• Aucun résultat trouvé

PRODUCTION LAITIERE BOVINS DE BOUCHERIE

Dans le document ROUTE 132 (Page 83-88)

MUNICIPA- NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE NOMBRE DE LITES PRODUCTEURS BOVINS PRODUCTEURS BOVINS

Ste-Florence 2 103 4 101

St-Jacques-

le-Majeur 23 968 5 314

TOTAL 25 1 071 9 415

Source: Fédération de l'U.P.A. du Bas-Saint-Laurent, 1981.

Quant au reste des productions, Sainte-Florence et Saint-Jac-ques-le-Majeur compteraient selon la même source d'informa-tion 4 petits producteurs de poules pondeuses, et un produc-teur de moutons.

Les données de la Fédération de l'U.P.A. révèlent par ail-leurs que la production de lait nature et industriel totalise respectivement 15 232 kilogrammes et 82 722 kilogrammes pour les 25 producteurs laitiers de Sainte-Florence et Saint-Jac-ques-le-Majeur.

L'ensemble de cette production laitière, soit 97 954 kilo-grammes, représente donc 47% du lait fourni par les 55 pro-ducteurs du secteur de Causapscal (208 145 kilogrammes) com-prenant Sainte-Florence, Lac-au-Saumon, Albertville, Saint-Jacques-le-Majeur, Causapscal et Sainte-Marguerite.

66-

4.3.3.2 LA PRODUCTION FORESTIERE

Le domaine forestier, tant dans la zone d'étude que pour l'ensemble de la Vallée de la Matapédia, recèle un intérêt certain sur le plan de la commercialisation et constitue un revenu d'appoint non-négligeable pour les agriculteurs. Les deux principales essences que l'on retrouve dans la zone d'é-tude sont l'épinette blanche et le peuplier faux-tremble.

Ces essences peuvent être écoulées sur le marché via les usi-nes locales de bois d'oeuvre et de lattes, dans le cas de l'épinette blanche et de l'usine de cartonnerie de Matane pour ce qui est du peuplier faux-tremble.

Le tableau 11 est très révélateur quant au rôle joué par l'industrie forestière à Sainte-Florence et Saint-Jacques-le-Majeur; à signaler que la grande majorité des agriculteurs de ces municipalités à caractère agro-forestier sont également inscrits comme membres du Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent.

Pour l'année 1983, le Syndicat aurait contracté auprès de ses membres à Causapscal et Sainte-Florence des achats de l'ordre de 430 000,00$ pour un volume de 34 697 mètres cubes de bois de pâte et de sciage, produits qui représentent la très gran-de majorité du marché du bois dans ce secteur (1). A l'é-chelle de la grande région couverte par le Syndicat à l'est de la rivière Rimouski (Vallée de la Matapédia, régions de Matane et de Ristigouche), les 360 024 mètres cubes achetés pour 1983 ont donc généré des revenus de près de 4 500 000$, ce qui est loin d'être négligeable sur le plan économique.

(1) Cet estimé est calculé en fonction d'une moyenne de 12,40$ le mètre cube remis par le Syndicat aux membres producteurs.

67-

TABLEAU 11: VOLUMES EN METRES CUBES APPARENTS DE BOIS DE PATE ET SCIAGE/ACHETES PAR LE SYNDICAT DES PRODUCTEURS DE BOIS DU BAS-ST-LAURENT

CAUSAPSCAL ET REGIONS DE MATAPE-

SAINT-JACQUES- SAINTE-FLO- PEDIA, MATANE ET

LE-MAJEUR RENCE RISTIGOUCHE

1981 27 332 24 703 1 147 033

1982 18 819 8 317 465 230

1983 22 246 12 451 360 024

Source: Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Lau-rent.

68-

4.3.4 CARACTERISTIQUES DE LA ZONE D'ETUDE

4.3.4.1 LE POTENTIEL AGRICOLE

L'ensemble des terres en culture de la zone d'étude s'étend sur des sols de très bon potentiel agricole, lesquels se re-trouvent surtout à l'ouest de la route 132 sur les basses terrasses de la plaine alluvionnaire de la rivière Matapédia.

Une grande étendue de sols cultivés appartient à la classe 2 d'après l'Inventaire des terres du Canada. Ces sols profonds d'origine fluviatile se retrouvent en moyenne jusqu'à une al-titude de 140 mètres et couvrent tout le côté ouest de la route 132 alors qu'une mince bande s'étend de l'autre côté;

ils offrent un rendement élevé pour les grandes cultures mal-gré certaines limitations causées par plusieurs caractéristi-ques défavorables qui, prises séparément, ne peuvent en modi-fier le classement.

La deuxième association de sols est représentée par les clas-ses 5.i7e et 3175 -Î qui sont localisées surtout sur les parties boisées avec pente intermédiaire. L'I.T.C. indique que la classe 5 comporte des limitations très graves et convient surtout à la production de plantes fourragères. Quant à la classe 7 T qui renferme des sols très minces et des affleu-rements rocheux, elle représente des sols inutilisables soit pour la culture ou les plantes fourragères vivaces.

4.3.4.2 DESCRIPTION DES ACTIVITES AGRICOLES

Les informations suivantes proviennent pour la plupart d'un relevé de terrain effectué en septembre 1983 et de contacts

69-

auprès des exploitants agricoles concernés; l'état et les J types de cultures décrits ci-après, compte tenu du principe

de rotation et de la date du relevé, ne correspondent donc pas nécessairement à la situation qui prévaudra au cours des prochaines saisons de récolte.

Dans son ensemble (voir figure 9), la zone d'étude comprend des terres défrichées dont l'essentiel est voué à des prati-ques culturales intensives, soit surtout de l'orge, de

:l'avoine ainsi que de l'ensilage de foin composé de mil et de luzerne. Aucun drain agricole ne se retrouve sur les terres de la zone d'étude car ces dernières bénéficient d'un excel-lent drainage naturel dû à la perméabilité des sols. En su-perposant la délimitation des sols agricoles caractérisés par un très fort potentiel (classe 2 selon l'I.T.C.) à l'utilisa-tion effective des terres, on se rend facilement à l'évidence que nous sommes en présence d'un milieu agricole de grande valeur.

Les huit producteurs compris dans la zone d'étude font preuve d'un dynamisme certain. En effet, notre visite sur le ter-rain nous a permis de constater que les exploitations agrico-les sont bien adaptées au potentiel du sol et du milieu. Le milieu semble avoir bien réagi aux politiques gouvernementa-les de restructuration de l'industrie agricole québécoise où l'emphase a été mis, il y a déjà plusieurs années, vers l'ac-quisition d'un potentiel d'autosuffisance plus grand en ma-tière de céréales et ce, tout en orientant davantage les agriculteurs vers des productions plus diversifiées.

Les activités agricoles de la zone d'étude (voir tableau 12) se limitent à quatre producteurs laitiers, deux dans l'éleva-ge d'animaux de boucherie ainsi qu'un nombre équivalent pour les grains de provende.

Le tableau qui suit informe sur la vocation de ces produc-teurs en donnant la dimension du cheptel ainsi que les

super-hcies en culture qui totalisent plus de 800 hectares, dont une partie, soit 8,8% (70 hectares) est composée de terres louées.

MM MI 111111 Mi MI UNI 811111 MIN 111111 UNI MI MB

TABLEAU 12: BILAN DES EXPLOITATIONS AGRICOLES DE LA ZONE D'ETUDE

Dans le document ROUTE 132 (Page 83-88)