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Partie III - Espaces naturels remarquables

Carte 35 Les espaces naturels d’intérêt écologique sont identifiés par le biais de

III.1 Espaces naturels d’intérêts patrimoniaux sans protection protection

III.2.1 Réseau Natura 2000 (ZPS et SIC)

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen destiné à préserver la biodiversité, en assurant le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d’espèces de faune et de flore d’intérêt communautaire.

Il est composé des sites relevant des directives européennes Oiseaux (2 avril 1979) et Habitats (21 mai 1992) concernant la

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conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, transcrite en droit français par l’ordonnance du 11 avril 2001.

Les espaces naturels désignés au titre de la directive Habitats sont d’abord nommés Sites d’Intérêt Communautaire (SIC) et proposés à la Commission Européenne. Si cette dernière inscrit la zone proposée sur la liste des sites d’importance communautaire, le Ministre chargé de l’environnement prend un arrêté désignant la zone comme Zone Spéciale de Conservation (ZSC).

Les espaces naturels désignés au titre de la directive Oiseaux s’appuient sur les inventaires ZICO. Contrairement aux ZSC, ils sont directement saisis par le Ministre chargé de l’environnement, qui prend un arrêté désignant la zone comme Zone de Protection Spéciale (ZPS) et qui notifie sa décision à la Commission Européenne.

La mise en place d’une gestion durable des espaces naturels désignés, repose prioritairement sur une politique contractuelle (Contrat Natura 2000, Contrat d’Agriculture Durable) élaborée avec les partenaires locaux.

Elle s’appuie sur le document d’objectifs (DOCOB), qui constitue à la fois une référence, avec un état initial du site (patrimoine naturel, activités huamines, projets d’aménagement) et un outil d’aide à la décision, avec un descriptif des objectifs et mesures définis pour le maintien ou le rétablissement des milieux dans un état de conservation favorable. La réalisation du document d’objectifs est suivie et validée par un Comité de Pilotage désigné par l’Etat et réunissant tous les acteurs concernés (élus, administrations, techniciens, associations d’usagers, agriculteurs…).

A l’intérieur du périmètre du SAGE, 4 sites ont été proposés et approuvés en Zone de Protection Spéciale (ZPS). Il s’agit des sites:

du Plateau de Chabris / La Chapelle-Montmartrin, des prairies du Fouzon,

de la vallée de Loire d’Indre-et-Loire, de Champeigne.

En ce qui concerne les Sites d’Intérêt Communautaire (SIC), 4 sites ont été proposés. Il s’agit des sites :

de la Vallée du Cher et Coteaux, forêt de Grosbois, de la Sologne,

du site à chauves-souris de Valençay-Lye, de la Loire de Candes-Saint-Martin à Mosnes.

Sur 7 d’entre eux, le DOCOB a été validé et une structure animatrice est mise en place pour coordonner l’application des mesures de gestion. Pour le site à chauve souris de Valençay-Lye, le DOCOB est en cours de réalisation.

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III.2.1.1 Site du Plateau de Chabris / La Chapelle-Montmartin (ZPS) Superficie totale : 166,68 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 166,68 km² Date de classement comme ZPS : octobre 2004

Etat d’avancement du DOCOB : validé le 17 novembre 2005

Ce site interdépartemental se situe au nord du département de l’Indre en rive gauche du Cher, et au sud du département du Loir-et-Cher. Il couvre une superficie totale de 166,68 km² majoritairement situés dans l’Indre sur 9 communes (Chabris, La Vernelle, Fontguenand, Varennes-sur-Fouzon, Sembleçay, Parpeçay, Menetou-sur-Nahon, Sainte-Cécile et Dun-Le-Poëlier soit 128,02 km²) et dans le Loir-et-Cher sur 4 communes (La Chapelle-Montmartrin, Saint-Julien-sur-Cher, Saint-Loup-sur-Cher et Maray soit 38,66 km²). Seules 4 communes ont la totalité de leur territoire inclus dans le périmètre de la ZPS. Son réseau hydrographique se compose principalement du Renon et du Nahon, affluents du Fouzon, lui-même affluent du Cher. Le site est ponctué de manière relativement homogène par de nombreux étangs, mares et retenues d’eau diverses.

Ce site présente la particularité d’avoir été désigné sans avoir été classé préalablement en ZICO. Cette désignation fut l’aboutissement d’un dossier constitué par l’association Indre Nature dans le cadre des orientations du programme européen « Life Outarde ».

C’est une zone reconnue pour son patrimoine écologique remarquable. On recense au sein de son périmètre 2 ZNIEFF (« commune de Varennes-sur-Fouzon et Etang Drevaudière » et

« Chabris ») et 4 ENS (« la Boucle de Montcifray » et « l’île du Moulin » situés sur la commune de Chabris et « les îles du Fouzon » et « les Effes et le Riaux » situés sur la commune de Varennes-sur-Fouzon).

L’intérêt du site repose essentiellement sur sa richesse faunistique, notamment sur une avifaune typique des milieux de plaine, aussi bien cultivés que prairiaux, avec des espèces emblématiques telles que l’Outarde canepetière, le Hibou des marais, l’Oedicnème criard ou la Pie-grièche écorcheur. Tous sont des nicheurs réguliers à l’exception du Hibou des marais qui n’a été noté nicheur qu’en 1993 sur le site. Le statut de conservation de ces espèces est défavorable sur le plan national et la population d’outardes est actuellement au bord de l’extinction dans ces plaines cultivées.

Les propositions de gestion du site ont pour but essentiel la réhabilitation des mosaïques d’habitats d’espèces et le développement de ressource alimentaire pour les oiseaux (développement d’un paysage agraire diversifié, maintien des zones en eau ouvertes…). Des mesures contractuelles viseront à conserver ou

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restaurer les habitats des espèces d’importance communautaire et à promouvoir des pratiques agricoles répondant à leurs exigences biologiques. En complément de ces mesures contractuelles et de la Charte Natura 2000, des actions non contractuelles d’animation et de suivi seront menées par la structure animatrice (seule ou en partenariat) durant toute la durée d’application de ce présent DOCOB.

Celles-ci sont indispensables pour une mise en oeuvre efficace du DOCOB.

III.2.1.2 Site des prairies du Fouzon (ZPS) Superficie totale : 17 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 17 km² Date de classement comme ZPS : juillet 2005

Etat d’avancement du DOCOB : validé le 2 décembre 2008

Située dans le département du Loir-et-Cher, la ZPS « Prairies du Fouzon » s’étend dans le Val de Cher, entre Selles-sur-Cher et Saint-Aignan. D’une superficie d’environ 17 km², le site constitue un vaste ensemble de prairies inondables, situé en rive gauche du Cher et réparti de part et d’autre du Fouzon. Il s’étend sur 5 communes : Seigy, Couffy, Meusnes, Châtillon-sur-Cher et Selles-sur-Cher.

Le secteur est drainé par le Cher et deux de ses affluents, le Fouzon et le Modon. De nombreux fossés accompagnent également le réseau hydrographique.

Le territoire des prairies du Fouzon est également engagé dans le réseau Natura 2000 au titre de la directive Habitats. Il est intégré au SIC « Vallée du Cher et coteaux, forêt de Grosbois », dont nous parlerons par la suite. Une partie du site est également inscrite à l’inventaire des ZNIEFF de type I (« prairies de Fouzon ») au titre de sa grande originalité botanique et faunistique et des caractéristiques de ces milieux devenus peu fréquents à l’échelle nationale. Enfin, une partie est inscrite à l’inventaire des ZICO (« vallée du Fouzon ») comme site de nidification du Râle des genêts, du Faucon hobereau, de la Pie-grièche écorcheur et du Tarier des prés.

L’intérêt du site réside essentiellement sur sa richesse floristique. En effet, près de 400 espèces végétales ont été recensées sur le site.

Parmi elles, 4 sont protégées au niveau national (la Gratiole officinale, la Renoncule à feuilles…) et 13 sont protégées en région Centre (la Gentiane pneumonanthe, l’Orchis incarnat…) En outre, plus d’une trentaine d’espèces, sans statut de protection, sont remarquables du fait de leur rareté en région Centre.

Par ailleurs, la présence de vastes étendues prairiales et de boisements alluviaux offrent des niches écologiques diversifiées favorables à la richesse faunistique. L’intérêt ornithologique est de premier ordre avec plus de 120 espèces régulièrement contactées dont

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plus de la moitié est nicheuse. Parmi elles, certaines sont inféodées aux zones humides (prairies inondables et végétations de marais) et sont, de ce fait, rares et menacées. Outre les espèces visées par la directive Oiseaux, la ZPS accueille un cortège prairial remarquable par sa richesse en période de reproduction : le Tarier pâtre, le Bruant proyer, le Bruant jaune…

Il faut également signaler qu’une étude menée en 2005 et 2006 a mis en évidence la qualité entomologique des prairies du Fouzon.

Les propositions de gestion du site ont pour but essentiel la conservation à long terme des espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire et autres oiseaux remarquables, ce qui passe par la préservation de leurs habitats et donc par des activités humaines respectueuses des milieux et de la faune (maintien ou instauration de pratiques agricoles favorables à l’avifaune prairiale, activité de loisirs veillant à limiter le dérangement). Les moyens de mise en oeuvre pourront prendre la forme de mesures contractuelles (Mesures Agro-Environnementales Territorialisées, Contrat Natura 2000 et Charte Natura 2000) et de mesures non contractuelles, en ce qui concerne les mesures d’accompagnement et de suivi de la mise en oeuvre du DOCOB.

III.2.1.3 Site de la vallée de la Loire d’Indre-et-Loire (ZPS) Superficie totale : 48,83 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 0,08 km² Date de classement comme ZPS : juillet 2005

Etat d’avancement du DOCOB : validé le 16 février 2009

Située dans le département d’Indre-et-Loire, la ZPS « Vallée de la Loire d’Indre-et-Loire » s’étend de l’est à l’ouest du département, entre Candes-Saint-Martin et Mosnes. D’une superficie totale de 48,93 km², le site présente une mosaïque de milieux naturels : milieux ouverts prairiaux, boisements alluviaux et le lit de la Loire et ses annexes hydrauliques (boires et mares plus ou moins connectées au fleuve). Il s’étend sur 39 communes dont seulement 10 appartenant partiellement ou totalement au périmètre du SAGE : Amboise, Lussault-sur-Loire, Montlouis-Lussault-sur-Loire, La Ville-aux-Dames, Saint-Pierre-des-Corps, La Riche, Saint-Genouph, Berthenay, Villandry et Tours (soit une superficie sur le SAGE de 0,08 km²).

Le territoire de la vallée de la Loire en Indre-et-Loire est également engagé dans le réseau Natura 2000 au titre de la directive Habitats. De plus, cette ZPS réalise la continuité de 2 sites Natura 2000 : en amont, la ZPS « Vallée de la Loire du Loir-et-Cher » et en aval, la ZPS

« Vallée de la Loire en Maine-et-Loire ». 60 ZNIEFF de type I et 3 ZICO concernent également ce site Natura 2000.

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L’intérêt du site réside essentiellement sur sa haute qualité floristique.

En effet, plus de 600 espèces végétales ont été recensées sur le site.

Parmi elles, 4 sont protégées au niveau national (l’étoile d’eau, la pulicaire vulgaire…) et 10 sont protégées au niveau régional (la laîche de Loire, le Lupin réticulé…).

Par ailleurs, la présence d’étendues prairiales et de boisements alluviaux ainsi que les grèves offrent des niches écologiques favorables à la richesse faunistique. Outre l’intérêt ornithologique qui est de premier ordre (avec 23 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire), ce site présente également un intérêt majeur pour les chiroptères (6 espèces) et pour de nombreux insectes mais aussi pour les poissons aussi bien migrateurs que sédentaires (Lamproie fluviatile, Lamproie marine, Loche de rivière…)

Les enjeux de conservation portent essentiellement sur la survie et la reproduction des 18 espèces d’intérêt communautaire (inscrites en annexe I de la directive Oiseaux) et des 5 espèces migratrices régulièrement présentes sur le site. Les priorités d’enjeux par type d’habitats d’espèce sont décomposées de la façon suivante :

Forts enjeux de conservation : les prairies et les bocages, les eaux calmes et vasières et les grèves exondées sableuses;

Enjeux moyens de conservation : les ripisylves et les îlots boisés;

Faibles enjeux de conservation : les eaux libres et les cultures, les zones non urbanisées.

Des actions sont proposées pour répondre aux objectifs qui ont été définis précédemment. Ces actions pourront prendre la forme de mesures contractuelles (Mesures Agro-Environnementales Territorialisées, Contrat Natura 2000, Charte Natura 2000, Charte inter-services, charte des usagers) et de mesures non contractuelles en ce qui concerne les mesures d’accompagnement et de suivi de la mise en oeuvre du DOCOB.

III.2.1.4 Site de Champeigne (ZPS) Superficie totale : 137,33 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 23,97 km² Date de classement comme ZPS : avril 2006 Etat d’avancement du DOCOB : Validé

Située dans le département d’Indre-et-Loire et d’une superficie totale de 137,33 km², la ZPS « Champeigne » présente un paysage de plateau dominé par la céréaliculture. L’habitat est dispersé et les fermes et hameaux sont régulièrement répartis sur le territoire. Le site s’étend sur 17 communes dont seulement 8 appartenant partiellement ou totalement au périmètre du SAGE : Athée-sur-Cher, Bléré, Cigogné,

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Genillé, Le Liège, Luzillé, Saint-Quentin-sur-Indrois et Sublaines (soit une superficie sur le SAGE de 23,97 km²).

L’essentiel de ce site Natura 2000 se trouve sur le bassin versant de l’Indre, hormis le nord-est qui s’écoule vers le Cher. Cependant, seuls des affluents secondaires de faible taille et souvent temporaires sont présents sur le site. Le faible nombre de cours d’eau s’explique par le caractère karstique du substrat calcaire.

Cette zone est reconnue pour son patrimoine écologique remarquable. On recense au sein de son périmètre 2 sites classés (dont un sur le territoire du SAGE : « l’étang de la Brosse » situé sur la commune de Luzillé) et 4 ZNIEFF de type I. Il s’agit essentiellement d’habitats calcicoles (pelouses et boisements) sur lesquels se développent une flore et une faune rares.

L’intérêt du site réside essentiellement sur sa richesse floristique et faunistique. En effet, les cultures céréalières de Champeigne sont favorables à plusieurs espèces végétales qui, pour certaines, sont très rares et en forte régression au niveau national. Il s’agit des espèces messicoles, c’est-à-dire inféodées aux cultures, notamment céréalières, dans les zones peu traitées : bords de champs, bords de chemins. Par ailleurs, en ce qui concerne la faune, plusieurs espèces de gibiers sont présentes sur la ZPS Champeigne. Une grande partie d’entre elles fréquente les milieux identiques ou proches de ceux occupés par les 9 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire trouvés sur le site (Outarde canepetière, Hibou des marais, Busard Saint Martin, Faucon émerillon…). En dehors de ces espèces d’oiseaux visées par la désignation de la Champeigne en site Natura 2000, de très nombreuses espèces d’oiseaux communes fréquentent également le site. Il est possible de citer notamment : l’Alouette des champs, le Bruant proyer, le Bruant jaune, le Faucon crécerelle…

Les enjeux et objectifs proposés l’ont été à partir des exigences des 9 espèces d’oiseaux d’intérêt communautaire (inscrites à l’Annexe I de la directive Oiseaux) et de leurs habitats, tout en tenant compte du contexte humain et donc des exigences économiques, sociales et culturelles. C’est le meilleur équilibre et la cohérence entre ces deux types d’exigences qui ont été recherchés dans le but d’aboutir à des actions acceptables par tous et efficaces.

Ainsi, les enjeux des principales activités humaines pour la conservation des oiseaux sont les suivants :

l’activité agricole : l’enjeu se pose autour du maintien et du développement d’une activité agricole respectueuse qui permette de conserver, restaurer et développer les habitats agricoles favorables utilisés par les oiseaux ;

l’activité touristique : l’enjeu se pose autour de la conciliation d’une démarche de sensibilisation pour une meilleure protection des espèces et de leurs habitats avec une maîtrise des

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problèmes de dérangement générés par un accroissement de la fréquentation ;

les activités de transport : l’enjeu du transport routier et électrique, indispensable à la présence d’activités humaines sur le site, se pose autour de la conciliation d’infrastructures adaptées aux activités, entretenues et sécurisées avec la limitation de leurs impacts défavorables sur les populations et habitats des oiseaux.

III.2.1.5 Site de la Vallée du Cher et Coteaux, forêt de Grosbois (SIC) Superficie totale : 16,99 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 16,99 km² Date de proposition comme SIC : Avril 2002

Etat d’avancement du DOCOB : Validé en janvier 2005

Ce SIC est situé sur 6 communes appartenant partiellement ou totalement au territoire du SAGE : Noyers-sur-Cher, Seigy, Couffy, Meusnes, Châtillon-sur-Cher et Selles-sur-Cher.

Il est composé de 3 unités :

Les prairies du Fouzon (16,91 km²) : Ce secteur est constitué d’un vaste ensemble de prairies alluviales inondables, s’étendant sur près de 1 700 hectares à la confluence du Cher et du Fouzon. L’intérêt patrimonial du site est lié à l’existence de grandes surfaces occupées par des prairies naturelles inondables, essentiellement fauchées, qui se caractérisent par une remarquable diversité aussi bien floristique (près de 400 espèces végétales recensées) que faunistique (4 espèces d’oiseaux y sont particulièrement remarquables : le Courlis cendré, le Tarier des prés, la Pie-Grièche écorcheur et le Râle des genêts).

La situation actuelle du site est globalement satisfaisante, en comparaison de ce qu’elle a été dans le passé (forte déprise agricole dans les années 1980). L’enjeu principal est donc d’abord la pérennité de la situation actuelle, puis la mise en place d’actions pour améliorer l’état de conservation du site et des espèces d’intérêt communautaires (mise en place de pratiques agricoles respectueuses des habitats et des espèces communautaires, limitation de la fermeture des milieux, lutter contre les espèces exogènes envahissantes…)

Les caves de Gros Bois (0,04 km²) : Cette unité est réputée pour sa richesse botanique (16 espèces d’orchidées recensées) liée à la diversité de ses sols situés sur une zone de contact entre sables de Sologne et calcaires de la vallée du Cher, mais aussi à la présence d’étangs et de carrières. Ce site héberge une faune forestière typique (Autour, pics, mésanges,

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Cerf…) et cavernicole (7 espèces de chauves-souris d’intérêt communautaire). Il figure à l’inventaire des ZNIEFF comme ZNIEFF de type II et il est classé « zone N », naturelle forestière, au sein du Plan Local d’Urbanisme de Noyers-sur-Cher qui est en cours d’élaboration. Les différents types de milieux présents sont des boisements de pins et de feuillus, des carrières souterraines et abris sous roche ainsi que des pelouses calcicoles relictuelles. Les propositions de gestion du site ont pour but essentiel la conservation à long terme des deux derniers milieux qui constituent des habitats naturels d’intérêt communautaire.

La butte des Blumonts (0,05 km²) : Le site, en forme de fer à cheval encerclant le dos de la butte, est formé de deux parcelles, propriétés du Conservatoire des Sites de Loir-et-Cher, totalisant une surface de 5 hectares. Il n’a pas de statut particulier au niveau écologique : il ne figure ni à l’inventaire ZNIEFF, ni parmi les ZICO. Sur le plan communal, les Blumonts, aujourd’hui en « zone Nc » au Plan d’Occupation des Sols, feront partie d’une « zone naturelle N » dans le nouveau Plan Local d’Urbanisme soumis à enquête publique. Les types de formations végétales présentes sont des pelouses calcicoles, des friches, une culture et des fourrés. Deux mares et deux anciennes marnières sont également présentes sur le site.

L’intérêt botanique du site a été découvert en 1989. On y rencontre parmi les espèces végétales, des flores messicoles, des pelouses calcicoles -riches en orchidées- et des milieux humides et aquatiques. Le premier objectif de gestion consiste à approfondir la connaissance scientifique du site. Le second objectif est bien sûr la conservation à long terme des habitats naturels d’intérêt communautaire à savoir les pelouses calcicoles et les mares ou milieux aquatiques. Viendra ensuite l’élaboration d’un dispositif de suivi pour évaluer les habitats et leur gestion.

III.2.1.6 Site de la Sologne (SIC) Superficie totale : 3461,84 km²

Superficie sur le territoire du SAGE : 16,71 km² Date de proposition comme SIC : Mars 2001

Etat d’avancement du DOCOB : Validé le 14 Février 2007

La Sologne est délimitée par la vallée de la Loire entre Gien et Blois (au Nord), la Vallée du Cher (au Sud), le pays-Fort (à l’Est) et le plateau de Pontlevoy (à l’Ouest). Elle est située en région Centre et s’étend sur

La Sologne est délimitée par la vallée de la Loire entre Gien et Blois (au Nord), la Vallée du Cher (au Sud), le pays-Fort (à l’Est) et le plateau de Pontlevoy (à l’Ouest). Elle est située en région Centre et s’étend sur