

Savon liquide/savon en pain pour le lavage

des mains (N=603)

Effectif des FOSA (n) Catégorie de la formation

sanitaire

CSI/Infirmerie 61,9 83,4 442

CMA 79,0 83,3 77

Hopitaux de districts/Hopitaux

militaires 84,8 87,9 16

Cliniques/cabinet

médicaux/Autres 78,4 92,6 52

Statut de la formation Sanitaire

Public 51,7 77,8 289

Privé non lucratif 84,9 91,0 105

Privé lucratif 77,9 90,4 193

Strate

Adamaoua 72,1 68,5 11

Centre (sans Yaoundé) 37,4 75,4 89

Est 59,2 73,4 14

Extrême-Nord 92,6 97,1 31

Littoral (sans Douala) 76,8 83,8 28

Nord 79,9 93,7 22

Nord-Ouest 89,5 64,1 34

Ouest 44,8 92,7 120

Sud 41,5 77,5 20

Sud-Ouest 72,7 83,4 27

Douala 87,1 91,1 103

Yaoundé 79,0 80,4 88

Ensemble 66,3 84,3 586

La disponibilité d’agent nettoyant pour les mains à base d’alcool n’existe que dans un peu plus 7 FOSA sur 10 au plan national (cf. Tableau 2.65). Cette proportion varie selon la région entre seulement 38,8% à l’Est et 92,4% dans le Nord-Ouest. Contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre, ni Douala, ni Yaoundé ne viennent en tête des lieux à forte présence d’agent nettoyant pour les mains à base d’alcool ; avec des proportions respectives de 80,7% et 75,3%, ils sont largement devancés par le Nord-Ouest (92,4%), le Sud (89,5%), le Littoral hors Douala (82,6%), le Sud-Ouest (81,1%) et l’Ouest (73,6%). Ces deux villes capitales n’ont montré leur suprématie que face à 5 régions : l’Extrême-Nord (73,6%), le Nord (65,0%), le Centre hors Yaoundé (58,4%), l’Adamaoua (48,8%) et l’Est (38,8%.

La variation selon le statut de la FOSA va de 67,8% dans le public à 82,5% dans le privé non lucratif. Les FOSA du secteur privé lucratif se situent à un niveau intermédiaire avec 77,3%.

Selon le type de FOSA, ce sont les HD/Hôpitaux militaires qui en sont le mieux pourvus avec 87,6%, suivis des CMA (77,6%) et des CSI/Infirmeries (seulement 70,5%).

L’existence de gants en latex jetable est constatée dans la quasi-totalité des FOSA étudiées puisqu‘au niveau national la proportion de celles qui en sont pourvues est 97,8%. Cette proportion est même de 100% dans les FOSA de cinq (5) régions : le Littoral hors Douala, la ville de Douala, le Nord-Ouest, l’Ouest et le Sud-Ouest. La région la moins pourvue en gants en latex est le Sud avec une proportion de 90,5% de es FOSA qui disposent de ce matériel.

Tableau 2.65 : Disponibilité d’agent nettoyant pour les mains à base d’alcool, de gants en latex jetables par région, par statut et par type de formation sanitaire

Agent nettoyant pour les

mains à base d´alcool Gants en latex

jetables Effectif des FOSA (n) Catégorie de la formation

sanitaire

CSI/Infirmerie 70,5 97,3 439

CMA 77,6 99,9 77

Hopitaux de districts/Hopitaux

militaires 87,6 94,3 16

Cliniques/cabinet

médicaux/Autres 89,0 100,0 52

Statut de la formation Sanitaire

Public 67,8 96,7 289

Privé non lucratif 82,5 100,0 102

Privé lucratif 77,3 98,2 193

Strate

Adamaoua 48,8 98,8 11

Centre (sans Yaoundé) 58,4 94,3 89

Est 38,8 87,9 14

Extrême-Nord 73,6 99,5 31

Littoral (sans Douala) 82,6 100,0 28

Nord 65,0 96,8 22

Nord-Ouest 92,4 100,0 34

Ouest 73,6 100,0 120

Sud 89,5 90,5 20

Sud-Ouest 81,1 100,0 27

Douala 80,7 100,0 100

Yaoundé 75,3 96,1 88

Ensemble 73,6 97,8 584

La présence de réceptacle à déchets avec couvercle ou de sac poubelle en plastique dans les FOSA s’est fait remarquer dans moins de 6 FOSA sur 10 comme l’indique le tableau 2.66 ci-dessous. Cette proportion varie selon le type de FOSA, son statut et la région d’implantation. Le Sud-Ouest (avec 87,9%) s’affiche comme la région ayant la plus forte présence de poubelles dans les FOSA alors que l’Adamaoua, avec seulement 26,4% en est la région la moins pourvue.

Au niveau des types de FOSA, les Cliniques/Cabinets médicaux et autres, viennent en tête avec 73,8% suivis des CMA (68,6%) et les HD/Hôpitaux militaires (60,6%). Les CSI/Infirmeries semblent les moins pourvues de réceptaclesà déchets avec seulement51,9%d’entre eux qui en possèdent. Au niveau des statuts, ce sont les FOSA privées lucratives qui viennent en tête avec 67,5%, suivies de celles du privé non lucratif (60,3%) et enfin du public (seulement 47,3%).

Quant aux collecteurs à piquants/coupants (boîte à aiguilles, ou conteneur de sécurité), ils sont présents dans 97,2% des FOSA enquêtées au plan national. Cette forte proportion varie selon la région, le statut et le type de FOSA. Selon la région, il apparaît que le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord s’illustrent avec 100% de leurs FOSA disposant de collecteurs à piquants/coupants ; cette proportion est de 99,1% à l’Ouest, 98,8% au Nord, 98,5% au Nord-Ouest et 98,% à Douala.

L’Est est la région qui a la plus faible proportion de FOSA disposant de collecteurs à piquants/coupants (seulement 85,4%). Les variations selon le statut de la FOSA sont faibles ; par contre, les niveaux sont tous élevés : 97,9% des FOSA privées non lucratives, 97,2% des FOSA privées lucratives, 96,7% des FOSA publiques en sont dotées. . Examinés selon le type de FOSA, les collecteurs à piquants/coupants sont plus présents dans les CSI/Infirmeries (97,0%) et les cliniques/cabinets médicaux (99,0%) que dans les CMA (96,8%) et les HD/Hôpitaux militaires (96,7%).

Tableau 2.66 : Disponibilité de réceptacle à déchets avec couvercle/sac poubelle en plastique et de collecteur à piquants/coupants (boîte à aiguilles ou conteneur de sécurité) par région par statut et par type de formation sanitaire.

Catégorie de la formation sanitaire

Réceptacle à déchets (poubelle à pédale) avec couvercle et sac poubelle

en plastique

Collecteur à piquants/coupants (boîte à aiguilles, ou 'conteneur de sécurité)

Effectif des FOSA

(n)

Type de formation sanitaire

CSI/Infirmerie 51,9 97,0 442

CMA 68,6 96,8 77

Hopitaux de districts/Hopitaux militaires 60,6 96,7 16

Cliniques/cabinet médicaux/Autres 73,8 99,0 53

Statut de la formation Sanitaire

Public 47,3 96,7 289

Privé non lucrative 60,3 97,9 105

Privé lucrative 67,5 97,5 193

Strate

Adamaoua 26,4 87,9 11

Centre (sans Yaoundé) 29,1 95,7 89

Est 35,3 85,4 14

Extrême-Nord 81,6 100,0 31

Littoral (sans Douala) 60,4 94,8 28

Nord 68,8 98,8 22

Nord-Ouest 75,5 98,5 35

Ouest 31,0 99,1 120

Sud 59,3 98,2 20

Sud-Ouest 87,9 100,0 27

Douala 86,5 98,3 103

Yaoundé 58,7 95,4 88

Ensemble 56,3 97,2 587

2.2.4.5. Disponibilité des services de traitements du VIH/SIDA

La prescription du traitement ARV se fait au Cameroun dans une grande proportion de FOSA.

En effet, ce sont presque 95% des FOSA enquêtées sur l’ensemble du territoire national qui disposent du personnel qui prescrit les ARV aux personnes porteuses de VIH et aux malades de SIDA (cf. Tableau 2.67). Cette proportion est de 100% dans la région du Centre hors Yaoundé, 98,1% à l’Ouest, 97,7% au Sud et 97,2% à Yaoundé. Pourtant, il n’est que de 93,7% à l’Extrême-Nord ; 93,0% dans le Sud-Ouest ; 91,3% dans le Littoral hors Douala et seulement 88,8% dans l’Adamaoua.

Selon le statut de la FOSA, la proportion est de 89,1% chez les FOSA du secteur privé non lucratif, 95,7% chez le privé lucratif et 96,7% dans le public. Au niveau des types de FOSA, la proportion est la plus élevée se constate chez les HD/Hôpitaux militaires (98,2%).

Si 94,7% des FOSA prétendent prescrire des ARV aux patients VIH/SIDA, il n’y a que 47,8%

qui déclarent les prescrire aux adolescents. Cette proportion varie selon la région, le statut et le type de FOSA. En effet, selon le type de FOSA, la plus forte proportion de FOSA prescrivant des

ARV aux adolescents se trouvent chez les HD/Hôpitaux militaires avec 67,6% suivi des CMA (60,4%), les cliniques/cabinets médicaux (60,1%) et enfin des CSI/Infirmeries (42,4%).

L’examen des proportions de prescription d’ARV aux adolescents selon le statut des FOSA ne laisse pas entrevoir de différences fondamentales entre les FOSA privées lucratives (52,0%) et les FOSA privées non lucratives (52,4%) ; par contre les FOSA publiques présentent un niveau nettement plus faible (seulement 42,8%) que les privées. Au niveau des régions, c’est au Nord-Ouest (avec 96,5%) qu’on a la plus forte proportion de FOSA prescrivant des ARV aux adolescents suivi du Centre hors yaoundé (71,6%) et du Sud-Ouest (58,7%). Par contre, les régions à très faible proportion de FOSA prescrivant des ARV aux adolescents sont le Nord (seulement 11,4%), l’Extrême-Nord (17,5%) ainsi que l’Adamaoua (39,1%) et l’Ouest (39,7%).

A Douala et à Yaoundé, l’on a respectivement 54,1% et 51,3% des FOSA qui prescrivent des ARV aux adolescents, proportions largement en deçà de celles du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Centre hors Yaoundé. Ce résultat est surprenant pour ces deux villes capitales qui sont supposées avoir suffisamment d’équipements et de personnels qualifiés pour offrir des soins de santé moderne à la population.

Concernant l’offre de services de suivi thérapeutique pour les personnes sous ARV y compris la prestation de services communautaire, un peu plus de 70% des FOSA le font au plan national. Il y a quand même des différences entre les FOSA selon leur région, leur statut et leur type comme l’indique le tableau 2.67 ci-dessous.

Tableau 2.67 : Disponibilité rapportée des services de prescription d’antirétroviraux (ARV) ou de suivi de traitement ARV (TARV) chez l’adulte, chez l’adolescent, au niveau communautaire par région et par type de formation sanitaire.

Caractéristiques de la FOSA

Les dispensateurs de soins de cet

établissement prescrivent-ils le

traitement ARV (TARV) ?

Les dispensateurs de soins de cet

établissement prescrivent-ils le

traitement ARV (TARV) aux adolescents ?

Les dispensateurs de soins de cet établissement offrent-ils des

services de

de suivi thérapeutique pour les personnes sous TARV, y compris la prestation

de services communautaire ?

Effectif des FOSA (n)

Type de

formation sanitaire

CSI/Infirmerie 93,1 42,4 66,7 198

CMA 98,6 60,4 81,4 37

Hopitaux de districts/Hopitaux

militaires

98,2 67,6 76,7 14

Cliniques/cabinet

médicaux/Autres 100,0 60,1 79,2 25

Statut de la formation

Sanitaire

Public 96,7 42,8 70,7 128

Privé non lucratif 89,1 52,4 75,1 60

Privé lucratif 95,7 52,0 66,4 85

Strate

Caractéristiques de la FOSA

Les dispensateurs de soins de cet

établissement prescrivent-ils le

traitement ARV (TARV) ?

Les dispensateurs de soins de cet

établissement prescrivent-ils le

traitement ARV (TARV) aux adolescents ?

Les dispensateurs de soins de cet établissement offrent-ils des

services de

de suivi thérapeutique pour les personnes sous TARV, y compris la prestation

de services communautaire ?

Effectif des FOSA (n)

Adamaoua 88,8 39,1 66,2 8

Centre (sans

Yaoundé) 100,0 71,6 67,8 27

Est 95,2 50,8 69,4 9

Extrême-Nord 93,7 17,5 42,2 14

Littoral (sans

Douala) 91,3 40,9 76,7 14

Nord 75,9 11,4 83,0 21

Nord-Ouest 96,5 96,5 100,0 11

Ouest 98,1 39,7 69,9 54

Sud 97,7 47,6 71,9 11

Sud-Ouest 93,0 58,7 72,8 11

Douala 95,3 54,1 70,3 44

Yaoundé 97,2 51,3 65,8 50

Ensemble 94,7 47,8 70,3 274

Les directives nationales en matière de prescription d’ARV n’existent que dans à peine 48% des FOSA (cf. tableau 2.68 ci-dessous) avec un pic dans le Nord-Ouest (71,1%) et l’Extrême-Nord (66,0%). Par contre les FOSA du Sud, du Littoral hors Douala et de la ville de Douala se présentent comme celles étant les moins enclines à disposer des directives nationales en matière de prescription d’ARV ; leurs proportions respectives sont 24,2%, 31,7% et 33,9%. Vu sous l’angle des statuts des FOSA, l’on constate que les FOSA privées no lucratives (avec 55,2%) et les FOSA publiques (50,5%) disposent plus des directives que celles privées lucratives (seulement 37,7%%). Au niveau des types de FOSA, ce sont les CMA (61,8%) qui disposent plus des directives que les HD/Hôpitaux militaires (54,5%), les CSI/Infirmeries (45,7%) et les cliniques/cabinets médicaux (seulement 36,8%). Cela laisse penser que ce sont les FOSA d’une certaine envergure qui ont tendance à disposer des directives nationales pour la prescription d’ARV plus que les petites FOSA.

Tableau 2.68 : Disponibilité observée des directives nationales pour la prescription d'ARV par région, par type et par statut de la formation sanitaire.

Caractéristiques de la FOSA Les directives nationales en matière de TARV sont-elles disponibles dans cet

établissement ? Effectif des FOSA (n)

Type de formation sanitaire

CSI/Infirmerie 45,7 198

CMA 61,8 37

Hopitaux de districts/Hopitaux militaires 54,5 14

Cliniques/cabinet médicaux/Autres 36,8 25

Statut de la formation Sanitaire

Public 50,5 128

Privé non lucratif 55,2 60

Caractéristiques de la FOSA Les directives nationales en matière de TARV sont-elles disponibles dans cet

établissement ? Effectif des FOSA (n)

Privé lucratif 37,7 85

Strate

Adamaoua 62,2 8

Centre (sans Yaoundé) 47,9 27

Est 50,0 9

Extrême-Nord 66,0 14

Littoral (sans Douala) 31,7 14

Nord 41,4 21

Nord-Ouest 71,1 11

Ouest 46,7 54

Sud 24,2 11

Sud-Ouest 52,6 11

Douala 33,9 44

Yaoundé 58,2 50

Ensemble 47,5 274

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