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Frontière naturelle entre le Sénégal, la Mauritanie et une partie du Mali, la vallée du fleuve Sénégal (carte n° 13 ci-contre) est restée pendant longtemps en dehors ou peu intégré dans les politiques de mise en valeur agricole du territoire national.

Jusque-là cantonnée dans les activités traditionnelles - l’élevage transhumant et l’agriculturesous pluie - la vallée du fleuve

apparaît presque subitement à partir de 1970 comme la zone prioritaire en matière d’investissement dans l’agriculture sénégalaise. La soudaine redirection des investissements

désillusionsdel’arachicultureetlesconséquencessocialesetéconomiquesdessécheressesqui sesontsuccédéesdepuis1968.Déslors,lespotentialitésdela valléedu fleuveattirentl’attention des pouvoirs publicsquidécident,parunepolitiquevolontariste,d’en fairelaprincipalezonede production en céréalespourl’autosuffisancealimentaire.L’objectifestalorsdefairedelavallée le grenier du pays, la terre nourricière du Sénégal. Pour arriver à cet objectif, des investissements lourds vont être conduits, ce qui aura entre autres conséquences d’introduire des nouveaux systèmes de production agricoles.

3. 1. Le cadre physique de la vallée

Le fleuveSénégalestleprincipalcoursd’eau du pays.Ils’écouledanslesensest-ouest sur une distance de 1790 kilomètres. Il est alimenté par trois affluents principaux qui prennent leurs sources dans le massif du Fouta Djallon en Guinée : le Bakoye, le Bafing et la Falémé. Il couvre un bassin versant de 300 000 km2qui se subdivise en trois grandes zones : la Haute vallée qui s’étend du Fouta Djallon àBakel,laMoyenne valléedeBakelàSud-est et la Basse vallée ou encore le Delta qui va de Sud-estàl’embouchuredu fleuveau sud delavilledeSt-Louis.

Entièrement inscrite dans la zone climatique soudano-sahélienne, la vallée du fleuve représente cependant un environnement physique azonal où les communautés végétales et pédologiques sont déterminées en grande partie par les conditions hydrologiques spécifiques à la plaine alluviale. Les restes de ce qui fut jadis la vaste forêt riveraine où dominaient les Acacia nilotica et les Acacia raddiana sont visibles sur les sols argileux des dépressions de la plaine inondable, plus connue sous le nom wolof de Walo. Cette forêt a été défrichée pendant des siècles par l’hommeàdesfinsagricolesetpastorales157 (1985, p. 495). Ces dernières années, la sécheresse a accéléré le processus de déboisement, laissant derrière elle des terres boisées sévèrement dégradées et de vastes superficies vierges peuplées par endroit par une steppe arbustive voire arborée.

La vallée du fleuve Sénégal n’est pas une région homogène. Parmi les trois entités qui la composent, la Basse vallée, qui coïncide avec le Delta du fleuve, est l’entitégéomorphologique la plus spécifique. La longue transgression marine nouakchottienne (5000 ans BP) qui a habité le Sénégal a profondément transformé les conditions agro-pédologiques en augmentant la salinité

157Direction delaménagementdu territoire& al : Cartographie des sols de la République du Sénégal. Etude de la

des sols. Toutefois, la présence de plusieurs dépressions creusées lors du pluvial tchadien (12 milleà8 milleansBP)etaujourd’huiinondéesen permanencemaiségalementlaproximitédes centres urbains (St-Louis, Sud-est, Richard Toll) ont permis au Delta de jouer au sein de la vallée le rôle d’avant garde, de zone pionnière en matière d’aménagement hydro-agricoles pour le maraîchage et la riziculture.

Avantd’êtrelazonehydro-agricolequ’elleest aujourd’hui,lavalléedu fleuvealongtemps souffert de la baisse des pluies. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, le facteur pluviométrique a été un casse-têtepourlespopulationsdu fleuve.L’irrégularitéinter-annuelle des crues et les importants déficits en pluies des années 70 à 1980 ont eu des conséquences douloureuses sur les conditions de vie des populations158. Sow159qui a étudié le phénomène de la sécheresse dans la vallée du fleuve considère que l’ampleur de celle-ci n’a d’égale dans la mémoire populaire des populations que les guerres mondiales et les années des indépendances. Il estime que dans la partie sénégalaise du fleuve, les déficits ont atteint moins 70 % en domaine sahélien et moins 50 % dans la partie nord-soudanien.Avantlesaménagementsdel’OMVS (barrages de Diama et Manantali), le fleuve Sénégal ne coulait pratiquement que sur son lit mineur parce que les pluies annuelles n’atteignaient pas des quantités suffisantes pour un écoulement annuel sur tout le long du fleuve et encore moins un écoulement qui permette d’arroser le lit majeur. Dans ce contexte physique difficile et fluctuant, les populations pour satisfaire leurs besoins alimentaires avaient recours à la mobilité pour adapter leurs systèmes de production agricole et pastorale.

3. 2. La difficile survivance des systèmes de cultures traditionnels

Les systèmes deproduction traditionnellepratiquésautrefoisdanslavalléeontfaitl’objetde plusieursétudes.Ellesdémontrenttoutesque,avantd’êtreunezonehydro-agricole, la vallée du fleuveSénégalavaitserviautrefoisdelieu d’échangeentredespopulations venant de part et d’autredu fleuve(Mauritanie,Mali,Sénégal). Lestravaux deBenoît160 décrivent clairement comment les autochtones qui y vivaient, pratiquaient des activités agricoles et pastorales dont les

158 Gonin Patrick : «Les migrations venant du bassin du fleuve Sénégal vers lUnion européenne » http://www.antiracisme.be/fr/colloques/010323/23-3f_senegal1.pdf, consulté le 20 avril 2004

159 Sow A. A.,: « Les sécheresses pluviométriques et hydrologiques dans le bassin du fleuve Sénégal », http://ghhat.univ-lyon2.fr/IMG/pdf/doc-751.pdf, consulté le 20 avril 2004

160Benoît M., 1989 - La lisière du Kooya. Espace pastoral et paysage dans le Nord du Sénégal (Ferlo), inl'Espace

caractéristiques communes sont le partage du même espace et la mobilité. Implantées pendant de longues dates sur les rives du fleuve, les populations ont ainsi développé des systèmes de production orientésprincipalementversl’autoconsommation quiimpliquentletrocdessurplus contred’autresdenrées (Touré, 1997)161.Cessystèmesdeproductionsn’ontjamaisétéexclusifs, ils ont toujours été associés à d’autres activités d’importance certes variable (agriculture, élevage, artisanat, cueillette).

En fonction de la pluviométrie et de la crue du fleuveSénégal,l’espacedelavalléeétaitorganisé et exploité différemment. Schématiquement, on peut considérer que les activités agricoles débutaient au mois de septembre (ce qui correspondait au retrait des eaux de crue) et finissaient en octobre. Pendantcetemps,lesactivitésd’élevageétaientrepousséesdanslapartiesud du fleuve, vers le Ferlo. Les modes de mise en valeur bien que différentes selon les ethnies en présence se complétaient parfaitement. Le mode sédentaire et essarteur des Wolof et Sarakolé se combinait parfaitement avec celui nomade des peulh.

Pour saisir la complexité des systèmes agro-pastoraux traditionnels pratiqués dans la vallée du fleuve,ilestnécessairederappelerquedansl’exploitation desressourcesdanslazone,ilexistait des éléments de régulation qui permettaient la reproduction des ressources malgré la fragilité du milieu. Parmi ces éléments, le plus important fut la mobilité de la population dans la zone mais aussi entre celle-ci et la zone sylvopastorale située au sud.D’aprèsBarral(1982: 46) 162 « la mobilité permettait aux populations de tirer un meilleur profit de la diversité écologique de la zoneetl’arrière-paysdelavalléereprésentaitparleFerlo etquis’offraitau bétailcommezone de replis lors des périodes de crues du fleuve ».

Ilfautdireque compte tenu delafaibledensitéd’habitantsiln’existaitpasdeconcurrence sérieusedansl'ensemble du Deltaentrel'agricultureetl'élevage pourl’accèsàlaterreetaux ressources (Hervouët, 1971; Diagne, 1975). La complémentarité entre les activités des pasteurs peul et celles des agriculteurs waalo-waalo fonctionnait sans grand problème et garantissait une bonne couverture alimentaire.

161Touré O., 1997 : Espace pastoral et dynamiques foncières au Sénégal. PRASET / PADLOS CILSS

Dans la moyenne vallée, Ies exploitations agricoles, constituées en majeure partie par les cultures de décrue, sont de loin les plus répandues. Elles reposent sur une organisation complexe du terroir ; une organisation qui est faite d’un mélange du droit foncier traditionnel et du droit foncier moderne et structuré. Mais en dépit du développement de l'agriculture irriguée et malgré le respect strict des règles de tenure foncière moderne, la moyenne vallée demeure encore une zone ouverte aux activités pastorales. La perpétuation des activités d’élevage dans cette zone plutôt que dans les autres s’expliquerait par le fait que cette activité est pratiquée ici par toutes les catégories de la population indépendamment d'une appartenance à telle ou telle ethnie et à telle ou telle caste" (Boutillier, 1962)163. Aujourd’hui, pour les populations de la moyenne vallée, l’élevage est une composante à part entière des moyens et des stratégies alimentaires dont elles ont à leur disposition. Donc, comme dans le passé, la permanence de l’objectif vivrier a fait que les populations ont développé une exploitation alternative des ressources de vallée (Touré, 1997)164.

A partirdesannées50,l’équilibrealimentaireparunegestion raisonnée desressourcesdela valléecommenceàêtredéstabiliséparlamiseen œuvred’unesuccession dedécisions. Cela commence d’abord parladécision del’administration colonialedespécialiserleFerlo en zone sylvopastorale, ensuite par le creusement des forages profonds, et enfin par la promotion des aménagements hydro-agricoles dans la vallée du fleuve. La miseen œuvrede cesdécisions transforma la vallée du fleuve et les rapports de sa population avec la zone syslvopastorale et entraîne la disparition des systèmes traditionnels de production. La transformation la plus marquante est celle qui a consisté à changer la vocation de la vallée du fleuve pour en faire la zone d’excellence de la production de riz au Sénégal. C’est en poursuivant cet objectif que progressivement la vallée devient une zone exclusivement agricole où les populations se sédentarisent petit à petit.

Lesrésultatsdelenquêtede Barral(1982)attestentclairementleschangementsdontnousparlons.En effetdans cetteenquête,on apprend que dansla riodeantérieuràlimplantation desforages,60 % desménageseffectuaient la transhumanceentrela ValléeetleFerlo etqu’àpartirde1981 cetteproportion esttombéeà hauteurde3 %.

L’enquêtedémontreparailleursquelesmouvementsréguliersdetranshumanceversle Djoloffn’intéressaientplus que10 % alorsqu’auparavantilsconcernaient 40 % du cheptel de la vallée. Cette mutation était la conséquencedu développement des systèmes agricoles irrigués.

163La moyenne vallée du Sénégal. Étude socio-économique. Paris, PUF.

3. 3. Développement des systèmes agricoles irrigués

A partirdesannées70,l’agriculturedanslavalléedu fleuveSénégaltranche fondamentalement avec l’agriculturetellequ’elleestpratiquéedanslesautresrégionsdu Sénégal.Lessystèmes agricoles se modernisent. Les champs traditionnels sont remplacés par les périmètres hydro-agricoles inspirés de l’agro-business des pays modernes et les paysans sont au sein de groupementsàtraverslesquelss’organisetoutelafilière.Laculturedu riz quiétaitjusque-là confinéeau statutd’expérimentation danslavalléedevientlechoix del’Etatsénégalaisdanssa perspective de répondre au besoin en riz du pays. Ce choix coïncide avec les besoins alimentaires de la population et les aptitudes de culture en riz de la vallée du fleuve et à la mise en placed’infrastructureshydrauliques(lesbarragesdeDiamaetdeManantali).

3. 3. 1. Aménagements hydro-agricoles et spécificités des pratiques agricoles dans la vallée du fleuve

Aujourd’hui,pourquiparcourslavalléedu fleuve,ilestfrappéparlaprésencemassivedes casiers hydro-agricoles qui offrent une vue panoramique tout à fait verdoyante et qui contraste avec le paysage sahélien environnant. Selon les périodes, on arrive à distinguer trois types de périmètres : les grands périmètres irrigués (GPI), les petits périmètres irrigués villageois (PIV) et les périmètres irrigués intermédiaires (PII)165. Ces différents périmètres se distinguent par leur structure physique, leur taille, leurs normes de gestion, les superficies affectées aux paysans attributaires et par la logique de leur mise en place.

3. 3. 1. 1. Les grands périmètres irrigués

Lavalléedu fleuveSénégalcommenceàintéresserl’autoritécolonialedèsledébutdu XIXe siècle.C’estleColonelSchmaltz,Gouverneurdelacoloniedu Sénégal,quilepremieren 1816 pensalavalléeen termesd’aménagementhydro-agricole. Cependant, son projet ne connaîtra pas de succès mais il créera un jardin expérimental dit « jardin Richard » qui donnera plus tard son nom àlaplusgrandevilledelazone,lavilledeRichard Toll.En revanche,c’esten s’inspirant de cette expérience quefussentcréésdegrandspérimètresau débutdesannées60.Maisc’est

165OlivierBarreteau (1998)parledanssatsedelémergencedespérimètres privéscomme quatrième forme de rimètre,cequiestlaconcrétisation d’unepolitique definancementdelagriculture dans la vallée soutenue par

réellementen 1974 danslamoyennevallée qu’ilestmisen placele premiervéritablepérimètre hydro-agricole, celui de Nianga dans la Délégation de Podor166 sousl’airdel’OMVS etdela SAED. Le périmètre de Nianga servira de modèles167 aux aménagements qui vont suivre plus tard dans les différentes Délégations168. Ces grands périmètres se caractérisent par leur grande taille(en moyenne1’000 hectares),lerespectdesnormesdeterrassement et canalisation. Ils sont périmètres, ils sont de taille plus petite, environ entre 10 et 20 hectares, alimentés par les groupes de motopompes flottants et présentent des aménagements sommaires (mauvais terrassement, absence de drainage). Selon Barreteau (1998, p. 22), « on ne pas peut les ranger dans la catégorie des aménagements hydro-agricole car ils ne respectent pas les conditions initiales théoriques des aménagements. Leur existence se justifierait par l’idée ‘‘Small is beautiful’’». Malgré leurs limitesau plan technique,ilsontproliférésurtoutel’étenduedelaMoyenne et Basse vallée entre 1978 et 1990, au point de servir d’exemple développer aux bailleurs de fonds170 qui trouvaient les grands périmètres lourds, coûteux et peu efficaces pour répondre aux besoins alimentaires du Sénégal.

Poursuivant un objectif vivrier (riziculture et maraîchage) en premier, les PIV apparaissaient ainsicommeun moyen efficace d’atteindrel’autosuffisance d’autantplusqueleurorganisation et leur fonctionnement allaient dans ce sens. Ils étaient conçus et autogérés par les villageois au sein de groupements villageois de type coopératif ou de fédération de groupements villageois

166LaSociétéd’aménagementdeseaux du Deltacharedelagestion delavalléedu fleuveSénégaladiviséle bassin du fleuve en trois délégations : Dagana, Podor, Bakel.

167 Le succès du périmètre de Nguédé-Chantier (aménagé pour lexpérimentation en 1939 par la Mission d’aménagementdu SénégaldanslaMoyennevallée)grâceà lencadrementrapprocdelacoopération chinoisea renforcélesconvictionsdespartisansdu veloppementdelirrigation danslavallée.Ceritreserareprisen 1979 par la SAED pour une exploitation identique à celle de Nianga (Lericollais et Sarr, 1995).

168Appellation donnée à la structure chargée de la gestion technique et économique du périmètre hydro-agricole

169 La SAED gère les biens communs notamment les réseaux de canalisation, les équipements de pompage et souvent le matériel agricole.

170Pour alléger les charges des groupements villageois et pour promouvoir les PIV, Les Bailleurs de fonds dont le SAED,leFond européen du veloppement,lacoopération italienne,lOFADEC etc.,cidentdeprendreàleur

jouissantdu statutdecoopérative.Chaquepaysan membred’un PIV recevait0.2 hectares,cequi représenteunetaillesuffisantepoursubveniràl’alimentationde la famille. Toutes ces conditions expliquent le succès des PIV dans la vallée du fleuve dans la décennie 80. Mais très vite des contraintes (mauvais terrassement, mauvaise canalisation, matériels, etc.) font évoluer le concept PIV en concept PII (périmètres irrigués intermédiaires).

3. 3. 3. 3. Les périmètres irrigués intermédiaires

Ils apparaissent dans la vallée au début de 1990. C’est une forme de capitalisation des expériencesélaboréesdanslavalléedepuisquel’Etatadécidédefairedelariziculture dans la vallée l’option fondamentale pour réaliser l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les périmètres intermédiaires (entre 50 et 100 hectares) ressemblent aux autres formes d’aménagementsurdeux aspects.D’un côté,ilsessaientdereprendretous les avantages des modèlesd’aménagementshydro-agricoles antérieurs au plan technique (pour ce qui est grands périmètres)etd’un autre côtéilsreprennentlesobjectifsvivriersetlesavantagessociaux notés dans la gestion des petits périmètres. Ils sont souvent initiés par opérateurs privés qui tentent de prendre la relève de la SAED après que celle-cidanslecadredel’ajustementaétéobligéedese retirerdel’encadrementdelaproduction etdelaréalisation desaménagementshygro-agricoles.

En conclusion, nous observons que concernant les aménagements plusieurs mutations ont eu lieu depuis que ceux-ci ont été initiés dans la vallée du fleuve. Ces mutations témoignent le plus souventdesdifficultésrencontréesparl’irrigation danslavallée.Desmutationsquin’ontpas empêchéqu’ily aitau plan delapratiqueagricoleunetransformation del’agricultureetune expansion de la riziculture et au plan social la fixation des populations autrefois tentées par l’émigration vers la France et lesgrandes villes du Sénégal. Mais, malgré ces résultats, les investissements réalisés dans la vallée ne semblent pas être à la hauteur des attentes des pouvoirs publics et des habitants de la vallée en matière d’autosuffisance alimentaire(Durufflé, 1996)171.

3. 4. La vallée du fleuve:L’envolbloquédel’irrigation

A partirde1970,l’agricultureirriguéesedéveloppeconsidérablementdansledeltaetlavallée du fleuve. La production rizicole passe de 20 mille tonnes à 180 mille tonnes entre 1974 et 1990.

Pendant ce temps le maïs irrigué fait son apparition et atteint 8 mille tonnes alors que la tomate qui ne dépassait pas les 2 mille tonnes pointe à plus de 40 mille tonnes par année grâce à l’irrigation.

Les chiffres accréditent dans un sens plutôt favorablelapolitiqueagricoledel’Etatdu Sénégal danslavallée.Cesontplusieursannéesaprèslestentativesdel’administration colonialede

Les chiffres accréditent dans un sens plutôt favorablelapolitiqueagricoledel’Etatdu Sénégal danslavallée.Cesontplusieursannéesaprèslestentativesdel’administration colonialede