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Matériel et méthodes

F- Fiche d’exploitation :

9. Signes cliniques :

 Signes généraux :

L’asthénie, l’amaigrissement ont été rapportés par tous les patients de notre série, soit 100% des cas.

2 des patients rapportaient un fébricule, soit 40% des cas.  Sueurs nocturnes :

Tous les patients de notre série rapportaient la notion de sueurs nocturnes, soit 100%.

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 Signes fonctionnels :

- Limitation des mouvements : signe retrouvé chez 5 patients, ce qui représente 100%.

- Douleur à la mobilisation : signe retrouvé chez 5 patients, donc 100%.

 Signes physiques :

- Mobilité/mobilisation :

Dans notre série, il y avait un déficit de la mobilité chez tous nos patients, et chez lesquels également, toutes les mobilisations en actif et passif étaient difficiles.

- Troubles de la marche:

La boiterie était notée chez 4 patients, soit 80% des cas. - Anomalies à la palpation:

Dans notre série, la palpation objectivait une synovite chez 3 des patients, soit 60%.

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Figure 18: Répartition des patients selon le motif de consultation

10. Paraclinique :

a) Données biologiques :

 La NFS :

La NFS a été réalisée chez tous les patients de notre série. - GB :

Une hyperleucocytose a été notée chez tous les patients de notre série, soit 100%.

- PNN :

Dans notre série, tous les patients avaient une hyperleucocytose à prédominance PNN. Donc, 100% des cas.

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 La VS :

La VS était augmentée dès la première heure chez tous les patients, soit 100% des cas.

 La CRP :

La CRP était augmentée chez 2 patients, soit 40% des cas. Chez les autres patients, la CRP manquait au dossier.

 L’IDR :

L’IDR a été faite dans le cadre du diagnostic de la tuberculose pulmonaire chez un patient, retrouvant un diamètre d’induration supérieur à 12 mm.

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 Ponction du liquide articulaire :

La ponction de liquide articulaire a été réalisée chez 2 patients de notre série, ramenant du liquide trouble.

 Ponction d’abcès :

Aucune ponction d’abcès ne fut réalisée chez les patients de notre série.  Recherche de BK :

On a retrouvé un résultat positif de culture + examen direct chez un patient de notre série. Pour les 4 autres patients, les données se rapportant à la recherche de BK dans les crachats manquaient au dossier.

b) Données radiologiques :

 Radiographie pulmonaire standard :

Le cliché radiologique pulmonaire a été réalisé chez 2 patients de notre série. Dans les 2 cas, il a été observé des images de foyers de condensation pulmonaire uni- ou bilatéraux, orientant vers une atteinte tuberculeuse pulmonaire.

 Radiographie conventionnelle du membre atteint : Elle fut réalisée chez tous les patients de notre série.

Chez la 1ère patiente, la radiographie de cheville de face et de profil retrouvait une arthrose avec présence de lacunes.

Chez la 2ème patiente, il fut réalisé une radiographie de la main droite, montrant une ostéo-condensation de la base de l’index droit, avec réaction périostée.

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Chez le 3ème patient, la radiographie de face de la hanche gauche (figure 7) a montré un pincement de l’interligne articulaire, avec géodes, lacunes et aplatissement de la tête fémorale.

Pour le 4ème patient, on a réalisé des clichés de face du bassin et de la hanche gauche (figures 9 et 10), montrant une arthrose de stade 3, classification d’ARLET et FICAT, avec perte de la sphéricité de la tête fémorale.

Chez le dernier patient, il a été réalisé des clichés de face et de profil du genou gauche, sur lesquels on pouvait voir des lacunes avec un pincement de l’interligne articulaire (pas de cliché).

 La scintigraphie osseuse :

La scintigraphie osseuse n’a pas été réalisée chez les patients de notre série.  La tomodensitométrie (TDM) :

Un scanner fut réalisé chez 2 patients de notre série.

Chez le 1er patient, la tomodensitométrie révélait la présence d’un processus lésionnel tissulaire mal limité, se rehaussant après l’injection de produit de contraste, sur la première phalange de l’index, mesurant 30 x 40 mm, avec lyse de la corticale, et une extension au niveau de la graisse médullaire et des parties molles, tous ces signes plaidant en faveur d’un processus agressif.

Chez le 2ème patient, le scanner (figures 10 et 11), avait conclu à un épanchement autour de la tête fémorale (arthrite tuberculeuse?), et des adénopathies profondes.

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 L’imagerie par résonnance magnétique (IRM) :

Il ne fut pas demandé d’IRM dans le cadre d’investigations, chez les patients de notre série.

 L’échographie :

L’échographie n’a pas été réalisée chez les patients de notre série.

c) Données anatomo-pathologiques :

L’étude histologique permet de confirmer le diagnostic. C’est l’histologie, après biopsie chirurgicale qui a permis, outre des critères de présomption cliniques, biologiques et radiologiques, de poser le diagnostic de la TOA chez tous patients de notre série, soit 100%, en mettant en évidence :

- Chez un patient (20%), une synovite tuberculeuse caséo-folliculaire; - Chez 3 patients (60%), une réaction inflammatoire faite de cellules

granulomateuses parfois confluentes, épithélioïdes et giganto-cellulaires, avec nécrose caséeuse centrale, caractéristiques de l’affection;

- Chez un patient (20%), des granulomes confluents, faits de cellules épithélioïdes et cellules géantes, sans nécrose caséeuse, orientant vers l’atteinte tuberculeuse.

Les images qui suivent sont un exemple d’examen anatomopathologique de la biopsie synoviale de l’articulation métacarpo-phalangienne du 5ème doigt gauche chez une patiente dans une précédente série réalisée sur des patients atteints de tuberculose ostéo-articulaire extra-rachidienne, à TETOUAN.

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Figure 20: Réaction inflammatoire granulomateuse constituée de follicules (F)

de taille variable, parfois confluents

Figure 21: Follicule constitué de cellules épithélioïdes (CE) et d’une cellule géante (CG)

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d) Données thérapeutiques :

 Traitement médical :

Dans notre série, tous les patients étaient traités selon le Protocole National de Lutte Antituberculeuse (PNLAT). La TOA fait partie de la catégorie III de ce dernier.

Dans notre étude, la durée du traitement était variable selon le terrain du patient, elle a duré 9 mois chez 4 patients : une trithérapie pendant la phase initiale de 2 mois (2RHZ), suivie d’une bithérapie pendant 7 mois (7RH), chez un patient. Les 3 autres ont reçu un traitement selon la séquence suivante : 2 mois : quadrithérapie sous 2RHZE + 7 mois : bithérapie sous 7RH.

Le cinquième patient a, quant à lui, reçu son traitement anti-bacillaire durant 6 mois, selon le schéma suivant : une quadrithérapie pendant 2 mois (2RHZE) suivie d’une bithérapie durant 4 mois (4RH).

 Intervention chirurgicale :

Une intervention chirurgicale a été réalisée chez les 5 patients de notre série, soit 100% des cas.

a) 4 interventions étaient à but curatif, se répartissant comme suit:

- Une synovectomie totale et arthrodèse de la cheville gauche, soit 20%;

- Un drainage chirurgical et nettoyage avec lavage abondant de l’abcès du muscle coxal + prélèvement anatomo-pathologique, soit 20%; - La mise en place d'une prothèse totale de hanche gauche, soit 20%;

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- Une synovectomie totale du genou gauche + drainage de l'abcès retrouvé avec lavage chirurgical abondant au sérum salé + analyse anatomo-pathologique, soit 20%.

b) Chez le dernier patient, la chirurgie avait pour but de prélever du tissu pour l’étude anatomo-pathologique, et la confirmation du diagnostic, soit 20%.

 Anesthésie :

Comme cité précédemment, tous les patients de notre série ont bénéficié d’une intervention chirurgicale.

- Une rachianesthésie a été pratiquée chez 2 patients. - Une anesthésie totale a été pratique chez un patient.

- Pour les 2 derniers patients, les données du compte-rendu opératoire manquent au dossier.

 Durée d’hospitalisation :

Dans notre série, la durée d’hospitalisation était plutôt variable, d’un patient à l’autre.

La variation de la durée se faisait en fonction du stade d’atteinte ostéo-articulaire, de l’état général du patient, du bilan à réaliser et des suites post-opératoires immédiates.

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 Rééducation :

La rééducation a été prescrite chez les tous les patients de notre série, soit 100% des cas.

En ce qui concerne le fait de l’avoir réalisée ou non, l’information n’est pas enregistrée.

 Evolution au long cours :

L’évolution des patients de notre série a été marquée par les événements suivants :

- 3 patients étaient perdus de vue, soit 60% des cas;

- 2 patients étaient guéris soit 40% des cas, et ce en se basant sur des critères biologiques, et cliniques.

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