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"CIPROD"

et

"BIO".

Le logiciel CIPROD, réalisé par le Prof. Antoine Morin de I'Université d'Ottawa

au Canada,

,ious a

gracieusement été ^mis

à disposition par

I'auteur. Læs

calculs

des méthodes

r iuantér

sont

réilisables: "Allen

curve methôd", "Removal-summation method",

"Increment-iummation

method", "Instantaneous growth method", et "size-frequency method". Pour chaque résultat,

il

est également possible d'oblenir I'intervalle de confiance.

Le

logiciel BIO,

réalisé par le

Dr.

Peter

Dall

de I'Université d-e Çopenhlgu.e au Danemark, a

gr*i"ur."-rnt

été mis à notie disposition p.arl'auteur. Les calculs des méthodes suivantes sont

iéalisables: "Removal-summatioi method",

"Increment-summation

method",

"Instantaneous growth method" et "Size-frequency method".

2.3.5.4. Respiration

La respiration des macroinvertébrés peut être estimée de deux manières différentes.

. La

première méthode consiste à estimer la respiration annuelle d'un tax!)n à partir.de la

1,,ateut Aeia productivité annuelle. On emplgie-à cet effel la relation empirique définie pour chaque

Srr"p"-ttopitique'qui

quantifie !a

frac{on

d9-!3 respiration par rapport

aui

auEes composants du 6udgèt énergéûque (cf.

figure

11 et tableau 10).

.

I.a seconde méttrode consiste à utiliser les formules mathématiques de nrodèles respiratoires

établiiénlaboratoire.

Un modèle idéal tiendrait compte du taux d'oxygène dissous de I'eau, de la

i"-petuirié-à" t'ruu

et de

la

biomasse

individuellê

des macroinvértébrés. Ces deux derniers

;il;Èr; r*t ptiJ"n

càmpte par ler modèles qropgsés parHamburger

&

Dall-(1990) pour des -11ugroinu"nébréi

littoraux Ëcuitres. I-es étapes âe làboraioire et procédurg! q.athéry.atiques.pour

itiuUfiJrr.enr

de ces modèles sonr

décriti

dans Hamburger

& patt

(1990), et I'exemple-du

pièiàpiètu Nemoura

avicularis est développé

par.Oertli &-Dall

paraître)..Le

logiciel-':llo"

p;;ô;

";e application pratique de

ces- môAetes

sur

des _ordinateurs (système

IBM

ou

éà-pâiiUtèi. titi

modèle rêsp_iraioire e,xisle pour les-taxons suiv_ants représentés abondamment

ffir'Ié1311é

au

Èôis-Vieux:'Gasropoda,

Osiracoda, Naididae, Vers, Càenis sp., Chironomidae, insectes.

du Bois-Vieux pour lesquels les données collectées sont suffisarites 6iômasses individuelles

dei

indivjdus pour chaque date de prélèvement), et pour lesquels le mocièle respiratoire exisæ.

pour

tous les autes taxons, c'est la première méthode qui seraèmployée.

2.3.5.5. Ingestion et égestion

Çqs dgux paramètres peuvent être estimés à partir de la valeur de la productivité annuelle. On emploie

alon

la ryJgion empirique définie pourôhaque groupe rophique qui quantifie la fraction de I'inge-stion_oJ l'égestion par rapport

auf

autes cômposan:ts

duiudget

ènergetique

(cf.

figure

11 ettableau 10).

. Sçttq

méthode pennet I'estimation de I'ingestion et l'égestion des macrcinvertébnés de l'étang du Bois-Vieux.

2.3.5.6. Assimitation

.

.L'assimilation peut être estimée

parl'addition

de la production et de la respiration. Elle peut également être obtenue à la suite d'expériences in

vitro

ou

in

situ.

Dans le présent

travail, il

sera déterminé en laboratoire une estimation de I'assimilation de feuilles mort€-s de Quclgus

robur

par le Trichoptera Limncphihts sp. .

I-a procédure expérimentale est décrite ci-dèssous.

Huit individus

du-genrq

Limnephilus

(3

L. rhombicus,et5 L. flavicornis) sont

placés

séparément dans

I'un

des seize compartiments de deux aquariums (eâu du

robinet,

à

eiviron

20oC). Chaque_animal se

trouve

alors en présence de

2

g-DW de

feuilles

mortes de Quercus robur. En parallèle, huit autres lots de 2 gDW de feuilles éiaient exposés aux mêmes

c&ditions

expérimentales mais sans Trichoptera (figure

l3).

læs lots de 2 gDW de feuilles mortei consistaient en 148

(t7)

rondelles d'un d.iamètre de 1.5

cm découpées au préalable dans des

feuilles

mortes (séchées à 55oC, puis

refroidies

dans un dessiccateur)-provenant d'un même arbre. I-es lots

oni

été immergés Sours avant

le

contact avec

lesTrichoptera

et I'eau a été changée en

totalité

après

l0 j6urs, céci afin d'éliminerles

produits

liMrés

par le lessivage des feuillés

L'eau de I'aquarium

est constamment aérée pendant I'expérience,

afin de permettre

sa saturation en oxygène.

Dans le cas du décès d'un animal, celui-ci est remplacé par un autre animal de

taille

similaire provenant d'un élevage réalisé en parallèle dans des ôonditions semblables. Cette situation s'est prod.trite

à cinq

reprises au cours des quinze premiers

jours

d'expérience.

Les animaux

ne représentant à c-e

moment-là

gu'une

faible

bio-masse (pàr rapport

à h

biomasse

finale),

ces échangep

nbnt

alors eu aucune incidence sur la suite de lËxpérièirce.

La durée de lbxpérience est de 85 jours.

læs animaux sont mesurés au dé6ut de I'expérience

(HCW),

ce

qui

permet d'estimer leur biomasse

individuelle

(parles relgio--ns taille-biomasse: BÙleau

6f). nia fîn

de I'expérience, les animaux sont séchés et pesés (DY/);

il

en va de même pour les feuilies, après un

déliiat

nettoyage au pinceau.

Figure

13. Aquarium contenant

8 lots de 2

gDW de rondelles

de

feuilles mortes;

4

de ces lots

,oit en

présônce

ile Limnephilus sp.. Dôux aquariums de ce type ont été utilisés

pour

effectuer

l'expérience d'assimilation.

?

r*:,.* ! T 1.' .;.::t

e

t

3. MISE AU POINT D'UNE STRATÉGIE D'ÉCHANTILLONNAGE

3.1. CAMPAGNE PRÉLIMINAIRE

..La.

mise 3u

point-

d'une sratégie

d'échantillonnage est réalisée grâce

à une

campagne préliminaire. Les résultats de cette ôampagne

pennetteit

de déterminer-le nombre optimùm-de prélèvements à effectuer sur chaque substrat.

3. 1.

l. ÉcnnNrrLLoNNAGE

tæq n-ré!èyem€nts ont eu lieu les 20

et2}juin

1988 dans l'étang du Bois-Vieux.

Il

fut effectué un total

{e

6.t p1éQvgmglts, tépartis de la mânière suivante enrre-les subsrrats: 24 prélèvements 99 tiggt

Typla latifofia.(dont

13

Tlplajeunes

et

Ll

Typha vieux), 22 prélèvementshe Chara:, et

15 prélèvements de feuilles mortes.

..

LgmpJacgme{l-t despoints de prélèvement dans l'étang a été déterminé au moyen d'un rirage aléatoire simple effectué

pou

chaque strate de subsrat.

Iæs méthodes de prélèvements choisies sont celles décrites dans la parrie 2.3.2.2. .

3.L.2. RÉswrnrs

ET TRATTENaENTDEs

nÉsut rars

Panni les

macroinvertébrés associés

à

chaque substrat, seuls

les

taxons

les

plus abondants ont été retenus pour le traitement des dônnées; en effet, les taxons rares ne sont d'aucune utilité dans la recherche du nombre optimum et de la tailie des prélèvements.

.

læ.9

pélèvements

dc cette campagne

préliminaire

ont permis

d'étâb[r

une

liste

des invertébrés Pjéqe.nts en assez grande abbndânce sur chaque subsnat; pour chacun de ceux-ci,

il

a été calculé sa densité moyenne par prélèvement ef la variance (cf. tableau 12).

6527

Tableau 12.

Campagne

préliminaire: densité

moyenne

par

prélèvement

(et variance)

des

principaux

macroinvèrtébrés associés a'ux

TypharChara et

feuilles mortes.

par prélèvement

*

démontrant pour ceux-ci une distribution detype co-ntagieus€.

Suiæ à ôes résultats, la décision a été

priid

d'utiliser la formule générale proposée par

Elliott

(1977)pour le calcul du nombre de prélèvements (cf. tableau 6).

Calcul

du nombre optimum de prélèvements

enne et la variance permettent decalculer le nombrà de prêlèvemenis

fictifs

à effectuer avec une rygrg9 d'erreur choisie, ceci grâce à la

formule

do'nnée par

Elliott

(1977). Une erreur tolérable de 50 Vo

(d4,5)

sur la.moyenne àu Srôupè ta*onômique retenu le plus faiblement représenté est arbitrairement choisie

ici;

I'estimation sera plus faible. Les nombrei fictifs de piélèvements à effectuer