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À l’issue des travaux, la centrale est mise en exploitation. Selon les sites et les projets développés par le Groupe, les centrales ainsi construites sont livrées soit à EDF Energies Nouvelles en vue d’une exploitation pour son propre compte, soit à des tiers au profit desquels le Groupe a développé et construit le site dans le cadre de contrats « clés en main ».

Dans le premier cas, le Groupe demeure propriétaire du site et en assure lui-même l’exploitation-maintenance ou fait appel à des sous-traitants qui exploitent le site pour son compte et sous sa supervision, ces sous-traitants étant le plus souvent les fabricants de turbines eux-mêmes. L’électricité produite par la centrale est ensuite vendue par le Groupe, la plupart du temps aux producteurs et/ou distributeurs historiques (comme EDF en France ou les grandes utilities aux États-Unis) qui ont une obligation d’achat soit légale, soit contractuelle, dans le cadre de contrats d’achat d’une durée moyenne de quinze à vingt ans (voir le paragraphe 6.7.8

« Environnement législatif et réglementaire – États-Unis »). C’est la structure généralement retenue par le Groupe en Europe. Dans le deuxième cas, EDF Energies Nouvelles livre le site clé en main à un tiers propriétaire du site (voir le paragraphe 6.5.8 « Activités de Développement – vente d’actifs structurés ») mais peut être amené à exploiter le site pour le compte de ce dernier. Ces contrats d’exploitation-maintenance sont d’une durée moyenne de trois ans. Aux États-Unis, la filiale d’EDF Energies Nouvelles, enXco, est spécialisée dans l’exploitation de sites pour le compte de tiers.

Aux États-Unis, la mise en service et l’exploitation de parcs éoliens sont soumises à la contrainte particulière des Production  Tax  Credit qui oblige à finaliser la construction et la mise en service des parcs éoliens avant l’expiration du régime de Production Tax  Credit en cours (voir le paragraphe 6.7.8 « Environnement législatif et réglementaire – États-Unis »).

6.4.2 l’hyDRAulIquE : unE tEChnoloGIE MAtuRE PRéSEntAnt EnCoRE DES oPPoRtunItéS

L’hydraulique est historiquement et encore la première source renouvelable d’électricité par sa production de près de 2 939 TWh, en 2005 (Source :  8e inventaire,  La  production  d’électricité  d’origine renouvelable dans le monde, 2006, Observ’ER). L’énergie hydraulique recouvre des gammes de puissances variées, de la petite hydraulique, c’est-à-dire d’une puissance inférieure à 10 MW, à la grande hydraulique qui peut atteindre plusieurs gigawatts.

Contrairement à d’autres filières, l’hydraulique est particulièrement dépendante de la géographie des pays. Ainsi, en Europe, plus de 80 % du parc est installé dans les pays propices à cette filière que sont l’Italie, la France, l’Espagne, l’Allemagne et la Suède.

Malgré son potentiel, la croissance de la filière hydroélectrique est la plus faible de toutes les filières de production d’électricité

à partir d’énergies renouvelables. D’une part, la filière de la grande hydraulique approche le maximum de son potentiel dans les pays industrialisés. D’autre part, au cours des dernières années, le chiffre de la puissance du parc de petite hydraulique installé a très peu évolué car les nouveaux projets se heurtent fréquemment à des parcours administratifs complexes et des barrières réglementaires. Néanmoins, il existe un fort potentiel de réhabilitation, d’augmentation de puissance et des rendements, car plus des deux tiers des installations actuelles ont plus de quarante ans d’ancienneté. L’avenir et le potentiel de la filière en Europe dépendront plus particulièrement d’une volonté politique forte de lever les barrières administratives et de créer un environnement réglementaire propice.

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Aperçu des activités

Présentation du marché et position concurrentielle

Le tableau ci-dessous présente le volume d’électricité produite à partir d’énergie hydraulique en 2005 dans les pays disposant des capacités les plus importantes :

Pays Production 2005 (TWh) Part de production mondiale

Canada 368,8 12,5 %

Chine 372,0 12,7 %

Brésil 340,5 11,6 %

États-Unis 291,2 9,9 %

Russie 160,7 5,5 %

Norvège 136,6 4,6 %

Japon 86,9 3,0 %

Inde 99,5 3,4 %

France 56,4 1,9 %

Suède 72,9 2,5 %

Reste du monde 953,9 32,5 %

mONDE 2 939,4 100 %

Source : 8e inventaire, La production d’électricité d’origine renouvelable dans le monde, 2006, Observ’ER.

Le Groupe intervient dans la filière de la petite hydraulique en France ainsi que dans la grande hydraulique en Bulgarie ; ses activités de petite hydraulique exploitées en Espagne ont été cédées en 2006. Cette filière, qui connaît un développement mesuré en France n’a pas, selon le Groupe, vocation à évoluer de manière significative. En Bulgarie, le marché est en cours de

maturation et son développement dépendra plus particulièrement de la stabilisation de son environnement réglementaire.

En outre, le Groupe développe actuellement en Grèce un système hybride combinant les technologies éolienne et hydraulique, en associant une station de transfert d’énergie hydraulique par pompage à un groupe de parcs éoliens.

6.4.3 lA BIoMASSE : unE FIlIèRE En CouRS DE DéVEloPPEMEnt

La biomasse permet de produire de l’électricité à partir de végétaux d’origine agricole ou forestière (en sus de la valorisation possible sous forme thermique, c’est-à-dire de chaleur et de carburants).

Les ressources en biomasse sont diverses et incluent le bois, les sous-produits de l’industrie agricole (tels que le marc de raisin, les résidus d’olives ou la bagasse – résidu de canne à sucre), les produits issus de l’agriculture traditionnelle (tels que les résidus de tomates) ou encore les déchets organiques (tels que les déchets ménagers ou les déchets provenant de l’agriculture).

L’atout important du développement de la filière biomasse est le caractère renouvelable des matières végétales, sans risque de pénurie à plus ou moins long terme. L’implantation d’une usine biomasse est décidée en prenant notamment en compte les possibilités d’approvisionnement en matière première, notamment leur proximité, leur coût et leur qualité.

La technique plus particulière de la combustion de la biomasse est une technique de production d’électricité qui permet un rendement optimal lorsqu’elle s’effectue sous forme de cogénération (c’est-à-dire la production simultanée de chaleur et d’électricité). Durant

l’année 2005, la production mondiale d’électricité issue de la combustion de la biomasse solide (seule) a atteint 134,9 TWh sur les 183,4 TWh totaux (Source : EurObserv’ER 2006). Parallèlement à la technique de combustion de la biomasse, la technique de gazéification de la biomasse est également utilisée. La gazéification consiste à décomposer thermiquement en présence d’un gaz réactif (tel que l’air par exemple) des matériaux solides afin d’obtenir des produits gazeux. Celle-ci a un champ d’application très vaste et présente un intérêt particulier pour la valorisation d’énergie dans la mesure où elle permet de s’affranchir de certaines contraintes liées aux combustibles solides et d’atteindre des rendements plus élevés, en particulier pour des installations de petite puissance.

Des techniques plus performantes de gazéification sont au stade des premiers essais, des installations de gazéification de petite taille (quelques mégawatts) étant en cours de démonstration.

À travers le monde, la production d’électricité issue de la biomasse devrait maintenir un rythme de croissance régulier dans les années à venir (Source : 8e inventaire, La production d’électricité d’origine  renouvelable dans le monde, 2006, Observ’ER).

Aperçu des activités

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Présentation du marché et position concurrentielle

Le tableau ci-dessous présente les principaux pays producteurs d’électricité à partir de biomasse en 2005 (en TWh) :

Pays Production 2005 (TWh) Part de production mondiale

États-Unis 56,3 30,72 %

Brésil 13,4 7,29 %

Finlande 8,9 4,87 %

Allemagne 13,4 7,33 %

Japon 9,4 5,13 %

Canada 8,5 4,63 %

Royaume-Uni 8,5 4,66 %

Espagne 7,8 4,26 %

Reste du monde 57,1 31,11 %

mONDE 183,4 100,00 %

Source : 8e inventaire, La production d’électricité d’origine renouvelable dans le monde, 2006, Observ’ER.

Le Groupe intervient dans la filière biomasse en Espagne où il dispose d’une usine de 26 MW (utilisation de résidus d’olives) ainsi que de trois autres projets en développement (utilisation de résidus d’olives, de tomates, de melons et de sorgho).

6.4.4 lE SolAIRE : DES oPPoRtunItéS DE CRoISSAnCE

La filière solaire regroupe le solaire photovoltaïque et le solaire thermique. Le solaire photovoltaïque transforme directement une partie du rayonnement solaire en électricité généralement en utilisant des panneaux de silicium pouvant être reliés entre eux (en Europe, il faut actuellement une surface de l’ordre de 8 à 10 m2 pour atteindre une puissance de 1 kWc). Le solaire thermique consiste à utiliser la chaleur du rayonnement solaire. Il se décline de différentes façons : centrales solaires thermodynamiques, chauffe-eau et chauffage solaire, rafraîchissement solaire, cuisinières et sécheurs solaires.

La filière solaire a été développée plus particulièrement à petite échelle afin de répondre à des besoins spécifiques. En effet, le photovoltaïque permet notamment de satisfaire aux besoins d’électrification des sites isolés et le solaire thermique basse température permet essentiellement le chauffage de l’eau chaude sanitaire.

Dans l’ensemble des pays, la tendance est à une évolution favorable des obligations d’achat de l’électricité de sources solaires photovoltaïques des installations connectées au réseau.

Par ailleurs, la filière solaire, à la fois photovoltaïque et thermique, fait l’objet d’importantes recherches de nouvelles technologies, afin de diminuer son coût de revient, et promet un fort potentiel

de développement à une échelle plus importante à l’avenir.

Des technologies innovantes, qui pourraient constituer une alternative au silicium et apporter des solutions plus attrayantes en termes de coût et de productivité, sont actuellement en cours de développement (telles que les cellules CIS-Cuivre Indium Sélénium développées par EDF).

Le taux de progression de la filière photovoltaïque, notamment raccordée au réseau, dans le monde est régulier et proche de 20 % par an depuis 1995 (Source :  8e inventaire,  La  production  d’électricité  d’origine  renouvelable  dans  le  monde,  2006,  Observ’ER). En Europe, le marché en 2005 a battu un nouveau record avec 2 073 391 m2 de panneaux installés contre 1 693 004 m2 en 2004. Le solaire thermique, industrialisé depuis plus de vingt-cinq ans, est actuellement en phase de croissance accélérée, en Europe et aux États-Unis notamment. Alors que les grands marchés traditionnels que sont l’Allemagne, l’Autriche et la Grèce restent toujours aussi solides, les marchés à fort potentiel comme la France et l’Espagne, offrent des perspectives de développement intéressantes, confortées par des législations fiscales incitatives (Source :  Baromètre  du  solaire  thermique,  Systèmes  Solaires  n° 175, octobre 2006, EurObserv’ER).

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Aperçu des activités

Présentation du marché et position concurrentielle

Le tableau ci-dessous présente la capacité de capteurs solaires thermiques installés dans les principaux pays de l’Union européenne en 2004 et 2005 (en MWth) :

Pays 2005 2004 Croissance (en %)

Allemagne 4 976,3 4 339,3 14,68 %

Belgique 55,7 36,4 53,02 %

Espagne 382,9 308,1 24,28 %

France 639,7 554,8 15,30 %

Grèce 2 133,0 1 978,7 7,80 %

Italie 370,8 320,4 15,73 %

Royaume-Uni 140,8 123,3 14,20 %

Portugal 87,6 76,4 14,66 %

TOTAL 10 605,9 9 417,3 12,62 %

uNION EuROPéENNE (25 PAyS) 12 087,3 10 753,5 12,40 %

Source : Baromètre du solaire thermique, Systèmes Solaires n° 175, octobre 2006, EurObserv’ER.

Le marché français du solaire photovoltaïque a doublé en 2006, stimulé par le doublement des tarifs d’achat annoncé en juillet 2006 et par un crédit d’impôt pour le particulier de 50 % du montant de l’investissement pour les panneaux solaires. Trois départements d’outre-mer (« DOM ») – la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion – concentrent plus de la moitié de la puissance installée (16,6 MW contre 12,9 MW pour la France continentale) (Source :  ADEME).

Depuis plus de dix ans, le Groupe est présent sur les deux filières solaire photovoltaïque et solaire thermique, dans les DOM.

Les activités dans cette filière sont menées en partenariat avec Tenesol (anciennement Total Energie, leader français des systèmes photovoltaïques) et Jacques Giordano Industries (fabricant français de chauffe-eau solaires).

6.4.5 PRoDuCtIon thERMIquE Et CoGénéRAtIon à PARtIR D’énERGIES FoSSIlES

La cogénération recouvre un ensemble de techniques de production délivrant de façon simultanée de l’énergie thermique et de l’énergie mécanique, cette dernière étant le plus souvent utilisée pour produire de l’électricité par couplage à un alternateur. La taille de ces systèmes est variable, de quelques dizaines de kilowatts à plusieurs centaines de mégawatts de puissance.

Depuis 1990, le développement de la filière en France a connu trois étapes importantes. Une première période, de 1991 à 1997, a connu une croissance de l’ordre de 137 MW par an en moyenne ; mais un manque de visibilité à terme des coûts des énergies, en particulier de l’électricité et du gaz, a tari les motivations des opérateurs à poursuivre davantage le développement du secteur. Entre 1997 et 2000, le secteur a connu une croissance très importante grâce à la mise en place d’un contrat d’achat mis au point entre EDF et les autorités publiques qui a donné une visibilité économique jusque-là inexistante. Cette période a ainsi vu naître 600 nouvelles installations totalisant 3 900 MW. Cette forte croissance s’est ensuite estompée à compter de 2000 et de l’adoption de la loi du 10 février 2000 qui a fait naître une incertitude sur le renouvellement des obligations d’achat et des contrats correspondants (Source :  Énergies Plus, Cogénération, n° 358, 15 janvier 2006).

La loi du 9 août 2004 a posé le principe du non-renouvellement des contrats conclus dans le cadre de l’obligation d’achat. La durée des contrats pour lesquels l’obligation d’achat par EDF s’applique est dorénavant fixée à douze ans. Les installations de cogénération peuvent toutefois bénéficier d’un nouveau contrat d’achat si elles font l’objet d’une rénovation dont le montant et la nature seront fixés par un arrêté interministériel (voir le paragraphe 6.7.3

« Environnement législatif et réglementaire – France »).

En France, fin 2005, la capacité installée cumulée des installations de cogénération atteignait 5 000 MW (Source :  Énergies  Plus,  n° 358, 15 janvier 2006) ; la reprise de la croissance de la filière de la cogénération dépendra de la levée de plusieurs freins à la fois réglementaires, contractuels et tarifaires.

Dans le domaine de la cogénération, un nombre important d’acteurs interviennent sur le marché, notamment Elyo et Dalkia.

La cogénération est une activité historique du Groupe menée exclusivement en France et développée avant même l’entrée d’EDF au capital. La capacité installée du Groupe de production thermique et de cogénération atteignait 69,5 MW au 31 décembre 2006, soit 7 % de la capacité installée totale.

Aperçu des activités

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Description des principales activités du Groupe

6.4.6 énERGIES REnouVElABlES RéPARtIES : un MARChé En FoRtE CRoISSAnCE MAIS RElAtIVEMEnt CloISonné

Le marché des énergies renouvelables réparties allie énergies renouvelables et maîtrise de l’énergie dans les bâtiments. Cette activité est en très forte progression du fait de l’augmentation du coût des énergies fossiles nécessaires pour chauffer l’eau et les bâtiments, des incitations des autorités publiques afin de favoriser la maîtrise de la consommation énergétique, et du développement de technologies plus performantes.

Les technologies considérées dans ce cadre sont les suivantes : le solaire thermique : l’eau chauffée par le rayonnement solaire dans des panneaux échangeurs situés sur le toit du bâtiment ou au sol permet de produire de l’eau chaude sanitaire dans un ballon d’eau chaude et/ou de chauffer le bâtiment en circulant dans un plancher chauffant ;

le solaire photovoltaïque : les panneaux solaires photovoltaïques situés sur le toit du bâtiment, en façade ou au sol produisent de l’électricité qui peut être utilisée dans le bâtiment ou vendue au réseau électrique ;

les pompes à chaleur : ce sont des systèmes thermodynamiques qui « pompent » les calories gratuites du milieu ambiant (air, eau ou sol) pour les restituer dans le bâtiment afin d’en assurer le chauffage ; ces systèmes sont très performants car ils consomment une quantité d’électricité plusieurs fois inférieure à l’énergie restituée ;

les appareils à bois : poêles, cheminées à foyer fermé, chaudières sont des appareils qui permettent de chauffer l’air ou d’alimenter

un chauffage central. Ils brûlent du bois sous forme de bûches ou de granulés.

Actuellement, le marché de ces solutions énergies renouvelables est en forte croissance mais est relativement cloisonné entre les différentes filières.

Le graphique ci-dessous présente l’évolution du nombre de solutions énergies renouvelables vendues chaque année et du chiffre d’affaires correspondant entre 2001 et 2005 et les prévisions jusqu’en 2016 :

6.4.7 BIoCARBuRAntS : un MARChé En FoRt DéVEloPPEMEnt

La filière des biocarburants se compose de deux secteurs principaux : le biodiesel et le bioéthanol. Le biodiesel est produit à partir de plantes oléagineuses telles que le colza ou le tournesol.

Le bioéthanol est obtenu à partir de la distillation du sucre issu de betteraves, de céréales ou de fruits.

Le marché des biocarburants connaît actuellement un fort développement, sous l’impulsion de mécanismes fiscaux d’aide à la filière destinés à encourager une alternative au « tout-pétrole » au sein de l’Union européenne, afin d’atteindre l’objectif de 5,75 % de biocarburant dans le secteur des transports à l’horizon 2008.

Ainsi, durant l’année 2005, 3,9 millions de tonnes de biocarburant ont été produites dans l’Union européenne (dont plus de 80 % de biodiesel et plus de 18 % de bioéthanol) marquant ainsi une croissance de plus de 65 % de la production.

En 2005, la France affichait une production totale de 492 000 tonnes de biodiesel et de 99 780 tonnes de bioéthanol (Source : Baromètre  des biocarburants, Systèmes Solaires mai 2006, EurObserver).

6.5 Description des principales activités du Groupe

EDF Energies Nouvelles intervient sur le marché des énergies renouvelables et particulièrement dans la production d’électricité verte. Avec un développement centré depuis quelques années sur l’éolien, le Groupe est également présent sur d’autres filières d’énergies renouvelables : hydraulique, biomasse et solaire. Le

Groupe exerce également une activité historique dans le secteur de la cogénération et de la production thermique à partir d’énergies fossiles qui ne constitue plus un axe de développement. Il est présent en Europe, notamment, en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Portugal, en Grèce, en Bulgarie, en Espagne, en Allemagne

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Aperçu des activités

Description des principales activités du Groupe

et en Belgique, en Amériques, notamment aux États-Unis et au Mexique, ainsi qu’en Inde.

Outre son activité de production, le Groupe mène par ailleurs une activité de développement-vente d’actifs structurés, consistant notamment à vendre des projets éoliens et solaires et à offrir des produits et services financiers autour des énergies renouvelables.

Il développe, en partenariat avec EDF, sa présence dans le secteur des énergies renouvelables réparties et de la maîtrise de l’énergie.

Enfin, le Groupe se développe dans le secteur des biocarburants, avec un premier accord signé en 2007.

Au 31 décembre 2006, le Groupe dispose d’une capacité installée de 1 036,7 MW (dont 770,3 MW détenus en propre). Par ailleurs, 615,4 MW (dont 400,6 MW devant être détenus en propre) sont en cours de construction pour compte propre et pour compte de tiers.

La répartition par filière de la capacité installée brute du Groupe (hors centrales vendues) au 31 décembre 2006 est la suivante :

78,4 % Éolien 6,7 %

Cogénération-Thermique 2,5 % Biomasse

12,4 % Hydraulique

La répartition géographique de la capacité brute installée du Groupe (hors centrales vendues) au 31 décembre 2006 est la suivante :

42 % Europe hors France 16 %

France

42 % Amériques

6.5.1 éolIEn

L’éolien est la principale activité du Groupe, ayant représenté 58,9 % des ventes d’électricité du Groupe en 2006. Au 31 décembre 2006, le Groupe disposait en éolien de 812,8 MW installés (dont 606,8 MW détenus en propre), soit 78 % de la capacité installée totale du Groupe. Par ailleurs, 615,4 MW sont en cours de construction (dont 400,6 MW devant être détenus en propre).

6.5.1.1 Europe et reste du monde

En Europe, le Groupe est présent dans sept pays, essentiellement en France et en Europe du Sud (Portugal, Italie, Grèce) mais également au Royaume-Uni, en Allemagne et en Belgique. Au 31 décembre 2006, les parcs éoliens situés en Europe représentent 46,2 % de la capacité installée éolienne totale du Groupe.

(a) France