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67.-Au cours des periodes de flexibility generalised des taux de change et de flottement des principalos monnaies, il n'est possible d'exercer une

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prix et da compte dee transactions exterieures, qai n!ont e"te suscites ni par les-ohange.nents ayant frappe une monnaie d1 intervention ni par an ajustemeht notable des aatres monnaies avant ou apres la modification da

taax de change) qu'a. l'occasion de devaluations declenchees par des

change-ments de parite des monnaies d'intervention, une fois que d'autres monnaies ont egalement modifie leurs taux de change.

66. Lee chiffres oi-apres sont tires d'une rec^nte etudes des effete do la deva luation sur les echanges de 46 pays, y compris plaeicurs pays africains, dont certains ont modifie leurs parites de facon independante et d'autres ont devalue au moment de la devaluation de la livre sterling en novembre 1969, alors que les pays de la zone franc ont suivi le franc francais dans son

mouvement de baisse en 1969 Vlj. Pour les pays africains, les changements

nominaux de psrites et de cours de la monnaie locale exprimes en dollars EQ ont-ete assez importants par rapport a 1'ecart entre le taux de crois-sance des exportations avant et apres la devaluation. La devaluation

effective, qai s'est tradaite par des ohangements de prix, en monnaie locale,

des produits entrant dans le commerce exterieur a ete netteoient inferieure aa taux de devaluation nominale. Lorsque les changements de taux effectifs etaient eleves, les taux de croissance des fcxportations enregistres apres la devaluation etaient considerablement superieurs aux moyennes enregistrees avan:f la: devaluation. Pour les pays de la zone sterling et de la zone franc quri-orit suivi leurs monnaies etalons respectives dans leur mouvement de baisse, le taax de croissance des exportations apres la devaluation a

sensiblement flechi ou "bien les exportations ont en fait cesse de progesser dans certains cas, etant donne que le taux de devaluation effective etait vraiment faibleet les repercussions sur les prix en monnaie nationale peu

importantes, du fait que plusieurs autres pays, qu'il s'agisse de parte-naires commerciaux ou de concurrents, ont egalement devalue leur monnaie.

67.-Au cours des periodes de flexibility generalised des taux de change et

de flottement des principalos monnaies, il n'est possible d'exercer une action sensible sur les taux de devaluation ou de devaluation effectifs, meme en procedant a des changements de parity independants et delibfires, que si les variations nominales dss taux uniques sont importantes, compte tenu de la struoture des relations commerciales et monetaires de la

plupart-1/ Avinash Bhagwat et Yueuke Onitsuka, 'Effect of Devaluation on Trade

Traced in Analysis of Nonindustrial Countries', Bulletin du FMI, 18 fevrier

et 4 mars 1974.

-e/cn 14/wp, 15/CM. 14/AMA/59

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des pays afrioains J_3/. Lorsque la monnaie d'intervention d'un pays, avec laquelle la monnaie de ce pays "a normalement un rapport de parite fixe, flotte e*t que les parites de-ses partenaires commerciaux flottent ou varient dans des limites assez lar^es, il peat etre extremement difficile d'obtenir des taux importants de devaluation ou. de revaluation effectives. Mais la nature essentiellement statique et comparative de la plupart des analyses du taux de change effectif dissimule en partie le fait qtte des facteurs dyna-raiques a court terme qui interviennent dans les rapports entre les variations de prix et les variationsdu taux de change effectif, surtout pour ce qui est des importations, pourraient §tre a l'origine de changernents de prix a

I1importation nettement plus importants que ceux que revele un changement donne des taux de change effectifs, dans des conditions de taux de change flottants. Precisement dans des conditions de taux de change flottants, toute modification du taux de change effectif exerce un effet 'multiplica-teur' sur les prix a I1importation par 1•intermediaire des facteurs dyna—

miques tels que le risque au change, le souci d'eviter ce risque et les elements connexes dont les importateurs, les bahques et les institutions financieres tiennent compte dans leurs previsions touchant les ohangements re"els ou anticipes du cours moyen non ponde"re des devises, qui, a la suite d'une devaluation, tendraient normaleinent a faire monter les prix a

l'importation de facon disproportionnee. Cette tendance setfible partiou—

lierement forte lorsque, comme ce fut le cas de la majorite des pays africains durant ces cinq dernieres annees, il y a eu une depreciation interieure nettement plas grande et plus rapide que le taux de depreciation

13/ Une estimation non officielle de 1(effet des trois chan^ements du taux de change du oedi sur-le cours moyen des devises en ce qui concerne les

elements passant par le compte commercial du Ghana a donne les resultats suivantst

1) 2) 3)

Taux de base Avant le 27 decembre 1971

Devaluation de 93,5 P« 100 exprimee en cadi le 27 decembre 1971 Appreciation equivalant a une devaluation

de 3674 p. 100

Absence de changement par rapport au DTS equivalant a une reevaluation nette par rapport au dollar EU

le 7 fevrier 1972 le 13 fevrier 1973

Resultats: 1. Augmentation du prix moyen pondere en devises de 87,8 p. 100 pour les importations et de 87j4 p« ^00 pour les

exportations.

2. Augmentation nette ... /par rapport a la situation avant

le 27 decembre 197J.7 ^e 32,4 p* 100 pour les exportations

et de 32,1 p. 100 pour les importations.

3. Augmentation nette ... /par rapport a la situation avant le 27 decembre 197J/ ^e 29»3 p. 100 pour les importations -- et de 38(9 P» 100 pour les exportations.

E/CN.14/WP.1/92

E/CN.14/AMA/59

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exterieure de la monnaie de la plupart des pays* Certains arrangements interieurs relatifs a l'.etablissement des prixT qui agissent avec plus de force au cours des periodes inflationnistes, en exercant notamment un pouvoir de monopole et dans l'attente de noavelles hausses de prix, con—

tribuent peut—§tre encore a rendre plus probable l'existence de solides rapports de cause a effet entre le niveau des prix interieurs et I1evolu tion des taux de change. Dans ces conditions, il faut faire preuve d'une grande circonspection lorsque 1'on.se refere a la structure des taux de

change effectifs pour illustrer la politique des changes suivie 14/■

68. Le fait que les variations du taux de change effectif risquent en soi d'etre faibles dans les conditions de flottement de la monnaie souleve un .certain nombre de questions, en particulier la question de savoir si les

regimes des changes dont se sont dotes les pays africains permettent a ceux-ci d!a;juster convenablement leurs echanges et leurs paiements, et la question des repercussions que le flottement des raonnaies de reserve et d'intervention ou I1elargissement des marges peuvent avoir sur la balance commerciale, 1'ajustement des prix interieurs et la repartition des

ressources dans les pays ayant une monnaie qui n'est pas independante.

14/ Richard N. Cooper, 'The Future of the Dollar', Foreign Policy,

1973-S/CN.14/WP.1/92 e/ch,14/ama/59

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