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La combinaison d’une tendance lourde en faveur des énergies renouvelables et de l’incertitude chronique portant sur le renouvellement des crédits d’impôts offerts au secteur au-delà de 2008 génère une demande forte de nouvelles capacités pour la période 2007-2008.

Dans ces circonstances, enXco s’est donné les moyens de remplir ses objectifs pour 2007 en signant en décembre 2005 des contrats importants pour son développement : contrat de vente d’électricité de 205,5 MW avec Xcel Energy pour son projet éolien de Fenton dans le Minnesota, dont la mise en service est prévue fin 2007, et un contrat conclu avec MidAmerican Energy pour la mise en service d’un projet de 123 MW en 2007 dans l’Iowa.

Enfin, en octobre 2006, enXco a créé Northwest Wind Partners, LLC, une  joint-venture avec Power Holdings Inc., filiale de Ross Management Group, afin de développer ses activités dans les États de Washington et de l’Oregon, régions où Ross Management Group est fortement implanté. Cette nouvelle structure a signé, au cours du deuxième semestre 2006, un accord avec une utility locale, en vue du développement et de la cession d’un parc éolien d’une capacité de 94 MW, dans l’État de Washington. Il est prévu que la mise en service intervienne au quatrième trimestre 2007.

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Aperçu des activités

Description des principales activités du Groupe

Au 31 décembre 2006, enXco dispose d’un portefeuille de projets éoliens en construction aux États-Unis d’une capacité cumulée de 205,5 MW, qui se répartissait comme suit :

Site Capacité (en MW) Mise en service Détention Construction pour compte de tiers/

pour compte propre

Fenton (Midwest) 205,5 4e trimestre 2007 50 % (1) pour compte propre

TOTAL 205,5 N.A. N.A. N.A.

(1)  Détention envisagée.

En outre, le Groupe se prépare à répondre à l’appel d’offres qui devrait être lancé par Hydro-Québec pour l’installation de 2 000 MW au Canada.

(b) Mexique

EVM, filiale d’EDF Energies Nouvelles, développe actuellement un parc éolien de 180 MW dans la région de la Ventosa au sud-ouest de l’État d’Oaxaca.

EVM a obtenu tous les permis et autorisations nécessaires à la réalisation du projet ; les études de vent sont en cours de validation et un accord de vente d’électricité a été signé.

Le Groupe a également conclu un accord avec le groupe bancaire japonais Mitsui qui participe aujourd’hui aux frais de développement du projet. Mitsui bénéficie d’une exclusivité pour investir dans le projet, à parité avec EDF Energies Nouvelles, lors de la mise en place de son financement.

(c) Brésil

Poursuivant sa politique de recentrage géographique, EDF Energies Nouvelles a cédé début 2006 ses activités brésiliennes dans l’éolien au fonds d’investissement britannique Carbon Capital Market pour un montant de 7 millions d’euros.

6.5.2 hyDRAulIquE

L’hydraulique a représenté en 2006 11,7 % des ventes d’électricité du Groupe. Au 31 décembre 2006, le Groupe disposait en hydraulique de 128,4 MW installés (dont 101,5 MW détenus en propre), soit 12,4 % de la capacité installée totale du Groupe.

(a) France

L’énergie hydraulique est la plus ancienne des énergies renouvelables. La petite hydraulique est une activité historique du Groupe ; elle est la première technologie dans laquelle EDF Energies Nouvelles a développé son savoir-faire et ce, avant même

la prise de participation d’EDF. Aujourd’hui, la filière connaît peu d’évolution en raison d’un nombre limité d’opportunités de développement en Europe et aux États-Unis. Néanmoins, le bon fonctionnement des centrales en période d’hydraulicité favorable assure au Groupe des revenus récurrents.

En 2006, les conditions d’hydraulicité ont été moyennes et certaines régions ont connu d’importants problèmes de sécheresse. Ainsi, à l’été, les usines d’hydroélectricité situées en Corse ont dû suspendre leur activité. La reprise de l’activité en 2007 dépendra des chutes de neige et des conditions plus générales d’hydraulicité.

Au 31 décembre 2006, EDF Energies Nouvelles exploite sept usines hydroélectriques, dans le Rhône (une), en Corse (quatre) et en Guadeloupe (deux), d’une capacité cumulée de 18,4 MW. Le tableau ci-dessous présente le portefeuille de centrales hydrauliques du Groupe, en France, en exploitation au 31 décembre 2006 :

Site Capacité (en MW) Date de mise en service Détention (en %)

Couzon (Rhône) 3,5 octobre 1983 100 %

Via Nova (Corse) 1,5 juin 1989 100 %

Asco (Corse) 4,7 1990 à 1992 100 %

Carbet (Guadeloupe) 3,5 décembre 1993 100 %

Canal Saint-Louis (Guadeloupe) 0.5 1995 100 %

Scopamène (Corse) 3,6 décembre 1998 100 %

Soccia (Corse) 1,1 décembre 1998 100 %

TOTAL 18,4 N.A. N.A.

TOTAL – PART Du GROuPE 18,4 N.A. N.A.

Aperçu des activités

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Description des principales activités du Groupe

(b) Bulgarie

Dans le cadre de son entrée au sein de l’Union européenne le 1er janvier 2007, la Bulgarie s’est engagée à fermer sa seule centrale nucléaire. Elle se retrouverait de ce fait en déficit de production ; les perspectives de développement des énergies renouvelables en Bulgarie sont dès lors favorables et suscitent l’intérêt de nombreux acteurs nationaux et internationaux.

Le marché de l’hydraulique en Bulgarie est un marché en cours de maturation qui, malgré son retard dans le domaine des énergies renouvelables en général, est néanmoins générateur d’un résultat d’exploitation élevé. L’environnement réglementaire n’est pas encore stabilisé et il est probable que la situation actuelle ne soit pas modifiée à l’avenir. Toutefois, le discours politique est favorable aux énergies renouvelables et les tarifs ont évolué favorablement à l’exception de ceux de la grosse hydraulique, qui sont restés stables.

EDF Energies Nouvelles est présent sur le marché de l’hydraulique bulgare depuis 2000 soit seule, soit sous forme de partenariats. Au 31 décembre 2006, le Groupe disposait de trois sites de production en Bulgarie, à l’ouest du pays : Pirin-Spanchevo (deux usines d’une capacité totale de 49 MW, en partenariat avec un industriel bulgare – LITEX), Passarel-Kokaliane (deux usines d’une capacité totale de 56 MW) et Ogosta (une usine d’une capacité totale de 5 MW, en partenariat avec le ministère bulgare de l’Agriculture). Au 31 décembre 2006, la capacité totale de ces usines hydroélectriques du Groupe était ainsi de 110 MW (dont 83,1 MW détenus en propre par le Groupe) et se répartissait comme suit :

Site Capacité (en MW) Date de mise en service Détention (en %)

Passarel-Kokaliane 56 1954 et 1981 100 %

Pirin-Spanchevo 49 1981 et 1993 50 %

Ogosta 5 2002 51 %

TOTAL 110 N.A. N.A.

TOTAL – PART Du GROuPE 83,1 N.A. N.A.

(c) Espagne

En Espagne, le Groupe disposait, avec ses partenaires, de trois centrales hydroélectriques à travers le pays : Valduno dans les Asturies (6,6 MW), Pina en Aragon (5 MW) et Cabo en Galice (4 MW). Ces centrales ont été cédées en juillet 2006.

(d) Mexique

Au Mexique, EDF Energies Nouvelles a développé un projet d’une capacité de 28 MW dans l’État du Nayarit. Dans le cadre du recentrage géographique des activités du Groupe, ce projet (en cours de développement) a été cédé en mars 2007.

6.5.3 BIoMASSE

Au 31 décembre 2006, le Groupe disposait en biomasse de 26 MW installés (dont 18,2 MW détenus en propre), soit 2,5 % de la capacité totale installée du Groupe.

(a) Espagne

Pays maraîcher et premier producteur mondial d’olives, l’Espagne s’avère propice au développement de la filière biomasse. Les conditions économiques appliquées à la production d’énergie électrique issue de résidus organiques sont favorables. EDF Energies Nouvelles intervient actuellement en Espagne dans la filière biomasse par l’intermédiaire de sa filiale à 100 %, SIIF Energies Iberica.

À ce jour, SIIF Energies Iberica détient à Lucena, en partenariat avec Hermanos Santa Maria, un partenaire et producteur d’huile d’olive, une usine de 26 MW valorisant 180 000 tonnes par an de résidus d’olives humides, réduits à 77 000 tonnes après extraction d’huile et séchage. L’usine de Lucena est composée d’une unité de cogénération de 12,8 MW (dont 9 MW détenus en propre) et d’une unité de biomasse de 13,2 MW (dont 9,2 MW détenus en propre).

En outre, la société développe deux projets dans la même région, l’un de 10 MW et l’autre de 15 MW, ainsi qu’un projet dans la province de Grenade. Le projet de 10 MW à Almeria valorise

des résidus végétaux issus de l’agriculture intensive sous serre (essentiellement de tomates) comme combustible pour la production électrique. Le projet de 15 MW, près de Séville, valorisera des cultures énergétiques (sorgho). Le projet dans la province de Grenade est similaire à celui de Lucena (production d’électricité à base de résidus d’olives). Ces trois projets sont en phase de développement.

Chacun des trois projets ainsi que l’usine de Lucena reposent sur la technique de la combustion de la biomasse.

(b) France

En France, le marché de la biomasse électrique n’en est encore qu’au stade embryonnaire mais le Ministère de l’Agriculture a, le 5 avril 2006, fixé un objectif de construction d’usines d’une capacité cumulée de 1 000 MW d’ici 2010.

EDF Energies Nouvelles poursuit ses développements sur quelques niches sélectionnées en étudiant diverses technologies pour la valorisation de matières organiques diversifiées. Six projets représentant 80 MW, sélectionnés lors d’un appel d’offres lancé en 2004 par le ministre chargé de l’énergie, étaient à l’étude. Il s’agissait pour certaines applications d’utiliser des sous-produits

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Aperçu des activités

Description des principales activités du Groupe

de l’industrie du bois (sciures, écorces, plaquettes forestières) et pour d’autres des marcs de raisin.

Pour ces projets, le procédé technique utilisé s’appuie sur un principe de gazéification. La gazéification consiste à décomposer thermiquement en présence d’un gaz réactif (tel que l’air par exemple) des matériaux solides afin d’obtenir des produits gazeux.

Celle-ci pourrait avoir un champ d’application très vaste et présente un intérêt particulier pour la valorisation d’énergie dans la mesure où elle permet de s’affranchir de certaines contraintes liées aux combustibles solides. Cette technologie a l’avantage de fournir une haute performance énergétique et de valoriser des flux variés de ressource biomasse.

Certaines autorisations ont été obtenues mais EDF Energies Nouvelles a décidé de ne pas poursuivre ces projets dans les

conditions tarifaires obtenues à l’époque, la rentabilité de ces projets étant trop faible. La valorisation de ces projets dans le cadre du prochain appel d’offres ou de la future obligation d’achat sont toujours à l’étude.

Par ailleurs, le 9 décembre 2006, le ministre de l’industrie a lancé un appel d’offres biomasse portant sur une puissance supplémentaire maximale de 300 MW à réaliser avant le 1er janvier 2010. La puissance totale soumise à l’appel d’offres est répartie en deux tranches, l’une de 220 MW pour des installations de valorisation énergétique de la biomasse de puissance strictement supérieure à 9 MW, l’autre de 80 MW pour des installations de valorisation énergétique de la biomasse de puissance supérieure ou égale à 5 MW et inférieure ou égale à 9 MW. EDF Energies Nouvelles s’est préparée à répondre à ce second appel d’offres en étudiant de nouveaux projets.

6.5.4 SolAIRE

EDF Energies Nouvelles a une présence de longue date sur le créneau de l’énergie solaire thermique et photovoltaïque dans les départements et territoires d’outre-mer (DOM-TOM). Marché naturel de l’énergie solaire, les DOM-TOM constituent un territoire idéal pour les applications nouvelles dans ce domaine. Par sa présence sur ce marché en pleine expansion, EDF Energies Nouvelles anticipe et suit l’évolution de la demande. Le Groupe exerce actuellement trois activités dans la filière solaire :