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Le monde a été détruit suite à ce qui semble être une colère de Dieu. Cette catastrophe appelée « la Déchirure » a divisé le monde en différentes arches, et chacune d’entre elles sont gouvernées par un être immortel, qu’on appelle « Esprit de Famille ». Mais cette immortalité a un coût : les esprits de famille ont une très mauvaise mémoire. Nous suivons alors Ophélie, qui vit paisiblement sur l’arche d’Anima, dirigée par Artémis. Elle sera fiancée contre son gré à Thorn, un homme appartenant au clan des Dragons, issu de l’arche du Pôle. Ce mariage est le fruit d’une décision des Doyennes de son arche. La famille d’Ophélie, enchantée par l’idée de ce mariage va préparer un banquet à l’honneur de Thorn, pour son arrivée à Anima, mais cet engouement sera vite détruit de part l’attitude antipathique et froide de l’homme. De plus, ce dernier n’accorde aucun regard à Ophélie, et demande directement une audience à Artémis, afin de lui remettre une cassette de la part de son frère, Farouk (esprit de famille du Pôle). Et, contrairement à ce qui était prévu, Thorn se doit de rentrer au plus vite sur son arche, et précipite le départ d’Ophélie, ainsi que celui de son chaperon, sa tante Roseline.

Après un voyage en dirigeable, Thorn conduit Ophélie et Roseline au domaine de sa tante Berenilde (qui vit avec sa mère, la grand-mère de Thorn) qui se trouve au cœur de la Citacielle, la capitale du Pôle. Alors que leur venue est maintenue secrète, pour une raison qui échappe à Ophélie, cette dernière, se sentant étouffée dans le domaine plongé dans une illusion de Berenilde, va utiliser le miroir de sa chambre afin de s’échapper et découvrir les environs. Malheureusement, elle se retrouvera au milieu d’un bal, où elle remarquera l’Ambassadeur de l’arche, Archibald, faire des avances à une femme. La vue d’Ophélie n’échappera pas à ce dernier, et comprenant que son identité doit rester secrète, elle se fera passer pour une cousine éloignée de la fiancée de Thorn afin de lui échapper. Rapidement après cela, elle fait la connaissance de Freyja, la demi-sœur de Thorn qui la raccompagne chez Berenilde, sans manquer de faire prendre conscience à Ophélie que sa présence n’est pas la bienvenue ici. Ainsi, pour la punir de son audace, elle va la gifler en usant de ses griffes (le pouvoir du clan des Dragons).

Suite à la fugue de la jeune femme, Thorn décide de changer ses plans, et décide d’utiliser comme prétexte le fait que sa tante soit enceinte de Farouk pour rester dans son domaine et mieux

pouvoir surveiller Ophélie. Il quitte alors pendant quelque temps son poste d’intendant, mais cela ne sera pas bien vu par Archibald qui se trouve être le « pire ennemi » de Thorn, du moins, son parfait opposé, et le pousse à revenir à l’intendance, en proposant à Berenilde de venir vivre chez lui, prétextant le fait qu’elle joue le rôle principal de l’Opéra du Printemps, et qu’elle pourra s’entraîner au mieux si elle se trouve au Clairdelune, et non à la Citacielle.

Embêtés, et ne sachant comment dissimuler la présence d’Ophélie et de Roseline, Berenilde décide de la grimer sous les traits de Mime, un valet muet, et faire de sa tante Roseline sa servante.

Arrivés au Clairdelune, où se trouvent les favoris de Farouk (notamment le clan le plus puissant de la cour, celui des Mirages), Ophélie entre dans les conditions de son rôle en tant que valet : forcée d’être logée dans une chambre miteuse, elle a du mal à trouver ses marques, mais va rapidement faire la rencontre de Renard, un autre valet, qui décide de la prendre sous son aile en échange des dix premiers sabliers qu’elle récoltera. En effet, le Pôle, grâce à la Mère Hildegarde (l’architecte du Pôle) a mis en place un système de sabliers afin de récompenser les valets, ils en existent de quatre couleurs : les verts qui donnent droit à un jour de congé dans la Citacielle, les rouges qui correspondent à un jour de Permission, où il n’y qu’à choisir sa destination (ça ne se limite pas qu’à la Citacielle, donc.). Les sabliers bleus plongent l’individu dans un véritable rêve éveillé, il s’agit d’un

« plaisir souverain » totalement exquis. Enfin, les sabliers jaunes correspondent à « un aller sans retour au Paradis ».

Thorn, est venu rendre visite à sa tante un matin, mais y a oublié le tampon de l’intendance en partant. Ophélie a alors dû aller le lui ramener, mais due à sa condition de valet, elle a patienté toute la journée que l’intendant ne lui donne audience. En vérité, Thorn avait provoqué cette rencontre, car il venait de recevoir un télégraphe d’Anima : quelqu’un du service postal interceptait son courrier, et, personne dans la famille d’Ophélie ne recevait ses lettres.

Le matin suivant, la jeune femme fait la rencontre de Gaëlle, une mécanicienne au service de Mère Hildegarde et cette dernière lui confie un panier d’oranges à remettre à sa maîtresse lors des funérailles de Mme Frida. Pourtant, dès que la mère a touché les oranges, celle-ci s’est écroulée par terre, comme morte. Ayant cru qu’Ophélie était celle qui avait orchestré l’assassinat, elle est interpellée et jetée aux oubliettes, mais la jeune femme a eu le temps de retirer son gant de liseuse et toucher le panier afin de comprendre ce qui s’était passé : en réalité, c’est la grand-mère de Thorn qui avait empoisonné les oranges dans le but de la faire disparaître. Le séjour aux oubliettes ne

durera pas longtemps, et Ophélie sera libérée grâce à mère Hildegarde, qui a prétendu avoir fait une réaction allergique suite à piqûre d’araignée. Ophélie n’attend pas plus longtemps pour aller rendre visite à Thorn et lui expliquer la situation, et sera surprise de voir qu’il n’est pas du moins choqué d’apprendre que sa grand-mère ait tenté de l’éliminer. Pire encore, il lui apprend qu’elle avait essayé de le tuer alors qu’il était encore qu’un bébé, et lui annonce qu’il a fait en sorte qu’elle soit à présent écartée de son chemin. Ophélie en profite aussi pour dire à Thorn que Monsieur Gustave, la personne en charge des valets, lui a fait du chantage pour qu’elle trouve un moyen de mettre un terme à la grossesse de Berenilde. Thorn lui affirme qu’il s’en débarrassa également.

Arrive alors le soir de l’Opéra de printemps, où tous sont présents, dont Farouk. Ophélie n’arrive pas à retrouver sa tante, et perturbée, elle va entrer en scène pour jouer un rameur, mais aura oubliée sa rame dans les coulisses, ce qui la pousse à mimer la rame. Cela aura pour effet de faire rire l’assemblée, de ridiculiser Ophélie, mais aussi Berenilde qui était censée avoir le premier rôle. Mais la femme s’en sortira à merveille, faisant aussi en sorte de captiver le regard de son bien-aimé, Farouk, durant sa prestation.

Une fois libérée de ses obligations, Ophélie retrouve sa tante totalement désorientée, qui semble être complètement plongée dans ses souvenirs. Elle tente donc d’aller trouver de l’aide avec Thorn, mais ce dernier ne pourra rien faire pour elle, mais lui apprend, à sa grande surprise, que sa famille à Anima a décidé de venir au Pôle, inquiétés par le manque de nouvelle de leur part.

Incapable d’aider sa tante en l’état, Ophélie l’amène aux appartements de Berenilde, et attend son retour. Cela fait, la tante de Thorn lui explique qu’il s’agit là d’un coup du Chevalier, un jeune garçon de dix ans, complètement épris de Berenilde, et faisant des ravages dans sa vie, afin d’attirer son attention, et son affection. Ne pouvant laisser sa tante dans cet état, Ophélie décide d’aller voir Gaëlle, qui s’avère être une Nihiliste, l’un des clans déchus du Pôle, capable d’annuler les pouvoirs des autres. C’est grâce à son pouvoir notamment, qu’elle avait démasqué Ophélie derrière les traits de Mime et qu’elle lui avait dit qu’apporter des oranges à Mère Hildegarde. Les oranges sont le signe de ralliement de la mère, et ce faisant, elle a sollicité la protection de cette dernière pour Ophélie. Gaëlle parvient à ramener Roseline à la réalité, mais cette dernière a besoin de repos pour se remettre de la puissante illusion dont elle a été la victime. Les trois femmes s’endorment donc dans la chambre de Berenilde, qui est verrouillée par un verrou spécial créé encore une fois par Hildegarde, qui rend la pièce impossible à ouvrir depuis l’extérieur. Il se trouve que le lendemain

marque le jour de la grande Chasse pour le clan des Dragons. Jour très important s’il en est, pour lequel Berenilde était conviée, mais sa position en tant que favorite de Farouk a créé le mépris chez sa famille.

À leur réveil, pensant qu’il était midi, alors qu’en réalité, il était minuit, les femmes apprennent par Thorn que le clan des Dragons a été décimé. Le Chevalier aurait réussi à enrager les animaux, et tuer tous les membres du clan lors de la Chasse.

Fatiguée de ce monde et de toutes ces illusions, et comprenant que Berenilde et Thorn l’ont manipulée pour que ses dons de liseuse soient transmis à Thorn au moment de leur mariage, Ophélie décide qu’il est plus que temps pour elle d’arrêter de se cacher. Entre alors le moment où il est venu pour elle de faire son entrée à la cour.

Source : http://summariesbooks.weebly.com/billets/la-passe-miroir-t1-les-fiances-de-lhiver