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Qu’entend-on par information financière ?

Dans le document DSCG 2 (Page 92-100)

la notion d’information financière

1. La production d’information financière

1.1 Qu’entend-on par information financière ?

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P AAAA RRRR TT IITTII EEEE CHAPITRE 3 – La valeur et l’information

1.1 Qu’entend-on par information financière ?

a) Définition générale de l’information financière Qu’est-ce que l’information financière ?

Généralement, on entend par information financière, l’information relative à la situation et aux perspectives financières d’un émetteur sur les marchés financiers. Selon l’AMF(1), elle doit être exacte, précise et sincère.

REMARQUE

La création de valeur se mesure par l’écart entre le taux de rentabilité des capitaux employés et le coût appliqué à leur montant(2). Si les entreprises souhaitent la faire apparaître dans leur information financière, l’AMF précise qu’elle doit être clairement explicitée.

En revanche, il semble que le contenu de la communication financière ait évolué. On peut schématiser cette évolution de la façon suivante :

Information financière à dominante comptable forte

Information économique plus large

Information Communication globale :

axée sur les chiffres chiffres + éléments sur la stratégie, les produits, les hommes…

Comme l’indique Charles Beigbeder(3) :

« L’aspect comptable n’est en effet pas très important dans le cadre de ce que l’on nomme la communication financière, car la comptabilité c’est tout simplement par définition le passé de l’entreprise. Or, la communication financière, c’est l’avenir. La comptabilité sert d’étalon pour évaluer le futur, mais il est vrai que les marchés font désormais de l’anticipation pure. Quand je parle de futur, cela se situe au niveau des cash-flows qui sont la conclusion de toute une série de décisions financières, mais aussi stratégiques, sociales, environnementales. »

En termes de gouvernance d’entreprise, cette évolution peut être schématisée comme suit :

Information destinée aux actionnaires

Information destinée à l’ensemble des parties

prenantes

Modèle shareholder Modèle stakeholder Clients, fournisseurs, salariés, etc.

(1) Art. 222-2 du règlement général de l’AMF.

(2) Cf. développements relatifs à la création de valeur et à sa mesure, partie 2, chap. 6.

(3) Charles Beigbeder est P-DG de Poweo et président de Croissance Plus, fondateur de Self Trade. Table ronde diffusée sur le site Net et digest.

CHAPITRE 3 – La valeur et l’information 1 P P P P AAAA RRRR TTTT III EIEEE

L’objectif de la communication financière

L’objectif de cette communication globale est de « vendre la valeur » de l’entreprise aujourd’hui ainsi que ses perspectives. Ce qui signifie : des clients, des produits, des salariés, du climat social interne, de l’image globale de l’entreprise. La communication globale est l’intégration dans l’entreprise de cette imbrication entre :

– communication économique ; – communication financière.

b) Les différents destinataires de l’information financière

Les principaux destinataires de l’information financière communiquée par les entreprises sont :

• Investisseurs • Salariés

Communication financière • Analystes financiers ENTREPRISE

• Presse

• Clubs d’investissements • Clients

{

• Fournisseurs

La situation générale des investisseurs

Dans une économie ouverte et mondiale, la forte volatilité des marchés réels et financiers, à laquelle peut s’ajouter une période de récession, met en péril toute société dont les fonds propres sont insuffisants. C’est pourquoi, le renforcement des fonds propres est souvent une nécessité pour :

– pallier les risques liés à un trop fort endettement (hausse de taux d’intérêt) ;

– financer la croissance d’un groupe à forte intensité capitalistique (investissements lourds, risques de rupture technologique…) ;

– éviter la fragilité des structures financières lors de retournement de conjoncture (faillite des clients, retournement de cycle de marché, hausse des taux de change, etc.) ;

– conserver la possibilité de recourir à un emprunt en cas de besoin (structure d’endettement).

Conclusion

La communication financière doit donc donner confiance aux investisseurs en capital afin de permettre ce renforcement en fonds propres.

Dans le cadre de la communication financière, il faut bien comprendre que « l’action » est le produit incarnant la globalité de l’entreprise ; produit qui doit être « vendu », et donc être accompagné d’une promotion(1).

(1) Extrait de la table ronde diffusée sur le site « Net et digest ». Propos de Jean-Yves Léger, vice-président d’Euro-RSCG et spécialiste de la communication financière.

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P AAAA RRRR TT IITTII EEEE CHAPITRE 3 – La valeur et l’information

EXTRAIT DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE BNP-PARIBAS DÉPOSÉ AUPRÈS DE L’AMF

LE 22 FÉVRIER 2006

Communication financière (communiqués de presse, présentations thématiques…) […] « Les supports de communication financière publiés sont réalisés et rédigés par le département “Relations Investisseurs et Information Financière” au sein de Finances-Développement Groupe avec pour objectif de présenter les différentes activités du Groupe, d’expliquer ses résultats, ainsi que de détailler sa stratégie de développement au profit des actionnaires, investisseurs institutionnels et analystes et des agences de notation. Concernant l’Information Financière, l’équipe propose et définit, sous le contrôle de la Direction générale et du Directeur Financier, le format de communication des informations financières publiées par le Groupe BNP-Paribas. Avec l’appui des Pôles et des Fonctions, l’équipe conçoit les présenta­ tions des résultats, des projets stratégiques et des présentations thématiques et assure leur diffusion auprès de la communauté financière.

Les exigences croissantes des investisseurs et la volonté d’être au meilleur niveau européen dans ces domaines ont conduit le Groupe à adopter un format de communication détaillé destiné à présenter aux places financières ses résultats sur une base trimestrielle. Les Commissaires aux comptes sont associés à la phase de validation et de revue des communiqués relatifs aux arrêtés des comptes trimestriels, semestriels ou annuels. »

(p. 63) Le cas des investisseurs institutionnels

Les investisseurs institutionnels sont des intervenants majeurs sur le marché des actions, susceptibles de faire varier les cours avec des mouvements massifs d’achat ou de vente. Il existe quatre principaux types d’investisseurs institutionnels :

– les établissements financiers (banques commerciales, banques d’affaires) sachant que chaque grande banque compte une filiale dédiée à la gestion d’actifs ;

– les compagnies d’assurance ;

– les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ; – les fonds de pension.

Les investisseurs institutionnels étrangers constituent une cible particulièrement intéres­ sante pour la communication financière des grands groupes français.

Compte tenu de l’importance des montants gérés, les grands groupes français consacrent une partie importante de leurs temps à des réunions individuelles avec les principaux gestionnaires de portefeuille présents dans leur capital ; les relations avec les gérants étrangers sont entretenues lors de road shows(1), notamment des réunions one-to-one

réservées aux gestionnaires des principaux fonds.

(1) Moment de communication constitué par une série de rendez-vous organisés sur une place financière (Paris, Londres, New York, Boston, Tokyo…) par un broker à l’initiative d’un émetteur ou par l’émetteur lui-même pour rencontrer des investisseurs. Ces rendez-vous, particuliers (one-on-one) ou groupés (petits-déjeuners, déjeuners…), sont l’occasion de présenter les résultats de l’exercice, la stratégie du groupe, et répondre aux questions des investisseurs. Ils peuvent également être organisés à l’occasion d’une opération financière.

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La position des investisseurs individuels (petits porteurs)

Selon une enquête menée par Taylor Nelson Sofres pour le compte de la Banque de France et Euronext Paris(1), la France comptait 7,2 millions d’actionnaires individuels en 2003. Ce chiffre représente 16 % de la population âgée de plus de 15 ans, ratio qui a augmenté de façon sensible (il était inférieur à 9 % en 1992).

Ainsi, plusieurs groupes du CAC40 sont-ils détenus en grande partie par des actionnaires individuels.

De plus, les actionnaires individuels constituent une cible importante de la communication financière, en raison de leur fidélité à l’entreprise (affectio societatis) plus prononcée que chez les investisseurs institutionnels ; ceci est un gage de stabilité en période de tourmente boursière.

Afin de séduire les actionnaires individuels, les groupes cotés ont recours à plusieurs moyens (au-delà des incitations d’ordre financier comme le dividende majoré) :

– club d’actionnaires ; – lettre aux actionnaires ; – numéro vert ou numéro azur ;

– publicité financière dans la presse grand public ; – rapport annuel abrégé ;

– site Internet interactif/pédagogique ; – guide de l’actionnaire.

Les salariés

À la suite des privatisations des années précédentes, les salariés sont devenus une cible majeure de la communication financière des groupes français cotés en Bourse. Le dévelop­ pement de l’actionnariat salarié présente en effet de nombreux avantages mutuels.

Pour l’entreprise

• Constitution d’un noyau stable et fidèle d’actionnaires intéressant en cas d’offre publique hostile.

• Facteur de motivation des salariés : le cours de Bourse étant logiquement lié aux résultats du groupe, il est dans l’intérêt personnel des actionnaires salariés de participer à la croissance du groupe et d’accroître leur productivité.

• Source de cohésion sociale : amélioration du climat interne, sentiment de solidarité. Pour les salariés

• Placement financier intéressant : les plus-values espérées (voire stock-options) sont une rémunération directement liée aux efforts quotidiens fournis au sein du groupe.

• Pouvoir accru au sein de l’entreprise : création d’associations d’actionnaires salariés, qui peuvent siéger au CA (sous condition de seuils).

La communication vers les salariés (actionnaires ou envisageant de l’être) se situe au croisement de l’information financière et de la communication interne.

Elle exige donc souvent une étroite collaboration entre les directeurs de la communi­

cation, des relations investisseurs et des ressources humaines.

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Les opérations initiales de communication financière interne (par exemple lors d’un premier plan d’épargne salarial) doivent revêtir une importante dimension pédagogique, puisque pour de nombreux salariés il peut s’agir du premier investissement boursier. Les analystes financiers

Les analystes financiers (regroupés au sein de la Société Française des Analystes Financiers,

SFAF), travaillent pour le compte d’établissements financiers, de sociétés de bourse ou de cabinets spécialisés.

Leurs recommandations boursières sont suivies de près par les gérants de portefeuille ainsi que par les actionnaires individuels lecteurs de supports financiers.

La SFAF établit un classement trimestriel des valeurs du CAC40, notées par quarante analystes et gestionnaires selon plusieurs critères (appréciation globale, résultats financiers, stratégie, information financière) qui est publié dans la revue trimestrielle de la SFAF

(Analyse Financière) et repris sous une forme plus synthétique par des revues financières. Les sociétés disposent de plusieurs moyens de communiquer avec les analystes :

– réunions d’analystes : réunions pointues (compte tenu du niveau d’expertise de l’auditoire) avec un groupe d’analystes suivant la société ;

– rendez-vous individuels : par exemple, dans le cadre d’une étude sectorielle réalisée par un analyste pour le compte de sa société de bourse ;

– conférences téléphoniques : pratique courante aux États-Unis, elle se répand en France ; – exposé (par exemple du directeur financier) suivi de questions/réponses ;

– information périodique : transmission de communiqués détaillés aux analystes, de pério­ dicité trimestrielle ou selon les événements.

La presse

Tout comme les analystes, les journalistes financiers ont une influence majeure sur les actionnaires individuels et sur les professionnels de la finance (par le biais de la presse finan­ cière ou généraliste).

La communication avec les journalistes financiers se présente généralement sous les formes suivantes :

– conférences de presse ;

– réunions organisées lors des présentations de résultats annuels et lors d’événements majeurs (OPA, nouveau P-DG…) ;

– rendez-vous individuels (entretiens avec le P-DG par exemple) ; – communiqués de presse.

REMARQUE

Le rôle de la presse dans l’application de la directive « transparence » depuis le 20 janvier 2007

L’homologation du projet de règlement de l’AMF par le gouvernement consacre la part de publication de l’information financière annuelle dans la presse écrite, malgré de nombreuses demandes en faveur d’une publication obligatoire sur Internet (qui devient le mode principal de communication).

1 P P P P AAAA RRRR TTTT III EIEEE CHAPITRE 3 – La valeur et l’information

En effet, dans un communiqué distinct de celui qui détaille ces nouvelles obligations issues de la directive, l’AMF indique que la presse quotidienne ou périodique, à contenu économique et financier, constitue « un vecteur privilégié » de l’information en faveur du public.

En revanche, elle rappelle simplement qu’elle doit traduire de façon claire et synthétique les informations brutes exigées dans la directive. Celle qui est plus complète doit avoir sa place sur internet(1).

Les clubs d’investissement

Il s’agit généralement d’associations régies par une convention d’indivision volontaire dans la majorité des cas ou bien de sociétés civiles à capital variable. Les membres gèrent collec­ tivement un portefeuille de valeurs mobilières et se partagent les gains et les pertes. Tout club d’investissement a des statuts, un modèle de comptabilité précis, et un intermé­ diaire financier (banque, société de bourse, etc.) agréé. Les réunions sont généralement mensuelles, et les décisions d’investissement prises à la majorité.

Les clients et fournisseurs

Tout client, fournisseur ou partenaire d’une société cotée est par définition un interlocuteur ayant déjà une certaine connaissance de ce groupe.

Un renforcement de la publicité financière dans la presse économique et industrielle est un bon moyen de toucher et fidéliser cette cible.

c) Le rôle de la direction dans la diffusion de l’information financière La responsabilité

La responsabilité de la communication et de la qualité de l’information incombe aux dirigeants des entreprises, c’est-à-dire aux mandataires sociaux. Cette obligation trouve son fondement dans le droit à communication des tiers, et notamment des actionnaires. Le droit des actionnaires

Cette corrélation est importante, car lorsque le droit des actionnaires est limité, voire bafoué, la communication est faiblement présente, voire totalement absente. C’est pourquoi, plusieurs textes légaux ou réglementaires fixent ainsi les obligations d’infor­ mation tel le Code de commerce, les règlements de l’AMF, le droit pénal, le droit du travail, etc.

L’information des marchés financiers

L’accès aux marchés financiers permet aux entreprises de trouver les capitaux dont elles ont besoin pour financer leur croissance ou ajuster leur trésorerie. Grâce à la création de nouveaux instruments financiers, aux techniques de couverture de risques financiers, etc., les entreprises disposent également de moyens modernes et performants de gestion finan­ cière. En contrepartie de cette ouverture, les obligations des sociétés qui font appel au marché se sont renforcées en matière d’information financière.

(1) O. Dufour, « Information financière : la directive transparence entre en vigueur en France », Option Finance, n° 917 du 29 janvier 2007, p. 4.

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INFORMATION

Information périodique Information spécifique Information permanente

➜ Faire le point sur l’activité ➜ À l’occasion de certaines ➜ Réunir les conditions

au moins une fois par trimestre, opérations, au moyen d’une note de l’efficience des marchés financiers, et le point sur la rentabilité deux fois d’information visée par la COB en l’occurence la bourse, notamment par an (bien que l’on s’achemine en diffusant toute information sur les faits de plus en plus vers une publication de nature à entraîner une incidence trimestrielle des résultats) sur la valeur patrimoniale de l’entreprise

et sur le cours de l’action

REMARQUE

Pour 2005, l’OCF a publié une étude faisant état des pratiques de publication d’information périodique sur Eurolist Paris à partir d’un échantillon de 150 sociétés cotées(1). Les principaux constats sont les suivants :

Rapport financier annuel

Publication d’un document de référence 2004 dans 75 % des cas dont 54 % avec rapport de gestion. Délai moyen d’environ 5 mois, délais supérieurs aux délais légaux de 120 jours dans 57 % des cas.

Rapport financier semestriel

Délai moyen de 111 jours avec des pratiques hétérogènes se traduisant par 5 % de sociétés publiant en moins de 60 jours, et 90 % en plus de 75 jours. Publication de communiqués de presse en moyenne 1 mois avant celle du BALO.

Information trimestrielle

Délai moyen de publication au BALO de 40 jours avec des communiqués de presse 8 jours avant en moyenne. Publication par 10 % des sociétés (compartiment A) de résultats semestriels.

d) Deux vecteurs privilégiés de l’information financière : le rapport de gestion et le prospectus

Le positionnement de ces deux supports

Les objectifs informationnels de ces deux supports sont différents et complémentaires.

INFORMATION FINANCIÈRE

Le rapport de gestion

Document d’information obligatoire accompagnant les comptes annuels et rendant compte de la gestion

au cours de l’exercice écoulé.

Il indique les informations significatives sur l’émetteur et sur ses perspectives d’évolution

Le prospectus

Document d’information relatif à une opération financière

comportant des informations relatives à l’émetteur et aux caractéristiques

des titres concernés (appel public à l’épargne ou admission sur un marché).

(1) « Analyse des pratiques des sociétés cotées en matière de publication des informations périodiques, étude auprès de 150 sociétés cotées sur Eurolist Paris », Observatoire de la communication financière (OCF), avril 2006 (cf. http:/www.observatoirecomfi.com/ portail/site/OCF)

CHAPITRE 3 – La valeur et l’information

La teneur informationnelle du rapport de gestion

La législation récente applicable depuis le 1er janvier 2005 a modifié le contenu du rapport de gestion (en tenant compte des différents seuils de taille bien évidemment).

1 P P P P AAAA RRRR TTTT III EIEEE Pour les comptes individuels

Des indicateurs de performance non financière

Le rapport de gestion comprend une analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation de la société (notamment de sa situation d’endettement, au regard du volume et de la complexité des affaires). Cela est complété par des indicateurs de performance non financière dans la mesure où ils sont nécessaires à la compréhension de l’évolution des affaires, des résultats ou de la situation de la société (notamment des informations relatives aux questions d’environnement et de personnel).

Les risques encourus

Les principaux risques et incertitudes

Le rapport de gestion doit comporter désormais une information sur les principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée.

Gestion des risques financiers

Le rapport comporte, en outre, des indications sur l’utilisation des instruments financiers par l’entreprise, lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation financière et de ses pertes ou profits. Ces indications portent également sur l’exposition de la société aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie.

Pour les comptes de groupe

Informations identiques à celles des comptes sociaux, mais portent sur l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation. Il s’agit :

– d’une analyse exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière, notamment la situation d’endettement, de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation ; – des indicateurs clés de performance de nature tant financière que non financière (notamment environ­

nement, personnel) ;

– des principaux risques et incertitudes auxquels les entreprises sont confrontées ;

– des objectifs et de la politique de la société en matière de gestion des risques financiers, y compris de sa politique de couverture ;

– de l’exposition de la société aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie.

La teneur informationnelle du prospectus

Le prospectus est composé : – d’un document de référence ; – d’une note d’opération ;

– d’un résumé comportant les informations relatives : au patrimoine,

à l’activité,

à la situation financière,

aux résultats et aux perspectives de l’émetteur ; – d’une description des caractéristiques des titres offerts. Il doit être soumis au visa de l’AMF.

Dans le document DSCG 2 (Page 92-100)