• Aucun résultat trouvé

L’ ole, u des pilie s de l’a ultu atio coloniale

Mise en place et évolution du système colonial au Gabon

3. L’ ole, u des pilie s de l’a ultu atio coloniale

3. L’ ole, u des pilie s de l’a ultu atio coloniale.

Laction du olo isateu pou d u e pa t ait ise les populatio s i dig es et d aut e pa t procéder à leur acculturation va se faire pa l i te diai e de plusieu s

institutions par i les uelles l ole do t le rôle joué dans la mission civilisatrice semble être efficace.

Dès 1844, les premières écoles vont être créées par les missionnaires catholiques à

Li e ille u e ole de ga ço s , e suite d aut es ta lisse e ts à Ndjol , Ma u a,

Loango, Fernand-Vaz. Ces structures sont subventionnées, o t ôl es pa lEtat français et ont pou ut de diffuse et de fo e les p e ie s au iliai es de l ad i ist atio olo iale. Nous a o s pas pu a oi assez d i fo atio s su le fo tio e e t de es oles au ou s

des premières années. Cependant, en 1863, les écoles de Libreville sont fréquentées par environ 140 enfants dont 40 internes entretenus sur le budget local. Comme les missions

atholi ues, l Eglise p otesta te veut développer à côté de l œu e d a g lisatio , u

82

p og a e de diffusio d ta lisse e ts s olaires. En 1842, s i stalle la mission presbytérienne américaine à Libreville, à laquelle succède en 1893, la société des missions évangéliques de Paris qui étend so a tio jus ue da s la gio de l Ogoou .

A partir de 1901, on oriente d a o d l e seig e e t offi iel e s l e seig e e t

professionnel qui jusque-là est mené par les des issio ai es. L e seig e e t est donc réorganisé afin de former des moniteurs indigènes, des écrivains pour les services publics et des employés pour les factoreries. En mai 1907, est ouverte à Libreville la première école

laï ue e e pla e e t du ou s d adultes ui est créé le 3 mars de la même année.

L e seig e e t p i ai e laï est donc étendu à toutes les possessions du Congo français par

l A t du Co issai e g al e date du septe e , ui fait obligation à tous les

auto hto es au se i e de l ad i ist atio de sui e les ou s du soi , l ou e tu e d oles p i ai es, la ise e pla e d u o seil de pe fe tio e e t des oles.

Il faut atte d e , ap s la atio du Gou e e e t g al de l AEF pou

t ou e ita le e t u e o ga isatio offi ielle de l e seig e ent, car, la fédération des colonies rend essai e, ap s l o ga isatio des se i es d ad i ist atio g ale, elle d i t t so iale et o o i ue. Ai si, pa A t du a il , est signée la première

Cha te de l e seig e e t pu li . E , le o t ôle de l e seig e e t est assuré par divers comités de perfectionnement et de surveillance. Tous ces comités ont surtout pour

ut d aide à la diffusio de la la gue f a çaise, de s assu e de l assiduit , de la gula it

des cours et de faire les propositions pouvant être utiles au bon fonctionnement des écoles.

1928 est l a e de la atio d u e i stitutio d o e I spe tio de l E seig e e t

a e l affe tatio e AEF d u I spe teu de l e seig e e t primaire. Cette inspection a les mêmes missions que les comités de perfectionnement et de surveillance. Un conseil fédéral

de l e seig e e t de l AEF est créé en 1952 par Arrêté du Gouverneur général ; son but est de superviser et d te d e l œu e s olai e da s toute la f d atio par les structures suivantes.

3.1. Les Ecoles de villages

Elles sont instituées aux chefs-lieux des circonscriptions administratives et aux centres importants. Ce sont des écoles de passage et de triage pour les enfants de huit à onze ans. Les élèves inscrits pour dix mois sont uniquement initiés au français parlé, au

83

d h gi e: il s agit là d u p o essus d alpha tisatio de ase afi d i itie les e fa ts au

premiers apprentissages de l ole o ide tale ; donc une imprégnation et une initiation aux nouvelles formes de culture.

3.2. Les Ecoles régionales et urbaines

Celles-ci fonctionnent dans certains centres ruraux et les écoles urbaines au chef-lieu

de ha u e des olo ies du g oupe. Les p og a es d e seig e e t sont les mêmes. Ces écoles sont di ig es pa u i stituteu eu op e assist d i stituteu s adjoi ts eu aussi

européens, les africains ne sont que des moniteurs. I i, l o je tif p i ipal est de présenter

les l es à l e a e du Ce tifi at d Etudes I dig es (CEI) p u pa l a t du jui .

3.3. L’Ecole p i ai e supé ieu e

Considérée comme le prolongement des deux précédentes, l ole p i ai e

supérieure est créée le 27 aout 1927 à Brazzaville. Son but est de o pl te l i st u tio des

élèves qui sont eçus ap s a oi satisfait à u e a e d e t e et a ueille également les

l es possesseu s du Ce tifi at d Etudes I dig es. Son objectif principal est la préparation des indigènes à relayer ou à seconder le colonisateur dans des fonctions administratives.

Il faut pa ailleu s ote u e Af i ue oi e f a opho e et au Ga o e pa ticulier, la formation comporte trois méthodes principales : la formation sur le tas, la formation scolarisée et la formation spécialisée. Ces trois méthodes correspondent en effet aux grandes périodes ou phases politiques de la colonisation.

Il s agit do dun dispositif organisé afin de détacher progressivement et sans

iole e l i dig e de sa ultu e; pou pa e i , l ole o stitue u e a e effi a e au p ofit du olo isateu do t l o je tif est d assi ile l i dig e. E effet, pendant cette période, près de 90% des populations indigènes sont illettrés. On se contente donc de ceux qui savent tout juste pa le f a çais et u o doit pla e da s l ad i ist atio ou da s les

entreprises. Cette façon de faire a certes ses avantages (adaptation aux besoins réels de

l e t ep ise, placement assuré du personnel formé) mais aussi de grands inconvénients à

sa oi l i atio alit au i eau de la s le tio des a didats, l e pi is e de la fo atio ,

détermination du temps de travail de manière subjective, ise e pla e d u dispositif de spécialisation abrutissante et souvent limitée au d t i e t dune véritable qualification.

84