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Section 2 : Méthodologie du projet de maîtrise

6.7 Retombées de l’étude pour le service social

Malgré les limites de l’étude, celle-ci met en lumière le rôle bénéfique et productif des cultures de développement et de groupe pour l’utilisation des données probantes et, inversement, les limites de la culture hiérarchique. En fait, bien que cette étude concerne une seule

organisation, elle contribue à identifier et à mieux comprendre les déterminants organisationnels de l’UDP dans le domaine des services sociaux en général.

Tout comme la culture organisationnelle, l’UDP représente un enjeu actuel d’importance dans le domaine des services sociaux (Aarons et Plankas, 2007; Barrat, 2003; Gira et al., 2004; Johnson & Austin, 2006). En fait, une tendance vers l’UDP dans le domaine du service social est soulignée par plusieurs auteurs dans différents pays (Barrat, 2003; Buckley et al., 2014; Chagnon et al., 2012; Chagnon et al., 2010; Gira, Kessler et Poertner, 2004; Holzer et al., 2007; Lewig, Arney et Scott, 2006; Trocmé et al., 2009). Ainsi, le développement de connaissances sur la relation entre la CO et l’UDP peut fournir aux organisations du secteur de la santé et des services sociaux des pistes de réflexion concernant les façons d’améliorer l’utilisation des données

probantes chez les intervenants sociaux et les gestionnaires. Ces améliorations permettront aux organisations d’optimiser leur performance et d’améliorer la qualité de leurs services (Chagnon et al., 2012; Gray et al., 2013). En bénéficiant de services de meilleure qualité, les usagers seront eux aussi plus susceptibles d’en retirer des avantages.

De plus, cette étude permet aux professionnels dans le domaine des services sociaux de reconnaître les types de connaissances qui existent au sein d’une organisation et l’utilisation qu’ils peuvent en faire. Les intervenants et les gestionnaires sont alors invités à réfléchir aux fondements sur lesquels reposent leurs décisions (ex. sur leurs expériences, leurs préférences, la recherche, les besoins des usagers, etc.) ainsi qu’à être plus critiques à l’égard de leurs pratiques. En fait, les travailleurs sociaux sont appelés dans leur pratique clinique et de gestion à devoir analyser, critiquer et utiliser plusieurs sources de connaissances, telles que les données probantes, la recherche en général (théories, modèles) et leurs expériences professionnelles (OPTSTCFQ, 2012). Dans la littérature scientifique, nous pouvons observer que bien que l’UDP soit considérée comme prometteuse et efficace, peu d’intervenants sociaux privilégient cette source de

soient sensibilisés à la pertinence d’intégrer l’UDP dans leurs prises de décisions. De plus, la pratique réflexive d’un travailleur demeure un élément incontournable pour identifier et appliquer judicieusement des interventions pertinentes et efficaces concernant un problème donné. En fait, selon le Référentiel de compétence des travailleurs sociaux (OPTSTCFQ, 2012), la pratique réflexive représente une responsabilité professionnelle. Elle consiste, entre autres, à « être

capable d’identifier les impacts des actions posées et de réajuster l'action au besoin (p.30) » et d’« être en mesure de conjuguer les savoirs théoriques avec ceux issus de la pratique professionnelle et de l'expérience de vie (p.30) ». Notre étude vient donc réaffirmer l’importance d’adopter une pratique rigoureuse et efficace dans le domaine du service social.

En outre, le fait d’avoir identifié la culture organisationnelle comme déterminant de l’UDP peut aussi permettre aux employés du secteur de la santé et des services sociaux d’être plus critiques par rapport aux facteurs organisationnels qui encadrent leurs pratiques. Ainsi, ils seront plus susceptibles de participer aux changements organisationnels nécessaires pour mieux

répondre aux besoins des usagers. Par exemple, dans le cas de la présente étude, les intervenants et les gestionnaires qui reconnaissent l’importance de l’UDP seront plus enclins à contribuer aux changements de culture du Centre jeunesse, car ils comprennent que les caractéristiques de cette culture peuvent nuire à l’UDP et donc à une offre de services de meilleure qualité pour les usagers.

Cette étude souligne également l’importance pour le domaine du service social de briser les barrières qui existent entre le secteur de la recherche et de la pratique dans le but d’améliorer la collaboration entre ces deux secteurs. La pratique dans ce domaine repose historiquement sur l’utilisation de connaissances tacites ou issues des valeurs ou expériences de l’utilisateur plutôt que sur l’utilisation des connaissances issues de données probantes ou de la recherche. Or, le rapprochement entre les secteurs de la recherche et de la pratique est soulevé dans la littérature comme étant un facteur incontournable pour favoriser l’UDP. Cette étude rappelle donc que les travailleurs dans le domaine des services sociaux doivent adopter une attitude d’ouverture par rapport à la recherche et apporter certains changements dans leurs façons de pratiquer le service social. De plus, il est important qu’ils soient formés pour utiliser les données probantes.

Un premier pas vers une meilleure utilisation des données probantes pourrait débuter lors de la formation académique des futurs intervenants sociaux. En effet, l’intégration dans le cursus académique de cours axés sur une pratique reposant sur les données probantes contribuerait sans doute à favoriser l’UDP dans les milieux de pratique. Un tel programme scolaire permettrait alors de sensibiliser les étudiants à la recherche en général et de les initier à son utilisation. Il s’agirait de démystifier ce que représente une pratique reposant sur les données probantes, de définir clairement cette pratique et d’expliquer sa portée et ses retombées. Les étudiants seraient ainsi mieux formés pour identifier et appliquer adéquatement les données probantes dans un contexte de travail dans le domaine du service social.

En outre, le fait d’être conscientisé et formé pour utiliser les données probantes contribuait à la formation continue des intervenants sociaux et solliciterait leur contribution dans le

développement de connaissances. Selon le Référentiel de compétences des travailleurs sociaux (OPTSTCFQ, 2012), les intervenants sociaux doivent être en mesure de contribuer à leur propre développement professionnel, mais aussi au développement de leur profession. Concernant le développement professionnel, une méthode de travail reposant sur l’UDP permettrait d’être au fait des connaissances sur les différentes problématiques et les nouvelles pratiques entourant le domaine du service social puisque l’intervenant serait appelé à utiliser de la meilleure façon possible la recherche pour parfaire ses connaissances. En ce qui a trait au développement de la profession, l’intervenant pourrait faire bénéficier les autres intervenants des connaissances acquises à la lecture de résultats de recherches. Le fait d’être plus ouvert au secteur de la recherche pourrait également améliorer la collaboration entre les chercheurs et les intervenants, entre autres par la participation des intervenants aux projets de recherche.

En conclusion, cette étude permet d’illustrer que l’utilisation des données probantes est une composante importante de l’évaluation et de l’intervention dans le domaine des services sociaux et que l’environnement de travail des intervenants sociaux, plus particulièrement la culture organisationnelle, peut influencer cette utilisation. Alors, bien qu’il puisse être pertinent d’agir sur les déterminants individuels de l’UDP (ex. formation, attitude et motivation envers la

recherche) et ajuster les curriculums de formation universitaire, il est tout aussi pertinent pour les organisations de santé et services sociaux d’établir un contexte favorable à l’UDP. Une des

façons d’y parvenir serait de favoriser les cultures de groupe et de développement dans les organisations.

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Annexe 1. Modèle théorique des capacités organisationnelles d’utilisation des connaissances

Annexe 3. Relation entre la culture organisationnelle et l’utilisation des connaissances (Chagnon

Annexe 4. Les quatre types de culture organisationnelle selon le modèle des valeurs

concurrentielles de Cameron et Quinn (2006) (Chagnon et al., 2012a)

Annexe 5. Questionnaire sur la culture organisationnelle et l’utilisation des connaissances

Annexe 6. Tableau de la recension des écrits sur les impacts de la CO sur l'UDP

Impacts de la CO sur l’UDP (lien direct et motivationnel)

Études empiriques

Auteurs Méthodologie- échantillon variables considérées

par les auteurs Outils de mesure utilisés Théorie et Résultats Limites

Secteur de l’industrie et des affaires

Alavi, Kayworth et Leidner (2006)

- Il s’agit d’une étude de cas exploratoire d’une compagnie d’affaire multinationale offrant des services de renseignements aux consommateurs; - Les auteurs ont interviewé 20 employés de différentes régions dans lesquelles la compagnie est établie.

- Impact de la culture organisationnelle sur la gestion des connaissances (GC) - GC - Outils de GC - Culture organisaitonnelle (CO) - Valeurs organisationnelles

- La collecte de données s’est faite à partir d’entrevues téléphoniques semi-structurées incluant des questions portant sur les pratiques de GC, sur les outils de GC et ses obstacles.

- Les auteurs ont également repris une analyse de documents officiels de la compagnie qui avait été faite lors de travaux antérieurs. - Les valeurs mesurées sont l’expertise ( agir et de prendre des décisions en respectant la

hiérarchie de l’organisation et la formalisation des procédures, car ces éléments symbolisent le degré d’expertise des informations), la formalisation ( l’importance de suivre les procédures (ex. documents, guides de pratique, règles), car celles-ci ont servi et

Impact de la CO (valeurs) sur l’utilisation des outils de gestion des connaissances

- Les valeurs partagées par les membres de l’organisation (ex. l’expertise, la formalisation, l’innovation, la collaboration, l’autonomie) influencent l’utilisation qu’ils font des outils de gestion des connaissances (ex. e-mail, forums, guides de pratique, bibliothèque,

bibliothèque virtuelle, etc.). De façon spécifique, il appert que les personnes qui valorisent la collaboration privilégient les mécanismes d’interactions sociales (ex. forum en ligne, e- mail) comme outil de gestion des connaissances alors que les personnes qui valorisent

- Il s’agit d’une étude de cas. Donc, les résultats sont interprétés è la lumière d’une seule organisation avec un faible échantillon et sur une courte période de temps

- L’étude a été faite dans le domaine des affaires

- Il y a peu

d’informations sur les instruments de mesure et le déroulement des entrevues.

ont été élaborées dans le but de garantir le succès de

l’organisation), la collaboration (les éléments qui la caractérisent sont la coopération, le soutien et l’écoute), l’innovation (le fait de valoriser le progrès et la prise de risque) et l’autonomie

(importance de mettre l’accent sur le rôle de l’individu dans le développement et le contrôle de leur comportement)

l’innovation privilégient quant à elles l’utilisation des moteurs de recherche ou le recours à un expert dans le domaine. - L’approche d’une organisation