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LE QUOTIENT PATRIMONIAL: VALEUR INTRINSEQUE ET EX- EX-TRINSEQUE

Dans le document ROUTE 132 (Page 123-128)

L'OCCUPATION DU SOL

4.5 LES COMPOSANTES HISTORIQUE, PATRIMONIALE, ARCHEOLOGIQUE

4.5.2 LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

4.5.2.5 LE QUOTIENT PATRIMONIAL: VALEUR INTRINSEQUE ET EX- EX-TRINSEQUE

Dans cette section, les bâtiments et constructions retenus dans la zone d'étude seront qualifiés en fonction de leur quotient patrimonial ou si l'on préfère, selon leur valeur extrinsèque •respective. La valeur intrinsèque n'a pas été choisie comme critère discriminant en raison de la dispari-tion de la presque totalité des éléments architecturaux d'origine tels la fenestration ou les revêtements de toiture et des murs.

a) Bâtiments principaux

Si un bâtiment peut sembler dénué d'intérêt en raison de son caractère altéré, il peut présenter toutefois une va-leur patrimoniale certaine si, par sa volumétrie, la dis-position de ses ouvertures, il appartient à un type archi-tectural peu commun dans la localité où ce bâtiment est implanté. C'est le cas des bâtiments 3, 9 et 34 qui cons-tituent les seuls exemples des trois types et sous-types architecturaux suivants:

d'esprit québécois, à toit mansard:

de courant cubique, avec étage et toiture en pavillon:

de courant cubique, avec étage et pignon en façade ou sur rue:

bâtiment no 3 bâtiment no 9 bâtiment no 34 En ce qui concerne le quotient patrimonial des autres bâ-timents principaux faisant partie des types "de tradition vernaculaire américaine" et "de colonisation", il est éva-lué de façon différente, dû à un plus grand nombre d'exem-plaires pour chacun des types. La sélection des bâtiments les plus représentatifs s'effectue donc ici en fonction de l'état général de conservation de la construction .

Le tableau suivant indique l'état de conservation de cha-cun des bâtiments principaux compris dans les types archi-tecturaux "de tradition vernaculaire américaine" et "de colonisation".

TABLEAU 17: ETAT DE CONSERVATION DES BATIMENTS PRINCIPAUX DE TRADITION VERNACULAIRE AMERICAINE ET DE COLONISATION

TYPE ET SOUS-TYPE EXCEPTIONNEL SUPERIEUR INTERESSANT INCERTAIN

DE TRADITION VERNACULAIRE AMERICAINE Avec étage et pignons latéraux:

- 20

- 44 X

A pignons latéraux sur plan rectangulaire et sans étage

-6 X

- 10

- 52 X

A pignons latéraux avec lucarne dans le pro-longement de la façade

28 X

- 29 X

43 X

A pignons latéraux avec gable à l'avant

46 X

54 X

A pignon, en façade ou sur rue

11 (charnier) X

53 (charnier) X

DE COLONISATION

A pignons latéraux coupés avec gable à l'avant

- 16 X

- 19

-55 X

A pignons latéraux coupés sans ouvertures au niveau de la toiture

- 21 X

A pignons latéraux coupés en croupe

- 30 X

A pignons latéraux avec gable à l'avant

- 26 X

- 32 X

107-

Si l'on retient comme critère de sélection l'état de con-servation exceptionnel, supérieur ou intéressant, seuls les bâtiments 6, 11, 19, 28, 30, 32, 43, 44, 46, 53, 54 et 55 représentent un intérêt patrimonial réel en ce qui con-cerne les types de tradition vernaculaire américaine et de colonisation.

h) Bâtiments annexes

Outre les éléments mentionnés précédemment, il se trouve également deux autres exemplaires qui méritent l'atten-tion, puisqu'ils appartiennent par leurs annexes respecti-ves simultanément a deux types architecturaux distincts, ce qui fait d'ailleurs leur intérêt particulier. Ainsi, . deux annexes de type de colonisation étant dans un bon état de conservation, sont rattachées aux bâtiments prin-cipaux 28 et 29 qui sont d'un type architectural de

tradi-tion vernaculaire américaine.

c) Autres constructions

Outre les constructions mentionnées précédemment, la zone d'étude comprend également deux constructions dont le ca-ractère relativement unique en fait des biens patrimoniaux d'intérêt, soit la croix de chemin (no 2) et le pont cou-vert (no 24).

De par leur rôle ou leur symbolique bien spécifique quant aux us et coutumes qui ont caractérisé par le passé la so-ciété québécoise, ces constructions qui sont des exemplai-res de plus en plus raexemplai-res constituent des acquis non né-gligeables pour le patrimoine immobilier de la zone d'étu-de et d'étu-de la région d'étu-de Causapscal.

4.5.2.6 CONCLUSION

Sur un nombre total de 29 constructions retenues pour l'ana-lyse du patrimoine architectural, la zone d'étude compte 20 constructions d'importance par rapport à leur caractère pa-trimonial, lesquelles ont été sélectionnées en raison de leur représentativité, leur fonction unique ou leur état de con-servation. La répartition de ces constructions retenues se-lon leur fonction, leurs caractéristiques architecturales (types et sous-types) s'identifie comme suit:

HABITATIONS:

- de tradition vernaculaire américaine:

- de colonisation:

- de courant cubique:

- d'esprit québécois:

. ANNEXES DES BATIMENTS:

AUTRES CONSTRUCTIONS:

- croix de chemin:

- pont couvert:

- charnier de Saint-Jacques-le-Majeur:

(tradition vernaculaire américaine) - charnier de Sainte-Florence:

(tradition vernaculaire américaine)

6, 28,

Parmi les 14 bâtiments résidentiels, rappelons que ceux-ci couvrent l'ensemble des dix sous-types que contiennent les quatre grands types architecturaux inventoriés dans la zone d'étude et que les maisons Angers (no 3) et Heppell (no 29) feraient partie des plus anciennes résidences de la région de Causapscal.

4.5.3 ARCHEOLOGIE (1)

L'étude de potentiel a été divisée en deux volets distincts.

Le premier traite de l'occupation humaine préhistorique, alors que l'autre prendra en considération l'occupation his-toripe euro-québécoise de la Vallée de la Matapédia. Etant donne que les déterminismes des schèmes d'établissement de ces deux ensembles humains ont été différents et que l'étude des amérindiens préhistoriques nécessite l'utilisation systé-matique de données paléogéographiques, nous avons décidé de présenter les méthodes d'approche de façon distincte.

De façon très générale toutefois, on peut affirmer que la dé-termination théorique d'espaces géographiques comportant un potentiel archéologique doit s'établir à partir de critères ou de conventions clairement définis à priori. Le postulat de base qui permet une discrimination de certaines zones par rapport à d'autres au niveau du potentiel archéologique, est que la présence d'un établissement humain à un endroit donné est la résultante d'un certain nombre de choix ou de déci-sions non aléatoires de la part de l'individu ou du groupe qui a habité et utilisé ce lieu d'établissement. La capacité d'un espace à soutenir une occupation humaine est dépendante des particularités de son environnement physique et biologi-que et de sa capacité de satisfaire aux besoins humains. Dé-pendamment des ressources du milieu, de l'évaluation des be-soins, du degré de développement technologique et de certai-nes contraintes extérieures (de l'ordre du socio-politique par exemple), des espaces vont offrir un attrait différent pour chaque groupe culturel. Pour un même groupe culturel, la localisation de ces espaces se modifiera au gré des nou-veaux besoins ou de nouvelles contraintes.

(1) La section "archéologie" a été réalisée par Ethnoscop inc. pour le ministère des Transports du Québec (janvier 1984).

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4.5.3.1 ARCHEOLOGIE PREHISTORIQUE

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