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Qu‟est ce qui vous plait dans ces publicités (utilisation des langues, images,

Présentation de la première partie

15- Qu‟est ce qui vous plait dans ces publicités (utilisation des langues, images,

……… ……… ……… ……… ………..

11- Dans quelles langues préférez-vous lire les publicités?

……… ……….. 12- Pourquoi? ……… ………. ……… ……….

13- Pensez-vous que l‟on peut s‟adresser aux Algériens dans plusieurs langues?

……… ……… 14- Pourquoi? ……… ……… ……… ………..

15- Qu‟est ce qui vous plait dans ces publicités (utilisation des langues, images,

couleurs…etc.)? 1- ……… ……… ……… ……… 2- ……… ………

41 ……… ……… 3- ……… ……… ……… ……….. 4- ……… ……… ……… ………

16- Que pensez-vous du classement de ces quatre langues dans cette publicité?

……… ……… ……… ………... ... ... Données annexes:

Nom et prénom:………/Sexe: F - M / Lieu et date de naissance:………./Lieu de résidence:………/Niveau

universitaire:……….../Diplômes obtenus et/ou en

préparation:……… ……….../Journaux lus:………/Lecteur assidu ou occasionnel:………..………./Autres lectures:………..Langues parlées:………..………/Langues écrites:………Langues comprises………..………./Langues lues:………..

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La question (1) est d‟ordre général. Elle a pour rôle d‟introduire au sujet et n‟a pas de pertinence particulière par rapport aux résultats escomptés. Elle permet néanmoins d‟aborder le thème du questionnaire sans évoquer de prime abord des considérations linguistiques. La question (2) sollicite les capacités mémorielles de rétention des publicités. Si le sujet est inventif dans les langues qu‟il maîtrise le mieux56

, il pourrait en être de même pour la sélection des créations qu‟il retient, mais au-delà de cet aspect, ce sont les langues dans lesquelles sont retenus ces textes qu‟il importe de connaître57. La question (3) vise à confirmer si oui ou non les textes fournis par les enquêtés sont des textes pour lesquels ils ont une préférence particulière. La vérification de l‟élément linguistique est importante. La réponse peut être explicite par rapport à ce point, comme elle peut ne pas l‟être, dans ce cas là, à partir des textes « préférés », je dirai moi-même dans quelle langue(s) ils sont écrits.

Le pourquoi de la question (4) sert à vérifier si l‟orientation des évaluations des enquêtés qui sont liées à leurs préférences est fondée sur des motifs subjectifs ayant une valeur abstraite comme, par exemple, « Parce que l‟arabe est notre langue », ou, au contraire, si cette orientation est motivée par des considérations pragmatiques ayant une valeur concrète.

La question (5) incite l‟enquêté à nuancer davantage sa réponse par rapport à ce qui l‟intéresse dans un placard publicitaire. La même vérification s‟impose au bout de cinq questions après lesquelles figurent principalement des questions liées à l‟aspect linguistique de la publicité. Il importe par le biais de cette question de savoir si l‟élément langue est évoqué. Les étudiants enquêtés, eu égard à leur formation, savent ce qui attire l‟attention dans un placard publicitaire58, de ce fait, ce qui m‟intéresserait le plus ce n‟était pas les éléments classiques à la connaissance desquels ils ont accédé lors de leur formation universitaire, mais le plus important était de voir s‟il y avait des contextualisations ou des spécificités qu‟ils auraient évoqués notamment en considération du contexte algérien, et comment ils actualisaient ces faits, car l‟actualisation des référents culturels algériens fait également l‟objet dans ce questionnaire d‟une vérification qui s‟étendra à la question (15).

Concernant la question (6), la même vérification que celle escomptée par la question (4) importe d‟être obtenue. Il s‟agit de savoir si des considérations subjectives ou

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Une idée avancée par Benrabah Mohamed et que je citerai plus loin sous forme de citation.

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Selon une enquête menée par SIGMA Algérie, ce sont les textes de l‟opérateur de téléphonie mobile Nedjma qui sont le mieux retenus, je note que l‟arabe algérien y est particulièrement souvent employé. Voir : www.el-annabi.com/annaba/media.com. (Consulté le 28/01/2008).

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Un sujet que nous abordons parfois lors des cours, et la plupart des étudiants énumèrent les éléments classiques que sont: l‟image, les couleurs, les caractères…etc.

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pragmatiques président à l‟usage de plusieurs langues dans la publicité algérienne. Cette question est inspirée par un test sur table que j‟avais soumis à ces étudiants et où nombre d‟entre eux avaient avancé des explications d‟ordre pragmatique, ce qui reste à confirmer par le biais du questionnaire, mais les réponses peuvent être sujettes à des évaluations positives, négatives ou à des attitudes mitigées. La question (7) étant une des réponses récurrentes lors de ce test. Ceci m‟a amené à la vérifier et à confirmer les attitudes par rapport à la question précédente.

La question (8) est la plus importante de toutes les questions, eu égard à sa pertinence par rapport à ma problématique et mon hypothèse selon laquelle le mixage des langues a moins tendance à être perçu comme une pratique stigmatisée et dévalorisée en raison de sa médiatisation en rapport avec un domaine créatif. Le pourquoi de la question (9) devrait permettre l‟élicitation du discours lié aux représentations concernant le mélange de langues.

Après l‟obtention de ces réponses, il fallait nuancer davantage les questions en désignant les langues faisant l‟objet de ce mixage. L‟évocation de l‟arabe pouvant provoquer des résistances ou non, d‟autant plus qu‟en contexte ordinaire, c‟est ce genre de mélange qui est stigmatisé, l‟idée de pureté de la langue arabe faisant percevoir les emprunts à d‟autres langues, au français notamment, comme des termes intrus dont il faut la débarrasser.

La question (11) est plus directe que celle qui la précède. Elle a pour objectif de connaître la langue préférée des enquêtés en matière de communication publicitaire. Les réponses qui en découlent seront croisées avec celles ayant trait aux pratiques de lecture, d‟appréciation, de comportement, de manière générale. C‟est le pourquoi constituant la question (12) qui visera à vérifier encore si le stéréotypage lié aux représentations des langues persiste toujours et si ces représentations évoluent et dans quel sens évoluent-t-elles.

La question (13) vise à obtenir une évaluation sur l‟autre, ici « les Algériens », cette évaluation a trait à la compétence plurilingue de ces sujets. Il s‟agit pour l‟enquêté de l‟infirmer ou de la confirmer ou même de nuancer sa réponse. La conscience linguistique par rapport au plurilinguisme algérien me semble importante à explorer à ce niveau car elle explique les attitudes et les opinions des enquêtés. Les réponses fournies peuvent renseigner sur la manière dont est perçu ce plurilinguisme. Ce dernier point peut être développé dans la réponse à la question (14) qui se résume à un « pourquoi ? », invitant l‟enquêté à expliciter davantage sa réponse.

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Quant à la question (15) déjà évoquée, elle s‟inscrit dans la continuité de la question (5) et la complémente. Des placards publicitaires sont présentés qui regroupent tous les phénomènes évoqués dans cette thèse, à savoir : l‟élément linguistique consistant en l‟emprunt, l‟alternance codique, l‟emploi du français, de l‟arabe algérien, de l‟arabe institutionnel, de l‟anglais, de l‟italien, de l‟arabe égyptien…etc. Quant aux éléments chromatiques, c‟est l‟évocation des couleurs du drapeau algérien qui serait pertinente. Pour ce qui est des images, c‟est les troisième et quatrième images qui comportent des référents liés à l‟algérianité comme les composantes du drapeau dans l‟image (4) que sont l‟étoile et le croissant, et l‟évocation d‟une fête religieuse à travers l‟image (3). Dans la formulation de la question apparaît l‟abréviation (etc.) qui sert à suggérer à l‟enquêté d‟autres réponses que celles proposées dans la question.

La dernière question, la (16) porte sur un classement de quatre langues proposé par un opérateur de téléphonie mobile. Il place l‟arabe en première position, le berbère en seconde position, et en troisième et quatrième positions, il met respectivement le français puis l‟anglais. Il est demandé aux enquêtés de dire leur opinion sur ce classement. La question qui a été ajoutée oralement le jour de la distribution du questionnaire et qui visait à expliciter cette question était formulée ainsi: « Dites, par exemple, si vous êtes d‟accord ou pas avec ce classement. Vous pouvez aussi proposer votre propre classement si vous n‟êtes pas ou pas tout à fait d‟accord ».

3.2.3.4. L’échantillon:

Le questionnaire m‟a semblé intéressant d‟être soumis à des étudiants inscrits en licence des Sciences de la Communication et de l‟Information. Beaucoup des enquêtes sociolinguistiques qui ont été réalisées en Algérie l‟ont été au niveau des départements de langues et de lettres. Les résultats obtenus ne présentent pas de contrastes importants entre eux. Quand bien même ces étudiants ont suivi des cours de linguistique et de sociolinguistique, leurs représentations demeurent sujettes à stéréotypage. Ce qui peut paraître avantageux concernant le choix d‟étudiants non-affilés à ces départements, est le fait qu‟ils ne soient pas aussi tenus59 que les premiers par des contraintes prescriptives et normatives dans leurs rapports aux langues. Il importe de rappeler ici que la plupart des étudiants issus des

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Ce qui ne veut absolument pas dire que ces étudiants ne soient pas soumis à des pressions prescriptives. Certains m‟ont cité, se plaignant du caractère handicapant de ce comportement, le cas d‟une enseignante qui ne tolère que les interventions en arabe institutionnel en contexte formel.

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départements de lettres et de langues se destinent à un métier d‟enseignants de langue60, lesquels sont soumis à ces mêmes considérations académiques. Les étudiants du département des Sciences de la Communication et de l‟Information, de par leur formation universitaire, sont enclins à plus de pragmatisme quant à ce rapport qu‟ils ont aux langues et dans les évaluations qu‟ils en font, même si d‟autres paramètres interagissent à d‟autres niveaux, et même si le poids de la norme demeure présent.

Les enquêtés sont âgés en moyenne entre 21 et 25 ans. Ils poursuivent tous des études universitaires en Sciences de la Communication et de l‟Information. Il importait d‟avoir des étudiants en milieu et en fin de cursus pour voir s‟il y a des points de convergences ou de divergences entre eux ou s‟il n‟en existe pas. Mes enquêtés sont originaires de l‟Ouest et du Sud-ouest algériens : Mostaganem, Relizane, Mascara, Tissemsilt, El Bayadh, Timimoune, Ain Sefra, Béchar. Les localités de ces villes sont également indiquées par mes enquêtés comme lieux de résidence.

Ils sont arabophones et francophones. Leur maîtrise du français varie cependant. Les enquêtés berbérophones se comptent au nombre de quatre. Certains déclarent parler ou comprendre l‟anglais, l‟espagnol ou l‟allemand qu‟ils dénomment d‟ailleurs : « english », « Deutsh »…etc. L‟arabe et le français sont différenciés. En effet, les enquêtés précisent : « standard », « classique », « El-daridja », « français cassé » et même « arabe cassé ». La seule réponse insolite mais non moins intéressante est : « je ne sais pas ».

3.2.3.5. Description des enquêtés:

Les données annexes que je sollicite auprès de mes enquêtés visent à recueillir des données sur le sexe, le lieu de naissance et de résidence, les diplômes obtenus et/ou en préparation, le niveau universitaire, les journaux lus. Il s‟agit de savoir aussi si ce sont des lecteurs assidus ou occasionnels. Il importe aussi de savoir quelles langues le locuteur déclare parler ou écrire. Là aussi, des corrélations peuvent être faites entre ces données et les discours recueillies.

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3.2.3.6. Analyse et traitement des données:

Les données collectées au moyen de ce questionnaire sont soumises à une analyse qualitative. Elle vise à éliciter le discours épilinguistique des enquêtés et à mesurer de façon approximative la prégnance ou non de certaines représentations stéréotypées. Il s‟agit de vérifier s‟il y a chez le public ciblé un changement au niveau de l‟imaginaire linguistique qui serait commandé par leur appartenance à un domaine de spécialité61 où la pluralité linguistique est inscrite dans une perspective positive et dynamique, l‟hypothèse classique de la discrépance qui existe entre les représentations et les pratiques est vérifiée et nuancée à la lumière des récents travaux sur la question.

Les données recueillies seront soumises à une analyse thématique. Il s‟agit de relever les thèmes cardinaux qui appariassent dans le corpus et qui correspondent aux éléments inhérents à ma problématique. Un extrait représentatif des propos est exposé, synthétisé et commenté à la lumière des thèmes qui y sont développés. Il est question de produire « un récit

argumenté autour des principales catégories d’analyse, avenues de compréhension, pistes d’interprétation »62. Obéissant aux deux fonctions de l‟analyse thématique, mon travail a d‟abord consisté en un « repérage » des thèmes puis en un relevé « des récurrences, des

groupements, etc. »63, suite auquel j‟ai procédé à un « examen discursif »64

de ces thèmes en relation avec les extraits choisis. L‟objectif est de permettre une discussion et une interrogation des données. Concernant la démarche de thématisation, vu l‟importance du corpus, j‟ai opté pour la thématisation en continue, laquelle s‟est faite au fur et à mesure de la lecture des données et en fonction des questions posées. La subdivision des thèmes en sous-thèmes s‟est faite, là aussi, en rapport avec l‟ordonnancement des questions, lesquelles vont du général au particulier.

61

Je fais ici surtout référence au domaine publicitaire.

62

Paillé P et Mucchielli A, 2005, L’analyse qualitative en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Colin, p. 124.

63

Idem.

64

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3.2.3.7. La transposition-réarrangement des données :

Cette phase a eu lieu au mois de Juillet 2010. Pour chaque question, il a fallu relever et recopier les réponses des répondants des deux sexes appartenant aux deux groupes, celui de la 4ème année, (désormais groupe A), et celui de la 3ème année, (désormais groupe B). L‟identification des enquêtés correspond aux données liées à leur sexe (G) pour garçons, et (F) pour filles, à leur niveau d‟étude (3) pour la troisième année et (4) pour la 4ème

année. Quant à la numérotation, elle s‟échelonne du premier enquêté jusqu‟au dernier, pris et classé de manière aléatoire.

Certains énoncés sont truffés d‟erreurs d‟orthographe. Ils seront présentés en l‟état. Une version corrigée est proposée en annexe. Il en est de même pour les textes en arabe et certains d‟autres qui sont inintelligibles et qui ont nécessité des traductions, des corrections et des explicitations. Je précise toutefois que pour la plupart des reformulations, j‟ai, autant que faire se pouvait, essayé de garder les termes et les expressions employés par mes enquêtés. Pour des raisons de concision, certaines digressions seront supprimées des extraits présentés dans le corps de la thèse, le lecteur pourra les trouver en annexe dans les questionnaires intégraux.

Pour l‟ensemble des questions, je commence par traiter les données du groupe (A), filles, puis garçons et ensuite le groupe (B) dans le même ordre que le précédent.

3.2.4. Elaboration d’une grille d’analyse

Voici ci-dessous la grille d‟analyse élaborée aux fins de procéder au dépouillement des questionnaires. Les données seront représentées sous forme de graphiques et accompagnées d‟extraits des différents types de réponses :

1- Que pensez-vous des publicités qui sont diffusées dans les journaux algériens?

Réponses positives Réponses négatives Réponses mitigées Réponses neutres Aucune réponse Réponses non-exploitables