• Aucun résultat trouvé

I. 5.1.1.3 Les densit´es d’´energie au BCP

III.3 Structure ´electronique des analogues azot´es de l’uranyle, UN 2 et [NUO] + 111

IV.2.2 Analyse topologique

IV.2.2.3 R´epulsions coulombiennes des paires non-liantes

De la mˆeme mani`ere que pour les syst`emes XF3, nous avons calcul´e les r´epulsions des paires non-liantes V(X) entre elles pour la configuration coud´ee des syst`emes XF2. L’ob-jectif est d’examiner comment ces r´epulsions ´evoluent quand l’atome central devient plus lourd. Le but est d’´egalement de d´eterminer s’il existe un lien entre ces r´epulsions et la diminution de l’´ecart ´energetique ab initio entre les deux configurations. Les dis-tances entre les attracteurs V(X)-V(X) and les energies d’interactions entre les paires non-liantes sont regroup´ees dans le tableau IV.13.

Mol´ecule RV(X)−V(X)(bohr) EV(X)−V(X) (u.a)

OF2 2.08 3.73

SF2 3.59 1.60

SeF2 4.74 1.42

TeF2 6.10 1.12

PoF2 6.78 1.07

Tableau IV.13 – Distances entre les attracteurs V(X) et ´energies d’interactions (u.a.) entre les paires non-liantes pour les syst`emes XF2 (X = O, S, Se, Te, Po) dans la configuration C2v au niveau 2c-PBEO.

Nous remarquons tout d’abord que la distance V(X)-V(X) augmente de mani`ere dras-tique quand l’atome central devient plus lourd, entre 2.084 bohr pour OF2 et 6.782 bohr pour PoF2 (cf. tableau IV.13). Ceci se r´epercute directement sur l’´energie coulombienne entre les paires libres, qui diminue de 3.73 u.a pour OF2 `a 1.07 u.a pour PoF2 (cf. ta-bleau IV.13). De la mˆeme mani`ere que pour les syst`emes XF3, ces r´esultats (´eloignement des attracteurs et diminution des r´epulsions) montre que l’effet des paires libres sur la g´eom´etrie semble ”s’amoindrir” quand l’atome central devient plus lourd, entre O et Po pour cette s´erie.

IV.2.3 Conclusions

Dans cette partie nous avons montr´e que l’interaction X-F ´evolue d’un caract`ere fai-blement covalent ou ”charge-shift” vers un caract`ere majoritairement ionique quand on passe du chlore `a l’astate pour les syst`emes XF3 ou de l’oxyg`ene au polonium pour les syst`emes XF2.

IV.2. LES SYST`EMES DIFLUOR´ES XF2 (X = O, S, SE, TE, PO)

Pour les syst`emes XF3, nous avons ´etabli que l’´ecart d’´energie entre la structure D3h et la structure C2v est probablement reli´ee `a la r´epulsion des paires-non liantes de l’atome central, comme postul´e par le mod`ele VSEPR. Cela est particuli`erement visible pour la mol´ecule AtF3 pour laquelle ces r´epulsions sont environ 1 hartree plus faibles que pour ClF3. Pour AtF3, les r´epulsions dans les configurations C2vet D3hsont similaires, ce qui est coh´erent avec le faible ´ecart d’´energie ab initio entre les deux structures (0.8 kcal/mol calcul´e au niveau PBE0). Notons toutefois que ces r´esultats restent des tendances car ils n´egligent notamment la partie de l’´energie ´echange dans les calculs des r´epulsions. Dans le cas des syst`emes XF2, la diminution de l’intensit´e des r´epulsions entre les paires libres V(X) a ´et´e ´egalement mis en ´evidence quand l’atome devient plus lourd.

Nous avons aussi montr´e que les effets du couplage SO peuvent ˆetre de diff´erentes in-tensit´es dans les deux s´eries. Si dans les syst`emes XF3 l’effet du couplage SO n’est pas significatif, mˆeme pour AtF3, il n’est pas n´egligeable sur la liaison Po-F dans la mol´ecule PoF2 car il induit l’apparition d’un minimum d’´energie sur la surface de potentiel pour la structure lin´eaire. Ce minimum est assez proche ´energ´etiquement du minimum C2v (3.04 kcal/mol), ce qui peut ˆetre interpr´et´e dans un contexte VSEPR, comme pour AtF3, par la diminution de l’intensit´e des r´epulsions entre les paires non liantes V(X).

Perspectives

Ce manuscrit pr´esente la majeure partie de mes travaux de recherche sur les applica-tions des approches topologiques dans un contexte quasirelativiste `a 2 composantes. Ces derni`eres ann´ees, le champ d’application des analyses topologiques des fonctions de localisation s’est fortement diversifi´e, depuis la chimie organique et organom´etallique jusqu’au mol´ecules pr´esentes dans les milieux extrˆemes (astrochimie), en passant par les ´etudes de r´eactivit´e. Cependant, ces travaux n’impliquaient que des ´el´ements pour lesquels les effets relativistes sont faibles ou n´egligeables contrairement aux syst`emes ´etudi´es dans ce manuscrit. Nous esp´erons que les travaux expos´es dans cette th`ese ont montr´e que le formalisme et l’application des approches topologiques restent pertinents dans un contexte relativiste o`u les effets d´ependants du spin sont pris en compte dans le calcul. Cette adaptabilit´e au contexte quasirelativiste nous a d’abord permis d’apporter une compr´ehension plus fine des sch´emas de liaisons impliquant des ´el´ements lourds, ce qui est primordial afin de mieux comprendre les m´ecanismes qui assurent la coh´esion de la mati`ere `a l’´echelle microscopique. Ensuite nous avons montr´e que des ´etudes combin´ees ELF et QTAIM sont capables de quantifier les effets du couplage SO sur la structure ´electronique, ind´ependemment d’une exploration directe des propri´et´es des spineurs, ce qui serait de toute mani`ere tr`es difficile `a r´ealiser pour les syst`emes complexes. R´esumons nos r´esultats cl´es expos´es dans la premi`ere partie de cette th`ese :

1. Nous avons mis en ´evidence le fait que les effets du couplage SO sur la structure ´electronique peuvent assez largement vari´es pour un mˆeme atome lourd suivant la nature de l’´element auquel il est li´e (contexte chimique). Concernant l’´etude men´ee sur les compos´es impliquant des ´el´ements 6p, nous avons d´emontr´e que le couplage SO augmente la propension de cet ´el´ement `a former des liaisons de type charge-shift, comme pour l’interaction At-X (X = At, I, Br, Cl, F). Le sch´ema covalent simple pour Tl2, et multiple pour la mol´ecule Bi2, ainsi que

IV.2. LES SYST`EMES DIFLUOR´ES XF2 (X = O, S, SE, TE, PO)

l’affaiblissement de la force de la liaison dˆu aux effets du couplage SO sur les populations des bassins de liaison ont ´egalement pu ˆetre mis en ´evidence.

2. Nous avons montr´e que la liaison At-B poss`ede des caract´eristiques particuli`eres au regard des autres interactions de l’astate avec des ´el´ements de la seconde p´eriode. En effet, cette interaction poss`ede un caract`ere covalent marqu´e qui est coupl´e avec une faible charge atomique n´egative sur l’astate. Ceci est coh´erent avec la stabilit´e des liaisons At-B in vivo qui serait donc probablement peu ”sensible” aux diverses attaques ´electrophiles et nucl´eophiles en milieu biologique.

3. Nous avons pu apporter une explication `a la forte valeur de la constante d’´equilibre de AtO+dans l’eau reli´ee `a la nature tr`es ionique de l’interaction entre l’astate et l’oxyg`ene, ce qui permet tr`es probablement de fortement stabiliser l’interaction du cation AtO+ avec au moins une molecule d’eau environnante.

4. La stabilit´e de la liaison At-C avec les syst`emes aromatiques a pu ˆetre corr´el´ee au caract`ere covalent marqu´e de la liaison, ainsi qu’`a la faible charge port´ee par l’astate.

5. De la mˆeme mani`ere que pour la s´erie des ´el´ements 6p, l’´etude de la structure ´electronique des cations iso´electroniques de l’uranyle a clairement montr´e que les effets du couplage SO varient assez largement suivant la nature de l’´element auquel l’uranium est li´e. Les interactions U-O et U-N, bien que toutes deux covalentes et fortement polaris´ees, diff`erent visiblement quand `a leurs sensibilit´es au couplage SO. Ce r´esultat induit une cons´equence imm´ediate sur la mod´elisation de ces syst`emes car si l’inclusion du couplage SO dans les simulations de l’uranyle ne semble pas cruciale, elle le devient si des interactions U-N sont impliqu´ees. Dans la deuxi`eme partie de ce manuscrit, nous avons montr´e que l’interaction X-F im-pliqu´es dans les syst`emes XF3 (X = At, I, Br, Cl) ou XF2 (X = Po, Te, Se, S, O) ´evolue d’un caract`ere faiblement covalent ou ”charge-shift” vers un caract`ere majoritairement ionique quand l’atome devient plus lourd. Ce r´esultat n’est cependant pas surprenant car il est logiquement connect´e `a la diff´erence d’´ectron´egativit´e entre l’atome central et le fluor. De plus, nous avons mis en ´evidence la connection entre la structure mol´eculaire et les r´epulsions ´electrostatiques des paires non-liantes de l’atome central. En effet, pour les syst`emes XF3, nous avons ´etabli que l’´ecart d’´energie entre la structure D3het la struc-ture C2v est probablement reli´e `a une diminution des r´epulsions des paires non-liantes de l’atome central entre elles et avec les fluors, quand l’atome central devient plus lourd. Cette diminution a ´egalement ´et´e mis en ´evidence pour les syst`emes XF2. Nous avons aussi montr´e que les effets du couplage SO peuvent ˆetre de diff´erentes intensit´es dans les deux s´eries. Si pour la s´erie XF3 l’effet du SO n’est pas significatif, mˆeme pour AtF3, il n’est pas n´egligeable dans la mol´ecule PoF2 car il induit l’apparition d’un minimum

d’´energie sur la surface de potentiel pour la structure lin´eaire. Ce minimum est assez proche ´energ´etiquement du minimum C2v (3.04 kcal/mol), ce qui peut ˆetre interpr´et´e dans un contexte VSEPR, par la diminution de l’intensit´e des repulsions entre les paires non liantes de l’atome central due au couplage SO. Ces r´esultats montrent donc qu’il reste possible de rationaliser les g´eom´etries mol´eculaires avec une adaptation simple du mod`ele V SEP R aux ´el´ements lourds dans un contexte relativiste.

Plusieurs perspectives sont envisageables pour ce travail de th`ese. Tout d’abord de nom-breuses ´etudes compl´ementaires peuvent ˆetre imm´ediatement envisag´ees :

1. Au del`a de l’astate, une ´etude plus syst´ematique des sch´emas de liaisons et des effets du couplage SO des ´el´ements 6p est une perspective envisageable a court terme. Un point int´er´essant serait de confirmer la propension du couplage SO a renforcer les interactions de type ”charge-shift” dans des compos´es comme BiCl5, H2Po2 et RnCl2 analogues aux mol´ecules PF5, H2O2 et XeF2 qui sont connus comme syst`emes pour lesquels la composante ”charge-shift” sur la liaison est forte.

2. Compl´eter l’´etude des fluorures des groupes 16 et 17 par l’analyse de la structure ´electronique des systemes LvF2(livermorium, Z = 116) et TsF3afin de rationaliser leurs g´eom´etries et d’´evaluer les effets du couplages SO de ces ´el´ements super-lourds.

Ensuite, des travaux orient´es vers le formalisme peuvent ˆetre envisag´es :

1. Impl´ementation des calculs de variances et covariances en 2c-DFT qui sont cru-ciales par exemple pour la caract´erisation des sch´emas ”charge-shift” avec les analyses QTAIM et ELF.

2. D´eveloppement d’une interface entre le code Turbomole et le programme TopMod pour ´etendre les approches topologiques aux fonctions corr´el´ees en 2 composantes (2c-MP2 et 2c-CCSD).

3. Continuer les travaux entam´es par Oreste Campagner, sur l’impl´ementation du potentiel ´electrostatique mol´eculaire (MEP) en 2 composantes dans le programme TopChem, et les ´etudes de la liaison halog`ene entre l’astate et des mol´ecules azot´es (amines) et oxyg´en´es (´ethers) par l’analyse du MEP dans un contexte quasirelativiste.

[1] J. J. Thomson. 1897. The London, Edinburgh, and Dublin Philosophical Maga-zine and Journal of Science. 44. P. 293–316.

[2] E. Rutherford. 1911. The London, Edinburgh, and Dublin Philosophical Ma-gazine and Journal of Science. 21. P. 669–688.

[3] G. N. Lewis. 1916. Journal of the American Chemical Society. 38. P. 762–785. [4] a. R. Gillespie et R. Nyholm. 1957. Quarterly Reviews, Chemical Society. 11.

P. 339–380.

[5] R. F. Bader. Atoms in molecules : a quantum theory. International series of monographs on chemistry 22. 1990.

[6] A. D. Becke et K. E. Edgecombe. 1990. The Journal of chemical physics. 92. P. 5397–5403.

[7] B. Silvi et A. Savin. 1994. Nature. 371. P. 683–686.

[8] B. Silvi, R. Gillespie et C. Gatti. 2013. Comprehensive inorganic chemistry II, 2nd edn, Elsevier, Amsterdam. P. 187–226.

[9] J.-P. Piquemal et al. 2008. International Journal of Quantum Chemistry. 108. P. 1951–1969.

[10] M. Caus´a, A. Savin et B. Silvi. 2014. Foundations of Chemistry. 16. P. 3–26. [11] P. L. Ayers et al. 2015. Computational and Theoretical Chemistry. 1053. P. 2–16. [12] B. Silvi et al.What can tell topological approaches on the bonding in transition metal compounds. In : Metal-Ligand Interactions. Springer, 2003, p. 241–284. [13] P. Pyykk¨o. 2004. Angewandte Chemie International Edition. 43. P. 4412–4456. [14] P. Pyykk¨o. 2005. Inorganica chimica acta. 358. P. 4113–4130.

[15] P. Pyykk¨o. 2008. Chemical Society Reviews. 37. P. 1967–1997. [16] L. J. Norrby. 1991. J. Chem. Educ. 68. P. 110.

BIBLIOGRAPHIE

[17] C. M. Marian. 2001. Reviews in computational chemistry. 17. P. 99–204. [18] C. M. Marian.Fine and Hyperfine Structure. In : Problem Solving in

Com-putational Molecular Science. Springer, 1997, p. 291–351.

[19] L. Visscher et K. Dyall. 1996. The Journal of chemical physics. 104. P. 9040– 9046.

[20] T. Saue, K. Faegri et O. Gropen. 1996. Chemical physics letters. 263. P. 360– 366.

[21] E. Van Lenthe, J. Snijders et E. Baerends. 1996. The Journal of chemical physics. 105. P. 6505–6516.

[22] C. S. Nash et B. E. Bursten. 1999. Angewandte Chemie International Edition. 38. P. 151–153.

[23] Y.-K. Han et Y. S. Lee. 1999. The Journal of Physical Chemistry A. 103. P. 1104– 1108.

[24] M. Iliaˇs, V. Kell¨o et M. Urban. 2010. Acta Phys. Slovaca Rev. Tutorials. 60. P. 259.

[25] S. Dubillard et al. 2006. The Journal of chemical physics. 124. P. 154307. [26] T. Zeng et al. 2011. Journal of chemical theory and computation. 7. P. 2864–

2875.

[27] R. Ahlrichs et al. TURBOMOLE V6. 3.1 2011, a development of University of Karlsruhe and Forschungszentrum Karlsruhe GmbH, 1989–2007, TURBOMOLE GmbH, since 2007.

[28] R. Maurice et al. 2015. The Journal of chemical physics. 142. P. 094305. [29] J. Pilm´e et al. 2012. Journal of Chemical Theory and Computation. 8. P. 2985–

2990.

[30] J. Pilm´e et al. 2014. Journal of Chemical Theory and Computation. [31] M. Born et R. Oppenheimer. 1927. Annalen der Physik. 389. P. 457–484. [32] C. C. J. Roothaan. 1951. Reviews of modern physics. 23. P. 69.

[33] A. Szabo et N. S. Ostlund. Modern quantum chemistry : introduction to ad-vanced electronic structure theory. Courier Corporation, 1989.

[34] C. Møller et M. S. Plesset. 1934. Physical Review. 46. P. 618. [35] P. Hohenberg et W. Kohn. 1964. Physical review. 136. B864. [36] W. Kohn et L. J. Sham. 1965. Physical review. 140. A1133.

[37] K. Burke, J. P. Perdew et Y. Wang.Derivation of a generalized gradient ap-proximation : The PW91 density functional. In : Electronic Density Functional Theory. Springer, 1998, p. 81–111.

[38] A. D. Becke. 1988. Physical review A. 38. P. 3098.

[39] C. Lee, W. Yang et R. G. Parr. 1988. Physical review B. 37. P. 785.

[40] J. P. Perdew, K. Burke et M. Ernzerhof. 1996. Physical review letters. 77. P. 3865.

[41] B. G. Johnson, P. M. Gill et J. A. Pople. 1993. The Journal of chemical physics. 98. P. 5612–5626.

[42] A. D. Becke. 1993. The Journal of chemical physics. 98. P. 5648–5652.

[43] C. Adamo et V. Barone. 1999. The Journal of chemical physics. 110. P. 6158– 6170.

[44] M. Ernzerhof et G. E. Scuseria. 1999. The Journal of chemical physics. 110. P. 5029–5036.

[45] A. D. Becke. 1996. The Journal of chemical physics. 104. P. 1040–1046.

[46] P. A. Dirac.A theory of electrons and protons. In : Proceedings of the Royal Society of London A : Mathematical, Physical and Engineering Sciences. T. 126. 801. The Royal Society. 1930, p. 360–365.

[47] R. E. Stanton et S. Havriliak. 1984. The Journal of chemical physics. 81. P. 1910–1918.

[48] W. Kutzelnigg. 2007. The Journal of chemical physics. 126. P. 201103. [49] J. D. Talman. 1986. Physical review letters. 57. P. 1091.

[50] J. Dolbeault et al. 2000. Physical review letters. 85. P. 4020.

[51] M. Reiher et A. Wolf. Relativistic quantum chemistry : the fundamental theory of molecular science. John Wiley & Sons, 2014.

[52] M. Kaku. 1993. Pr. 785p.

[53] S. S. Schweber. 1961. Row, Peterson.

[54] W. R. Johnson. Atomic structure theory. Springer, 2007.

[55] I. P. Grant et N. Pyper. 1976. Journal of Physics B : Atomic and Molecular Physics. 9. P. 761.

[56] J. Gaunt. 1929. Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Se-ries A, Containing Papers of a Mathematical or Physical Character. 228. P. 151– 196.

BIBLIOGRAPHIE

[57] G. Breit. 1929. Physical Review. 34. P. 553.

[58] H. Casimir et D. Polder. 1948. Physical Review. 73. P. 360.

[59] B. Swirles. 1935. Proceedings of the Royal Society of London. Series A, Mathe-matical and Physical Sciences. 152. P. 625–649.

[60] P. Aerts et W. Nieuwpoort. 1985. Chemical physics letters. 113. P. 165–172. [61] K. Dyall, I. Grant et S. Wilson. 1984. Journal of Physics B : Atomic and

Molecular Physics. 17. P. 493.

[62] H. Quiney, I. Grant et S. Wilson. 1987. Journal of Physics B : Atomic and Molecular Physics. 20. P. 1413.

[63] T. Saue.Principles and Applications of Relativistic Molecular Calculations. Th`ese de doct. University of Oslo, 1996.

[64] B. T. SAUE et al. 1997. Molecular Physics. 91. P. 937–950.

[65] C. van W¨ullen.Relativistic density functional theory. In : Relativistic me-thods for chemists. Springer, 2010, p. 191–214.

[66] M. Pant et A. Rajagopal. 1972. Solid State Communications. 10. P. 1157–1160. [67] A. Rajagopal. 1978. Journal of Physics C : Solid State Physics. 11. P. L943. [68] A. Rajagopal et J. Callaway. 1973. Physical Review B. 7. P. 1912.

[69] U. von Barth et L. Hedin. 1972. Journal of Physics C : Solid State Physics. 5. P. 1629.

[70] A. H. MacDonald et S. Vosko. 1979. Journal of Physics C : Solid State Physics. 12. P. 2977.

[71] K. Dyall et K. Faegri Jr. Introduction to relativistic quantum theory. 2007. [72] W. Greiner. Quantum mechanics : an introduction. Springer Science & Business

Media, 2011.

[73] C. Chang, M. Pelissier et P. Durand. 1986. Physica Scripta. 34. P. 394. [74] E. van Lenthe, E.-J. Baerends et J. G. Snijders. 1993. The Journal of

che-mical physics. 99. P. 4597–4610.

[75] E. van Lenthe, E.-J. Baerends et J. G. Snijders. 1994. The Journal of che-mical physics. 101. P. 9783–9792.

[76] E. van Lenthe, A. Ehlers et E.-J. Baerends. 1999. The Journal of chemical physics. 110. P. 8943–8953.

[77] M. Douglas et N. M. Kroll. 1974. Annals of Physics. 82. P. 89–155.

[78] B. A. Hess. 1986. Physical Review A. 33. P. 3742.

[79] M. Barysz, A. J. Sadlej et J. G. Snijders. 1936. Quantum. 1996.

[80] M. Barysz et A. J. Sadlej. 2001. Journal of Molecular Structure : THEOCHEM. 573. P. 181–200.

[81] M. Barysz et A. J. Sadlej. 2002. The Journal of chemical physics. 116. P. 2696– 2704.

[82] M. Barysz. 2001. The Journal of Chemical Physics. 114. P. 9315–9324. [83] M. Iliaˇs et T. Saue. 2007. The Journal of chemical physics. 126. P. 064102. [84] D. Kedziera, M. Barysz et A. J. Sadlej. 2004. Structural Chemistry. 15.

P. 369–377.

[85] M. Barysz, L. Mentel et J. Leszczy´nski. 2009. The Journal of chemical phy-sics. 130. P. 164114.

[86] D. Ke, M. Barysz et al. 2007. Chemical Physics Letters. 446. P. 176–181. [87] P. Durand et J.-C. Barthelat. 1975. Theoretica chimica acta. 38. P. 283–302. [88] M. Dolg et X. Cao. 2011. Chemical reviews. 112. P. 403–480.

[89] M. Dolg et al. 2000. Modern methods and algorithms of quantum chemistry. 1. P. 479–508.

[90] G. Igel et al. 1984. The Journal of chemical physics. 81. P. 2737–2740. [91] H. Stoll et al. 1983. The Journal of chemical physics. 79. P. 5532–5542.

[92] W. M¨uller, J. Flesch et W. Meyer. 1984. The Journal of chemical physics. 80. P. 3297–3310.

[93] J. Migdalek et W. Baylis. 1981. Canadian Journal of Physics. 59. P. 769–774. [94] M. Casarrubios et L. Seijo. 1999. The Journal of chemical physics. 110. P. 784–

796.

[95] Z. Barandiar´an et L. Seijo. 1992. Canadian Journal of Chemistry. 70. P. 409– 415.

[96] J. C. Phillips et L. Kleinman. 1959. Physical Review. 116. P. 287. [97] H. Hellmann. 1935. The Journal of Chemical Physics. 3. P. 61–61.

[98] P. A. Christiansen, Y. S. Lee et K. S. Pitzer. 1979. The Journal of Chemical Physics. 71. P. 4445–4450.

[99] M. Dolg et al. 1987. The Journal of chemical physics. 86. P. 866–872. [100] A. Bergner et al. 1993. Molecular Physics. 80. P. 1431–1441.

BIBLIOGRAPHIE

[101] D. G. Fedorov et al. 2003. International Reviews in Physical Chemistry. 22. P. 551–592.

[102] S. Koseki et al. 2001. The Journal of Physical Chemistry A. 105. P. 8262–8268. [103] D. Danovich et al. 1998. The Journal of Physical Chemistry A. 102. P. 5923–

5936.

[104] Y. S. Lee, W. C. Ermler et K. S. Pitzer. 1977. The Journal of Chemical Physics. 67. P. 5861–5876.

[105] R. M. Pitzer et N. W. Winter. 1988. The Journal of Physical Chemistry. 92. P. 3061–3063.

[106] NWChem, A Computational Chemistry Package for Parallel Computers, Version 5.1.1 ; Pacific Northwest National Laboratory Richland, WA, 2008.

[107] M. Dolg et X. Cao. 2009. The Journal of Physical Chemistry A. 113. P. 12573– 12581.

[108] C. Teichteil, L. Maron et V. Vallet. 2004. Theoretical and Computational Chemistry. 14. P. 476–551.

[109] V. Vallet et al. 2000. The Journal of Chemical Physics. 113. P. 1391–1402. [110] A. Zaitsevskii et al. 2006. Open Physics. 4. P. 448–460.

[111] M. Lee et al. 2005. The Journal of chemical physics. 122. P. 244319.

[112] Y. J. Choi et al. 2003. BULLETIN-KOREAN CHEMICAL SOCIETY. 24. P. 728–730.

[113] Z. Zhang. 2014. Theoretical Chemistry Accounts. 133. P. 1–7. [114] L. Sandratskii. 1998. Advances in Physics. 47. P. 91–160.

[115] C. J. Cramer et D. G. Truhlar. 2009. Physical Chemistry Chemical Physics. 11. P. 10757–10816.

[116] J. Wiebke.Kramers-restricted self-consistent 2-spinor fields for heavy-element chemistry. Th`ese de doct. Universit¨at zu K¨oln, 2010.

[117] C. Van W¨ullen. 2002. Journal of computational chemistry. 23. P. 779–785. [118] V. Kell¨o et A. J. Sadlej. 1998. International journal of quantum chemistry.

68. P. 159–174.

[119] M. Barysz. 2000. Polish Journal of Chemistry. 74. P. 1329–1329. [120] T. Saue. 2011. ChemPhysChem. 12. P. 3077–3094.

[121] L. Buˇcinsk et al. 2014. Chemical Physics. 438. P. 37–47.

[122] R. Mastalerz, R. Lindh et M. Reiher. 2008. Chemical Physics Letters. 465. P. 157–164.

[123] A. Becke. 1983. International journal of quantum chemistry. 23. P. 1915–1922. [124] A. D. Becke. 1988. The Journal of chemical physics. 88. P. 1053–1062.

[125] A. Becke et M. Roussel. 1989. Physical Review A. 39. P. 3761.

[126] A. Savin et al. 1992. Angewandte Chemie International Edition in English. 31. P. 187–188.

[127] E. Matito et al. 2006. The Journal of chemical physics. 125. P. 024301.

[128] J. S. Anderson et P. W. Ayers. 2011. The Journal of Physical Chemistry A. 115. P. 13001–13006.

[129] R. F. Bader. 2009. The Journal of Physical Chemistry A. 113. P. 10391–10396. [130] R. Bader et al. 1983. Journal of the American Chemical Society. 105. P. 5061–

5068.

[131] D. Cremer et E. Kraka. 1984. Croat. Chem. Acta. 57. P. 1259–1281. [132] R. J. Boyd et S. C. Choi. 1986. Chemical physics letters. 129. P. 62–65. [133] M. T. Carroll et R. F. Bader. 1988. Molecular Physics. 65. P. 695–722. [134] M. Domagala et S. J. Grabowski. 2005. The Journal of Physical Chemistry

A. 109. P. 5683–5688.

[135] R. Bader, P. MacDougall et C. Lau. 1984. Journal of the american Chemical Society. 106. P. 1594–1605.

[136] R. F. Bader. 1991. Chemical Reviews. 91. P. 893–928. [137] P. Popelier. Atoms in Molecules, an introduction, 2000.

[138] R. Bader, T. Nguyen-Dang et Y. Tal. 1981. Reports on Progress in Physics. 44. P. 893.

[139] E. Espinosa et al. 2002. Journal of Chemical Physics. 117. P. 5529–5542. [140] P. Macchi, D. M. Proserpio et A. Sironi. 1998. Journal of the American

Chemical Society. 120. P. 13429–13435.

[141] R. Bader, S. Anderson et A. Duke. 1979. Journal of the American Chemical Society. 101. P. 1389–1395.

[142] X. Fradera, M. A. Austen et R. F. Bader. 1999. The Journal of Physical Chemistry A. 103. P. 304–314.

[143] P. Popelier. 1996. Molecular Physics. 87. P. 1169–1187.

BIBLIOGRAPHIE

[144] R. Bader et al. 1987. The Journal of chemical physics. 87. P. 1142–1152. [145] A. Savin, B. Silvi et F. Coionna. 1996. Canadian journal of chemistry. 74.

P. 1088–1096.

[146] J. Pilm´e et J.-P. Piquemal. 2008. Journal of computational chemistry. 29. P. 1440–1449.

[147] S. Raub et G. Jansen. 2001. Theoretical Chemistry Accounts. 106. P. 223–232. [148] B. Silvi, R. Gillespie et C. Gatti. Comprehensive Inorganic Chemistry II :

From Elements to Applications ; Reedijk, J. ; Poeppelmeier, K, Eds. 2013. [149] J. Cioslowski et G. Liu. 1997. Chemical physics letters. 277. P. 299–305. [150] A. Gavezzotti. 2002. The Journal of Physical Chemistry B. 106. P. 4145–4154. [151] S. Cox et D. Williams. 1981. Journal of Computational chemistry. 2. P. 304–

323.

[152] A. Stone. 1981. Chemical Physics Letters. 83. P. 233–239.

[153] A. Stone et M. Alderton. 1985. Molecular Physics. 56. P. 1047–1064.

[154] P. L. A. Popelier, L. Joubert et D. Kosov. 2001. The Journal of Physical Chemistry A. 105. P. 8254–8261.

[155] J. Cipriani et B. Silvi. 1982. Molecular Physics. 45. P. 259–272. [156] S. Noury et al. 1999. Computers & chemistry. 23. P. 597–604.

[157] O. Fossgaard et al. 2003. The Journal of chemical physics. 118. P. 10418–10430. [158] T. Nakajima et K. Hirao. 2003. The Journal of chemical physics. 119. P. 4105–

4111.

[159] N. Ismail et al. 1999. Chemical physics letters. 300. P. 296–302.

[160] V. Vallet, U. Wahlgren et I. Grenthe. 2012. The Journal of Physical Che-mistry A. 116. P. 12373–12380.

[161] P. W˚ahlin et al. 2008. Journal of chemical theory and computation. 4. P. 569– 577.

[162] F. A. Bischoff et W. Klopper. 2010. The Journal of chemical physics. 132. P. 094108.

[163] K. A. Peterson et al. 2003. The Journal of chemical physics. 119. P. 11113– 11123.

[164] M. K. Armbruster, W. Klopper et F. Weigend. 2006. Physical Chemistry Chemical Physics. 8. P. 4862–4865.

[165] K. A. Peterson et al. 2006. The Journal of Physical Chemistry A. 110. P. 13877– 13883.

[166] D. E. Woon et T. H. Dunning Jr. 1993. The Journal of chemical physics. 98. P. 1358–1371.

[167] R. A. Kendall, T. H. Dunning Jr et R. J. Harrison. 1992. The Journal of