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synthèses recommandations :

Dans le document MEMOIRE DE MAGISTERE (Page 138-141)

-Intégrer les modes d’habiter « revenir à l’être des choses » :

Enfin, les exemples de projets réalisés montrent l‟importance de l‟inadéquation entre les attentes des usagers en terme de surface habitable et la configuration spatiale proposée.

Ces différents exemples montrent à quel point il est important de traiter de la question des modes d‟habiter et des pratiques des usagers dans les projets d‟habitats actuels.

-L‟objectif de cette partie est de prendre en compte les modes d‟habiter de l‟usager dans le projet de logements collectifs. Par mode d‟habiter on désigne la dimension culturelle et tout ce qu‟elle peut véhiculer comme sens .les valeurs ,les coutumes ,la religion ,sont les indices du marquage et de modification de l‟espace habitable .A travers ces exemples nous avons prospecté la dimension ontologique de l‟acte d‟habiter car ce retour à chaque fois aux origines même de l‟amorçage des expériences de l‟habiter nous aident à comprendre et à découvrir de nouveaux rapports que l‟habitant tisse et entretient avec tout d‟abord son moi identitaire (par l‟affichage d‟une image de soi ) et sa socialité à travers le nous de la collectivité( exemple : la confiance en la société empêche le recours aux bardages des ouvertures des habitations ) .le contraire est valable comme c‟est le cas pour les logements sociaux exigües de ras El Ma .ou de Biler legdim .ou la dimension du rejet de l‟espace habitable mérite d‟être plus amplement détaillé .

Nous avons constaté que le lieu se déploie à travers la pratique de l‟espace et à travers les relations qu‟entretiennent ces dernières avec l‟environnement immédiat :Par l‟Elaboration un programme précis (boucle de rétroaction):

1. L‟importance d‟une prise en compte des usages comme « outil »d‟action lors de la programmation des opérations de logements :

2. La prise en compte des usages et des pratiques des usagers dans le logement doit permettre d‟optimiser la conception d‟un habitat adapté, cohérent. En effet, c‟est de l‟adéquation entre le mode d‟habiter des usagers et la conception du projet que dépend le potentiel d‟habitabilité d‟une bâtisse. Pour cela, il apparaît nécessaire de constituer le programme de la maison à modèle culturel de manière à intégrer, avec le plus de précision possible, les attentes des usagers

(lorsque ceux-ci sont bien sûr connus à cette phase du projet) dans le cas contraire un simple constat autour de nous peut nous informer implicitement sur l‟appropriation des lieux .

Au regard des enjeux d‟efficacité du modèle culturel (la typologie), l‟intégration des modes d‟habiter apparaît comme un élément central de la constitution du programme, et, comme le souligne Daniel Pinson, participe ainsi à guider la conception architecturale et à garantir la qualité globale du projet :

« Intégrés dans la conception architecturale, ils (les usages) donnent une qualité présente à l’espace, en regard de l’usage, qui, en principe, satisfait les attentes immédiates de l’habitant, mais continuent aussi de faire sens pour l’architecture. » Jean-Pierre Oliva, dans - La conception bioclimatique - ,,,,,,,,,

« La définition de la forme par l‟architecte, à partir de données relatives à l‟usage, constitue une contribution à la qualité de cet espace du point de vue architectural, que la transformation des pratiques de l‟habiter ne remet pas en cause. » (4)(5)

l‟intégration des attentes des usagers va modifier considérablement le processus de conception et de construction du projet ainsi que les dynamiques d‟acteurs au sein de ce processus :« C‟est en fait tout le dispositif d‟acteurs et sa dynamique qui se transforme si l‟on veut pouvoir penser l‟usage dans l‟architecture. » (6) .

Recommandations

Dans quelle mesure la prise en compte des modes d‟habiter peut-elle agir sur la performance de la forme architecturale ?

Cette question concerne principalement les phases de programmation et les phases d‟études. Pour chacune de ces phases, nous proposons une méthode ou un outil d‟aide à la décision visant à intégrer les caractéristiques des modes d‟habiter (propres à notre société ) au processus décisionnel. Nous mettrons ainsi en évidence l‟importance de la prise en compte des modes d‟habiter dans la conception globale du projet, touchant aussi bien aux choix architecturaux (à savoir les Dispositions architecturales) qu‟aux valeurs socio culturelles des usagers (les habitants).

Dans quelle mesure la forme architecturale induit-elle de nouveaux modes d‟habiter, de nouvelles pratiques, de nouveaux programmes ?

Pour répondre à cette seconde interrogation, il s‟agira dans un premier temps, de sensibiliser les usagers à la responsabilité qu‟ils ont dans la gestion de leur habitat, de l‟influence de leurs comportements sur la performance de ce dernier .

Nous aborderons la nécessité d‟assumer les contraintes de fonctionnement et de gérance des dispositifs spatiaux et sociologiques, les potentiels d‟usages que peuvent offrir ces mêmes dispositifs, et la qualité d‟usage qu‟ils peuvent apporter.

Dans un second temps, il y a lieu de faire état, par l‟intermédiaire d‟un corpus de références architecturales locales, de la capacité des dispositions architecturales à répondre à l‟évolutivité et à la variété des modes d‟habiter. Ce corpus fonctionnera comme un outil référencé permettant d‟intégrer la variabilité des modes d‟habiter dans le projet . Il permettra également d‟interroger la capacité de l‟architecture à faire émerger de nouveaux usages, de nouveaux modes d‟habiter et même pour reprendre Philippe Rahm, architecte « des fonctions ignorées et de formes inattendues ».

CONCLUSION GENERALE

Aborder une recherche dans le domaine cognitif tel que l‟habitat constitue une aventure dans la complexité même du complexe d‟où Cette étude s‟est consacrée au cadrage et fondement théorique et conceptuel du concept « d‟habiter »ainsi que du rapport qu‟il entretient avec les diverses structures conceptuelles : d‟identité, de valeurs, de patrimoine, de cultures coutumes et religion dans notre contexte socio culturel local et régional.

Ces facteurs qui remontent le temps et constituent des invariants de la société Algérienne sont éclairés et prospectés dans leurs rapport à l‟habitat dans un contexte spatial bien déterminé :notre ville Sétif ,qui se reporte a d‟autres contextes spaciaux à l‟image de nos autres régions.

Une investigation plus approfondie du concept d‟habiter selon différentes doctrines et philosophie nous a conduit à chercher ,comprendre et eclairer la signification étymologique des mots de l‟habiter tel que sakana de A . Amraoui ,bauen de M.Heidegger et la structure spatiale correspondante qui est l‟habitation dans l‟imaginaire même de ces occupants.

Cette même habitation prend différentes formes et nominations, la maison et le logement sont les deux structures spatiales les plus significatives d‟où notre investigation à élucider ces deux notions spatiales et marquer les facteurs historiques et les conditions socio -culturelles qui ont contribué à leurs développements et appropriations. L‟habitation sacré d‟apres M. Eliad ,sakanon d‟apres Amraoui ,l‟habitation onirique d‟apres M.Heidegger , le lieu de rêveries d‟âpres G .Bachelard étaient notre champs privilégié de la recherche ,l‟explication du phénomène a été élucidée à travers ces propos .

L‟étude des formes habitées, de l‟usage et de la durabilité nous a aidée à comprendre le déploiement des repères conceptuels de cette même forme, à savoir les repères conceptuels naturels ,socio cultuels et religieux et l‟interrelation qui existe entre le sujet habitant et l‟espace habitable d‟où la considération du bâtiment comme forme habitable et son exploration comme représentation mentale chez les sujet sociaux, afin de comprendre les formes d‟usages et les modes de l‟habiter qui diffèrent d‟une strate à une autre .

Dans le document MEMOIRE DE MAGISTERE (Page 138-141)

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