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Selon l’origine 48

Dans le document Monitoring socio-économique 2013 (Page 64-77)

ANALYSE DU TAUX D’EMPLOI 4.1

A. Selon l’origine 48

Le taux d’emploi moyen en Belgique, pour les personnes de 18 à 60 ans, est de 66%. Le taux d’emploi des personnes d’origine belge (74%) est supérieur à la moyenne et aux taux d’emploi observés pour les personnes d’origine étrangères. Seules les personnes originaires de l’UE-14 et de l’UE-12 ont des taux d’emploi supérieurs à 50%. Les personnes originaires d’autres pays européens et les personnes originaires d’autres pays africains ont les taux d’emploi les plus faibles.

Concernant le taux d’emploi des personnes originaires de l’UE-14 et de l’UE-12 présenté dans les graphiques, il faut de nouveau préciser que celui-ci est vraisemblablement inférieur au taux d’emploi « réel » entre autre en raison du fait que les fonctionnaires européens ne sont pas repris dans la catégorie « personnes occupées » du datawarehouse (voir chapitre 3).

47 Pour plus de détails, voir la « «description de la nomenclature de la position socio-économique et des variables dérivées y afférentes » sur le site de la BCSS.

48 UE-14 : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Royaume-Uni, Danemark, Grèce, Espagne, Portugal, Finlande, Suède et Autriche.

UE-12 : République tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Slovaquie, Bulgarie et Roumanie

Candidats UE : Macédoine, Turquie, Croatie

Autres pays européens : Albanie, Andorre, Islande, Lichtenstein, Monaco, Norvège, Marin, Suisse, Russie, Saint-Siège, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, etc.

Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Tunisie et Mauritanie

Autres pays africains : Burundi, Cameroun, Afrique du Sud, Congo, Sénégal, Rwanda, etc.

Amérique du Nord : Canada, Etats-Unis d’Amérique

Amérique Centrale et du Sud : Cuba, Guatemala, Mexique, Nicaragua, Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela, etc.

Asie : Chine, Japon, Thaïlande, Malaisie, Inde, Indonésie, Arabie Saoudite, Iran, Irak, Israël, etc.

Océanie : Australie, Nouvelle-Zélande, Samoa, etc.

65 Le graphique suivant reprenant l’écart de taux d’emploi entre les personnes d’origine belge et les personnes d’origine étrangère est interpellant. L’écart en défaveur des personnes d’origine étrangère varie entre 20,8 points de pourcentage pour les personnes originaires de l’UE-14 et 36,2 points de pourcentage pour les personnes originaires d’autres pays européens.

Les écarts de taux d’emploi observés peuvent s’expliquer en partie par le niveau d’éducation, a fortiori pour les personnes ayant une origine non-UE. En effet, sur base des données de l’enquête sur les forces de travail, on constate que la part des faiblement qualifiés de 20 à 59 ans s’élève à 49,4% pour les personnes de nationalité non-UE contre 32,1% pour les personnes ayant une nationalité UE-27 et 25,7% pour les personnes de nationalité belge.

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Le graphique suivant, reprenant le taux d’emploi par âge, indique que quel que soit l’origine, le taux d’emploi a tendance à augmenter avec l’âge puis diminue à partir de 55 ans. En subdivisant les différentes catégories d’âge par classe de 5 ans, on peut constater qu’une légère diminution du taux d’emploi s’observe déjà à partir de 40 ans, sauf pour les personnes originaires de l’UE-12, d’un autre pays européen, d’un autre pays africain et d’un pays d’Asie. Néanmoins, l’ampleur de ce phénomène varie fortement selon l’origine.

Quelle que soit la classe d’âge, le taux d’emploi des personnes d’origine belge est supérieur à celui des personnes ayant une autre origine, sauf pour les 18-19 ans originaires d’un pays candidat à l’UE qui ont un taux d’emploi supérieur à celui des belges d’origine. Le taux d’emploi des jeunes de 18 à 19 ans est faible pour toutes les origines, en particulier pour les jeunes originaires d’un autre pays africain. Ce faible taux d’emploi des jeunes de 18 à 19 ans est à attribuer en partie au fait qu’un grand nombre d’entre eux sont encore aux études (voir chapitre 6). C’est pour la catégorie des 30-54 ans que les taux d’emploi sont les plus élevés, et ce pour toutes les origines. Via une décomposition par classe d’âge de 5 ans, on constate que pour les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE et du Maghreb, le taux d’emploi diminue drastiquement à partir de 45 ans, tandis que pour les autres origines la diminution drastique du taux d’emploi s’opère à partir de 55 ans (entre la classe d’âge de 50-54 ans et celle de 55-60 ans, ce sont les personnes d’origine belge qui connaissent la plus grande diminution de taux d’emploi).

Le taux d’emploi moyen en Belgique pour les hommes de 18 à 60 ans est de 71,3%. Le taux d’emploi des hommes d’origine belge est de 78,3%. Ce dernier est supérieur à la moyenne et aux taux d’emploi observés pour les hommes d’origine étrangère. Les hommes originaires de l’UE-14 et de l’UE-12 ont les taux d’emploi les plus élevés des hommes d’origine étrangère avec des taux d’emploi de 58,5% et 61%. Les hommes originaires d’autres pays européens et les hommes originaires d’autres pays africains ont les taux d’emploi les plus faibles (respectivement 42,7%

et 42,4%).

67 Le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes et ce quelle que soit leur origine.

Le taux d’emploi moyen en Belgique pour les femmes de 18 à 60 ans est de 60,7%. Celui des femmes d’origine belge est de 70,0%. Quelques similitudes avec la situation observée pour les hommes : le taux d’emploi des femmes d’origine belge est supérieur à la moyenne et aux taux d’emploi observés pour les femmes d’origine étrangère; les femmes originaires de l’UE-14 et de l’UE-12 ont les taux d’emploi les plus élevés parmi les femmes d’origine étrangère avec des taux de 48,2% et 44,5%. Les taux d’emploi les plus faibles sont observés pour les femmes originaires d’un pays candidat à l’UE et les femmes d’origine maghrébine (respectivement 29,2% et 31,5%).

Il est intéressant de soulever que les femmes d’origine belge ont des taux d’emploi supérieurs à ceux observés pour les hommes d’origine étrangère.

La figure 4 reprend différents types d’écarts de taux d’emploi : l’écart de taux d’emploi entre les hommes et les femmes, l’écart de taux d’emploi entre les hommes d’origine belge et ceux d’origine étrangère, l’écart de taux d’emploi entre les femmes d’origine belge et celles d’origine étrangère et enfin l’écart de taux d’emploi entre les hommes d’origine belge et les femmes d’origine étrangère.

taux d’emploi des femmes d’origine étrangère s’élève à 41,7% et celui des hommes d’origine belge s’élève à 78,3%, ce qui donne un écart de taux d’emploi de 36,6 points de pourcentage. Cet écart peut être subdivisé de deux manières : d’un côté avec les hommes d’origine étrangère comme point de comparaison et de l’autre côté avec les femmes d’origine belge. Par rapport aux hommes d’origine étrangère, l’écart de taux d’emploi avec les femmes d’origine étrangère s’élève à 13,2 points de pourcentage et l’écart avec les hommes d’origine belge est de 23,4% – le taux d’emploi des hommes d’origine étrangère étant de 54,9%. Le taux d’emploi des femmes d’origine belge est plus élevé que celui des femmes d’origine étrangère de 28,3 points de pourcentage mais est plus faible que celui des hommes d’origine belge de 8,3 points de pourcentage – le taux d’emploi des femmes d’origine belge étant de 70%. Ainsi, la « pénalité » liée au fait d’être d’origine étrangère est plus forte pour les femmes que pour les hommes et la « pénalité » liée au fait d’être femme est plus grande parmi les personnes d’origine étrangère que pour celles d’origine belge. En conclusion, les femmes d’origine étrangère semblent faire face à une double

« discrimination » : le fait d’être une « femme » et le fait d’être d’origine étrangère.

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Le graphique ci-dessous indique que les différents types d’écart de taux d’emploi entre les hommes et les femmes varient fortement selon l’origine. Les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE et du Maghreb connaissent les écarts de taux d’emploi les plus élevés entre les hommes et les femmes (respectivement 27,2 et 21,6 points de pourcentage), entre les femmes d’origine belge et les femmes de ces deux origines (respectivement 40,8 et 38,5 points de pourcentage) et entre les hommes d’origine belge et les femmes de ces deux origines (respectivement 49,1 et 46,8 points de pourcentage). Par contre en ce qui concerne l’écart de taux d’emploi entre les hommes d’origine belge et ceux ayant une autre origine, ce sont ceux originaires d’un autre pays africain et d’un autre pays européen qui ont les écarts les plus élevés (respectivement 35,9 et 35,6 points de pourcentage).

69 Quelle que soit la région d’habitation considérée, le taux d’emploi des personnes d’origine belge (graphique ci-dessous) est supérieur à celui des personnes d’origine étrangère. Il est de 77,9%

en Flandre contre 70,9% à Bruxelles et 66,8% en Wallonie. Dans les trois régions, les personnes d’origine UE-14 et UE-12 présentent des taux d’emploi supérieurs à ceux des personnes d’autres origines - à l’exception de Bruxelles, où les personnes originaires d’Amérique du Sud/Centrale ont des taux d’emploi légèrement supérieur à ceux originaires de l’UE-14 (46,3% contre 46,1%)49. Il est également intéressant de noter que si les personnes originaires de l’UE-14 ont des taux d’emploi supérieurs à ceux de l’UE-12 en Wallonie et en Flandre, c’est l’inverse qui est observé à Bruxelles50. Dans les trois régions, ce sont les personnes originaires d’autres pays européens qui ont les taux d’emploi les plus faibles, suivies par les personnes originaires d’autres pays africains pour Bruxelles et la Flandre et par les personnes originaires d’un pays candidat à l’UE pour la Wallonie.

49 Pour rappel, les fonctionnaires européens ne sont pas repris dans la catégorie « personnes occupées » du datawarehouse or Bruxelles concentrant une grande partie des institutions européennes, les taux d’emploi des personnes originaires d’un pays de l’UE-14 et de l’UE-12 sont vraisemblablement bien plus élevés que ceux repris dans le graphique.

50 Ceci résulte peut-être d’un biais dû à la présence d’une grande partie des institutions européennes à Bruxelles.

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Le graphique suivant reprend l’écart de taux d’emploi entre les personnes d’origine belge et les personnes d’origine étrangère dans chacune des régions. Globalement, c’est à Bruxelles et en Flandre que l’on observe les écarts de taux d’emploi les plus importants. En effet, l’écart en défaveur des personnes d’origine étrangère varie à Bruxelles entre 21,4 points de pourcentage pour les personnes originaires de l’UE-12 et 36,5 points de pourcentage pour les personnes originaires d’autres pays européens. En Flandre, l’écart varie entre 22,5 points de pourcentage pour les personnes originaires de l’UE-14 et 36,4 points de pourcentage pour les personnes originaires d’autres pays européens. En Wallonie, l’écart varie entre 12 points de pourcentage pour les personnes originaires de l’UE-14 et 32,2 points de pourcentage pour les personnes originaires d’autres pays européens. La situation des personnes originaires d’autres pays africains est également inquiétante avec des écarts de taux d’emploi en leur défaveur de 30,6 points en Wallonie, 32,6 points en Flandre et 33,1 points à Bruxelles.

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B. Selon l’historique migratoire

Le taux d’emploi des personnes d’origine belge (74%) est supérieur aux taux d’emploi observés pour les personnes ayant un autre historique migratoire. Les seules catégories à avoir des taux d’emploi supérieurs à 60% sont les personnes belges, nées belges de parents belges dont au moins un d’eux est né dans un pays de l’UE et les personnes nées avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu la nationalité belge (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans). Les personnes de nationalité non-UE (nées en Belgique, inscrites au Registre national depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) ont les taux d’emploi les plus faibles (inférieurs à 35%). Pour rappel, il faut nuancer les faibles taux d’emploi des personnes de nationalité UE inscrites au Registre national (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans)51 (voir chapitre 3).

Dans chacune des catégories, les personnes ayant un historique migratoire UE ont des taux d’emploi supérieurs à ceux ayant un historique migratoire non-UE. Il est également intéressant de constater que le taux d’emploi des personnes ayant obtenu la nationalité est plus élevé que pour les personnes belges, nées belges dont au moins un des parents est de nationalité étrangère. De même, le taux d’emploi des personnes nées avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu la nationalité depuis plus de 5 ans est légèrement supérieur à celui des Belges, nés belges de parents belges dont au moins un d’eux est né avec la nationalité d’un pays de l’UE.

51 Sur base de l’enquête sur les forces de travail, le taux d’emploi des personnes de 15 à 64 ans ayant la nationalité d’un pays de l’UE s’élevait en 2008 à 62,4%.

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Le graphique suivant reprend l’écart de taux d’emploi entre les personnes d’origine belge et les personnes ayant un autre historique migratoire. L’écart en défaveur des personnes de nationalité belge ayant un historique migratoire UE reste relativement faible, sauf pour ceux nés belges dont au moins un des parents est de nationalité UE. En revanche, l’écart en défaveur des personnes de nationalité non-UE (nées en Belgique, inscrites au Registre national depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) est bien plus important puisqu’il varie entre 40 et 51 points de pourcent.

Sur base des données par nationalité disponibles sur le site de la Banque Carrefour de la Sécurité Sociale et du croisement des données par origine et historique migratoire, nous pouvons tirer une conclusion importante pour les personnes d’origine marocaine et turque : il y a une corrélation positive entre l’obtention de la nationalité belge et le taux d’emploi.

En effet, le croisement des données par origine et par historique migratoire entre elles nous indique que pour les personnes d’origine maghrébine, 69,1% d’entre elles sont belges ayant obtenu la nationalité (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) et 19,9% d’entre elles ont la nationalité d’un pays du Maghreb. Par ailleurs, sur base des données reprises dans le rapport SOPEMI52, nous savons que la grande majorité des personnes originaires ou ayant une personnes de nationalité non-UE est inférieur à 35%. Ainsi, l’obtention de la nationalité semble être positivement liée au taux d’emploi des personnes d’origine marocaine.

Le même exercice peut être fait pour les personnes d’origine turque : selon nos données, 72,4%

des personnes originaires d’un pays candidat à l’UE sont belges ayant obtenu la nationalité

52 Contribution belge au rapport SOPEMI « L’immigration en Belgique : effectifs, mouvements et marché du travail », 2010.

73 (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) et 20,9% d’entre elles ont la nationalité d’un pays candidat à l’UE. Par ailleurs, sur base des données reprises dans le rapport SOPEMI53, nous savons que la grande majorité des personnes originaires ou ayant une nationalité d’un pays candidat à l’UE sont nées en Turquie ou sont de nationalité Turque. Or, le taux d’emploi des personnes de nationalité turque, calculé sur base des données par nationalité disponibles sur le site internet de la BCSS, s’élève à 32,3% alors que selon nos données (visibles dans le graphique précédent) le taux d’emploi des personnes nées avec une nationalité non-UE ayant obtenu la nationalité belge varie entre 51 et 47% et celui des personnes de nationalité non-UE est inférieur à 35%. Ainsi, l’obtention de la nationalité semble être positivement liée au taux d’emploi des personnes d’origine turque.

Le graphique ci-dessous reprenant le taux d’emploi par âge indique que quel que soit l’historique migratoire, le taux d’emploi a tendance à augmenter avec l’âge et diminue à partir de 55 ans. Quelle que soit la classe d’âge, le taux d’emploi des personnes d’origine belge est supérieur à celui des personnes ayant un autre historique migratoire, sauf pour les 18-19 ans nés avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu la nationalité belge (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) qui ont un taux d’emploi légèrement supérieur à celui des belges d’origine (15,1% et 16,0% contre 14,9%). Le taux d’emploi des jeunes de 18 à 19 ans est faible pour tous les historiques migratoires, ce qui est en partie dû au fait qu’une grande partie d’entre eux sont encore aux études (voir chapitre 6). Pour tous les historiques migratoires, à l’exception des personnes ayant une nationalité non-UE nées en Belgique, les taux d’emploi pour la catégorie des 30-54 ans sont les plus élevés.

53 Contribution belge au rapport SOPEMI « L’immigration en Belgique : effectifs, mouvements et marché du travail », 2010.

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Il est intéressant de noter les très faibles taux d’emploi des personnes de nationalité non-UE inscrites au Registre national depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans pour toutes les catégories d’âge et en particulier pour les 18-19 ans et les 55-60 ans. De même, si la décomposition du taux d’emploi par classe d’âge confirme la constatation faite plus haut sur le fait que les personnes ayant un historique migratoire UE ont des taux d’emploi supérieurs à ceux ayant un historique migratoire non-UE ; cela ne se confirme pas pour les Belges nés belges de parents belges dont au moins un est né avec la nationalité d’un pays non-UE qui, pour les catégories d’âge 30-54 ans et 55-60 ans, ont des taux d’emploi supérieurs aux Belges nés belges dont au moins un des parents est né avec la nationalité d’un pays de l’UE (77,1% contre 76,5% et 56,2% contre 53,3%).

Le taux d’emploi des hommes d’origine belge est de 78,3%. Ce dernier est supérieur aux taux d’emploi observés pour les hommes ayant un autre historique migratoire. Les hommes nés avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu la nationalité (depuis plus de 5 ans et depuis moins de 5 ans) ainsi que les hommes belges nés belges dont au moins un des parents est nés avec la nationalité d’un pays de l’UE ont les taux d’emploi les plus élevés des hommes ayant un historique migratoire autre que belge (leurs taux d’emploi s’élèvent à 72%, 70% et 70%). Les hommes de nationalité non-UE inscrits au Registre national (depuis moins de 5 ans et depuis plus de 5 ans) et ceux de nationalité non-UE nés en Belgique ont les taux d’emploi les plus faibles (respectivement 30%, 37% et 37%).

Le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes et ce quel que soit l’historique migratoire. Le taux d’emploi des femmes d’origine belge est de 70% et est supérieur aux taux d’emploi observés pour les femmes ayant un autre historique migratoire ainsi qu’aux taux d’emploi observés pour les hommes ayant un autre historique migratoire, à l’exception de celui des hommes nés avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu a nationalité belge depuis plus de 5 ans. Les femmes nées avec la nationalité d’un pays de l’UE ayant obtenu la nationalité depuis plus de 5 ans et les femmes belges nées belges dont au moins un des parents est né avec une nationalité UE ou non-UE ont les taux d’emploi les plus élevés parmi les femmes ayant un autre historique migratoire (respectivement 63%, 60% et 55%). Les taux d’emploi les plus

75 faibles sont observés pour les femmes de nationalité non-UE inscrites au Registre national (depuis moins de 5 ans et depuis plus de 5 ans) et celles de nationalité non-UE nées en Belgique (respectivement 18%, 22% et 26%).

Ce graphique confirme que la situation des femmes et des hommes de nationalité non-UE inscrites au Registre national depuis moins de 5 ans est particulièrement inquiétante car dans ce groupe moins d’un homme sur trois est en emploi et moins d’une femme sur cinq est en emploi.

Les écarts de taux d’emploi entre les hommes et les femmes sont les plus importants pour les personnes ayant obtenu la nationalité belge depuis moins de 5 ans quelle que soit la nationalité à la naissance (UE ou non-UE) et celles nées avec la nationalité d’un pays non-UE ayant obtenu la nationalité depuis plus de 5 ans, avec des écarts respectifs de 23, 16 et 16 points de pourcentage.

Les écarts entre hommes et femmes sont les plus faibles pour les personnes nées belges de parents belges dont au moins un d’eux est né avec la nationalité d’un pays non-UE et les Belges, nés belges dont au moins un des parents est de nationalité étrangère (UE et non-UE) (avec un

Les écarts entre hommes et femmes sont les plus faibles pour les personnes nées belges de parents belges dont au moins un d’eux est né avec la nationalité d’un pays non-UE et les Belges, nés belges dont au moins un des parents est de nationalité étrangère (UE et non-UE) (avec un

Dans le document Monitoring socio-économique 2013 (Page 64-77)