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La prise de distance par l'utilisation de l'humour et de l'autodérision

A/ Présentation de l'originalité de ses méthodes critiques

1. La prise de distance par l'utilisation de l'humour et de l'autodérision

Dans chacun des trois livres que nous étudions les trois narrateurs ont recours fréquemment à l'humour. Il s'agit d'une des marques de fabrique de l'auteur. Sa présence est particulièrement original dans un essai de critique littéraire. L'essayiste aime à l'affirmer : « Je suis un des rares auteurs de sciences humaines dont la préoccupation majeure est de faire rire, ou au moins sourire, le lecteur. »196

L'humour est particulièrement présent dans Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? Contrairement aux deux autres livres, il ne repose pas sur des analyses tronquées qui feraient rire le lecteur par l'invraisemblance de la théorie mais c'est la promotion de la pratique de la non-lecture qui fait l'objet d'une analyse humoristique puisque, dans Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?, il ne modifie que peu le contenu des œuvres. Il n'intervient pas sur les textes dans ses analyses sauf à deux reprises où il modifie légèrement le dénouement de deux intrigues : celle du livre d'Umberto Eco Le Nom de la Rose et celui de David Lodge Un Tout petit monde. Il s'agit d'un jeu sur la référence. Il entend ainsi démontrer à ceux qui croient être de bons lecteurs qu'il n'en est en fait rien puisque beaucoup d'entre eux n'ont sans doute pas remarquer ce changement minime et qui n'altère que peu le sens du texte. Par ailleurs, Umberto Eco précise dans un article de Pour une critique décalée autour des travaux de Pierre Bayard « A propos d'un livre qui n'a pas été lu » qu'il a immédiatement remarqué l'erreur que Bayard a volontairement glissée pour analyser le texte de David Lodge mais qu'il n'avait en revanche rien remarqué pour son propre texte ! Le Nom de la

196 Service de communication de l’Université Paris VIII, « Plongée dans la critique interventionniste de Pierre Bayard », Site du département de Littérature, s.d, [En ligne]. Disponible à l’adresse :

https://www.univ-paris8.fr/Plongee-dans-la-critique-interventionniste-de-Pierre-Bayard , [Consulté le 21 juin 2021].

rose a été modifié par Bayard sans même que son auteur ne s'en rende compte.197 Bayard a la volonté de pratiquer une écriture qui soit lisible par tous et non pas uniquement par des lecteurs ayant fait des études littéraires. Or, comme le montre Michel Picard dans La littérature comme jeu, il est difficile de faire une critique qui puisse satisfaire le plus de lecteurs possibles, à la fois les spécialistes des études littéraires que le grand public, lettré ou non :

Comment se soustraire à la crainte d'irriter l'un par l'évidence banale d'un développement que l'autre au contraire, trouvera bien trop rapide et allusif ? Comment ne pas rebuter tous ces intellectuels qui aiment la littérature mais n'en font pas profession – et satisfaire les légitimes exigenges historiennes de celui-ci, sociologiques ou formalistes de ceux-là, psychologiques de cet autre ? 198

Par son humour, Bayard prône un fonctionnement ludique de la lecture au sens où le définit Michel Picard. Picard détaille cinq fonctions de la lecture. Bayard en évoque tous les sens dans Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? Il réunit en un même livre les cinq fonctions possibles d'une œuvre littéraire dans le sens où chez Bayard, la lecture est à la fois une lecture comme déchiffrement du signe écrit (le premier degré de la lecture) ; une lecture d'informations, pragmatique ; une lecture d' « évasion », de « distraction » ; une lecture professionnelle du critique et une lecture critique comme art d’interpréter. Lecture de distraction du fait de l'hybridité générique de l'œuvre, entre fiction et critique littéraire mais également lecture d'informations dans le sens où ses livres sont très richement documentés. Michel Picard définit le jeu en citant Huizinga comme une « activité volontaire accompagnée d'un sentiment de tension et de joie »199et pourtant

«« Le jeu peut fort bien englober le sérieux »200 selon Huizinga, cité par Michel Picard. En remettant en question les codes de l'analyse littéraire, c'est une curiosité passionnée que nous donne à voir Pierre Bayard. Le renversement de la chronologie, le changement d’attribution de tel ou tel auteur, le fait de réécrire les œuvres ratées, de refaire les enquêtes policières participent de l'élaboration d'un humour intellectuel. Dans la préface du Texte du lecteur consacré Au Rouge il y écrit d'ailleurs :

Entre un énoncé créatif et une conviction délirante, il y a tout l'écart qui sépare la folie de l'humour , c'est à dire toute la question de la place du sujet dans la parole critique ou, si l'on préfère, la question même du texte au lecteur.[...] l'humour implique une distance envers soi-même, une attention à son propre discours, ce que j'appellerais un descellement de soi[...]et dont est le moins capable un sujet enfermé dans son délire, ou, plus généralement dans toute forme de conviction inattendue à la place qu'il occupe dans le langage. 201

Bayard joue avec les attentes du lecteur et en bouscule les codes. Généralement, le lecteur de sciences humaines s'attend à ce qu'il y ait adéquation entre les propos du narrateur et de l'auteur et

197 « A propos d'un texte qui n'a pas été lu » in Pour une critique décalée autour des travaux de Pierre Bayard, op.

cit., p.42.

198 Michel Picard, La Lecture comme jeu : essai sur la littérature, Paris, Minuit, Coll. « Critique », 1986.p.7-8.

199 Ibid., p.14.

200 Ibid., p.45.

201 Le Texte du lecteur, op. cit., p.16.

s'attend à y lire un énoncé qui le renseigne sur le texte qu'il lit et que celui-ci conserve une certaine permanence de l’identité. Or, cette permanence de l'identité n'est pas réellement présente comme l'explique Bayard :

Une explication simple pour rendre compte de ce qui semble bien être un malentendu consisterait à le mettre sur le compte de l'humour. Celui-ci, à mon sens, était clairement implicite dans le titre comme dans la quatrième de couverture qui spécifiait que la meilleure manière de parler d'un livre était de ne pas l'avoir lu et d'en discuter avec quelqu'un qui ne l'avait pas lu non plus. Mais parler d'humour impliquerait que je sois moi-même en mesure de définir avec précision quels passages du livre me correspondent et quels autres ne me ressemblent pas.202

Bayard n'est pas toujours en mesure de distinguer ce qui relève de l'humour, de l'autodérision de ce qu'il pense vraiment. Il souligne lui-même un paradoxe puisque, toujours lors de ce colloque d'Antoigne Compagnon, il prétend qu'il trouve certaines de ses théories à la fois brillantes de justesse mais également saugrenues dans le même temps.

Bayard pratique un jeu sur le langage. Par exemple, dans Et si les œuvres changeaient d'auteur ? il inverse les figures d'auteur de T.E Lawrence et de D.H Lawrence. Il plaisante ainsi à propos des confusions qu'il peut y avoir dans la vie de tous les jours lorsque deux lecteurs parlent de Lawrence sans préciser duquel il s'agit. Deux lecteurs peuvent parler de Lawrence et croire parler de la même personne, ce qui peut donner lieu à des quiproquos amusants en situation de communication. En effet, si deux lecteurs se mettent à parler de Lawrence sans préciser duquel il s'agit, les locuteurs peuvent se rendre compte tardivement dans la conversation qu'ils ne pensent en réalité pas au même auteur. Pour peu que l'un des deux lecteurs ne se reconnaissent pas dans les propos de l'autre, il n'osera pas forcément intervenir pour faire part de son doute et pourra acquiescer aux propos de son interlocuteur sans toutefois comprendre ce qu'il a voulu dire. Bayard prend l'exemple d'une situation sociale où deux lecteurs se trouvent en train de parler de Lawrence : « Faites l’essai de parler, avec l’un de vos amis, de l’écrivain britannique Lawrence, et vous vous rendrez compte une fois sur deux qu’il ne pense pas au même auteur que vous. »203. En l'absence de précision, les deux lecteurs ne peuvent savoir duquel il s'agit. Ce rapprochement entre les deux écrivains prête évidemment à rire puisque il fait de l'auteur des Sept pilliers de la sagesse, célèbre pour son puritanisme, l'auteur d'un roman dont le sens latent est une réflexion sur la sexualité homosexuelle et les frustrations du narrateur. Par ailleurs, L'amant de Lady Chatterley est un roman tandis que Les Sept pilliers de la sagesse est une autobiographie. Si le premier est un roman érotique et conte une histoire adultère entre deux individus d'origine différente, ce qui est une marque de transgression, Les Sept Pilliers retrace le périple de Lawrence d'Arabie lors de la Révolte arabe de 1916. Cette révolte, fait suite à la promesse non tenue de l'Empire britannique de concéder à la population un « Grand Royaume arabe ». Des courants nationalistes arabes se

202 Pierre Bayard, « Pour la fiction théorique » In : Colloque d’Antoine Compagnon, op. cit.

203 Pierre Bayard, Et si les œuvres changeaient d'auteur ?, op. cit., p.103.

soulèvent en Syrie. L'Angleterre devait garantir l'indépendance des territoires arabes soumis aux Ottomans mais, à la suite des accords Sykes-Picot, la France et le Royaume-Uni divise l'Empire Ottoman en cinq zones d'influence. A la suite de ces accords, la révolte arabe se poursuit. En 1916, Hussein lance la révolte arabe contre les Ottomans. Thomas Edward Lawrence va, au côté de Fayçal, l'un des fils d'Hussein, soutenir le soulèvement des arabes face à l'Empire Ottoman. Les Sept Pilliers de la Sagesse décrivent ces deux ans auprès des arabes d'octobre 1916 à octobre 1918.

Ce livre, qui aborde des sujets graves contraste avec la légéreté de ton de L'Amant de Lady Chatterley. Cette gravité de ton est d'ailleurs bien montrée dans le film Lawrence d'Arabie de David Lean où l'un des bédouins Gassim, épuisé, tombe de son cheval dans le désert. Lawrence ne s'en rend compte que le lendemain, il veut retourner le chercher mais Ali lui répond « Mektub » qui signifie que tout était déjà écrit et qu'il est trop tard pour aller le sauver. Ainsi, tout l'humour bayardien réside dans sa capacité à forcer le texte à dire ce qu'il ne signifiait pas à la base.

Que ce personnage puritain qu’était T.E. Lawrence ait écrit un roman aussi érotique que L’Amant de lady Chatterley, passé le premier moment de surprise, peut cependant se comprendre. Tout ce que nous savons de la vie et de la personnalité de ce militaire rigide nous incite à imaginer que la sexualité était dans sa vie personnelle l’objet d’un profond rejet. Il n’est dès lors pas étonnant, pour peu que l’on se situe dans une logique freudienne, que cette sexualité refoulée, trop longtemps contenue, ait finalement trouvé libre cours dans un livre où il lui a été donné, attribuée à d’autres qu’à lui-même, de s’épancher librement. 204

Le lecteur qui connaît l'univers respectif des deux écrivains pourrait se montrer outré de ces comparaisons. Ce rapprochement relève d'un humour absurde. Il parvient véritablement à établir des relations intertextuelles entre des univers littéraires radicalement opposés, et ce grâce à l'humour. En rapprochant ces deux œuvres, il met en avant une forme de fécondité du contre-sens ou du non-sens comme il a mis en avant la « fécondité du faux »205 dans Comment parler des faits qui ne se sont pas produits ? L'analyse décalée permet de faire œuvre nouvelle, de pratiquer une nouvelle forme d'écriture créatrice. Le choix de cette œuvre n'est pas anodine dans le sens où Pierre Bayard est un penseur de l'Histoire. Il fait en effet partie du CIREMM, le Centre International de Recherches et d'Enseignement sur les Meurtres de Masse. Ainsi, dans la préface des Dénis de l'Histoire206, il se pose la question de savoir « comment nos sociétés vivent leur passé problématique » 207. L'utilisation de l'humour dans sa réinterprétation du destin du livre des Septs Pilliers de la Sagesse permet de créer une distance et de mettre en valeur une folie créatrice.

Dans Le Plagiat par anticipation tout l'humour repose sur l'inversion volontaire des rapports de source à inspirateur. Ces convictions peuvent s'apparenter à un délire paranoïaque. Ce terme

204 Ibid., p.106.

205 Pierre Bayard, Comment parler des faits qui ne se sont pas produits ?, op. cit., p.57.

206 Les Dénis de l'Histoire : Europe et Extrême Orient au XXe siècle, sous la dir. de Pierre Bayard et Alain Brossat, Paris, Éditions Laurence Teper, 2008.

207 Ibid., p.10.

relève de la psychanalyse et qualifie une conviction délirante d'avoir raison208. En effet, Bayard est un penseur du délire paranoïaque qu'il met par exemple en avant dans Qui a tué Roger Ackroyd ? pour penser le délire interprétatif :

Le délire paranoïaque, en revanche, est plus difficile à repérer, et c’est ce qui en fait à la fois le danger et l’intérêt. S’appuyant davantage que le précédent sur les processus secondaires, il est à même d’offrir toutes les séductions d’un discours raisonné. Il se développe parfois avec une grande rigueur, au moins apparente, et se présente à l’observateur comme relativement plausible, d’où sa capacité d’emporter la conviction. Il repose sur une logique difficile à mettre en défaut, proche de la logique traditionnelle, crispée cependant par une forme de rigidité qui doit attirer l’attention.209

Le délire paranoïaque tel que le définit Bayard dans Qui a tué Roger Ackroyd ? se rapproche bel et bien de la logique de pensée des narrateurs qui présente un délire logique, parfois proche du complotisme quand il remet en cause les coupables dans les romans policiers. Ce délire est particulièrement visible quand Bayard décrit en une hypotypose l'éclair de génie qu'aurait eu Fra Angelico en anticipant le devenir de l'histoire picturale où le narrateur semble avoir une vision du peintre en plein mouvement artistique qui constitue une réinterprétation du mythe de l'inspiration divine :

Il est vraisemblable ainsi que c’est en un éclair, au moment précis où son bras se détendait sous le coup de la colère, que le moine de Florence a vu les possibilités qui s’ouvriraient plus tard à l’art pictural. Un éclair d’avenir, qui s’est sans doute éteint aussi vite sans qu’une conscience nette, et articulée sur des mots, se soit faite en lui de ce qu’il avait eu l’opportunité d’apercevoir, comme si une brèche furtive venait, mais pour lui seulement, de s’ouvrir dans le temps.210

Cet usage différent de l'humour par rapport aux autres opus nous permet d'affirmer que ce ne sont pas les mêmes narrateurs qui s'expriment dans chacun de ces livres211. Dans Le Plagiat, tout l'humour est fondé sur ce délire théorique. Il imagine ainsi quelle pourrait être la critique littéraire d'un fou pourtant méthodique. En effet il prétend ne pas croire au hasard, aux coïncidences.

Certaines similitudes étranges entre des textes séparés par des années ou des siècles ne peuvent en effet s’expliquer par le seul hasard ou par les formes classiques de plagiat. Il est clair, pour

208 Voir à ce titre la définition du CNRTL qui en a été donnée dans l'introduction.

209 Pierre Bayard, Qui a tué Roger Ackroyd, op. cit., p.119.

210 Pierre Bayard, Le Plagiat par anticipation, op. cit., p.132.

211 Pierre Bayard l'affirme lui-même dans l'entretien donné pour la revue Vacarme. A la question Est-ce le même narrateur de livre en livre ? »

Il répond :

« Non, je crois que ce n’est pas le même à chaque fois. Mais ils ont entre eux des points communs. Je dirais que ce sont tous des paranoïaques. Leur discours n’est pas un délire schizophrénique, qui irait dans tous les sens : c’est beaucoup plus un délire organisé, comme celui d’un paranoïaque, qui a une certaine force de conviction, une certaine consistance. »

in, « L'ouvroir de Théorie Potentielle », op. cit.

des raisons que j’expliquerai en détail dans ce livre, que c’est dans l’autre sens que s’est alors effectué l’emprunt.212

Si nous revenons à la description du plagiat des drippings de Fra Angelico par Jackson Pollock nous pouvons voir que si les tableaux peuvent effectivement être rapprochés par leur esthétique, les circonstances qu'il trouve pour justifier ce vol d'idées sont pour le moins curieuses. En effet il imagine que ce plagiat est dû à une entrée en symbiose des deux écrivains comme s'il y avait eu une faille spatio-temporelle. Bayard revisite le mythe de l'inspiration. Il s'agit d'une sorte de parodie de l'inspiration divine. Ici, ce n'est plus Dieu qui est à l'origine de l'éclair de l'inspiration mais les successeurs de l'artiste. Bayard soulève ici un paradoxe : selon lui, les prédécesseurs d'un artiste peuvent en réalité être nés plusieurs siècles après l'artiste qu'ils sont censés inspirer. Dans la logique de Bayard, les successeurs précèdent les prédécesseurs. Dans Le Plagiat, l'humour est fondé sur le délire théorique : une inversion des rapports d'inspiration entre les écrivains. Les héritiers d'un courant littéraire en deviennent en réalité les précurseurs. Le délire élaboré est méthodique dans le sens où il s'appuie sur un raisonnement d'apparence logique dans la forme mais illogique dans le fond. En effet, il s'imagine que les auteurs sont visités par des fantômes par exemple :

Si l’écriture se fait bien en compagnie de certains fantômes, il conviendrait donc d’ajouter, aux revenants que sont les écrivains passés qui nous influencent, une autre catégorie de fantômes, que je propose d’appeler des survenants, lesquels sont convoqués par l’écriture et viennent fournir à l’écrivain – par ce surgissement que tout à la fois il espère et produit – les images inconscientes bienfaisantes de modèles à imiter.213

Il invente donc un néologisme qui serait le contraire de revenant, les survenants étant les auteurs qui ne sont pas encore nés mais qui visiteraient l'écrivain du passé en manque d'inspiration. Bayard, dans cet opus comme Il existe d'autres mondes ou Le Titanic fera naufrage s'intéresse aux paradoxes temporels dont le premier explore la possibilité des univers parallèles et des voyages temporels tandis que le second explore la capacité de la littérature à anticiper les événements et donc, à prédire l'avenir.

Et si les œuvres changeaient d'auteur ? et Le Plagiat par anticipation constituent des expériences de pensées originales. Le fait d'attribuer les œuvres à d'autres auteurs et d'être capable de faire coïncider les textes et les nouveaux auteurs et de parvenir à produire des analyses qui semblent cohérentes constitue une performance en soi. Ce qui plaît aux lecteurs, ce sont les analyses inédites qu'il produit afin de renouveler notre regard critique sur les textes. Cet anticonformisme est symptomatique de la volonté de l'auteur de surprendre son lecteur. C'est aussi par le rire, par un récit ludique que l'on peut donner l'envie de se questionner sur la littérature, d'où l'originalité de ses essais.

212 Pierre Bayard, Le plagiat par anticipation, op. cit., p.14.

213 Ibid., p.55.

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