Clwa
Feuilles mortesJeunes Total
Ben P*en
P**en
. Laproductivité
des- Oligochaera est calculéei.i pT
le biais du rapport PÆ. Celui-ci semble sesrtuer
pour
cestnntîJUiet-uutôùa. +,-J
C;esila valew qui
serat"ttll,t^i:i'-En effet, $uj*.t ii;;gïn gisa tgtu, tgi6) utitiséttt on *ppoit dq
+-po.ur
le calcul a:
Lqproductivité
dôli&ù;t" A;rJ le littoral
âe lacslotonais
(dMazurianLakes"); Hq.ry & vfallace
(1987) aonliouent unp/B
ae S Oans une rivière'Oe montalne. Dans la zone littorale du fleuve russe Neva,lirirnËiÏi'gTài;îdil
des valeurs de ce rapport4oç-l^.?.:,4.8,
pourles.stationsl":f_t* tl*Tl
aé
u,iuè. Lei
rappôrts appliqués parBefÉe
etal.
(1984) dans unerivière,
sont très éIeves: 9uai"bifi;ù;;N;iaifi;j ;i10'C;ûn.iaàijr
céuiotop"
se situetoutefois
dans unerégion
sub-tropicale.La productivité de ces animaux est assez impofiante tant sur les
Clnra
où elle s'élève à 5'2kcal par m2, que sur les feuilles mortes où elle atteint 4.1kcaVrrfl (tableau.23).
- -Ëida,iJpiur f;il;-*r Ëirypt o,la productivité
annuelley
reste importante (0.65 kcal Trnz;. Sur ce ôubstrat,la productivité
sur ies tiges âgées atteint plus du double decelle
des jeunes tiges.Iartfolia Vieux
* avec PF = 4 (cf. texæ ci-dessus)
*i
tooo'mgpw = 5.575 kcal (pour oligochaeta dans cummins & wuycheck, 1971)Discussion
Les
densités d'Oligochaeta sont très élevées sur lesfeuilles
mortes (14386 ind./m2) et surtout sur les Chara (25209 ind./m2), mais de telles densités ne sont point exceptionnelles et sont fréquemment rencontrées dans d'autres biotopes.A titre
de comparaison, si Baenziger (comm. pers.; d'après les données présentées dans Baenziger, 1991) observait en 1988-89 des densités moyennes annuelles relativement faiblesentre
l.124et
5979 ind./m2 sur différents substrats de la zone littorale duIéman,
Crozet(1982) obtenait une densitémuimale
de près de46000
ind.lmzdans une sration de sédiments du même lac.Au
Danemark,Dall
et al. (1984a) observent une densité moyenne annuelle d'environ 40000 ind.ln:2 dans une station decailloux
r85.61 29.21 233.19
20.67
'nfl
8.54932.76 742.44
116.84 82.68
rçP/an
34.r6
4.r39r
5.2001 0.4609 0.6514
0.1904
moyenne de 4868 Oligochaeta/m2 avec un maximum de 31957.
Deux études réalisées sur les Characeae ne montrent toutefois que des valeurs inférieures à celle enregistrée sur les
Clara
de l'étang du Bois-Vieux: Kairesalo et al. (1992) observent une moyenne de 2033 ind.lm2 dans des herbiers deNiteIIa
dans un lac islandais, tandis que Berg (cité dans Macan, 1974) relève en 1937 sur desClnra
du lac danois Esrom, une densité assez faible de 814 ind./m2.La participation
des Oligochaeta se révèle assez importante dansle
budget énergétique des macroinvertébrés de chacun des substrats étudiés dans l'étang duBois-Vieux. Leur productivité annuelle représente respectivement 7 7o,
8.37o, et 4.1
Vode la productivité totale
des macroinvertébrés sur les tiges deTypla,
sur lesClnra
et sur lesfeuilles
mortes.Leur
biomasse moyenne annuelle représente respectivement 8.3 Vo, 10,2 Vo et 5.4 Vo dela
biomasse moyenne annuelle de la communauté entière.6.2.5. HIRUDINEA
Helobdella stagrnlis Hemiclepsis margirata
G lo s s ip ln nia c omp larwta T he r o my z o n te s s ul aturn
Régime alimentaire
Ellion &
Mann (1979) ontfait
une synthèse bibliographique de I'alimentation des Hirudinea.Les quatre
espècesde ces
prédateurs rencontréesdans l'étang du Bois-Vieux sont
toutes sanguisorbes. Les proies de Glossiphonia complanata peuvent être des Mollusca, des Insecta ou des vers.Helobdella stagralis
senourrit
de ces mêmes animaux avec en plus des Crustacea. I-es proies des deux autres sangsues sont des Vertébrés: des poissons et amphibiens pour Hemiclepsis marginata, et des oiseaux pour Theromyzon tessulatwn.Helobdella
stagnalis est une des espèces les plus communes de tout type de biotope, et son régime alimentaire a été particulièrement bien étudié. Une analyse plus détaillée de son alimentationa montré qu'elle peut
se composerde: Chironomidae,
Oligochaeta, Ephemeroptera,Asellus
aquntictu, OsEacoda,Daphnia
sp.,Pisidiwn
sp., et Gasropoda; en revanche, le zooplancton n'estpas
souventchoisi comme proie in situ (Elliott & Mann,
1979).Quantitativement, ce
sontprincipalement des Oligochaeta et Chironomidae, puis à un degré moindre des Mollusca, Amphipoda
et Asellu.s,qui
composentI'alimentation
de cette espèce dansun lac productif
de Grande-Bretagne (Young, 1980; Young&
konmonger, 1980).Les
préférencesalimentaires de Glossiphonia complanata. vont principalement vers
les Mollusca, Oligochaeta et Chironomidae, dans un lac productif de Grande-Bretagne (Young,l98l;
Young
&
Ironmonger, 1980).Densité
Les densités des Hirudinea sont relativement faibles et n'ont pas de ces animaux. Toutefois, beaucoup d'informations existent dans la
Clara
Feuilles mortespermis d'établir le cycle de vie littérature.
Les densités moyennes annuelles du groupe taxonomique des Hirudinea et des quatre espèces
r"n*ntréès
sont pteÉènièes dans letableiu 2i.1-adensité
taplry
forte de sangsues est enregistrée surle
substrat feuifles mortes avec une moyenne de 150 Hirudinea par.m2. C'est-ur.r-
peu plus du tièrs de cette valeur
q"i
"ritrouvé
surlesTyfiln.
Sur lesClara,la
densité est assez faible, et atteint seulementl8
individus par m2; cette faibloàensité résulte du petit nombre de Helobdella stagnalis, espèce par ailleurs abondante sur les autres substrats.Tableau
24.
Densité moyenne annuelle desHirudinea
(ind./m2)p"t
substrat (19S9).H
Suivant les localités, Helobdella stagnalis peut montrer un
mono
ou bivoltinisme,-e-t son cycle aevie
a ae:a eie etoaie én détail par deriombrùx
auteurs cités dansElliott &
Mann (1979) ouDall
(1e87).'
Hâmiclepsismarginata:
peu d'informations sont connues surle
cycle devie
de cette espèce@lliott ' Ghssiphonia & Mann,
1979),etcomplarata:
notamment sur son cycle son devie
voltinisme.dure deux, trois, ou quatre ans@lliott &
Mann, 1979;Mann,
197l; L-9,
197 4;Dall,
1987).ihrro^yron tessuliiumi
peu d'informâtions sont connues sur le cycle devie
de cette espèce(Elliott & Mann,
1979), et sur son voltinisme.Biomasse et production
Pour I'estimation de la production des Hirudinea, c'est le r_apport
lÆ
_qqi est utilisé. Helobdellastog*iX
montre en généraÎ un ryppgrt se situant autour de 3 (Man4,l9-ll:,
Learner&Potter,1974;
poitrit k-"t, tilq;Dalt,
19b?), et cette valeur a été retenue dans la présente étude. Les troispour
chaque substrat, les biomassesmoyemes
annuelles et lesproductivités
annuelles desHirudù; iôrii piepntéei
dansle
tableau 25. Ces résultats montrentla faible productivité
deson exclut Theromyzon tessulaturn