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Mise en place et évolution du système colonial au Gabon

4. Quelques signes de résistances

Fa e au a œu es de do i atio s o ide tales pou o u i les populatio s

gabonaises dans tous les domaines, quelques mouvements de résistances voient le jour,

e s ils sont ite ait is s pa le dispositif is e pla e pa le olo isateu . L a al se des

a hi es d out e-mer fait ressortir que face au processus de colonisation, le peuple gabonais oppose quelques résistances même si leurs actions ne sont pas toujours très efficaces pour empêcher l a tio olo iale.

4.1. Les résistances physiques

La domination coloniale au Gabon se heurte à l au e de la olo isatio au efus de

certains chefs indigènes de signer des traités. La volonté du colonisateur à conquérir ce pays rencontre de fortes oppositions dont les représentants coloniaux français arrivent à bout soit par la force, comme en 1867 chez les Enenga avec les sévices infligés à Rempolè par Aymès, soit par la corruption, comme lors du traité franco-Nkomi en 1868118.

En effet, à partir de 1862, éclatent de nombreux conflits armés qui se succèdent sans

dis o ti uit jus u au le de ai de la p e i e gue e o diale. Des alte atio s e t e auto hto es et fo es d o upatio s coloniales évoluent si vite que vers la fin du XIXe siècle, elles prennent l allu e de ita les a pag es ilitai es de plus e plus eu t i es a e la

formation et la constitution de grands mouvements de résistance armée.

L u de ces grands mouvements trouve ses origines à Ndjolé dans la province du Moyen Ogooué en 1895. Il rassemble les populations du groupe Fang de cette partie du

Ga o . Le hef de ette oalitio , du o d E a e Tole e veut particulièrement aux autorités coloniales qui ont brulés son village en 1886 et, plus généralement à tous ceux qui

veulent l e p he de joue so ôle d i te diai e o e ial e a o t de Ndjol . E

effet, en 1895, une série de combats opposent ses hommes aux troupes coloniales ; et en 1901, la situation devient de plus en plus tendue. Mé o te ts pa l a aisse e t des p i de

leurs produits, par la hausse de ceux des marchandises européennes et surtout par

l i stitutio e aout de l i pôt, les auto hto es ta lissent un blocus sur le fleuve Ogooué au niveau de Ndjolé ; ils occupent ainsi plusieurs comptoirs de la région pendant de longues semaines. Pour réduire ce mouvement de révolte, le S.H.O dont les intérêts se

118. Metegue N ah N. , Histoi e du Ga o , des o igi es à l’au e du i° si cle. Paris, LHa atta , p. 110. A.N. Aix en Provence, BIB AOM // 47735.

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trouvent directement menacés, engage de nombreux miliciens qui prêtent main-forte aux troupes coloniales du poste de Ndjolé. Apres de longs mois de combats, Emane Tole, trahi par sa belle-fa ille a se e d e e septe e , au auto it s olo iales ui s e pa ent

de son fils Tole Emane et menacent de l e ute . Les deu ho es sont déportés à

Grand-Bassam en Côte-dI oi e.

En 1903, un autre grand foyer de résistance armée voit le jour chez les Mitsogo, dans la région comprise entre Mimongo, Mouila et Mbigou. Le chef de cette révolte du nom de

M o e, et ses ho es s l ent contre les exactions des compagnies concessionnaires,

l i stallatio de postes ilitai es olo iau et l i stitutio de l i pôt. D s le début, les

i su g s s atta uent aux biens européens qui sont systématiquement pillés. En mai - juin 1904, le capitaine Colona de Leca dirige une expédition contre eux mais sans succès, les autochtones ait isa t le o at. Ils e l e gagent que six mois plus tard, très exactement le 5 décembre 1904. De violentes batailles commencent alors à opposer les résistants aux troupes coloniales qui, en fermées dans le poste de Mouila à partir du 15 décembre ne peuvent en sortir que le 6 février 1905. La lutte se poursuit jus u e . A t et

condamné à dix ans de déportation au Tchad, Mbombe meurt, offi ielle e t d u e

pneumonie, le 27 aout 1913 à la prison de Mouila.

Mais deux ans avant la fin de Mbombe, les Punus se soulèvent eux aussi soulevés dans la région de Moabi sous la direction de Mavurulu alias Nyonda Makita, privé de ses

p i ipau olla o ateu s, s e fuit e s Nde d ou, devant les menaces qui pèsent sur les membres de sa familles arrêtés par les colonisateurs, se livre aux autorités françaises avant

de s tei d e uel ues jou s plus ta d da s la ellule de p iso e .

En même temps que luttent les Punus dans le sud du pays, les Fang, dans le nord, déclenchent un important mouvement de résistance armée dans la région comprise entre

Ndjolé et Oyem. Ce mouvement appelé ou e e t des Bizi a , tou heselo l esti atio

du apitai e De ieu e, u e populatio d e i o e t ille personnes. Très bien organisé, utilisant uniformes, grades, services de renseignements et sections spéciales de combats, il livre de nombreuses batailles aux troupes coloniales de 1907 à 1909. Mais ces opérations affaiblissent considérablement le mouvement, et le Bizima va déposer les armes contre la

li atio de leu s p iso ie s et la p o esse u au u de leu s hefs e doit être déporté.

L a o d, o lu au ou s d u e g a de u io à O e le septe e , est largement respecté par les autorités olo iales, sou ieuses d ite u e agg a atio de la situation. Ces

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dernières ne se contente t ue d i flige à ha ue la Fa g des e i o s d O e u u e

amende de mille francs.

Ces uat e ou e e ts de sista es, a a t attei t u i eau d apog e t s élevé au Gabon conduisent les autorités coloniales à utiliser de très grands moyens de répression sanglants qui ne manquent pas d affe te la so i t ga o aise e jus u à os jou s.

« Ai si, tous es o flits u a o us le Ga o e t e et doivent être regardés comme les différents aspects de la lutte engagée par les peuples autochtones contre

l ta lisse e t de la do i atio olo iale f a çaise su le Ga o »119.

En effet, entre 1839 et le début du XXe siècle de nombreux gabonais s oppose t à

l a tio des auto it s olo iales, et la plupa t des o flits opposent les autochtones du Gabon aux autorités coloniales éclatent à la suite des démêlés entre les premiers et les

o e ça ts eu op e s ou leu s ep se ta ts. Cela s e pli ue t s ie ar, tant que les européens sont arrêtés sur la côte et que les chefs locaux, grâce au système du courtage,

conservent leu o opole o e ial à l i t ieu du pa s, les elatio s e t e o ide tau

et autochtones sont assez bonnes. Mais, avec la pénétration commerciale européenne, les différents peuples sentent e o opole leu happe peu à peu. O , l e e i e pa u

peuple du monopole commercial sur une étendue de territoire donnée est l u des

principaux droits qui marque t l i d pe da e du peuple e uestion. La transgression de ce droit correspond do à u e iolatio de l i d pe da e de e peuple et ela est d auta t

plus intolérable pour les autochtones que les commerçants occidentaux ou leurs agents se rendent souvent oupa les d i o a les faits, brimades et crimes. Très souvent, en effet, les commerçants européens fusillent des autochtones ou les font battre à mort pour un rien ; ce que ne peuvent accepter ces derniers malgré leur situation de domination. « En cette matière, le commerçant et explicateur R.B. Walker, négrier notoire et, par ironie du

iel, p e d u p t e ga o ais, se fit pa ti uli e e t e a ue pa sa uaut . Mais pis

encore, les autorités coloniales, tout en reconnaissant entièrement les torts des commerçants occidentaux et de leurs agents, ont toujours couvert ces deniers en

119. Metegue N ah N. , Le Gabon de 1854 à 1886 : ’p ése ce’’ f a çaise et peuples autochtones ; thèse de doctorat en histoire, Paris-Sorbonne, p. 318. A.N. Aix en Provence, BIB SOM // 3876.

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intervenant brutalement et fort injustement contre les autochtones »120. Et est le véritable début des conflits avec les occidentaux.

O peut do à et effet esti e ue est e s ue l opposition des

auto hto es à l o upatio olo iale a p e d e u tou a t d isif a e les e e ts ui

commencent à se produire dans la région du komo.

« Au d ut du ois de f ie , à la suite d u différend commercial avec les traitants de Glass, les K l des illages Mpo g et de Ni g A u dj a aie t a aiso l e a atio d u o e ça t eu op e et saisi sa a gaiso . Ale t , Tou el, apitai e de l (Oise), qui servait de poste militaire à Ningué-Ningué, dans le komo, alla exiger des kélè la restitution des marchandises saisies »121.

Cette i te e tio o te te les auto hto es ui s e p e nent i e e t à l age t olo el f a çais. L u des illageois tente même de frapper Tournel avec son fusil qui, fort heureusement pour le sous-officier français, est détourné à temps par un chef indigène. Le

f ie , Se al, apitai e du Pio ie , réprime durement cette révolte. Apres un échange de coups de feu, il fait plusieurs prisonniers et réussit à récupérer une partie des marchandises saisies. Pendant le combat, deux laptots ainsi que le chef Mpongwè sont blessés. Le chef meurt quelques jours plus tard, ce qui ne fait u agg a e la situatio , les

kélè, auxquels sont joints des Sékè, menaçant de fermer le passage à toute embarcation commerciale venant de Libreville et de Glass. Serval refait une autre apparition dans la rivière le 1er mars pour forcer les chefs kélè et Sékè réunis à Timbié à faire marche arrière.

Le fait le plus important est que, dans cette affaire, les deux partis en présence

a ifeste t l u et l aut e leur volonté respective : d u côté, volonté des autochtones de régler eux-mêmes leurs affaires et sauvegarder leur indépendance ; de l aut e, olo té des

olo isateu s de s i pose o e la seule auto it du pa s. Ces deu positio s ne sont pas

o ilia les, et est ai si u a e es ements de février 1862 commencent le cycle infernal des soulèvements des autochtones gabonais suivis des réactions armées des forces

d o upatio s olo iales ; est do le d ut et l appa itio de g a ds ou e e ts de sista e a e jus u au d ut du XXème siècle, réaction du peuple gabonais face à la

do i atio et à l opp essio olo iale.

120. Metegue N ah N. , L’i pla tatio Colo iale au Ga o : ‘ésista ce d’u peuple, to e , les combattants de la première heure (1839-1920). Paris, L Ha atta , p. 61. A.N. Aix en Provence, BIB AOM // 7914.

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4.2. L’a ée, u edouta le instrument de persuasion et de pacification

L a e olo iale a joue au Ga o u ôle de pe suasio t s effi a e a « les populations impliquées dans quelques mouvements de résistances ont pu constater le nombre de morts que faisait celle-ci à chacun de ses passages, lors des opérations de répression; ce qui a plutôt éveillé et renforcé les esprits rebelles »122. En effet, dans cette

petite olo ie de l A.E.F, l a e olo iale est o stitu e e gi e t de deu ataillo s

dont le premier est formé par la première, la troisième, la cinquième et la huitième compagnie, avec comme siège de son Etat-major la ville de Booué ; le second bataillon quant à lui est formé par la deuxième, la quatrième, la sixième et la septième compagnie, avec son état-major dans la ville de Kango. Ce régiment comprend donc huit compagnies, avec un état-major central à Libreville, et à sa tête un lieutenant- olo el. Pou la p iode d a a t la

première guerre-mondiale, et un peu après la guerre, cet Etat-major est dirigé par le lieutenant-colonel le Meilleur. En 1916, seule une compagnie est stationnée à Libreville, tandis que les sept autres combattent contre le nouveau Cameroun. Tout ce dispositif militaire ne peut que jouer en faveur du colonisateur qui a pour seul objectif imposer sa vision des choses aux peuples indigènes, surtout à ceux qui ne veulent pas se soumettre. La création des circonscriptions militaires se fait à la suite de certaines turbulences dans des régions où la pacification est en cours. Elle se traduit par le sou i ajeu d isole les gio s et les zo es i sou ises et su tout de les pla e di e te e t sous la tutelle d u offi ie

militaire.

C est ai si ue pa e e ple, lo s ue « la circonscription de la haute Ngounie fit face à la rébellion Mitsogho, sous la direction de Mbombe en 1904, les autorités coloniales décidèrent de placer cette région sous autorité militaire en créant par arrêté du 23 novembre 1906 la toute première circonscription militaire »123. C est do le d ut d u e ise e pla e d u e s ie de i o s iptio s ilitai es su toute l te due de la olo ie à

partir de 1910 ; et cela afin de maitriser, inhiber, dissuader, et contrôler toutes les velléités

d oppositio et de sista e des populatio s i dig es. Tel a t le ôle de l a e sa s

laquelle, le p o essus de olo isatio et d e p ise su es populatio s au ait t diffi ile.

122. Ibid, p.122.

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4.3. Les résistances spirituelles

L i t odu tio du h istia is e au Ga o pa le olo isateu s est « heurtée dès le début de son implantation aux croyances et outu es lo ales a e les uelles elle s est

trouvée en contradiction »124. L u des o sta les le plus sou e t o u s pa les

missionnaires est l e iste e de plusieu s ultes et o a es i dig es do t la p ati ue est incompatible avec celle du christianis e ui e ige l a a do de toutes es p ati ues u il

considère comme des pratiques païennes.

Pendant cette période, la majorité des gabonais, adepte de leurs pratiques traditionnelles se met en marge de la nouvelle religion que, seuls quelques-uns ont

embrassé. Mais il se développe à l i t ieu e de ette i o it p ati ua t la ou elle

eligio , u e fo e d h po isie ; car continuant à pratiquer en parallèle les cultes traditionnels. Pour ces derniers, la nouvelle religion ne constitue u u suppl e t spirituelle, donc un atout de plus pour leur protection.

L a al se des a hi es fait esso ti ue, depuis l a ti uit , les peuples du Gabon croient d jà e l e iste e d u t e tout puissa t ateu du o de. Mais pa contre, ces peuples ne consacrent aucun culte à cette divinité suprême. Pour eux, cet être tout puissant

do t l appellatio a ied u e eth ie à u e aut e, ais ui sig ifie Dieu a bien créé le monde

ais ue depuis lo s, il l a a a do à so so t et a plus ie à oi a e e ui s passe.

Pa o s ue t, il e s i t esse pas à l ho e ui e etou e lui doit ie o plus. Par

ailleu s, il e iste pas une idée de jugement Dernier et de Paradis qui ne sont tout autre que des idées importées. Mais il est admis que le sort de chaque homme dépend plus étroitement de la nature des rapports que chacun de nous entretient avec son environnement immédiat, à savoir le milieu social et le monde invisible des esprits. Car pour les gabonais, tout ce qui se produit sur terre est dû soit aux hommes, morts ou vivants, soit aux génies et aux fées.

En effet, dans la société gabonaise, et surtout encore dans certaines traditions, il est admis que tous ceux qui sont morts continuent à côtoyer les vivants et à influencer leur destin. Ils peuvent ainsi punir ceux qui se conduisent mal envers leurs congénères, récompenser ceux qui agisse t ie et, d u e faço g ale, eille su l e se le des

membres du groupe familial ou clanique pour les protéger de toute menace venant du

124. Metegue N ah N. Op. Cit. p. 278.

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monde des vivants ou celui des o ts. C est e ui e pli ue l i po ta e hez tous les

gabonais du culte des ancêtres qui sont censés assurer le lien entre les membres encore vivants de la famille et du clan et ceux qui sont déjà morts.

A la o a e au s jou des o ts, s ajoute l atta he e t au g ies. Pou les ga o ais, il faut ote ue le o de des o ts, des g ies et des f es est pas fe au i a ts. O peut a de suite à e tai s d sag e ts de la ie au uels l o eut

remédier. En effet, il existe au Gabon, et cela presque chez tous les peuples des cérémonies

eill es de gu iso d u e uel o ue al di tio ou aladie sti ue au ou s des uelles, le gu isseu e t e e o ta t a e le o de spi ituel afi de solli ite l aide des

esprits pour la guérison de li fo tu .

D u e a i e g ale, il o ie t de appele ue es p ati ues ituelles, ou

religions culturelles ancestrales gabonaises sont très répandu, leur rayonnement dépasse les

li ites eth i ues et l o peut di e sa s t op peu de se t o pe u elles contribuent dans une certaine mesure au rapprochement des différents peuples notamment par la fusion de certaines langues utiles à la pratique des activités spirituelles généralisée. Mais la multiplicité de ces pratiques religieuses traditionnelles et leur caractère plus ou moins ségrégationniste ; certaines étant spécialement réservées aux femmes et d aut es au

hommes, réduise t eau oup leu ôle de fa teu d i t g atio so iale.

Il faut pa ailleu s ajoute u à es p ati ues dites eligieuses, est attaché un certain conventionnel parce que rituel, qui constitue l u des fo de e ts de la ultu e auto hto e

et qui englobe la s ulptu e, la usi ue, et la da se. C est e u o peut appele des idoles ou

des petits dieux qui ne sont que des représentations des différentes forces cosmiques ou

des figu atio s d â es d si a es. De e, e tai s ai s usi au , e tai s pas de da se so t suppos s appa te i à e o de i isi le do t l e iste e se a ifeste ai si à t a e s la

religion considérée. Cela voud ait di e u au Ga o , la philosophie eligieuse et spi ituelle

traditionnelle de base consiste depuis la nuit des temps à attribuer une âme ou une vie à tout règne, aussi bien animale que végétale ; est le p i ipe de l a i is e ui est donc

ette p ati ue eligieuse où l af i ai , da s la g a de fo et est livré à lui-même et considère

ue le g e hu ai est e ie sup ieu au aut es, a is plutôt o pl e tai e; d où le de oi de l ho e d t e e ha o ie a e les aut es g es de la natures.

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Da s es o ditio s, l ho e est ai si o sid o e u i te diai e e t e la atu e et le o de des esp its, do le t ait d u io e t e le iel et la te e pa so ode de ie. Il doit do i e su te e e s le a t pa la pe s e et pa l esp it.

Ai si au Ga o , ette p ati ue à l a i is e o espo d au mode de vie de chaque

g oupe eth i ue. Mais le poi t de o e ge e de toutes es p ati ues u o peut appele ulte est la o a e o e ous l a o s d jà dit, à l e iste e d u t e suprême, créateur

et ait e de l u i e s: Dieu, do t l appellatio et les p ati ues diff e t d u e eth ie et d u e gio à u e aut e.

Mais le fait que le Gabon soit en effet un pays à plusieurs ethnies, à plusieurs cultures caractéristique de sa population, cela a entrainé au-delà de la croyance à un être suprême, à la mise en place des sociétés secrètes (des sectes religieuses) qui sont pour ces populations

u a al de liaiso e t e elles et le o de des esp its. C est ai si u o retrouve au Gabon auta t de so i t s se tes u il a de g oupes eth i ues; est le as du Mwiri, du Bwiti, du Bieri, du Ndjembe etc.

E effet, pou u e populatio d e i o . . ha ita ts, le pa s o pte plus d u e i ua tai e d eth ies a a t ha u e sa pa ti ula ité culturelle. Cela se vérifie

d ailleu slo s de la p se tatio d u e osaï ue de as ues et d o jets t aditio els ue le

Gabon présente au musée des Beaux-arts qui se tient à Caen125 du 29 octobre 1982 au 10

janvier 1983. Au cours de cette présentation, l o constate en effet la diversité et les

diff e es ultu elles ui a a t ise t e pa s. Ce u o peut e out e ete i de ette