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Recommandations pour un renforcement des ressources humaines

Dans le document LIGNES DIRECTRICES (Page 123-126)

personnel pour assurer le suivi des patients infectés par le VIH

Encadré 2.26 Recommandations pour un renforcement des ressources humaines

Formation

• Intégrer la formation dans l’enseignement initial avant emploi.

• Intégrer la formation continue et en cours d’emploi.

• Fournir un soutien aux stagiaires.

• S'assurer que le personnel qui a reçu une formation dans le cadre d’une filière de soins médicaux, infirmiers, de pharmacie ou autres, suive des cours de recyclage ou de formation continue.

• Tirer parti des possibilités en dehors de la formation formelle, telles que l'examen de cas, le partage d'expériences, le mentorat clinique, les exposés pédagogiques, les conférences et les visites de sites.

Mentorat clinique et supervision formative Le mentor clinique :

• est un clinicien possédant expérience et expertise qui dispense une formation continue et des conseils aux prestataires de services cliniques possédant moins d'expérience ou d'expertise afin de rehausser leurs capacités, leur motivation et leur confiance.

• Aide les prestataires moins expérimentés à développer des compétences et de l'expérience, à s'épanouir sur le plan professionnel, et à dispenser des soins de meilleure qualité ; il les soutient dans leur développement personnel et professionnel.

• Rencontre régulièrement les prestataires afin d'examiner des cas cliniques, répondre aux questions, résoudre des problèmes, formuler des avis et aider à la prise en charge des cas.

• est officiellement désigné parmi le personnel ou se porte volontaire en raison de son intérêt personnel.

• Peut-être un prestataire clinique de l'hôpital de district, assurant une activité de mentorat par le biais de visites et d’échanges réguliers à distance.

Ces visites doivent comprendre les éléments suivants liés au suivi du patient :

• L'observation de la prise en charge des cas et le renforcement des compétences d'un membre du personnel ;

• Examen des cartes de patient VIH et des registres de TAR ;

• L'examen des cas cliniques ;

• Les réunions de l'équipe clinique ;

• La documentation de chaque visite (y compris les recommandations). L'équipe clinique du centre de soins de santé doit se préparer à ces visites en sélectionnant les cas à examiner (par exemple les cas de personnes récemment mises sous TAR, ainsi que les cas de routine, les cas compliqués ou difficiles, ou les décès). Dans certains cas, inviter le patient à revenir au sein l’établissement lorsque la visite du mentor clinique est prévue afin de faciliter la consultation et éviter tout transfert ;

• Intégration des recommandations de la visite d’encadrement dans les activités d'amélioration/gestion de la qualité au centre de santé.

Supervision

• Elle consiste à faire en sorte que les membres du personnel disposent de la formation, de l’encadrement, des lignes directrices, des outils, du matériel, des fournitures et des conditions de travail dont ils ont besoin pour s’acquitter de leurs tâches de façon efficace ;

• Peut avoir lieu au centre de santé primaire ou dans un établissement de plus haut niveau, tels qu’un hôpital de district ;

• Peut contribuer à faire en sorte que chaque membre du personnel fournisse des services appropriés, et se conforme aux règles et aux politiques du centre de santé ;

2.7.4 Transition d’un système papier à un système informatisé de suivi des patients

De nombreux pays à forte charge de morbidité débutent avec des systèmes sur support papier dans les établissements puis évoluent vers la gestion des données informatisées au niveau du district ou autre niveau infranational. Au fur et à mesure que le nombre de patients sous TAR augmente, on constate parfois une évolution vers l’introduction d’un système de saisie informatisée des données au fil du temps.

Il existe aussi des variations entre ce qui peut être effectué de manière systématique sur tous les sites, et financé en tant que système national, et ce qui peut être financé dans les établissements grâce à des fonds spéciaux en faveur de projets de recherche ou de sites sentinelles . Cette transition est mue par (a) la difficulté croissante à extraire de façon précise et fiable des données à partir d'un dossier patient sur papier ; et b) par le temps et les efforts nécessaires pour maintenir le système au fur et à mesure que le volume de données augmente.

La liste suivante décrit les différents points de saisie de données informatisées sur l’ensemble du continuum allant du système papier au système informatisé :

• Dossier médical électronique (DME). Toutes les données sont saisies soit à partir de documents papier soit directement dans un ordinateur au cours du rendez-vous avec le patient.

• Registre électronique. Un sous-ensemble de données obtenues à partir d'une fiche de patient sur papier sont saisies dans le système informatisé, produisant des rapports.

• Déclarations informatisées à partir de registre papier. Les données sont saisies à partir d'un registre papier afin de produire des déclarations.

• Déclarations informatisées à partir de déclarations sur support papier. Les données provenant de rapports sur papier sont saisies dans un système informatisé au niveau de l’établissement, du district, ou d'autres niveaux infranational ou national. Dans ce cas, les établissements doivent tout de même transférer les informations des fiches papier dans des registres papier puis des déclarations sur papier. Au Malawi, par exemple, les fiches et registres papiers sont utilisés sur des sites comptant moins de 2000 patients sous TAR, alors que les sites comptant un nombre élevé de patients ont adopté ou sont en voie de mettre en œuvre un système de DME. L'Afrique du Sud applique un seuil de 1 000 patients pour les sites utilisant des registres papier ou informatisés (Encadré 2.27).

• Doit être régulière, bienveillante, utile, modulable et axée sur l'assistance au

personnel moins expérimenté afin d’atteindre certains objectifs, de mettre le doigt sur les problèmes et défis, et de trouver ensemble des solutions à ces problèmes ;

• Peut se faire grâce à une liste de contrôle de la supervision qui fait office de rappel et de suivi des axes clés de toute visite de supervision.

L'OMS recommande ce qui suit :

Une démarche à trois niveaux afin de décider du moment et des modalités selon lesquelles les données de suivi de cas et du patient sur support papier seront converties en données électroniques, en fonction des ressources disponibles, par site ou contexte.

Il est important de garder à l'esprit que l'utilisation de systèmes informatisés de saisie et gestion des informations du patient impose des exigences importantes en matière d'infrastructures en plus des ressources nécessaires pour recueillir et saisir les données.

Parmi les besoins en infrastructures, citons :

• alimentation fiable pour gérer le fonctionnement de l'ordinateur sur les sites de prise en charge des patients ;

• sources d'énergie et de télécommunications fiables (réseaux) à l'appui de l'agrégation des données régionales et nationales ;

• des membres du personnels formés pour saisir les données dans l'ordinateur, et les utiliser pour des fonctions telles que la création de déclarations ; et

• assistance informatique pour les logiciels et le matériel.

Les questions relatives à la transition vers des systèmes informatisés et l'utilisation d'identifiants uniques sont abordées plus en détail au Chapitre 4.

Encadré 2.27 Approche à plusieurs à trois niveaux des dossiers

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