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TERRES CUITES FUNÈBRES GRECQUES

Dans le document MUSÉE FOL (Page 110-151)

TERRES CUITES

B. TERRES CUITES FUNÈBRES GRECQUES

Comme introduction à l'étude de ce groupe, je ne saurais mieux faire que de reproduire textuellement quelques pas-sages du savant ouvrage de M. Prosper Biardot sur les Terres cuites grecques funèbres; je partage ses vues et j'adopte ses conclusions, je suivrai sa méthode dans le classement des statuettes de ce groupe.

« Dès qu'on embrasse, dit M. Biardot1, d'un seul regard

« ces monuments jusqu'alors si énigmatiques, on est frappé

«de la présence d'indices matériels certains, faciles à saisir

« par qui sait et qui veut voir. Les collections de terres cui-

« tes offrent toutes le même aspect. Les mêmes séries de sta-

« tuettes, de groupes, d'objets divers se répètent dans tous

« les cabinets, avec la même facture, le même style; nous

« pouvons ajouter avec la même intention, car cette répéti-

« tion dans les collections de la plus grande partie des per-

« sonnages, sous des traits identiques et avec les mêmes at-

« tributs, établit avec certitude, et indépendamment de toute

« autre preuve, que les terres cuites n'ont pas été conçues

« au hasard, qu'elles ne peuvent être le fruit du caprice de

« leurs auteurs. Cette identité décèle bien la volonté précon-

« çue et formelle de reproduire des mythes traditionnels, ser-

« vant à un but connu et accepté dans des contrées nom-

« breuses liées par la parenté et la religion... Les traits de

1 Les terres cuites funèbres grecques par M. Prosper Biardot.

Paris, Firmin Didot, 1872, 1 vol. in-8, avec atlas.

« cette famille sont parfaitement accusés; c'est comme une

« théorie mystique de dieux et de déesses en miniature qui

« défile sous les regards du curieux, avec son cortège

sacra-« mentel de prêtres, de génies, de symboles, de corbeilles

« allégoriques, de vases aux couleurs variées. C'est dans la

« sphère des dogmes et des rites des religions antiques que

« se déroulent les rangs pressés de cette procession

mytho-« logique ; mais ce n'est pas la théologie courante, ce ne sont

« point les théogonies poétiques ni les rituels nationaux qui

« pourront nous donner le nom de tous ces personnages,

« nous expliquer quelle fête ils célèbrent et quelles fonctions

« chacun y remplit. Il faut chercher la solution dans un

or-« dre d'idées plus intime, plus spécial, en rapport direct et

« exclusif avec le cadre funéraire où toutes ces figures se

« déploient et avec les croyances religieuses des sectes qui

« les rangeaient dans leurs tombeaux. »

Ces croyances avaient pour point de départ les phénomè-nes des saisons, le passage de l'hiver à l'été et de l'été à l'hi-ver. Ces terres cuites ne représentent pas les dieux de l'O-lympe, mais des essences abstraites qui leur sont supérieures et n'étaient connues que des initiés et c'est dans leurs tombes que nous les trouvons déposées. Nous avons déterminé plu-sieurs courants symboliques, l'un se rapporte aux luttes so-laires et lunaires, une autre à l'opposition de l'océan et de la terre, d'autres ont plus spécialement trait au culte de Bacchus et à la foi dans l'immortalité. Ces croyances étaient dans leur essence bien plus spiritualistes que celles de nos jours, ainsi l'âme était représentée, par Pythagore et Platon, comme immortelle avant sa venue sur la terre, de même qu'après la mort. La curiosité qui, dans la religion de Jéhovah, s'im-pose comme héritage à tous les hommes, avec bien plus de justice, ne pesait que sur ceux qui, individuellement s'en rendaient coupables ; le voyage suivi par ces âmes déchues pour parvenir jusqu'à la terre et après un temps d'épreuves plus ou moins long, retourner dans la béatitude céleste, four-

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nissent aux mystères de nombreuses occasions de représen-tations en Plastique.

Les diverses cosmogonies de la période orphique fournis-sent également matière par le langage imagé avec lequel elles sont décrites à des conceptions symboliques propres à être traduites par la Plastique. Le symbolisme se rencontre dans toutes les religions aussi bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau et l'Apocalypse, il ne faut voir dans le symbole que l'expression figurée d'une religion; les anciens en étaient si bien persuadés, que, pour eux, les plantes, les fruits, les animaux réels ou fantastiques n'étaient que la re-présentation palpable des éléments primordiaux ou des idées les plus abstraites; par un raffinement introduit par les prê-tres, chacune de ces choses avait sa signification, et le geste, la danse, l'attitude en un mot, de l'être humain, complétaient ce monde d'emblèmes. Rechercher la nature et la composi-tion du symbole et expliquer sa significacomposi-tion, c'est à quoi M. Biardot a employé la profonde érudition d'archéologue qui le distingue et dont les résultats font honneur à sa science.

Nous commençons la description des spécimens par ceux qui n'ont pas d'explication bien évidente par leurs rapports avec les mystères.

423. (II) Tête votive de femme, les cheveux partagés sur le front et couverts d'un filet en losange sur le haut de la tête, retombent en boucles devant les oreilles ; le cou est orné d'un collier.

H. 32, modelage.

424. (II) Tête votive de femme, les cheveux relevés sur le front et tombant en boucles sur les côtés du visage ; tous les traits fortement accentués.

H. 26, modelage.

425. (II) Tête, fragment d'une statuette; la chevelure

entourée d'un taenia duquel des tresses sortent et tombent le long des joues.

H. 8, modelage.

426. (II) Figurine, en forme de gaîne, comme les sta- tues les plus anciennes, coiffée du modius, les cheveux re- tombant en boucles sur les épaules. — Trouvée en Sicile.

H. 13, moulage.

427. (II) Tête, fragment d'une figurine pareille à la pré- cédente et de même provenance.

H. 5, moulage.

428. (II) Tête, figurine analogue au n. 426, les cheveux entourés d'un voile et le caractère de la physionomie phéni- cien. — Trouvée en Sicile.

H. 6, modelage.

429. (II) Figurine assise, style égyptien, mais une cer- taine liberté dans la physionomie. — Trouvée à Pœstum.

H. 25, modelage.

430. (II) Tête, fragment de figurine pareille à la précé- dente et de même provenance.

H. 6, modelage.

431. (II) Figurine de Cybèle ou de Déméter, d'une main elle tient une torche allumée, et de l'autre un porc. La proportion de la figure est de 4 têtes ½. — Trouvée en Si- cile.

H. 23, moulage.

432. (II) Figurine de Cybèle ou de Déméter, en tout pareille à la précédente mais plus trapue; même provenance.

H. 23, moulage.

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433. (III) Figurine de femme, elle est assise sur un trône muni d'un marchepied à deux gradins, elle est vêtue de la tunique et du chiton, un voile recouvre à moitié sa tête et retombe sur ses épaules, elle tient d'une main une pa- tère et de l'autre une grenade ouverte; l'ensemble de cette figure présente une majestueuse grandeur, c'est une déesse- mère que nous avons devant les yeux; la grenade entr'ou- verte est le symbole de la fécondité. — Trouvée en Sicile.

H. 24, moulage.

434.(III) Fragment d'une figurine, Pallas rappelant celle de la villa Albani.

H. 16, moulage.

435. (III) Figurine, le calathus sur la tête, les cheveux recouverts d'un voile qui pend par derrière, tandis que les cordons qui s'en échappent tombent sur ses épaules et sa poitrine ; d'une main elle tient sa tunique légèrement relevée pour se dégager les pieds, de l'autre main un corbeau, oiseau d'Apollon ; nous avons devant nous une des prêtresses du dieu. — Trouvée en Sicile.

H. 23, modelage.

436. (III) Figurine, le taenia lié autour des cheveux et le voile sur la tète, pendant presque jusqu'aux pieds, de la main gauche elle relève sa tunique, et elle tient la droite ap- puyée sur sa ceinture. — Trouvée à Cumes.

H. 19, moulage.

437. (III) Groupe, une femme est assise sur un trône, les pieds sur un gradin, la disposition du sujet a quelque chose d'égyptien, et malgré la liberté d'interprétation, nous devons avoir devant nous : Isis et Horus, représentation qui se trouve si fréquemment sur les monuments de l'Egypte.—

Trouvé en Sicile.

H. 9, moulage.

7

438. (III) Femme assise, les jambes croisées et les pieds reposés sur deux gradins d'inégale hauteur; elle est vêtue de la tunique à manches et porte un long voile sur la tête; la palla l'enveloppe de larges plis, de son bras gauche elle soutient un enfant du sexe masculin et de l'autre main elle presse son sein pour le nourrir. Nous avons sous les yeux la grande déesse d'Eleusis, la Déméter et son fils Iac-chus. — Trouvée à Préneste.

H. 19, moulage.

439. Femme assise, les pieds sur un tabouret, vêtue comme la précédente et dans la même action; elle présente des traces de couleurs ; même provenance.

H. 19, moulage.

440. (III) Groupe, une femme allaitant un enfant est assise à côté d'un homme coiffé du pétase; ce groupe, dont la signification n'est pas très-claire, peut cependant s'expli- quer par l'union de Bacchus et de Proserpine.

H. 13, moulage.

441. (IV) Tête de femme, probablement de Pallas, les cheveux ondés el le casque en tête. — Trouvée en Sicile.

H. 8, modelage

442. (IV) Fragment, tête de femme, probablement de prêtresse; sur la tête le diadème recouvert en partie du long voile et par-dessus le front, lié derrière la tête, un tœnia qui retient le voile.

H. 14, modelage.

443. (IV) Fragment, tête de Pallas, le casque en tête et boucles d'oreilles.

H. 10, modelage.

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444. (IV) Fragment, probablement d'une Vénus, la tête est inclinée, les cheveux retombent sur les épaules. — Trouvé à Syracuse en Sicile.

445 H. 7, modelage.

445. (IV) Figurine représentant une jeune fille, les cheveux ondulés et relevés sur le derrière de la tête; elle est vêtue de la tunique à manches et de la palla qu'elle tient relevée sur le bras droit, tandis que dans la main gauche elle en tient un des bouts. La draperie pend avec une élégante simplicité, la dé-marche est noble, la figure gracieuse.

Cette figurine représente une des suivan-tes des processions sacrées; en l'absence des signes distinctifs ou symboliques, il est impossible de la déterminer plus exacte-ment.— Trouvée à Syracuse.

H. 18, modelage.

446. (IV) Fragment, tête de jeune fille, une couronne sur le sommet de la tête, du reste même expression que la précédente et même provenance.

H. 5, modelage.

447. (IV) Fragment, tête de figurine plus petite, les cheveux divisés en boudins, sont réunis sur le sommet de la tête. — Trouvé à Syracuse.

H. 3, modelage.

448. (IV) Fragment, tête, coiffure à la chinoise, peigne sur le sommet de la tête. — Trouvé à Syracuse.

H. 3 ½, modelage.

449. (IV) Fragment, tête, cheveux ondes et relevés en chignon sur le haut de la tête. — Trouvé à Syracuse.

H. 4, modelage.

450. (IV) Fragment, figurine vêtue de la tunique sans manches, recouverte du péplum relevé par des cordons entre-croisés; le péplum enveloppe complètement ses bras et ses mains, la tête est penchée en avant et, par l'analogie qu'elle présente avec une figurine mieux conservée de la collection de M. Biardot, je présume qu'elle doit représenter une des pleureuses qui suivaient les fonctions funéraires. — Trouvé en Sicile.

H. 11, modelage.

451. (IV) Fragment, tête d'une figurine absolument pareille à la précédente et trouvée à Syracuse.

H. 4, modelage.

452. (IV) Fragment d'une statue de grandeur natu- relle d'une jeune fille; le travail de modelage en est très- soigné, les cheveux formés en boucles ont été appliqués à part, l'oreille petite est d'une belle forme. — Trouvé sur l'Esquilin dans une maison ornée de peintures grecques.

H. 20.

453. (V) Une femme vêtue de la tunique talaire et de la palla qu'elle retient de la main droite, le bras gauche cassé dans un mouvement d'oblation, elle a les cheveux noués derrière la tête et la démarche pleine de noblesse;

cette figurine est très-élégante et présente une proportion de dix têtes; la rupture de la main gauche qui tenait probable- ment le symbole destiné à la caractériser, nous empêche de préciser la signification.

H. 32, modelage.

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454. (V) Une femme vêtue de la tunique talaire sans manches et la palla rejetée sur l'épaule gauche (anabolium), laissant les deux bras libres, retombe du côté droit en plis nobles; la tunique, serrée et entourée par la palla à la hau- teur du genou, se plisse comme une étoffe plus légère; la chevelure est nouée derrière la tête, la démarche majes- tueuse; mais les deux bras cassés et l'absence d'ornements dans les cheveux en rendent la détermination impossible : ce devait être, comme la précédente, une figurante dans les processions sacrées ou une de ces femmes qui y chantaient les louanges des morts dans les rites funéraires.

H. 32, modelage.

455. (IV) Une femme légèrement cambrée en arrière, vêtue de la tunique talaire à manches et de l'amictus ou manteau dont elle a rassemblé la plus grande partie sur son bras gauche qui en est enveloppé, tient le bras droit appuyé sur la hanche, elle est dans l'attitude du repos, le poids du corps porte sur la jambe gauche, sa chevelure ondulée re- tombe en boucles sur ses épaules ; elle a la tête ceinte de l'in- fula, ce qui la caractérise comme assistante à un sacrifice, sa pose est noble et majestueuse, comme il convient à la sainteté de l'acte auquel elle prend part. — Trouvée à Capoue.

H. 30, modelage

456. (IV) Une femme vêtue de la tunique talaire à manches, sur laquelle elle porte drapé le manteau qui lui passe sur l'épaule droite, en retient les extrémités autour de son bras gauche, laissant le bras droit libre entièrement; sa pose est celle du repos; l'ensemble en est noble, les plis des vêtements sont sobrement distribués ; tout en elle respire la grandeur; le bras droit est malheureusement cassé, mais l'in-fula qu'elle a dans les cheveux marque que sa place est près de l'Ara ou autel du sacrifice. — Trouvée à Capoue.

H. 12, modelage.

457. (IV) Fragment, tête de femme ayant fait partie d'une statuette analogue à la précédente, facture plus fine, mais même mouvement, même expression et même coiffure.

— Trouvé à Syracuse.

H. 4, modelage.

458. (IV) Une femme vêtue de la tunique et de la palla; ce dernier vêtement lui recouvre les mains; elle s'en enveloppe et le tient serré autour de son corps. Elle est dans l'attitude du repos et légèrement cambrée en arrière; ses cheveux, entrelacés de feuilles de lierre, forment une cou- ronne autour de sa tête et retombent en boucles sur les épaules; ce dernier trait la caractérise comme faisant partie de la procession funèbre d'un initié aux mystères de Bac- chus, dont le lierre est un emblème. — Trouvée à Capoue.

H. 27, modelage.

459. (V) Une femme vêtue de la tunique talaire, par dessus laquelle elle porte la poenula, liée autour du corps sous les seins et à laquelle est attaché le cuculus ou capuchon qui entoure sa tête ; elle tient le bras gauche replié au coude et la main appuyée sur son vêtement; dans la main droite, collée au corps, elle tient une couronne funèbre. Le vêtement de dessus et la couronne la font reconnaître pour une de ces femmes qui, dans les cérémonies funèbres, jetaient des cou- ronnes sur la tombe ou sur le bûcher, quand celles qui étaient chargées de chanter les louanges du défunt avaient terminé leurs fonctions.

H. 16, moulage.

460. (V) Fragment, tête de femme ayant fait partie d'une statuette analogue à la précédente. — Trouvé à Syra- cuse.

H. 3, moulage.

461. (V) Vénus entièrement nue, Anadyomène, qui de

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la main droite ramène ses cheveux en arrière, tandis que de son bras droit elle entoure la tête d'un petit satyre phallique, qui la caresse amoureusement; c’est là une représentation cosmogonique : Vénus ou le monde, le satyre ou la force ac-tive et fécondante, dont l'engendrement sans repos est rendu par le phallisme; la toilette de Vénus symbolise le renouvel-lement constant, l'éternelle jeunesse du monde; la taille de Vénus plus grande que celle du satyre nous représente la su-périorité de l'âme universelle sur le principe fécondant ou terrestre.

H. 16, moulage.

462. (VIII) Une femme vêtue de la tunique et de la palla, un voile pendant sur le dos jusqu'aux talons est fixé sur sa tête, elle tient ses mains sous son vêtement; trouvée à côté de bustes votifs de Vénus, elle doit avoir trait au culte de celte déesse. — Trouvée à Préneste.

H. 19, moulage.

463. (III) Femme assise sur un trône, les deux pieds appuyés sur un gradin; dans une main elle tient une patère, dont on ne voit plus qu'un fragment, de l'autre une grenade;

elle est vêtue de la tunique talaire et de la palla, un voile fixé sur le sommet de sa tête recouvre sa chevelure divisée sur le front et ondulée, retombe sur ses épaules et de là jusqu'à terre. La largeur du siège ainsi que sa forme antique montre que nous avons une déesse devant nous; c'est d'après les ju- dicieuses observations de M. Biardot, Héra (Junon), Démé- ter (Proserpine) ou encore Cybèle. La patère, comme plus tard la corne d'abondance, symbolise les faveurs que les dieux ou déesses répandent sur les hommes; la grenade comme la truie signifie la fécondité; c'est en tout cas une déesse-mère, et le lieu de provenance, la Sicile, nous fait pencher pour y voir une représentation de Déméter qui y était tout particulièrement adorée et devait y avoir de nom- breux adeptes ou initiés. — Trouvée à Syracuse.

H. 20, moulage.

Le n. 463 et les onze numéros suivants nous montrent rangés l'un après l'autre, comme une procession, les divers personnages qui formaient le cortège des fêtes de Déméter ou des cérémonies funèbres, cortège qui accompagnait les initiés aux mystères de la déesse jusqu'à leur dernière de-meure. L'ensemble de ces douze figures a été trouvé dans un même tombeau près de Syracuse, je les dois à l'obli-geance de M. Politi, sous-directeur du Musée d'antiquités de cette ville.

464. (V) Femme (canéphore) vêtue de la double tunique, celle de dessus est talaire, voilée et coiffée du modius, porte dans son bras droit un porc, et sur sa main gauche, relevée à la hauteur de l'épaule, un panier rempli probablement de fruits.

Le porc se rapporte au culte dé Déméter et le modius indique que nous; avons de-vant les yeux une prêtresse de cette déesse. - Trouvée à Syracuse.

H. 26, moulage.

465. (V) Fragment, canéphore analo-gue à la précédente, mais sans modius; elle tient le porc de la même manière, elle est vêtue de la tunique talaire sans manches;

comme la précédente elle a trait au culte de Déméter. — Trouvé à Syracuse.

H. 21, moulage.

466. (V) Fragment, canéphore vêtue de la tunique talaire sans manches, elle tient le bras droit étendu, dans sa main un porc par les pattes de derrière; symbole ayant trait au culte de Déméter. — Trouvé à Syracuse.

H. 16, moulage.

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467. (V) Fragment, femme vêtue de la tunique talaire sans manches et portant entre ses bras un porc, appuyé sur sa poitrine; elle faisait partie des processions en l'honneur de Déméter. — Trouvé à Syracuse.

H. 19, moulage.

468. (V) Femme portant des fruits dans sa main gauche et de la droite un porc comme au n. 466; elle est vêtue de la tunique fendue ou chiton, ses cheveux divisés sur le front lui retombent sur les épaules, sur la tête le modius ; c'est une prêtresse de Déméter, voir le n. 464. — Trouvée à Sy- racuse.

H. 22, moulage

469. (V) Homme largement drapé dans le péplum qui lui passe sur l'épaule gauche, le haut du corps à demi nu, porte des fruits ou une grenade ouverte dans la main gauche, et tient de la droite un porc comme au n. 466; ses cheveux partagés sur le front lui retombent sur la nuque et les épau

469. (V) Homme largement drapé dans le péplum qui lui passe sur l'épaule gauche, le haut du corps à demi nu, porte des fruits ou une grenade ouverte dans la main gauche, et tient de la droite un porc comme au n. 466; ses cheveux partagés sur le front lui retombent sur la nuque et les épau

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