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Chapitre 4 L’analyse quantitative de la sécurité environnementale interne

5. La réponse gouvernementale

Certains auteurs déclarent que la Chine souffre d’une défaillance politique structurelle de la gouvernance où le manque de transparence, de responsabilité politique et d’état de droit décourage les citoyens329. L’État, quant à lui, oscille entre la répression et la tolérance contrôlée. Rocca précise que « Les mouvements contre la pollution et ceux des propriétaires sont tolérés à condition qu’ils en restent à des actions normalisées et limitées au sujet du conflit330. ».

La Chine reconnaît ses erreurs de développements et les coûts afférents à ceux-ci. Elle s’inscrit dans un exercice d’équilibre très précaire entre la nécessité de poursuivre le développement, l’enrichissement de la nation et la préservation de ses richesses naturelles. Toutefois, certains spécialistes de la sécurité préviennent que la Chine ne pourra contenir plus longtemps le mécontentement social par la répression ou la croissance économique, seule la réforme de ses institutions pourrait la prémunir du chaos social331. Le pouvoir central réitérait en 2003 sa foi dans le développement économique, « Development is the

325 TANNER, M. S., 2004, op. cit., page 137 326 ECONOMY, E. C., 2011, op. cit., page 1

327 SMYTH, R., MISHRA V. et X. QIAN, 2008, op. cit., page 548 328 Ibid.

329 ECONOMY, E. C., 2011, op. cit., page 1

330 ROCCA, J-L., 2010, Une sociologie de la Chine, La Découverte, Paris, page 97 331 TANNER, M. S., 2004, op. cit., page 137

fundamental principle, and the key to resolving all problems China is facing. We must maintain a comparatively high growth rate in our national economy. ». Par ailleurs, le premier ministre chinois Zhu déclarait que le développement des réformes était tributaire de l’état des tensions sociales332. Tanner conclue que le gouvernement chinois se trompe en pensant résoudre les désordres sociaux seulement par la poursuite de la croissance333.

Les atteintes aux autres types de sécurité

Section 6.

Dans les années 1990, la proportion des Chinois sous-alimentés était de 16 % et de 11 % au début des années 2000, passant de 193,5 à 142,1 millions334. Ce qui tend à démontrer que la Chine trouve de nouveaux moyens afin de garantir une amélioration de sa sécurité alimentaire. D’une part, elle exporte des biens à faible valeur ajoutée, ce qui lui permet d’importer les ressources alimentaires nécessaires. D’autre part, l’industrialisation et la modernisation progressives du secteur agricole (machinerie, accès à l’énergie, traitements chimiques des terres) compenseraient les pertes de production et de productivité causées par les dégradations environnementales.

Tout d’abord, la facture économique est importante, d’après l’Agence internationale de l’énergie, la Chine serait à « la tête des pollueurs mondiaux »335 et les pertes de PIB, dues aux dysfonctionnements environnementaux, s’élèveraient entre 7 et 20 % du PIB annuel, de 1980 à 2000336. Certains prétendent que, la Chine aurait perdu, de 2000 à 2007, entre 8 à 12 % de points de croissance par an à cause de la pollution337. Mais c’est probablement au niveau de la sécurité personnelle et groupale que les externalités environnementales s’avèreraient significatives. L’exemple du barrage des Trois gorges est symptomatique de la situation environnementale et sociale en Chine à travers le phénomène des déplacements humains ou des réfugiés environnementaux338.

332 Ibid., page 145 333 Ibid.

334 LEE, S-W., 2007, op. cit., page 169 335 MEIDAN, M., 2007, op. cit. , page 69

336 FU, B.-J., ZHUANG, X.-L., JIANG G.-B., SHI J.-B. et Y.-H. LÜ, 2007, op. cit., pages 7597-7602 337 Ibid., page 70

338 HEMING, L., WALEY P. et P. REES, 2001, « Reservoir Resettlement in China: Past Experience and the Three Gorges Dam », The Geographical Journal, Vol. 167, N° 3, page 196

Le projet aurait déplacé plusieurs millions de Chinois, à cause notamment des inondations des terres pour le réservoir et des centaines d’usines et des dizaines de villages ont été fermés ou déplacés339. Les conditions de transfert ont été difficiles : « In addition, many of the rebuilt houses for migrants are located in formerly uninhabited areas in higher altitudes where human activities and farming may disrupt the fragile natural equilibrium of the ecological systems340. ». Les personnes déplacées, de condition très modeste, devaient voir leur sort s’améliorer; toutefois l’exemple de Shanghai est contrasté341. Ainsi, « la dislocation des réseaux d’entraide, les problèmes de communication avec les locaux et la difficulté de trouver un emploi non agricole. » ont engendré d’autres problèmes de sécurité342. Selon Heming, Walley et Rees, deux tiers des dix millions de déplacés par les infrastructures hydro-électriques vivent toujours au-dessous du seuil de pauvreté343. Pour eux, les conséquences de la réinstallation des populations déplacées d’un réservoir sont de trois ordres : appauvrissement économique, instabilité sociale et dégradation environnementale344. Enfin, les affrontements, entre déplacés et populations d’accueil, sont souvent très violents, au point d’être mortels345.

Les interactions entre les différentes atteintes aux sécurités

Section 7.

Il semble impossible ici d’aborder l’ensemble des interactions potentielles entre les différentes atteintes aux sécurités sanitaires et sociopolitiques. Elles mériteraient à elles seules d’autres études spécifiques. L’important est de connaître leur existence.

Le principe est de comprendre, sans que l’on puisse le mesurer précisément, que les variables sanitaires, politiques, sociales, économiques sont reliées. Une usine chimique (étape anthropique), qui dégage des toxines dans les systèmes hydriques publics (étape environnementale) causant la mort des individus et la hausse des cancers (étape sécuritaire) dans une population donnée en Chine, a au-delà des externalités sanitaires, des coûts

339 GUO, G., 2010, op. cit., page 4 340 Ibid., page 5

341 PADOVANI, F., 2006, « Les déplacés des Trois Gorges. Une arrivée discrète dans la capitale économique chinoise. », Perspectives chinoises, N° 95, page 11

342 Ibid., page 12

343 HEMING, L., WALEY P. et P. REES, 2001, op. cit., page 199 344 Ibid.

internes économiques, sociaux et politiques considérables qui, à leur tour, interagissent et démultiplient l’impact initial.

Chapitre 6 - Conclusions

Dans un premier temps, ce travail s’inscrivait dans un corpus théorique déterminé, mettant en place une chaîne causale entre la notion d’environnement et celle de sécurité. Les faiblesses apparentes de la théorie de sécurité environnementale apparaissent se situer dans l’absence d’observations répétées de ces mécanismes causaux dans la réalité, de façon systématique. Les analyses empiriques seraient, selon certains, insuffisantes et approximatives pour que l’on puisse reconnaître une quelconque crédibilité scientifique à la sécurité environnementale en tant que théorie à part entière.

En réponse à ce supposé déficit empirique, ce mémoire se proposait de tester l’hypothèse qui relie les dysfonctionnements environnementaux aux dysfonctionnements de sécurité politique, par l’intermédiaire de la sécurité sanitaire, et ceci à travers une étude de cas sur la Chine. Cette relation, qui paraît avoir été significative dans le passé selon la littérature scientifique, perdure-t-elle en ce début de siècle et, si tel est le cas, quelle en est l’ampleur politique et l’assise scientifique ?

Les résultats sont nombreux et complexes, parce qu’ils sont interdépendants. D’une part, sur la Chine, on peut confirmer que la croissance du système économique produit des transformations économiques hors-normes. Cette croissance, au pas de charge, est anarchique et engendre des coûts économiques, sociaux et politiques significatifs. Ce qui fait dire à certains, que le développement de la Chine au XXIe siècle est loin de répondre au conceptuel triptyque du développement durable : efficacité économique, intégrité écologique et équité sociale.

En 2007, Wen et Li, dans leur chapitre, China : Hyper-development and environmental crisis, en viennent à la conclusion suivante :

The current model of economic growth in China is not sustainable. If the current growth pattern continues, in the not very distant future China may have to struggle with a major energy crisis, drastic declines in food production, the exhaustion of usable water resources and an uncontrollable public health crisis, as well as catastrophic natural disasters. Not only could the Chinese economy stop growing, and the existing social structure collapse; the potential consequences for the population could be too horrific to imagine346.

D’autre part, la poursuite de la croissance démographique, des problématiques sociales intergénérationnelles (population vieillissante) et de genre (enfant unique, balance homme/femme), des migrations socio-économiques internes, fragilise la paix sociale interne de la Chine. Cette fragilité est renforcée par l’enrichissement de millions de Chinois et l’augmentation exponentielle de leurs capacités de communication.

Politiquement, le système interne chinois demeure campé dans un conservatisme coercitif en réformation, oscillant entre une ouverture timide ultra-contrôlée et une fermeture irrationnelle brutale. Les droits de l'homme, les droits sociaux, les concepts de liberté individuelle, d’expression et d’opposition, de démocratie universelle sont réinterprétés par les autorités centrales politiques et militaires selon une idéologie communiste « sino-chinoise », autoritaire et centralisée. Ce statu quo génère une situation paradoxale où la Chine devient un leader dans certains domaines du développement durable, tout en continuant de privilégier le développement économique et la paix sociale au détriment de l’environnement.

Pourtant, c’est cette dernière variable qui subit les dysfonctionnements des autres précitées (économie, société et politique), par les surexploitations, les gaspillages, les dégradations et les pillages des ressources. Ces externalités environnementales, en « feedback », se retournent en direction d’une population trop nombreuse et trop concentrée sur des aires de vie urbaines et côtières restreintes. Ainsi, on a constaté que l’environnement en général, avec la croissance de la pollution, le déclin de la biodiversité et

346 WEN, D. et M. LI, 2007, « China : Hyper-development and environmental crisis », dans PANITCH L. et LEYS C., 2007, Coming to Terms with Nature : Socialist Register 2007, Socialist Register Anthology, page 143

les changements climatiques en particulier, est et sera le défi majeur de la Chine de demain. En 2012, l’environnement chinois est plus dégradé que jamais, sous le poids de la démographie et du développement. Celui-ci, fragilisé par des siècles de catastrophes naturelles, de transformations humaines, de conflits, d’exploitations anthropiques massives, d’urbanisation, de développement démographique et d’industrialisation lourde, est de nos jours une menace à la sécurité des hommes. Ces derniers persévèrent dans leur choix de privilégier à outrance le confort vital commun des individus, aux dépens des équilibres environnementaux, en négligeant les externalités sanitaires et en muselant les externalités sociales.

L’apathie politique du Parti communiste chinois, l’inertie administrative d’un État surdimensionné, la complexité des luttes internes de l’appareil d’État, les réflexes répressifs et coercitifs des autorités centrales expliquent en grande partie que l’environnement en crise soit l’épée de Damoclès sur la tête dirigeante de la République populaire de Chine, nonobstant les efforts de Beijing en matière de développement durable.

À notre première hypothèse h1, sur l’évolution d’une relation significative positive entre la dégradation du contexte environnemental et les dégradations sécuritaires en termes de santé durant les années 2000 – 2009, nous pouvons rejeter l’hypothèse nulle, en considérant que sur cette période, la relation a continué d’exister d’une part et qu’elle s’est démultipliée d’autre part.

Concernant notre seconde hypothèse h2, quant à la relation entre la santé des Chinois et la sécurité politique interne, l’hypothèse nulle est encore rejetée. Au-delà, des simples contingences méthodologiques, propres aux études scientifiques sur les pays en voie de développement en général et la Chine en particulier, il est encore difficile de mesurer précisément la part de la santé dans la croissance des perturbations sociopolitiques internes. Nous savons cependant que les perturbations sociales environnementales croissent parallèlement aux autres, avec l’ensemble des contestations sociopolitiques au régime politique en place, à ses règles, à ses imperfections et à ses injustices.

Enfin, l’hypothèse h3 voit elle aussi l’hypothèse nulle rejetée, considérant l’ampleur des manifestations sociales antigouvernementales ayant pour origine les

dysfonctionnements sanitaires issus de ceux de l’environnement. Chauqe année, les manifestations sociales sont de plus en plus nombreuses, violentes et perpétrées par de plus en plus de personnes. Et même si, il est difficile de connaître tous les impacts de celles-ci sur la stabilité politique du régime communiste, il n’en demeure pas moins qu’elles représentent une menace directe au pouvoir politique central. Toutefois, si les déclins de la biodiversité, les croissances de la surexploitation, de la dégradation et de la captation des ressources naturelles, mais plus encore, des changements climatiques régionaux majeurs se pérennisent et s’intensifient, alors le pari économique risque d’être remis en question. Conséquemment, la situation environnementale menace le « leadership » politique du parti communiste chinois.

La qualification qui nous apparaît la plus raisonnable et rationnelle est de considérer que la sécurité environnementale est un phénomène critique en 2012. Celui-ci est en Chine

(1) un phénomène politique intra-étatique réel (2) en pleine croissance, (3) représentant une

menace à la sécurité nationale de la Chine, (4) sensible à la dynamique des changements

climatiques alliée à l’apathie du pouvoir politique. Dans les décennies à venir, le degré d’intensité de la sécurité environnementale chinoise pourrait se dégrader, en transitant de l’état intra-étatique à l’état interétatique. Les phénomènes des changements climatiques sont avec la biodiversité, les clés de la sécurité environnementale de la Chine de demain.

Selon David D. Zhang, Jane Zhang et al., le facteur environnemental a été sous- estimé et reprenant les résultats de Webster, ils affirment que l’état de conflit interne violent est un « choix écologique adaptatif » dans un contexte de croissance démographique et de restriction à l’accès aux ressources347. S’appuyant sur les relevés historiques, les auteurs mettent en lien les dysfonctionnements environnementaux et plusieurs soulèvements paysans et guerres civiles enChine348.

Le gouvernement chinois se trouve probablement à un tournant essentiel pour l’avenir du régime politique communiste tel qu’il est aujourd’hui. Les détériorations de l’environnement chinois pourraient aboutir à un effondrement environnemental qui, par ses

347 Ibid., page 403 348 Ibid., page 405

externalités, saperait la stabilité politique, sociale et économique de la Chine, en brisant sa trajectoire de puissance. La Chine réfléchit à ses priorités en termes de développement économique et sociétal, à recadrer ses intérêts nationaux, afin que l’environnement, qui fut sa richesse dans l’histoire, ne devienne pas son impasse. Par le passé, la Chine a connu des renversements successifs de dynasties, par des jacqueries paysannes, ayant subi des perturbations climatiques sévères (les Tang, les Song, les Yuan, les Ming)349.

Les avenues possibles pour améliorer sa situation globale en termes de sécurité nationale sont nombreuses et à explorer. Accroître ses efforts en matière de développement durable en améliorant l’efficacité économique, en préservant l’intégrité écologique et en respectant l’équité sociale serait un objectif louable.

Concernant la recherche scientifique, il reste encore un certain nombre d’opportunités. Premièrement, les études environnementales globales sur la Chine sont toujours incomplètes, tant les échelles matérielles et humaines sont disproportionnées. L’accessibilité aux données n’est pas encore totalement disponible et leurs transparences ne sont pas toujours garanties. Ensuite, les données, concernant les violences sociales ayant des relations avec un dysfonctionnement environnemental d’origine anthropique, ont une fiabilité relative, malgré les initiatives de certains chercheurs ou citoyens chinois à vouloir collecter les données relatives aux manifestations sociales. La recherche de nouveaux outils de mesure semblerait être une voie pertinente pour le champ des théories de sécurité environnementale.

Ainsi, je voudrais achever ce mémoire avec les mots de Payne qui nous rappelle que la meilleure des sécurités est celle qui privilégie une relation harmonieuse, équilibrée et constructive entre l’Homme et son environnement :

In traditional Chinese philosophy wise leadership was predicated on achieving a balanced approach to the human-nature relationship known as Tian Ren He Yi – harmony between heaven and humankind. The values of moderation and adaptation meant that sustainable forms of agriculture, forestry management, and the protection of endangered species were in evidence centuries ago350.

Néanmoins, certains énoncent que le « management global » pour l’environnement est chose impossible tant les barrières économiques et politiques sont insurmontables351. Pour la Chine, en 2012, cette observation demeure une réalité atavique, malheureusement pour elle et pour nous.

350 MORTON, K., 2008, op. cit.,

351 PAYNE, R. A., 1998, « The Limits and Promise of Environmental Conflict Prevention: The Case of the GEF », Journal of Peace Research, Vol. 35, N° 3, Special Issue on Environmental Conflict, page 364

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