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Le pronom anaphorique dans les brouillons et les copies des élèves de terminale Avant de procéder à une interprétation de l‟usage du pronom anaphorique par les

LES ANAPHORES PRONOMINALES

4.1. Description des anaphores pronominales et contexte

4.1.4. Le pronom anaphorique dans les brouillons et les copies des élèves de terminale Avant de procéder à une interprétation de l‟usage du pronom anaphorique par les

apprenants de terminale, nous avons choisi de faire une description des occurrences en tenant compte des différences entre un état initial (brouillon) et un état final (copie). Il s‟agit d‟une lecture contrastive susceptible de permettre une comparaison des différents supports récoltés.

Des variables ont été définies pour garantir une analyse orientée des données.

La première variable étant la présence de moins d‟occurrences anaphoriques dans les brouillons et leur passage dans les copies. La deuxième variable est la présence massive des occurrences anaphoriques dans les copies par rapport aux brouillons. Les résultats des lectures ont révélé que toute occurrence anaphorique présente dans un brouillon se retrouve

systématiquement dans la copie correspondante, comme on l‟a vu pour la classe de seconde.

Annie Piolat et Marie-Laure Barbier (2007), dans leur article portant sur « L‟analyse descriptive de prises de notes et de brouillons » déclarent : « même si les finalités des avant textes peuvent être variables, ces étudiants ne changent pas radicalement leurs procédés scripturaux (gestion de l‟espace graphique et procédés de concision lexicale et syntaxique ».

Certes, les auteurs n‟ont pas observé ce phénomène de transfert direct des éléments du brouillon sur les copies à partir des données produites par des sujets semblables aux nôtres mais on voit bien comment les mêmes gestes, sur le même type de matériel peuvent être produits et reproduits par des sujets différents.

Après la lecture des copies et un comptage manuel des occurrences relatives à la forme anaphorique il, le résultat est digne d‟intérêt.

Les copies contiennent finalement plus d‟occurrences anaphoriques que les brouillons.

Ces occurrences anaphoriques ont dans l‟ensemble des antécédents même si des règles syntaxiques ne sont pas observées pour plusieurs cas. En effet, deux cas majeurs se dégagent de notre corpus au sujet de l‟anaphore il. Les occurrences sont soit conformes à la règle de structuration de l‟anaphore textuelle, soit présentes dans des ruptures de genre et ou de nombre entre le pronom et l‟antécédent. En dehors de ces principaux cas de figure, nous notons l‟éloignement de l‟antécédent par rapport à la place du pronom dans la structure du texte ; ceci entraîne une ambigüité dans l‟attribution du référent au pronom. Et pour d‟autres occurrences, la position du pronom il reste totalement à redéfinir, tel est le cas de la copie 94 que nous avons traitée sous le label de « emploi particulier ». A titre indicatif, nous avons regroupé et représenté les données dans trois différents tableaux.

Le premier tableau permet de visionner les données relatives au nombre total des copies et des brouillons contenant les occurrences anaphoriques et les références de copies et des brouillons dans lesquels se trouvent ces anaphoriques. Le deuxième tableau permet d‟apprécier les processus génératifs des anaphores. Nous avons mis en parallèle les brouillons et les copies en distinguant leurs antécédents par rapport aux pronoms anaphoriques qui les représentent. Cette mise en parallèle prend également en compte les copies ayant des occurrences anaphoriques mais dont les brouillons correspondants ne contiennent pas les mêmes formes d‟occurrences, quand celles-ci ne sont pas totalement absentes.Le troisième tableau fait le récapitulatif des références des copies et des brouillons qui illustrent les quatre cas décrits ici.

Références corpus Références Total réf.

Tableau sur les brouillons et les copies contenant l‟anaphore il

Ce tableau permet de retrouver les copies ou les brouillons des apprenants de la terminale où le pronom anaphorique est employé. Il peut aider à raffiner la lecture des occurrences par une association des données sociolinguistiques. Le tableau ci-après propose une autre possibilité de raffinement de la lecture de l‟emploi des anaphores grâce à une mise en parallèle des avant-textes et des textes pour lire les phénomènes textuels de conformités ou de ruptures. Ce tableau donne aussi une idée sur les spécificités d‟utilisation des anaphores par les élèves de terminale.

Antécédents (brouillons) Antécédents (copies) Observations

1 Il = élève/étudiant Il = Elève/étudiant Conforme

3 Ils = personnes Ruptures en genre

4 Il = meilleure maitrise Il = langue française Ant.éloigné+rupture

6 Ils = français (les) Conforme

8 Ils = personnes (des gens) Ils = personnes (des gens) Rupture/genre

9 Il = langue Rupture

10 Il = français Ambigüité (éloigné)

14 Il = élève

15 Il = français Conforme

16 Il = il (français/personne) Il = français Ambigüité/éloigné

18 Il = français Conforme

19 Il = anglophone Il = anglophone Ambigüité=rupture

20 Il = familles Il = familles Rupture/genre

25 Il = franç+valeur impersonnelle Il = français Ambigüité (conf+rupt)

28 Il / elle=langue/français Il = langue français Rupture/nbre+genre

29 Il = français Il = français Conforme

48 Il = français /ils=familles Il français Ambig, rutp genre

56 Il=français Conforme

63 Il = français /langue inter Il = français/lg française rupture

67 Il = français Conforme

70 Il = élèves Rupture/nbre

73 Il = homme Il = hommes /élève Ambigüité

78 Ils = fçais /étudiants/ Ils = Français / étudiants/élèves Conforme

81 Il = français Il = français Conforme

82 Il = français Il = français Conforme

84 Il = français Il = français Conforme

85 Il = français Il = français

94 Nom +il+verbe

Tableau sur l‟anaphore il et son antécédent, dans les brouillons et dans les copies.

Dans ce tableau, nous avons quatre colonnes. La première indique les numéros des brouillons et des copies de la classe de terminale. La deuxième colonne présente les occurrences des pronoms il dans les brouillons et leur antécédent. La troisième colonne concerne les formes pronominales dans les copies. Et dans la dernière colonne, nous notons le caractère conforme ou pertinent du lien anaphorique dans les copies.

Nous récapitulons les résultats de cette lecture dans le tableau ci-après où les emplois pertinents et non pertinents sont répartis dans les copies et les brouillons.

Références copies/ Emploi conforme Rupture en genre et nombre

Emploi particulier

Antécédent éloigné, ambigu

<copies> 1 - 6 - 16 – 18 - 25- 29-34-37-39-40-42- 43-47-48-78-81-82-84

4-8-19-20-25-28-48-70-78-

94 4-73-79

<brouillons> 1-29-34-37-42-63-78-81-82-84-

8-16-19-25-28-48-78-82

0 39-79-73

Tableau sur la conformité et les ruptures d‟emploi des anaphores dans les copies et les brouillons

Ce tableau présente le numéro des copies et des brouillons où des occurrences de l‟anaphore il sont repérables ou identifiables. Il s‟agit d‟une synthèse qui nous indique la tendance générale de l‟usage du pronom il dans notre échantillon.

Graphique des copies et des brouillons contenant la forme il 4.1.4.1. L’emploi conforme du pronom il dans les brouillons et les copies

L‟observation du « tableau sur la conformité et les ruptures d‟emploi des anaphores dans les copies et les brouillons » permet de relever une proportion plus grande pour les

emplois anaphoriques conformes. Les chiffres sont révélateurs de la réalité. Pour les avant-textes, nous relevons 10 emplois conformes de l‟emploi du pronom il contre 11 non conformes. Pour les textes définitifs ou copies, nous avons enregistré 18 cas d‟emplois conformes contre 13 non conformes. Ces chiffres indiquent une augmentation significative de l‟emploi anaphorique conforme aux règles lors du passage du brouillon à la copie : de 10, on passe à 18. Par ailleurs les cas ne sont que de 13 dans l‟ensemble des copies de terminale.

Dans cette rubrique, nous optons pour l‟exploitation des copies et des brouillons dans lesquels les occurrences anaphoriques sont employées conformément à la règle grammaticale.

Il s‟agit d‟une harmonisation en terme de nombre et genre de l‟antécédent par rapport au pronom il qui le reprend. Le corpus nous offre plusieurs exemples des extraits de copies et brouillons qui obéissent à cette caractéristique. Comme nous l‟avons indiqué plus haut, les copies et les brouillons retenus dans ce cadre ne constituent pas une liste exhaustive des cas des textes réussis. C‟est à titre indicatif que nous illustrerons nos propos. Nous partons sur la base de quatre copies et brouillons.

<copie1= terminale >

La langue français nous permet aussi d‟aller partout ailleur. Elle permet surtout aux élèves de bien manipuler la langue et de bien étudier…

… un(e) ou un(e) étudiant(e) après ses études. cherche il ou elle cherche toujours une place pour facilité la tâche àtravers ce qu‟il vient de subir…

< copie63= terminale>

Le français est une langue internationale qui occupe une place importante dans la société. Il est placé deuxième langue internationale après l‟anglais...

En définitive la langue française est très importante car elle occupe la deuxième place après l‟anglais.

<Brouillon 1>

La langue française nous permet aussi d‟aller partuot ailleur. Elle permet surtout aux élèves de bien manipuler la langue et de bien étudier…

… un élève ou un (e) étudiant (e) après ses études. cherche il ou elle cherche toujours une place pour facilité la tçache àtravers ce qu‟il vient de subir…

< copie29>

Le français joue un rôle très important dans la société comme dans le monde. Il est aussi necessaire dans plusieurs domaine :…il est partout au niveau scolaire il permet à l‟élève ou à l‟étudiant de bien distinguez ces devoirs… il est là présent, quelqu‟un ne maitrise pas le français il est rien. Car le français éloigne l‟homme de la sauvagerie. Il n‟est pas seulement nécessaire aux études, mais il est necessaire partout…

< brouillon34>

Le français comme tel est compté parmi les langues les plus utilisés dans le monde actuel.

Travailleurs comme élèves nous l‟utilisons, le français est base, il est très important et avantageux dans le cadre de nocs études. Il est le maître de la compréhension

Dans ces différents extraits, le pronom il a un antécédent identifiable dans le contexte gauche du texte ; ce qui lui confer sa place de pronom anaphorique. Par exemple le groupe nominal le français, présent dans la copie 29 et le brouillon 34, est chaque fois repris par le pronom il. La présence de ce pronom dans ces extraits ainsi que et la reprise du syntagme nominal lefrançais, par le pronom défini le, copie 34 (nous l‟utilisons) permettent de voir que la continuité référentielle est assurée par la même catégorie grammaticale conformément à la règle de construction de l‟anaphore pronominale. En déhors de ces copies, la copie 63 et le brouillon 1 donnent à lire une construction anaphorique pronominale intéressante, par rapport à la linguistique textuelle. Dans ces extraits, les groupes nominaux le français, un élève,un étudiant, la langue française sont respectivement repris par Il/elle. L‟emploi des pronoms il et elle reste relatif à la nature de leurs antécédents. C‟est le cas du groupe nominal « langue française »repris par le pronom elle dans les deux copies. Le pronom il, pour sa part, reprend le syntagme nominal le français, dans chaque extrait de brouillon ou de copie. Plus loin, dans le brouillon 1, lorsque l‟élève écrit : « il ou elle », il s‟agit là d‟une précision sur le sexe de l‟élève ou l‟étudiant auxquels le pronom renvoie.

Ces extraits des textes conformes à l‟anaphore pronominale permettent de vérifier et confirmer l‟observation faite par Dominique Maingueneau (2010 : 185) lorsqu‟il écrit : « les pronoms représentants (ou pronoms substituts)… varient en genre et en nombre,…sont des éléments endophoriques, des véritables pro-noms, c‟est-à-dire des éléments qui reprennent une autre unité du cotexte »65.

Pour D. Maingueneau, l‟écriture du terme anaphorisant est déterminée par le genre et le nombre de l‟anaphorisé. Les extraits ci-dessus examinés vont dans le sens des propos de D.

Maingueneau, au sujet des anaphores pronominales. Ces extraits expriment ou traduisent le niveau de compétence des apprenants. Le niveau des connaissances des élèves congolais sur l‟usage des pronoms en général et le pronom personnel il correspond à un savoir non stabilisé et en acquisition.

4.1.4.2. Ruptures en genre et en nombre

Les données du corpus révèlent que les élèves de terminale accusent encore des lacunes en orthographe grammaticale. Plusieurs copies et brouillons nous en donnent la preuve. Nous avons choisi d‟illustrer cette réalité à partir d‟un échantillon des quatre copies et brouillons.

65Les gras dans la citation sont de l‟auteur.

Quelques textes sont reproduits en double pour donner la preuve d‟un passage systématique entre le brouillon et la copie tel que cela apparaît dans le troisième tableau.

<copie 8 = terminale>

Dans nos sociétés nous voyons des personnes qui parle français mais ils n‟ont pas de maîtrise de cette langue voila pourquoi il faut d‟abord mieux comprendre la langue avant de le parler…

< brouillon 8= terminale>

Dans nos sociétés nous voyons des personnes qui parle français mais ils n‟ont pas de maîtrise de cette langue voila pourquoi il faut d‟abord mieux comprendre lalangue avant de le parler…

< brouillon 20= terminale>…, la plupart des familles apprend leur enfant le français depuis le bas âge tandis que ildevait leur apprendre leur propre langue le lingala ou le kikongo il trouve que le français est mieux.

< copie 20 = termonale>

la plupart des familles congolais apprend leurs enfant le français depuis le bas âge, tandis que il devait leur apprendre leur propre langue le lingala ou le kicongo il trouve que le français est avntageux…

< brouillon =48 terminale>

…, certaines familles obigent leurs enfants de parler le français parce qu‟ilssavent que le français engendre une grande partie.

< copie28 = terminale>

C‟est avantage déjà entant que langue national, dans mes études ilma permit de bien s‟exprimer, apprendre a bien ecrire…

Dans ces extraits le pronom anaphorique apparaît sous deux graphies : la forme masculin/singulier et la forme masculin pluriel/(ilils). Pour chaque occurrence le genre et ou le nombre du référent ou antécédent ne correspondent pas avec ceux du pronom. Dans le brouillon 8 et la copie 48, les syntagmes nominaux « certaines familles, des personnes » sont respectivement repris par ils au lieu de elles. La même situation apparaît, avec une autre ampleur dans les copies 20 et 48 quand les syntagmes nominaux « la plupart des familles, langue nationale » sont respectivement repris par il au lieu d‟elles.Le constat d‟une mauvaise pratique de l‟anaphore pronominale se confirme encore, dans ce corpus, avec l‟emploi du pronomdéfini le au lieu de la alors que celui-ci renvoie au nom langue,dans la (copie 8). Cette non correspondance entre le référent et le pronom utilisé ; les cas échéants il/ils, perturbe la cohérence de la séquence textuelle. Ces exemples montrent que les élèves de terminale peuvent référer aux éléments antérieurement évoqués dans le texte, à l‟aide des pronoms, mais ne savent pas les mettre en parallèle en tenant compte de la nature (catégorie grammaticale), à la fois de l‟antécédent et du pronom.

4.1.4.3. L’emploi particulier du pronom anaphorique il

Nous avons retenu cette appellation pour les formes de phrases où le pronom ilvient immédiatement à la suite d‟un nom et suivi d‟un verbe. Dans la copie 94, nous avons observé deux constructions identiques :

<copie94>

« Le français est une langue qui représente l‟avantage d‟être cadre, or que l’homme il cherche l‟intelectualité dans sa vie ».

« D‟une manière générale, l’homme il cherche d‟être cadre dans sa vie pour qu‟il maîtrise sa longue tel que le français ».

Dans ces deux extraits correspondant à deux phrases, le pronom il apparait trois fois.

Chaque phrase est composée de deux propositions. Dansla première phrase, de même que dans la seconde, le pronom ilest un pronom anaphorique qui renvoie au signifiant homme.

Dans le second énoncé le deuxième pronom il manifeste une propriété anaphorique de façon ordinaire.

L‟anaphore pronominale dans la structure « […] l‟homme il […] » a pour rôle d‟exprimer un renforcement de la présence du sujet. En effet, le pronom il est d‟un usage surperflu. Sa suppression ne gênerait pas sa syntaxe et encore moins sons sens. En se limitant à la syntaxe, la réécriture de ce type de phrase donnerait les formes suivantes :

*- « Le français est une langue qui représente l‟avantage d‟être cadre, alors que l‟hommecherche l‟intellectualité dans sa vie. »

*- « D‟une manière générale, l’homme cherche d‟être cadre dans sa vie pour qu‟il maîtrise sa langue, le français »

Dans ces deux énoncés (qui ne sont pas corrects), nous avons des constructions particulières du pronom anaphorique il car, ces pronoms sont superflus. Ils peuvent être supprimés sans que cela n‟entraine un changement de sens de la phrase. Dans la conception de l‟élève, il est question d‟évoquer le fait que le français est la langue des cadres (ou intellectuels) et dans la vie, l‟homme cherche à devenir intellectuels. L‟apprenant pose un point de départ de la réflexion, un postulat : le français est la langue des cadres (qui bénéficient des avantages sociaux). Ce postulat met en place un argument fondé sur un syllogisme. Le français est la langue des cadres. Si l‟apprenant arrive à maîtriser le français,

il devient donc un cadre. Cet argument correspond bien à une illustration des avantages possibles de la maîtrise du français.

Par ailleurs, le lien exprimé par la locution « or que » est ambigu. Il ne s‟agit pas d‟une opposition ou d‟une nuance (précision). Ces constructions phrastiques sont le reflet d‟un mélange de la langue orale et la langue écrite. Les apprenants passent de l‟oral à l‟écrit sans tenir compte des contraintes liées spécialement à l‟écrit. Les commentaires sur l‟usage du pronom il ou de la fausse locution conjonctive « or que » en lieu et place de la locution conjonctive « alors que » employés dans les circonstances que nous venons de décrire constituent des exemples qui prouvent que les usages oraux des locuteurs d‟un espace linguistique donné peuvent influencer leurs pratiques écrites66. La langue de l‟école n‟est pas loin de celle pratiquée dans les conversations familières.Nous pensons qu‟une incidence de l‟oral sur l‟écrit dénature aussi les pratiques écrites des élèves.

Par conséquent, nous pouvons retenir que l‟emploi du pronom anaphorique il exprime bien la continuation textuelle grâce à leur valeur de reprise. Mais de nombreux cas de rupture syntaxique laissent croire qu‟il y a une instabilité dans la pratique du pronom. Les ruptures de lien en genre et en nombre, l‟éloignement de l‟antécédent, les constructions particulières ou superflues d‟une expression non stable de la langue française.

Si dans ce sous-chapitre, nous avons porté note attention à la présence des pronoms anphoriques dans les corpus, nous voulons poursuivre notre lecture par une analyse de leur aptitude à exprimer la progression textuelle.