• Aucun résultat trouvé

LITIGES – FACTEURS DE RISQUES

Section 1 Description du groupe

1.5. Ressources humaines

Vivendi est attaché à ce que les fruits des efforts des salariés soient valorisés de manière équitable. Le groupe a donc mis en œuvre un système de partage des profits qui va bien au-delà des obligations légales et qui encourage fortement le développement de l’actionnariat salarié. De même, au-delà de ces dispositions internes, Vivendi a engagé une politique citoyenne pour aider à la revitalisation industrielle et au développement de l’emploi dans des régions particulièrement touchées par les restructurations.

1.5.1. Actionnariat salarié et épargne salariale

Les actions menées en faveur de l’actionnariat salarié au sein du groupe Vivendi en 2011 se sont inscrites dans la continuité de la politique initiée en 2008. Cette année avait vu la création du programme Opus (augmentation de capital à effet de levier et à capital et rendement minimum garantis) et de l’opération d’actionnariat classique annuelle réservée aux salariés des sociétés françaises du groupe. L’opération « Opus 11 » a été lancée simultanément en France et à l’international.

Développement de l’épargne salariale en France

L’actionnariat salarié et l’épargne salariale ont été favorisés en 2011 par l’importance des montants versés par les sociétés françaises du groupe au titre des différents systèmes participatifs de rémunération (participation, intéressement et abondement). L’affectation d’une part significative et croissante de cette épargne salariale à l’actionnariat salarié s’est confirmée. Dans le même temps, les salariés ont poursuivi la diversification de leur épargne sur les différents supports de placement offerts par le Plan d’épargne groupe (PEG) de Vivendi ainsi que sur des formules de placement spécifiques à leurs accords d’entreprise.

En 2011, le total des montants nets perçus par les salariés des sociétés françaises du groupe au titre de l’intéressement, de la participation et de l’abondement du PEG a atteint le montant record de 108,9 millions d’euros, en hausse de 12,5 % par rapport à 2010. Le montant total de l’épargne salariale nouvelle s’élève à 84,6 millions d’euros dont 61,6 millions d’euros ont été placés sur les différents fonds du PEG. Le solde (23 millions d’euros) a été affecté par les salariés à l’épargne retraite (dont 12,4 millions d’euros sur le Perco de SFR) et à divers fonds ou plans spécifiques à leurs sociétés.

Augmentation de capital réservée aux salariés

L’augmentation de capital annuelle réservée aux salariés des entreprises du groupe dans le cadre du PEG a été décidée par le Directoire du 10 mai 2011, en vertu des autorisations données par l’Assemblée générale des actionnaires du 21 avril 2011. Elle a été conclue avec succès le 21 juillet 2011. L’opération était caractérisée, pour la quatrième année consécutive, par le lancement simultané d’une opération classique (en France) et d’une opération française et internationale à effet de levier et à capital garanti, « Opus 11 ».

A la garantie de capital, s’est ajoutée en 2011, comme les deux années précédentes, une garantie de rendement minimum capitalisée au taux de 2,5 % par an.

« Opus 11 » était ouvert aux salariés des principaux pays où le groupe opère : la France, les Etats-Unis, le Brésil, le Maroc, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Malgré les incertitudes liées au contexte macro-économique, l’opération « Opus 11 » a été un très grand succès. Les montants souscrits ont très largement dépassé ceux des précédentes opérations. Les deux volets de l’augmentation de capital de 2011, classique et levier, ont permis ensemble de réaliser une augmentation de capital d’un montant global de 143,1 millions d’euros, dont 115 millions d’euros pour « Opus 11 », soit 49,7 % de plus qu’en 2010 (année record) et 28,1 millions d’euros pour l’augmentation de capital classique, soit 29,5 % de plus qu’en 2010 (précédent record). Cette souscription s’est traduite par la création de 9 371 605 actions nouvelles, dont 7 530 185 au titre de l’édition 2011 du programme « Opus » et 1 841 420 au titre de l’opération classique. Ce volume d’actions nouvelles, en hausse de 31 % par rapport à l’augmentation de capital réservée aux salariés de 2010, représente 0,75 % du capital social de Vivendi. A l’issue de l’opération, la part du capital de Vivendi détenue par ses salariés atteignait 2,68 %.

10 861 salariés ont participé à l’augmentation de capital, dont 9 521 à « Opus 11 » et 6 983 à l’opération classique (France). Le taux de participation global des salariés éligibles est globalement de 27,6 % au titre des deux volets de l’augmentation de capital. Il est de 24,2 % pour l’opération « Opus 11 » seule, dont 49,1 % en France et 6,3 % hors de France. En France, 57,2 % des salariés ont participé à au moins l’un ou l‘autre des deux volets de l’augmentation de capital.

En raison du succès confirmé du programme Opus, le Directoire du 13 décembre 2011 a décidé sa reconduction pour 2012, parallèlement à l’opération classique, dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux salariés.

1.5.2. Dialogue social et développement RH

En 2011, les partenaires sociaux du Comité de groupe, de l’Instance de dialogue social européen et du Comité d’entreprise du siège de Vivendi ont régulièrement été informés de la stratégie du groupe, de sa situation financière, de sa politique sociale et des principales réalisations de l’exercice. La session de formation annuelle de deux jours a porté sur la stratégie du groupe dans l’univers des télécoms, sur la connaissance des métiers de Vivendi, ainsi que sur la présentation des comités d’audit et des risques.

L’année 2011 s’est achevée sur une volonté commune d’adapter les instances du groupe à sa dimension internationale (Maroc, Brésil, USA). Ainsi, les membres de l’Instance européenne et la direction ont entamé des négociations visant à fédérer l’ensemble du groupe autour d’objectifs communs, dans les domaines sociaux et sociétaux.

Section 1 Description du groupe

Vivendi a créé un programme i3 (Initiative, Innovation, Information). Il permet à ses filiales de faire connaître et de partager leurs projets développés dans les principaux domaines RH.

En matière de formation, les sociétés de Vivendi favorisent l’acquisition et le renforcement des compétences nécessaires à leurs collaborateurs pour atteindre leurs objectifs et favoriser leur évolution professionnelle. Les souhaits et les besoins de formation recensés font l’objet de discussions entre la direction et les Instances représentatives du personnel (IRP). Ils sont également abordés au cours de l’entretien individuel d’évaluation annuel des collaborateurs. Le pourcentage de la masse salariale consacré à la formation demeure largement supérieur aux obligations légales.

L’apprentissage est une clé pour l’emploi des jeunes et un atout pour l’entreprise qui diversifie ainsi ses sources de recrutement. Vivendi poursuit ses engagements pris en 2009 en employant 606 contrats en alternance en France (contre 669 en 2010 à périmètre constant).

Depuis plusieurs années, Vivendi a développé un programme de formation en partenariat avec l’Insead (Institut européen d’administration des affaires) pour renforcer les compétences de ses futurs leaders. Les objectifs de ce programme de formation sur mesure sont de développer les compétences nécessaires pour mieux cerner l’environnement national et international, d’anticiper les grandes tendances de nos marchés, d’apprendre de meilleures pratiques, de confronter les expériences et de bousculer les idées reçues.

Avec un taux d’emploi de femmes de 34 %, la représentativité féminine au sein du groupe se situe sensiblement au-dessus des benchmarks du CAC 40. Vivendi souhaite renforcer leur présence au sein des comités exécutifs. Convaincu que la féminisation des postes à responsabilité est un gage de réussite pour le groupe, le Conseil de surveillance a validé fin 2011 un programme de mentoring et de networking pour favoriser la mixité au plus haut niveau. Par ailleurs, l’ensemble des filiales françaises a signé des accords novateurs en matière de mixité et d’égalité professionnelle hommes-femmes.

En matière de prévention, de sécurité au travail et de respect des conditions de travail, des études sont menées par différentes instances. Elles permettent la mise en œuvre de programmes de formation dans ces différents domaines. Vivendi continue de mettre en place des mesures préventives sur la problématique de la gestion du stress et des risques psycho-sociaux. Les dispositifs sont spécifiques à chaque entité du groupe. Ils couvrent des domaines tels que la formation des managers de proximité, la mise en place d’un numéro vert à disposition des salariés ou l’information des IRP par un médecin spécialiste.

Vivendi encourage la mobilité interne entre ses différentes filiales à travers trois dispositifs : l’entretien annuel recensant les souhaits des salariés, la revue des effectifs (people review) par le management et un site dédié. Ce dernier, accessible depuis l’Intranet, a été amélioré grâce à l’intégration de nouvelles technologies comme le e-learning afin de permettre aux salariés de préparer leur démarche de mobilité.

De plus, un plan de succession regroupant les postes de direction de niveau supérieur ainsi que les salariés à haut potentiel a été élaboré au sein de chaque entité du groupe. Ainsi identifiés, ceux qui pourraient demain être les leaders feront l’objet d’un plan de développement personnalisé favorisant une meilleure mobilité entre les différentes activités.

1.5.3. Contribution au développement de l’emploi

Depuis 2004, Vivendi s’est engagé auprès des pouvoirs publics à contribuer à la création d’emplois dans des régions particulièrement touchées par le chômage et les restructurations industrielles, par deux moyens :

• la création, par l’intermédiaire de sous-traitants, de deux centres d’appels liés à l’activité du groupe, l’un à Belfort (fin 2005), l’autre à Douai (fin 2006) avec un objectif de 300 emplois équivalent temps plein (ETP) dans chaque centre. Fin 2011, les effectifs de ces centres étaient respectivement de 462 et 470 ETP,

• l’aide à la revitalisation de bassins d’emplois fragiles ou sinistrés, choisis par les ministères de l’Economie et de l’Industrie : l’aide au conseil et le financement de projets créateurs d’emploi, à hauteur de cinq millions d’euros par an sur cinq ans.

Ces actions ont été menées dans le cadre d’une première convention de cinq ans (2005/2009). Elles se sont poursuivies dans le cadre d’une seconde convention initialement prévue pour une durée de trois ans (2010/2012).

Bilan des missions de la convention quinquennale 2005/2009 : 4 361 créations d’emplois

Le bilan des onze missions de la convention quinquennale (2005/2009) est très satisfaisant : au 31 décembre 2011, les emplois validés dans les comités d’engagement créés avec les pouvoirs publics dans chaque zone concernée se sont élevés à 5 263 et les créations réelles d’emplois à 4 361, ce qui représente 83 % des emplois validés.

A la fin de 2011, Vivendi a dépassé de 88 % en emplois validés et de 56 % en emplois créés son objectif global de 2 800 emplois sur l’ensemble des bassins.

Les missions sur les premiers bassins d’emplois ont démarré en mars 2005. La dernière opération a débuté en mars 2008. Chaque mission avait une durée opérationnelle d’au moins trois ans. Plusieurs missions ont fait l’objet de prolongation, au-delà des trois ans, en accord avec les pouvoirs publics et à leur demande, au cours de l’année 2010 et même en 2011 : Abbeville et Montdidier (Somme), Thann et Cernay (Haut-Rhin), Pas-de-Calais (prolongation centrée sur le bassin de Calais) ainsi que le Tonnerrois (Yonne). Fin 2011, seules deux missions n’étaient pas tout à fait achevées : celles du Haut-Jura et celle du Tonnerrois. Le bilan à la fin de 2011 de la convention quinquennale (2005/2009) n’est donc pas tout à fait définitif.

Section 1 Description du groupe

27

Vivendi Description du groupe

Description du groupe et des activis – Litiges – Facteurs de risques

2

Par ailleurs, à l’issue de la phase opérationnelle, les sociétés de développement économique concernées restent sur les territoires pour suivre le bon déroulement des projets aidés et s’assurer de la transformation des emplois programmés en créations réelles.

La plupart des missions ont largement dépassé leurs objectifs de création d’emplois, mais dans des proportions différentes : de 157 % à Arles, de 100 % dans la Somme (Abbeville et Montdidier), de 74 % à Thann et Cernay (Haut-Rhin), de 73 % dans l’Oise, de 71 % à Dreux, de 58 % dans le Pas-de-Calais, de 34 % à Sarrebourg et de 12 % à Chalon-sur-Saône. A la fin de 2011, la mission du Haut-Jura (Saint-Claude) a déjà dépassé son objectif de 44 % et celle du Tonnerrois l’a légèrement dépassé de 3 %. Seule la mission Autun-Château-Chinon reste en retrait : l’objectif est dépassé de 25 % en termes de programmation d’emplois, mais n’est pas encore atteint en termes de création d’emplois.

80 % des entreprises aidées sur l’ensemble des bassins appartiennent aux secteurs de l’industrie, de l’agro-alimentaire, du BTP et des services à l’industrie.

15 % relèvent du commerce et de l’artisanat. Le solde concerne les services à la personne et le tourisme. Pour 70 % des projets accompagnés, il s’agit du développement d’entreprises existantes, pour 26 % de créations d’entreprises et pour 4 % de reprises d’entreprises. La quasi-totalité des sociétés aidées sont des PME ou des TPE. Plus de 85 % des projets validés sont portés par des entrepreneurs originaires des bassins considérés.

A la fin de 2011, sur l’ensemble des 11 bassins d’emplois, 29,49 millions d’euros ont été consacrés par Vivendi, depuis 2005, à la création d’emplois au titre de ces premiers engagements quinquennaux.

Engagements 2010/2012

Au premier trimestre 2009, Vivendi a pris de nouveaux engagements auprès de l’Etat en matière de contribution au développement de l’emploi, pour une période de trois ans (2010 à 2012). Outre le maintien des engagements antérieurs concernant les centres d’appels de Belfort et de Douai, Vivendi s’est engagé, dans la lignée des précédentes missions dans des bassins d’emplois en difficulté, à créer 1 800 nouveaux emplois en consacrant 5 à 6 millions d’euros par an pendant trois ans à l’atteinte de cet objectif.

Les premiers bassins d’emplois au titre de cette nouvelle initiative ont été désignés fin 2009 à Vivendi par les ministères de l’Economie et de l’Industrie. Il s’agit de Châtellerault (Vienne), Montluçon (Allier) et d’une nouvelle mission dans l’Oise avec priorité sur le Beauvaisis et le Sud-Oise (Creil et Crépy-en-Valois).

La mission sur Châtellerault revêt un caractère particulier. L’Etat a en effet demandé à Vivendi de mutualiser sa propre action de revitalisation avec cinq conventions de revitalisation conclues avec des entreprises présentes sur le bassin qui avaient été contraintes de réduire leurs effectifs par voie de PSE. L’objectif global consiste à créer 475 emplois. A la fin de 2011, les projets validés sur Châtellerault représentent 533 emplois. 264 d’entre eux ont déjà été créés.

En moins de deux ans, la nouvelle mission Oise a quasiment atteint son objectif de 300 emplois : 643 créations d’emplois ont été programmées et 298 sont déjà effectives. Sur le bassin de Montluçon (objectif : 250 emplois), sur 326 emplois programmés, 148 ont déjà été créés.

Au cours de l’été 2010, trois nouveaux bassins ont été désignés par les pouvoirs publics : le Pays de Ploërmel (Morbihan), Vendôme (Loir-et-Cher) et une nouvelle mission à Calais. Ces trois missions ont effectivement démarré au quatrième trimestre 2010. Leur objectif total est de 600 créations d’emplois. A la fin de 2011, le total des emplois programmés dans les entreprises aidées s’élève à 536 et celui des emplois déjà créés à 190.

Sur l’ensemble de ces six missions, l’objectif global est de 1 625 créations d’emplois. Fin 2011, le bilan provisoire est de 2 038 créations d’emplois programmées dont 900 déjà réalisées.

En 2011, Vivendi a consacré un total de 5,02 millions d’euros pour le financement de ces opérations, soit autant qu’en 2010. Cela porte à 10,04 millions d’euros le financement des engagements 2010/2012.

1.5.4. Egalité des chances dans les programmes d’éducation

La Fondation SFR

La Fondation SFR fête ses cinq ans. Elle prolonge et amplifie les actions de mécénat menées par l’entreprise pour promouvoir l’égalité des chances. Elle agit au plus près du terrain et soutient chaque année plus d’une centaine de projets associatifs parrainés par des collaborateurs de l’entreprise. Ce soutien peut être d’ordre financier ou humain, via le bénévolat ou le mécénat de compétences.

En 2011, la Fondation SFR a lancé son premier appel à projets pour accompagner ceux dont l’objectif est d’améliorer le quotidien des personnes âgées grâce au numérique. Trois associations ont été récompensées. Elles ont reçu une dotation financière et l’aide de collaborateurs SFR.

Quelques chiffres clés :

• 120 projets sont financés et parrainés par les collaborateurs via le fonds de soutien de la Fondation SFR,

• 50 collaborateurs sont titulaires du statut de collaborateur citoyen. Il leur permet de bénéficier de six à quinze jours par an sur leur temps de travail pour mener une mission dans une association,

• 19 collaborateurs sont partis en mission d’aide au développement international.

Section 1 Description du groupe

Passeport Avenir

En créant, en 2005, le « Passeport ingénieur télécoms », SFR et les pouvoirs publics ont souhaité favoriser l’accès aux écoles d’ingénieurs des jeunes des quartiers sensibles, avec, en perspective, des études de haut niveau dans les métiers des technologies de la communication. L’objectif de SFR est de créer, dans les quartiers et dans les entreprises, des situations concrètes et exemplaires de réussites académiques et professionnelles de jeunes issus des quartiers sensibles, en s’appuyant sur l’attrait exercé par les métiers des télécommunications. Ce programme est le premier à associer tous les acteurs : les enseignants, les entreprises, les grandes écoles, les responsables de la politique de la ville et les jeunes.

Un « Cercle » qui s’est progressivement élargi

En 2006, le programme s’est élargi au « Cercle passeport télécoms ». Six entreprises du secteur sont venues rejoindre SFR (Alcatel-Lucent, Ericsson France, Motorola France, Nokia Siemens Network et Siemens France), en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et le ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.

En 2007, de nouveaux partenaires ont à leur tour rallié le Cercle : le Crédit Mutuel, les hôtels Formule 1, Orange et la Fondation Alcatel-Lucent. Le premier propose à tous les étudiants ayant intégré une école partenaire un système de prêt sans caution parentale. Le deuxième offre aux élèves deux nuits gratuites en hôtel Formule 1 en période de concours, lorsqu’ils se déroulent trop loin de leur domicile. Orange vient renforcer et étendre la présence du Cercle sur le terrain et l’engagement du secteur des télécommunications en faveur de l’égalité des chances et de la promotion sociale. La Fondation Alcatel-Lucent intervient depuis les Etats-Unis, avec un réseau de 70 tuteurs anglophones. Elle propose aux jeunes accompagnés par le Cercle des entretiens et des conversations par téléphone. En 2011, 15 entreprises ont rejoint le programme renommé « Passeport Avenir » qui élargit son action à l’université.

Chiffres clés 2011 :

• 43 classes préparatoires technologiques (ATS, TSI, ECT) et professionnelles, 55 grandes écoles d’ingénieur et de management et cinq universités sont partenaires de Passeport Avenir,

• 755 tuteurs et 71 référents, soit 826 collaborateurs, dont 119 tuteurs SFR sont engagés,

• Sur 776 élèves tutorés individuels, 463 sont en prépa et 313 en grande école. 4 060 élèves sont tutorés en collectif,

• 74 % des élèves sont boursiers (augmentation du nombre de tutorés apprentis en école, qui n’ont de facto pas droit à une bourse),

• Le taux de réussite aux concours des grandes écoles est de 88 % et celui des redoublements volontaires de 9 %.

Mobi3

Le programme Mobi3 existe depuis 2008. Basé sur un concours, il est proposé par trois entreprises actrices dans le cycle de vie du téléphone mobile : Dassault Systems, DLA Piper et SFR, en partenariat avec IMS-Entreprendre pour la Cité. Mobi3 s’inscrit dans le cadre du programme « Engage » qui vise à développer l’engagement citoyen des salariés à travers l’Europe, avec le soutien du ministère de l’Education nationale. Concrètement, Mobi3 propose à des équipes de collégiens de réaliser le téléphone portable de demain dans le cadre de leur option de DP3 (Découverte professionnelle 3 heures). Les élèves étudient ainsi le cycle de vie d’un téléphone portable, de la conception en 3D à la vente en passant par le marketing, le juridique et la logistique. Ils rencontrent à cette occasion de nombreux professionnels. Pour cette quatrième édition (2011-2012), six collèges d’Ile de France ont participé au programme.

Télémaque

L’Institut Télémaque a été créé en juillet 2005, en partenariat avec le ministère de l’Education nationale et 15 entreprises (Adecco, Axa, BPCE, Cisco, Darty, EDF, La Poste, PPR, Rexel, Schneider Electric, SFR, Technip, Total, UBS et Veolia).

Sa mission est de soutenir des jeunes brillants et motivés (des collégiens scolarisés en établissements de l’Education prioritaire ou des apprentis en formation professionnelle), issus de milieux défavorisés, pour leur donner toutes les chances de réussir, en accord avec leur mérite. L’objectif est l’obtention du baccalauréat avec mention Bien ou Très Bien.

L’action repose sur un suivi individualisé, au niveau scolaire et personnel, du collège jusqu’au baccalauréat. Elle est réalisée par le biais d’un double tutorat, scolaire et professionnel, et d’un soutien financier leur permettant de construire et de mener à bien leurs projets. En 2011, sur les 250 jeunes suivis par l’une des 19 entreprises partenaires de l’Institut Télémaque, dix ont été accompagnés par des collaborateurs SFR.

La chance aux concours

Cette association offre à des étudiants boursiers une préparation gratuite aux concours des écoles de journalisme. Elle est assurée par des professionnels bénévoles.

Soutenue financièrement par le programme Create Joy, elle bénéficie aussi de l’engagement de Groupe Canal+ qui propose aux étudiants des visites de rédactions,

Soutenue financièrement par le programme Create Joy, elle bénéficie aussi de l’engagement de Groupe Canal+ qui propose aux étudiants des visites de rédactions,