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RÉGIME DE TRAVAIL (TEMPS PLEIN, TEMPS PARTIEL)

Dans le document Monitoring socio-économique 2013 (Page 123-139)

59 Les personnes qui ont eu un contrat de travail mais qui ne l’ont pas presté effectivement ont été retirées de l’effectif.

Il s’agit de prestations constituées de jours de vacances et/ou de jours assimilés. Pour de plus amples explications, voir la documentation relative au datawarehouse de la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale.

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Ce graphique nous permet de constater que tous régimes de travail confondus, le nombre de femmes et d’hommes d’origine belge ayant un contrat de travail est quasi égal. Par contre, si nous focalisons notre attention sur les régimes de travail, on s’aperçoit que les femmes sont beaucoup plus régulièrement actives que les hommes dans le régime de travail à temps partiel.

Soulignons que cette analyse ne nous renseigne pas sur le nombre d’heures effectuées ou le nombre d’emplois à temps partiel effectués par une seule et même personne. En nombre relatif, chez les personnes d’origine belge, on peut dire que 86% des hommes avec un contrat de travail sont occupés à temps plein tandis que 48% des femmes le sont sous le régime de l’emploi (ou des emplois) à temps partiel. Il y a peu de disparités entre les travailleurs et travailleuses repris dans la catégorie « spéciale », mais cette dernière catégorie représente moins de 2% des travailleurs d’origine belge.

Dans le graphique 61, nous pouvons observer le deuxième plus important contingent de travailleurs dans notre classification par origine, celui des personnes originaires de l’UE-14.

On constate une situation quasi identique à celle des personnes d’origine belge. En effet, les proportions d’hommes à temps plein et de femmes à temps partiel par rapport au volume total de travailleurs sont identiques ou presque au graphique précédent : 86% des hommes sont à temps plein et 47% des femmes sont à temps partiel.

125 Autre grand groupe d’individus sous la loupe, trois fois moins nombreux que les individus d’origine UE-14 (et 24 fois moins nombreux que la population d’origine belge), le graphique 62 concerne le groupe des hommes et des femmes originaires du Maghreb. Avec 95.000 personnes, il constitue néanmoins le troisième effectif, par ordre décroissant du poids démographique, dans notre classification par origine.

Deux éléments au moins différencient ce groupe des deux premiers évoqués ci-dessus. Tout d’abord, le nombre de femmes effectivement au travail comparé à celui des hommes. Alors qu’environ 60.000 hommes originaires du Maghreb sont actifs occupés dans un régime de travail salarié, 35.000 femmes répondent aux mêmes statuts de personnes actives occupées, tous régimes de travail confondus. Rappelons que la structure par sexe de cette population est composée de 48% de femmes, cette caractéristique ne peut donc pas être avancée pour expliquer la première observation. Par ailleurs, les femmes originaires du Maghreb sont autant sous le régime de travail à temps partiel que les femmes des deux premières origines observées

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puisque la proportion de travailleuses salariées y est de 47%. Deuxièmement, les hommes originaires du Maghreb travaillent dans une moindre mesure à temps plein que les deux premières origines présentées puisque leur proportion dans ce régime de travail atteint les 76%

contre 86% chez les personnes d’origine belge ou de l’UE-14.

Le graphique 63 nous permet de clôturer une première vision d’ensemble du point de vue de l’origine et des régimes de travail. Les données présentées ici concernent donc les 5 origines suivantes : UE-12, candidat UE, autre Européen, autre Africain et asiatique. Le régime de travail dit « spécial » n’apparait plus dans ce graphique mais il est bien compris dans le total. Toutes ces catégories montrent une fois de plus que les femmes sont toujours, proportionnellement, plus nombreuses que les hommes dans des emplois à temps partiel. Si la moyenne de ces 5 catégories est à nouveau ici de 47% de femmes occupées à temps partiel, les femmes d’origine asiatiques sont à 42% et les personnes originaires de pays candidats à l’UE dépassent les 51% dans ce régime de travail (ces chiffres représentent les extrêmes).

Première particularité, chez les personnes originaires de l’UE-12, les travailleurs sous contrats sont majoritairement des femmes (55%), cette situation s’explique en partie par la proportion

127 importante d’hommes originaires de l’UE-12 qui travaillent sous le statut d’indépendant. En effet, les ressortissants polonais et roumains sont en 2008 les étrangers les plus nombreux à débuter une activité d’indépendant et sont également dans les cinq premières nationalités étrangères qui occupent un emploi non-salarié en Belgique60. Malgré cet avantage numéraire des femmes dans la population des personnes originaires de l’UE-12 avec un emploi salarié, six emplois sur dix sous le régime du temps plein restent occupés par des hommes. En revanche, près de neuf emplois sur dix à temps partiel sont occupés par des femmes.

Une autre observation concerne le parallélisme observable entre les personnes originaires du Maghreb et celles originaires de pays candidats à l’UE. Comme c’était le cas pour les femmes originaire du Maghreb, le taux de participation des femmes originaires de pays candidats à l’UE à l’emploi salarié est bien inférieur à celui des hommes de la même origine. Toutefois, les femmes originaires de pays candidats à l’UE semblent plus regroupées dans l’emploi à temps partiel qu’à temps plein puisque leur taux de participation y est de 51% et la différence reste faible avec les femmes originaires du Maghreb (47%).

Enfin, une dernière remarque concerne les travailleurs originaires des autres pays africains (hors Maghreb) (20.429 personnes) et d’Asie (15.669). Pour les hommes de ces deux origines, les taux de participation au régime de travail à temps plein sont les plus faibles, bien qu’ils atteignent tout de même 72% pour les deux origines. On constate également que les hommes sont plus souvent actifs sous le régime du travail à temps partiel et que les femmes y sont moins représentées (45% chez les femmes originaires d’un autre pays africain et 42% chez les femmes originaires du continent asiatique).

En guise de conclusion pour les tableaux précédents, on observe sans difficulté que la distinction par genre offre une vision dichotomique du marché du travail selon le régime de travail (temps partiel ou temps plein). En effet, quelle que soit l’origine prise en compte, apparait une surreprésentation des femmes dans l’emploi à temps partiel. Le tableau suivant synthétise cette information.

Si l’on excepte la situation des femmes d’origine Nord-américaines, les autres femmes, toutes origines confondues, travaillent sous des contrats à temps partiel dans une proportion allant de 42 à 52%. L’hypothèse explicative de ce phénomène se trouverait dans les types de contrats plus répandus dans certains secteurs d’activités occupés majoritairement par les femmes. Certains de ces secteurs comme, par exemple, la santé humaine, les services à la personne, l’enseignement

60 Selon les données de l’INASTI et calculs du SPF Emploi.

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ont en effet davantage recours à des contrats de travail à temps partiel. Plus de détails sur ce sujet sont disponibles dans la section 4.2 « Analyse de l’emploi par secteur (NACE) » de ce chapitre.

Les femmes d’origine belge ne semblent pas mieux insérées dans le régime à temps plein que les autres origines, constat qui est nettement moins observable chez les hommes. En effet, si les taux de participation au travail à temps partiel sont variables chez les femmes au travers des différentes origines, on peut constater que chez les hommes, ce taux croît de manière régulière par paliers successifs, presque, pourrait-on dire, en fonction de l’éloignement géographique par rapport à la Belgique. De cette observation, il faut exclure de l’analyse la situation des personnes d’origine nord-américaine qui est particulière. Il s’agit d’une petite sous-population de moins de 3.300 personnes. De plus, nous faisons l’hypothèse que les femmes d’origine nord-américaine sont plus souvent mieux qualifiées et mieux insérées sur le marché du travail que les autres origines étrangères. En effet, plus de 700 permis de travail pour du personnel hautement qualifié et du personnel de direction ont été octroyés à des ressortissants des seuls Etats-Unis en 200861.

Cela dit, comme nous allons le voir ci-après, la réalité du temps partiel peut révéler de multiples facettes en fonction de la durée de l’emploi ou des emplois à temps partiel effectués.

Une autre variable de la BCSS nous a permis de décomposer le régime de travail à temps partiel en temps cumulé et de déterminer le temps total d’occupation total des personnes qui travaillent à temps partiel, que ce soit en cumulant plusieurs contrats ou non. Nous avons ensuite subdivisé ce temps total en 4 types de temps partiel, correspondant chacun à une proportion d’un équivalent temps plein. Ceux qui travaillent, en cumulant ou non plusieurs contrats de travail à temps partiel, de 0 à 45% d’un équivalent temps plein (le petit temps partiel), 46 à 55% d’un équivalent temps plein (le mi-temps), 56 à 95% d’un équivalent temps plein (le grand temps partiel) et plus de 95% (l’équivalent temps plein) d’un équivalent temps plein. Le tableau suivant nous permet de visualiser cette nouvelle décomposition des hommes et femmes travaillant à temps partiel en 2008 selon leur origine. Une ventilation par sexe n’a pas été opérée car les hommes sont relativement peu nombreux dans l’emploi à temps partiel.

Un des éléments à pointer particulièrement dans la dernière représentation du graphique 65 sont les positions graphiques des trois premiers symboles des personnes à petit temps partiel et à grand temps partiel. Ceci concerne donc les travailleurs des origines belge, UE-14 et UE-12. Le fait remarquable réside dans le non-alignement de ces trois groupes par rapport aux autres origines, pour les catégories de petit et grand temps partiel. Nous pouvons donc avancer que les personnes avec une origine extra-européenne ou plus précisément hors UE-27 se retrouvent plus souvent dans un emploi à petit temps partiel et moins souvent dans un emploi à grand

61 L’immigration en Belgique – Effectifs, mouvements et marché du travail – Rapport 2010. SPF Emploi.

129 Un autre croisement intéressant rendu possible par le biais des données issues de la BCSS nous a permis de visualiser les liens qui existent entre le régime de travail effectué, l’origine et la situation ou le statut familial d’une personne (enfant, parent marié et non marié avec ou sans enfant, famille monoparentale, isolé, …). Dans un premier temps, nous nous intéressons à la manière dont se distribuent les femmes de 30 à 60 ans à temps partiel et à temps plein en excluant celles sous le régime « spécial » (voir plus haut) selon leur origine et leur statut familial.

L’ensemble de la distribution est visible dans le tableau suivant. Chaque pourcentage additionné sur une ligne ne totalisent pas 100% car deux catégories de statut familial regroupant peu de personnes ne sont pas reprises ici : le « logement en collectivité » et la catégorie « Autre » qui, ensemble, dépassent rarement 5% des femmes d’une origine.

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Les femmes occupées par un ou plusieurs temps partiel(s) sont surtout des femmes mariées depuis plus de 5 ans avec enfant. En effet, une femme à temps partiel sur deux d’origine belge vit sous ce statut familial. Ce statut est encore plus présent chez les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE puisque ce pourcentage monte à 66%. Il est très difficile de pouvoir parler de l’effet unilatéral du statut familial sur le régime de travail ou l’inverse mais nous devons tout de même constater que les femmes qui travaillent à temps plein se retrouvent moins dans la configuration familiale précitée. Nous observons également que les femmes salariées qui travaillent à temps plein sont plus souvent dans les catégories isolées, enfant, mariée depuis moins de 5 ans sans enfant ou non mariée sans enfant que les femmes occupées à temps partiel.

Pour un certain nombre d’origines, dont la belge, les proportions dans ces statuts passent généralement du simple au plus du double.

Afin de tenter d’un peu mieux cerner le possible effet du statut familial sur le régime de travail des personnes et annihiler l’effet de structure de la population pour chaque statut familial, nous avons également examiné la répartition des hommes et des femmes de 18 à 60 ans dans chaque régime de travail selon leur statut familial et selon leur origine. Nous avons sélectionné quatre statuts familiaux en fonction de leur pertinence et leur représentation : marié(e) depuis plus de 5 ans et avec enfant(s), famille monoparentale, isolé et enfant.

131 Parmi tous les statuts, c’est sous le statut familial « mariées depuis plus de 5 ans avec enfants » que les femmes se retrouvent le plus souvent, et la majorité de ces femmes travaillent à temps partiel ! Pour rappel, les premiers graphiques de ce chapitre, nous ont montrés qu’environ 50%

des femmes travaillent sous le régime du travail à temps partiel. Au sein de ce statut familial, la plupart des origines affichent des proportions de femmes à temps partiel supérieures à 60%. On observe une certaine homogénéité entre les différentes origines même si çà et là on relève des écarts allant jusqu’à 8 points de pourcents inférieurs aux personnes d’origine belge. Les hommes mariés avec enfant sont, sans surprise, beaucoup moins présents dans le travail à temps partiel et affichent même, dans ce statut familial en particulier, des ratios inférieurs par origine à leur moyenne générale d’occupation dans le temps partiel (voir graphique 64). Pour ce dernier tableau, on pourrait retenir ceci : chez les personnes mariées depuis plus de 5 ans avec enfant(s), plus de 60% des femmes salariées et d’origine belge, UE-14, UE-12, candidat UE, autre Européen, maghrébine, sud/central américaine sont occupées par un ou des contrat(s) à temps partiel. Par contre, les hommes salariés d’origine belge, UE-14, UE-12 et autre Européen s’y retrouvent dans une bien moindre mesure (moins de 10% sont occupés à temps partiel).

Pour poursuivre l’analyse, nous tentons de savoir si dans le cas d'une famille monoparentale ou d’une personne isolée, étant donné qu’un seul revenu du travail soutient économiquement le ménage, on constate une hausse du taux de participation au travail à temps plein. Et ce, dans quelles proportions, chez les hommes et les femmes de toutes les origines ? Les réponses à ces questions peuvent être analysées grâce aux tableaux suivants :

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A propos de la famille monoparentale, on constate tout d’abord que ce statut est beaucoup plus présent chez les femmes que chez les hommes. L’exemple extrême étant le cas des personnes originaires d’un autre pays africain (hors Maghreb) qui ont, comparativement aux autres origines, un taux de ménages monoparentaux maximum chez les hommes et les femmes de respectivement 3,5% et 21,8%. Notons que la différence de proportion de famille monoparentale entre les femmes et les hommes originaires d’un autre pays africain n’est pas le plus important puisque celui-ci atteint un ratio plus de 10 fois supérieur entre les hommes et les femmes, chefs de famille monoparentale originaires du Maghreb : 1,1% des hommes originaires de cette partie du monde ont un statut de famille monoparentale pour 12,2% des femmes. Il faut également souligner le fait que ce ratio n’est « que » de 5 ou presque chez les personnes d’origine belge : 9% chez les femmes et 1,9% chez les hommes. Toujours pour ce statut familial, en comparaison au statut « marié depuis plus de 5 ans avec enfant(s) », on constate chez les femmes, toutes origines confondues, une baisse du taux de participation au travail à temps partiel en même temps qu’une hausse chez les hommes. La moyenne est de 11,5 points de pourcentages en moins chez les femmes et 6,9% en plus chez les hommes. On serait tenté de conclure que la famille monoparentale à un effet professionnellement dopant sur les femmes qui

133 sont moins souvent travailleuses à temps partiel au contraire des hommes. Du point de vue de l’origine, on observe que ce sont surtout les femmes d’origine belge, UE-12, autre Européenne, maghrébine, autre africaine et les hommes originaires de pays candidat à l’UE, sud/centre Américain et asiatique qui mènent à ce constat.

En ce qui concerne les personnes ayant le statut d’isolé, on constate également une baisse du taux de participation des femmes au travail à temps partiel. Du côté des hommes, c’est moins souvent le cas. Pour presque toutes les origines, la proportion de participation au travail à temps partiel pour les hommes isolés est à mi-chemin entre celles des familles monoparentales et des mariés depuis plus de 5 ans avec enfant(s). Il ressort par ailleurs que les hommes salariés sont plus souvent isolés que les femmes salariées, toutes origines confondues. Il est intéressant de noter à ce propos que les ressortissants originaires d’un pays candidat à l’UE sont relativement peu présents dans ce statut, tant pour les hommes que pour les femmes.

Enfin, le dernier statut familial étudié est celui de l’enfant. Un enfant est identifié comme tel selon son code d’identification attribué par l’administration communale dans le Registre national. Environ entre 70% et 80%, selon l’origine, de ces personnes ont entre 18 et 29 ans. Ce sont les enfants d’origine européenne qui sont proches des 70% tandis que ceux d’origine extra-européenne avoisinent les 80%. En d’autres termes, on observe que les personnes avec le statut d’enfant de plus de 29 ans est plus fréquent chez les personnes d’origine européenne qu’extra-européenne. Le tableau suivant nous permet de faire quelques nouvelles observations sur toutes les personnes de 18 à 60 ans qui ont le statut d’enfant au sein du ménage.

Les personnes salariées d’origine belge qui vivent avec leurs parents (13,3% de la population salariée de cette origine vit sous ce statut), aussi bien les hommes que les femmes, travaillent moins souvent sous le régime de travail à temps partiel que toutes les autres origines. Toutes origines confondues, les hommes sont une nouvelle fois beaucoup moins présents dans ce régime de travail que les femmes mais ils sont proportionnellement plus présents dans ce statut familial que les femmes. Notons que les personnes originaires d’un autre pays africain relèvent très peu de ce statut familial (6.1%) mais affichent des taux (hommes et femmes) de participation au travail à temps partiel les plus élevés si on les compare aux autres origines.

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B. Selon l’historique migratoire

Le graphique suivant nous permet de visualiser la proportion de personnes salariées de chaque profil migratoire qui sont occupées soit dans un ou plusieurs contrats de travail à temps partiel soit dans un contrat de travail à temps plein. Pour rappel, la somme des proportions d’emplois à temps partiel et temps plein n’est pas égale à l’ensemble des emplois salariés ou à 100%. En plusieurs emplois à temps partiel. Deux catégories comprennent un nombre limité d’individus, leurs analyses sont donc à mettre sous réserve ou du moins, à bien considérer leur poids démographique par rapport aux autres profils. Il s’agit des salariés belges, nés belges dont au moins un des parents a une nationalité non-européenne, soit 1.445 personnes, et les salariés de nationalité non-européenne et nés en Belgique qui totalisent 2.061 individus. C’est dans ces deux catégories que l’on retrouve, proportionnellement, le plus de personnes dans les catégories

« spéciales » et « inconnues ». Globalement, si l’on exclut ces deux profils de l’analyse, la situation est relativement homogène dans ce premier tableau. Tous les profils migratoires oscillent, si on arrondit à l’unité, entre 64% et 70% de salariés à temps plein et entre 24% et 31% de salariés à temps partiel, sauf pour la catégorie des étrangers non-européens inscrits au Registre national depuis 5 ans ou moins. Ces derniers sont 56,9% à être à salariés à temps plein et 31% occupés dans un ou des emploi(s) à temps partiel. En nombre absolu, afin d’avoir un ordre de grandeur, ce profil regroupe environ 26.100 salariés dont 14.900 sont occupés à temps plein, 8.100 à temps partiel et 3.200 sont dans la catégorie « spéciale ». Ces derniers représentent donc environ 12% de ces 26.100 salariés, ce qui est la plus grande proportion de cette catégorie

« spéciales » et « inconnues ». Globalement, si l’on exclut ces deux profils de l’analyse, la situation est relativement homogène dans ce premier tableau. Tous les profils migratoires oscillent, si on arrondit à l’unité, entre 64% et 70% de salariés à temps plein et entre 24% et 31% de salariés à temps partiel, sauf pour la catégorie des étrangers non-européens inscrits au Registre national depuis 5 ans ou moins. Ces derniers sont 56,9% à être à salariés à temps plein et 31% occupés dans un ou des emploi(s) à temps partiel. En nombre absolu, afin d’avoir un ordre de grandeur, ce profil regroupe environ 26.100 salariés dont 14.900 sont occupés à temps plein, 8.100 à temps partiel et 3.200 sont dans la catégorie « spéciale ». Ces derniers représentent donc environ 12% de ces 26.100 salariés, ce qui est la plus grande proportion de cette catégorie

Dans le document Monitoring socio-économique 2013 (Page 123-139)