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Architecte italien, théoricien et professeur d’architecture de l’université La Sapienza de Rome, il est l’un des plus éminents spécialistes de l’œuvre de Francesco Borromini. En marge de son activité d’enseignement et de recherche, Paolo Portoghesi n’a de cesse de nourrir sa réflexion par la pratique assidue de l’exercice littéraire. Ainsi en 1968, il est l’éditeur en chef du Dizionario di Architettura e Urbanistica DAU (Dictionnaire d’architecture et d’urbanisme) ; entre 1969 et 1983, il dirige la revue «Controspazio» ; en 1983, il est directeur de la revue «Eupalino» et, en 1990, il est à la tête de la revue «Materia». Lorsque la Biennale de Venise introduit un secteur dédié à l’architecture en 1980, Paolo Portoghesi est désigné directeur. Il dirigera les éditions de 1980 et 1982 (respectivement 1re et la 2e éditions) de la Biennale d’Architecture de Venise, avant de devenir le Président de la Biennale de Venise de 1983 à 1992.

QUATREMERE-DE-QUINCY Antoine Chrysostome

Né en 1755 à Paris où il meurt en 1849, c’est un archéologue, philosophe, critique d’art et homme politique français. En tant qu’urbaniste, Quatremère de Quincy est à l’origine du sauvetage et du transfert de la fontaine des Innocents à Paris. Il est surtout le penseur et le promoteur de la théorie de l’isolement des monuments dans le tissu urbain, beaucoup pratiquée au xixe siècle.

RAGON Michel

Ecrivain français, critique d’art et d’architecture, historien de l’art, historien de la littérature prolétarienne, historien de l’anarchisme et autodidacte libertaire né à Marseille en 1924, il découvre la peinture au Musée des beaux-arts de Nantes, où il se rend souvent, ainsi que la musique classique au Théâtre Graslin. À partir du milieu des années 1960, il ralentit peu à peu son activité de critique d’art pour se consacrer à l’histoire de l’architecture, et à l’urbanisme, notamment celui imaginé par les grands utopistes à partir du xixe siècle (le phalanstère de Fourier, Jean Baptiste Godin ou la Cité Radieuse de Le Corbusier), mais aussi celui rencontré dans ses nombreux voyages (Japon, États-Unis, Argentine, Brésil, URSS, etc.) Passionné par Le Corbusier et

Marino Di Teana dont il fait l’éloge dans son livre 50 ans d’Art Vivant, il fonde en 1965 le GIAP (Groupe International d’architecture prospective) avec des architectes de France (Paul Maymont, Guy Rottier, Jean-Louis Chanéac, Yona Friedman), de Suisse (Walter Jonas, Pascal Haussermann), du Japon (Kenzo Tange, Akira Kurosawa), d’Angleterre (groupe Archigram, Quarmby), d’Allemagne (Frei Otto), du Mexique (Mathias Goeritz) et d’Italie (Manfredi Nicoletti). Il publie de nombreux livres, des chroniques dans L’Express et dans la revue Planète. exposition au FRAC Centre VILLES VISIONNAIRES Hommage à Michel Ragon 19/09/2014 – 22/02/2015.

RHOTTIER Philippe

Créateur en 1986, de la Fondation pour l’Architecture pour donner aux AAM un centre d’expositions spécifiques et constituer un lieu de rencontres internationales. Président d’honneur des AAM

SCOTT Felicity D.

Professeur d’architecture, codirectrice de programme de Critical, Curatorial, Conceptual Pratices in architecture a la Columbia University

SOANE John

Architecte britannique dans la tradition néo-classique il suit des études d’architecture d’abord auprès de George Dance le Jeune, puis de Henry Holland tout en assistant aux cours dispensés par l’Académie royale d’Angleterre où il est entré en 1771. En 1788, il succède à Robert Taylor au poste d’architecte attaché (Architect and Surveyor) à la Banque d’Angleterre, le bâtiment de la banque étant son œuvre la plus célèbre. On lui doit l’aménagement intérieur des salles à manger des 10 et 11 Downing Street, les résidences officielles du Premier ministre et du Ministre des finances, la Dulwich Picture Gallery à Londres, l’archétype de la plupart des galeries de peintures modernes, et sa maison de campagne, Pitshanger Manor, aujourd’hui à Ealing dans le grand Londres.

SZACKA Lea-Catherine

Docteur en histoire et théorie de l’architecture elle est Post doctorante au OCCAS. Il importe de souligner ses travaux sur la ré évaluation critique et historique du mouvement moderne

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/ histoire des expositions de l’architecture. Elle enseigne dans plusieurs écoles d’architecture à Paris, à la Haute école de théâtre de Suisse, à la Nottingham University et publie dans les Cahiers du MNAM Exposer l’architecture. SZAMBIEN Werner Historien de l’art, spécialiste de l’architecture des XVIIIe et XIXe siècles. - Chercheur au CNRS (en 1989). On lui doit notamment « Le Parlement de Bretagne naissance et renaissances d’un palais» paru en 2000 aux éditions Parenthèses

TERLINDEN François

Fondateur avec l’historien de l’art Robert- Louis Delevoy et Maurice Culot des Archives d’architecture moderne à Bruxelles, connue également sous le sigle AAM, dans le but de sauver, rassembler et rendre accessible aux chercheurs les fragiles papiers délaissés par les constructeurs belges.

TEXIER Simon

Historien de l’art, maître de conférences à l’université de Paris-IV-Sorbonne il est également professeur d’Histoire de l’art contemporain à l’Université de Picardie Jules Verne. Il a écrit et dirigé une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels « Paris contemporain » et « Paris, grammaire de l’architecture, XXe-XXIe siècles » aux éditions Parigramme. Il a également assuré le commissariat de nombreuses expositions, notamment au Pavillon de l’Arsenal. Auteur de deux monographies consacrées à Georges- Henri Pingusson, il dirige la collection Carnets d’architectes (Éditions du Patrimoine) et mène des recherches sur la ville d’Abu Dhabi.

UNGERS Oswald Mathias

Né en 1926 à Kaisersesch, en Allemagne, Oswald Mathias Ungers étudie l’architecture à la Technische Hochschule de Karlsruhe, où il obtient son diplôme en 1950, sous la direction du théoricien de l’architecture Egon Eiermann. Les textes qu’il publie explicitent le parti qu’il adopte : dans Zu einer neuen Architektur (Vers une nouvelle architecture), manifeste rédigé en 1960 avec R. Gieselmann, il milite pour une approche artistique de l’architecture, en privilégiant quelques thèmes, idées ou concepts forts. Au-delà des styles, l’architecture doit en effet affirmer son autonomie : ce qu’il nomme en 1983 la « Nouvelle Abstraction », se fonde sur une

ré-interprétation des formes et des espaces clés de l’architecture (le mur, la cour, la clôture, la croix, le cercle, le carré, etc.), dont la valeur universelle, abstraite, confère à la construction un caractère intemporel. On lui doit, entre autres réalisations, la rénovation intérieure du DAM.

VAUDOYER Antoine-Laurent Thomas

Architecte français né le 21 décembre 1756 à Paris il est lauréat du Grand Prix de Rome en 1783 pour « Une ménagerie renfermée dans le parc du château d’un souverain ». Il fonde en 1793 une école d’architecture, avec Julien- David Le Roy, à la suite de la suppression des académies. L’école est reconnue par le ministre de l’Intérieur deux ans plus tard. Architecte du palais des Beaux-Arts au palais des Quatre Nations en 1802, Vaudoyer travailla à l’extension du Collège de France, de la Sorbonne et fut chargé du chantier de l’Institut de France lorsque celui-ci vint occuper le Collège des Quatre Nations. Il est entre autres l’architecte de la salle des séances. Il participera à l’aménagement du musée des monuments historiques.

VIOLLET-LE-DUC Eugène

Architecte français né le 2 janvier 1814 à Paris et mort le 17 septembre 1879 à Lausanne, Il est connu pour ses restaurations de constructions médiévales. On lui doit aussi d’avoir posé les bases de l’architecture moderne, par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme (Entretiens sur l’architecture, 1863), et d’avoir directement inspiré plusieurs acteurs majeurs du mouvement Art nouveau dont Victor Horta, Hector Guimard, Henri Sauvage, Eugène Grasset, Antoni Gaudí, etc. En 1863, il devient professeur d’histoire de l’art et d’esthétique à l’École des beaux-arts (la première chaire où figuraient explicitement les mots « histoire de l’art », discipline dont il fut un des fondateurs en France) Membre de la commission des monuments historiques.

WAILLY Charles de

Architecte français né le 9 novembre 1730 à Paris il est considéré comme l’un des principaux artisans du « style à l’Antique » ou architecture néoclassique. De Wailly avait une prédilection pour la figure parfaite, le cercle. Après avoir obtenu, en 1752, le grand prix de Rome d’architecture, il séjourna à l’Académie

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