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De nos jours, la plupart des entreprises, des organismes, des associations, ou tout autre regroupement possèdent un site web. Selon Rouquette (2017), « un site web se définit comme un ensemble de pages interconnectées, disponibles à partir d’une même adresse et relevant d’une identité éditoriale commune » (p. 6). Ainsi, le site web représente pour une organisation, comme un centre de services scolaire, un moyen de diffuser sur diverses pages de l’information sur ses nombreux services. La plasticité des sites web, la polyvalence éditoriale et la diversité des chemins d’accessibilité font en sorte que le site web est un moyen de communication indispensable dans le monde actuel (Rouquette, 2017). De plus, le site web peut avoir une multitude d’utilités, comme la recherche d’une information précise, trouver des avis sur un produit, se renseigner sur un organisme, suivre l’actualité, se divertir, remplir des documents administratifs, et bien d’autres

(Rouquette, 2017). Ainsi, les sous-sections suivantes abordent des critères permettant d‘identifier les caractéristiques qualifiant un site web d’efficient et d’efficace, donc d’être en mesure de trouver l’information rapidement et facilement. L’ouvrage de Canivet (2009) s’intitulant Bien rédiger pour le web… et améliorer son référencement naturel propose divers moyens d’améliorer un site web et constitue la référence pour les sous-sections suivantes. Trois angles sont retenus pour définir l’efficacité d’un site web, soit : une conception centrée vers l’utilisateur, les caractéristiques du contenu d’un site web et l’ergonomie de celui-ci.

2.1 Conception centrée vers l’utilisateur

Canivet (2009) soulève l’importance d’intéresser le lecteur tout de suite pour que le contenu du site web soit vu par le public cible. Pour y parvenir, l’auteure propose de concevoir un site web centré sur l’utilisateur. Cette méthode nécessite de tenir compte des attentes, des besoins, des comportements, du langage et des habitudes de recherche de l’utilisateur. Bien que ce ne soit pas une tâche facile, se poser les bonnes questions dans la conception d’un site web facilite la réception de l’information. Canivet (2009) propose quelques questions pour aider de rédacteur du site web, comme « Quelle est ma cible? ; Que vient-elle chercher?; Quel est son langage et quels sont les mots clés qui lui correspondent? » (p. 40). Ainsi, considérant que la conception d’un site web se doit d’être accessible en termes d’information selon les caractéristiques des personnes y navigant, il importe d’explorer des sites web pouvant attirer une population variée. Les sites des centres de services scolaires peuvent être consultés par une grande variété de personnes, que ce soit des employeurs, des professionnels, des élèves, des parents, de futurs élèves ou des personnes intéressées par la RAC. En outre, on a vu dans le premier chapitre que la RAC est encore peu

connue par la population générale québécoise. Ainsi, les personnes qui n’en connaissent pas l’existence peuvent difficilement trouver l’information la concernant sur des sites web (Mottais et Bélisle, 2019; Montambeault, 2019). Face à un service méconnu, comme la RAC en entreprise, les personnes concevant des sites web doivent porter attention aux caractéristiques du contenu qui permettront aux internautes de découvrir ce service et de mieux le comprendre.

2.2 Caractéristiques du contenu d’un site web

Canivet (2009) précise que la recherche d’information sur les sites web est instinctive et que pour rejoindre sa cible, le concepteur doit tenter de se rapprocher des questions que sa cible se pose. Selon cette auteure, la personne qui consulte internet veut avoir toute l’information, sur-le-champ, en ayant le minimum d’effort à faire. De ce fait, l’identification de mots clés permettant d’avoir un référencement optimal et l’utilisation d’un langage clair et précis est primordiale. Cela permet qu’une page se dégage de requêtes instinctives via Google et ait une plus grande visibilité du site web. Le langage clair amène une meilleure compréhension du lecteur une fois sur une page abordant le sujet recherché. Les termes plus spécifiques et les acronymes doivent être explicités, d’une part car seules les personnes averties les connaissent, d’autre part pour assurer la compréhension des lecteurs (Canivet, 2009).

Pour que l’information soit plus attrayante, Canivet (2009) propose l’utilisation d’images, de schémas ou de chiffres pour appuyer le contenu. Les images et les vidéos peuvent aussi servir à bonifier le contenu lorsqu’elles sont utilisées d’une manière appropriée.

En outre, Canivet (2009) propose des paragraphes courts (moins de 40 mots) pour faciliter la lecture des internautes. Elle suggère également comme méthode de rédaction la « pyramide inversée ». Cette technique d’écriture consiste à la présentation de l’information la plus importante en haut de la page et de développer par la suite.

En plus de tous les éléments mentionnés, il est important que le site soit doté d’une interface ergonomique, facile d’accès et attrayante du point de vue visuel pour les personnes utilisatrices (Canivet, 2009).

2.3 Ergonomie du site web

L’ergonomie pour un site web consiste à s’assurer que le site est utile et utilisable pour les utilisateurs naviguant sur celui-ci (Canivet, 2009). Deux leviers sont utilisés pour s’assurer que la satisfaction des personnes utilisatrices soit optimale; l’efficacité et l’efficience. L’auteure désigne un site efficace comme un site permettant à l’utilisateur de faire ce qu’il est venu faire sur l’interface. Elle désigne l’efficience comme la rapidité à atteindre l’information avec le moins d’erreurs possible. Enfin, l’auteure propose des moyens de favoriser une ergonomie de site web, dont l’optimisation de l’accès à l’information, une bonne lisibilité de l’information, un accès facile aux questions des utilisateurs et un graphisme adapté, pour ne nommer que ceux-ci. Tout cela dans le but de faire vivre une expérience agréable à la personne utilisatrice et fidéliser son utilisation du site web.