• Aucun résultat trouvé

avances bancaires et des lettjes.de credit; ainsi qae lee grossisteB qui achetent aux importateurs centre prorogation des delais de paiement et

important parfois directement, Les entreprises de cotte importance categorie

s'assurent unecouverture en rec.ourant au marche a terme, en cas d<incertitude marquee de Involution deB taux de change pertinents, a condition que le coSt des operations ajuste pour etre actualise ne soit pas indument eleve, auquel cas elles absorberaient, avec la majorite des antreprises, lee couts supple-mentaires d>incertitude et de couverture lies a la fluctuation de la valeur de la monnaie en majorant les prix de facon subjective et en faisant supporter

le poids par les distributeurs ou directement par las consotnmateizrs.

118. Les entreprises ae la categorie III couvriront pxe.q^ toujours 1'ensemble

ou une partie de leurs transfers, de leurs operations financiers, de leurs

paiements et recettes sur le marche local ou sur un marche a terme a 1'etranger et recourront a toutes les formes de couverture qui existent hors jnarone, au titre d'une strategie normale de gestion de leurs positions exposees. Les

entreprises de cet.te. categorie sont peu nombreuses, et comprennent de veritables societes multinationales operant dans les industries extractives at les grandes maisons de commerce d'import-export et du secteur manufacturior, qui ont des

succursales ou des filiales dans un certain nombre de pays.

119. Si les societes multinationales et :leurs filiales, qui appartiennent a cette categorie, effectuent avec les entreprises du meme groupe de meme qu avec des societes qui n'en font pas partie les transactions les plus vanees qui sont exposees aux risques de change, elles sont mieux placees quo d autres entreprises de cette categorie ou de toute autre categorie pour eviter las risques de perte en raison de la vaste ganme de possioilites de couverture dont ils disposent, Four cette categorie d'entreprises e.i particulier,

^exposition auxrisques prend la forme d'un ohangement de parite d'une monnaie par rapport a la monnaie de reference de la societe, qui exerce une influence defavorable sur la valeur des avoirs, des engagements ou des trans actions de la societe, qui sont exprimes en monnaie de reference. Ce change-ment de parite peut interesser une 'tierce1 monnaie ou la monnaie^du pays d'implantation, meme. si ces deux elements eont normalemeht a 1' origine des changements de parites relatives. Pour complexes qu'elles >oiant, la gestion des risques et I1analyse de 1'incidence des couts qui en aecoulent semble malgre tout presenter moins d3 difficultes dans le cas de cha.ngements discon-'

tinus ou de changements prevus des parites du pays d'implantation ou du pays tiers, si les parites sont fixes que si elles sont flexible*, d'autant plus que les risques, I1exposition aux risques et lee decisions de s'en proteger sont generalement considered comma une facon de reagir a des changements dis continue de parite, e'est a dire bien souvent a une devaluation de la monnaie, generalement faible du pays d'implantation, qui est invariablement un pays

peu developpe. Ces devaluations constituent des menaces de perte, qui sont

normalement plus faciles a prevoir^ a evaluer et a couvrir que les changements

de parites relatives dans des conditions de flexibilite des changes- lorsque certaines monnaies d'echange cles flottent et d'autres fluctuent a l'interieur de bandes-elargies ou souvant la monnaie de rattachement, rneme si la parite de la monnaie de reference est elle-meme fixee par rapport a I1or ou a une monnaie d1intervention et meme s!il n'y a en fait aucun changement important

V-"-'-//MA/

Page 62

de la parite relative. Etant donne la devaluation ou la revaluation continue, eventuellernent reversible, de la monnaie de pays tiers dans des conditions de flexibilite des changes, ou les changements de parite qui resultent de la depreciation ou de 1'appreciation effectives de la monnaie du pays d1implanta tion, qui a un rapport fixe avec une monnaie d1intervention oa est etroitement ra'ttache~e a cette monnaie qui se deprecie par rapport a la monnaie de refe rence de la societe, les probiernes de gestion des risques et I1analyse des couts indirects qu'elle entraine et de leur incidence se compliquent encore.

120. Alors qu'il est facile d'identifier et d'evaluer les risques et l'exposi-tion aux risques et de trouver des formes appropriees de couverture., il faut proceder a une recherche empirique detaillee pour savoir quelles sont les strategies et les combinaisons particulieres de formes de couverture ou de protection qu'adoptent les entreprises dominantes de chaque categorie. Les reactions des pays d'implantation aux mesures prises par les eocietes en matiere d1acceptation des risques, d1auto-assurance et. de financement dans' le'cas de changements autonomes ou provoques de parite devraient refleter les differences qui existent entre les societes en ce qui concerne leur fa9on de percevoir et de prevoir les risques, d'evaluer les pertes probables et de choisir une forme de couverture correspondante. Pour la plupart des filiales des societes multinationals, 1'exposition aux risques de change est a la.

base un problem de bilan, meme si des elements importants de leur compte d'exploitation ou de leur marge brute d'autofinancement sont souvent directe-ment exposes aux risques. Qu'il s'agisse de protoger ou de couvrir le bilan ou les'postes du compte.d1exploitation, l'objectif fondamental.est grosso modo identique. Les pays d1implantation qui doivent en effet supporter en' totalite ou en partie les frais de couverture des transactions des societes doivent se rendre compte de la forme que doit revetir at du cofit qu'implique la couverture des ^ostes du compte d1exploitation et du bilan. Le caractere et le degre du risque de pertes sur la valeur des differents postes du compte d1exploitation et du bilan par rapport, a une monnaie de reference varient selon le ciiangement prioiaire de parite qui engendre un risque au change, comme le sont les methodes adoptees par les entreprises, ayant des caracteristiques operationnellee differentes (importance, experience commerciale, mode

d1organisation, etc.), pour se proteger. ou se premunir contra des risques determines. Les filiales exportatrices, surtout celles qui vendent sur des marches tout proches mais aussi celles qui vendent a des societes meres ou . a d'autres filiales du groupe et qui ont des devises a recevoir voient celles-ci exposees lorsqu'il y a une devaluation ou une menace de devaluation d'une monnaie forte d'un pays tiers, dans laquelle leurs exportations sont libellees etleurs reglements sont effectues, que la monnaie du pays d'implantation ait ou non un rapport de parite fixe avec la monnaie en question, mais surtout quand un tel rapport existe.

121. La devaluation de monnaies fortes de pays tiers par rapport a la monnaie de reference d'une societe entraine en general des pertes probablement plus importantes que ne le ferait tne revaluation, mais les pertes dues a line revaluation peuvent etre substantielles en montant absolu | et la reevalua-tion de la monnaie d'un ou de plusieurs pays tiers ne se traduira pao force-ment par un gain net. Dans le cas d'une devaluation, les actifs realisables et disponibles d'une societe en monnaies faibles sont exposes au risque, de meme que les creances locales non soumises a des clauses de sauvegarde contre

E/CM.14/AMA.59

Page 63

la revision des prix oa la devaluation, l'encaisse et-les depots bancaires, la quasi—monnaie, et notamment les titres et valeura negociables dont la valeur de remplacement et la valeur marchande exprimees en monnaie de refe rence baissent| et surtout les marchandises importees facturees en monnaie faible, qai ne sont pas encore payees et dont le prix n'est pas ajustable.

Si les actifs non realisables ne sont generalement pas exposes puisqu'ils ont ete enregistres aux taux de change da moment et le plus souvent suffiss mment araortis oa epuises, ils n'en poarraient pas moins faire l'objet d'uno revalua tion oa d'un amortissement supplementaire. Les engagements a long terme et exigibles ne sont generalement pas exposes et, dans la mesure ou il est possible de se procurer des capitaux non exposes en monnaie forte de la aooiete" mere oa d'autres filiales et de retarder le paiement jusqu'a ce

qu'il y ait une devaluation,les engagements peuvent m§me fournir une certaine couverture pour les avoirs exposes. Cependant les engagements peuvent etre exposes si aucune de ces formales n'est pratiquable ou rentable, compte tenu par exemple des differences de taux d'interet et des remises sur marchandises perdues, et lorsque des considerations relatives au marche monetaire local et la reglementation des sorties de capitaux ne permettent pas de lancer des emprunts avant la devaluation et de transferer les capitaux empruntes a.

l'etranger dans 1'intention de les faire revenir apres la devaluation.

122. Dans le cas de revaluation d'une tierce monnaie, le rapatriement de capitaux et de recettes se trouve expose aa risque, de m§me que le rembourse-ment de prets exterieurs ou le verserembourse-ment d'interets a une societe du groape oa a, une autre societe qai ne fait pas partie da groupe, d'autres engagements libelles en monnaie forte de pays tiers, les paiements de redevances, les honoraires de gestion et la repartition des frais generaux. L'aagmentation de la valeur de tierces monnaies par rapport a une monnaie de reference peut degrader dangereusement la valeur des investissements directs, tant fixes que courants, par rapport aux engagements non exposes, en termes de valeur nette ajustee du patrimoine. Une grande societe internationale a 'snregistre"

une perte aa change de 55 millions de dollars en 1971, lorsque de nombreuses monnaies ont ete reevaluees par rapport au dollar des Etats-Unis.

123. Un changement de parite de la monnaie da pays d(implantation, qui a an rapport de parite fixe oa etroit avec une tierce monnaie, et qui resulte de changements discontinus oa continus de la parite de cette derniere. peut a certains egards correspondre a an changement direct de parite de la monnaie da pays d'implantation. Mais du point de vue de l'xposition globale d'une societe aux risqaes de change, 1'importance de ces risques et les possibilites de couverture differeront selon qu'il existe un rapport de parite fixe avec une tierce monnaie qai a et£ devaluee oa qui flotte en baisse ou selon qu'il y aura eu une devaluation directe de la monnaie du pays d1implantation, meme si le changement de parites relatives est reste le meme, Le principal poste du oompte d!exploitation qui e3t sensiblement expose et que I1on cherche souvent a. couvrir comprend les flux esccmptes de recettes en r.ionnaie locale, apres deduction d'impots locaux, la valeur de ces apports, en monnaie

de reference se trouvant diminuee, a la suite d'une devaluation oa d'une depreciation de la monnaie du pays d'implantation surtout lorsqu'il est difficile d'augmentei* lee prix suffisamment en prevision d!une devaluation ou d'une depreciation ou apres coup.

E/CN.14/AMA/59

Page 64

124. Lgb entreprises des categories I, II et III ont a fairs 1'ace a des risques d change differents. Dans la categorie III, \xna autre din: i?+-ion s'etablit selon la structure et I'importance des rubriques da oil an -it da compte d'exploitation- Las problems& d!exposition et de couvirt'are sont probablament. plus simples en ce qui ooncerne la majorite den antrsprises rentrant dans les autres categories. Les repercussions eventuelles de I1 instability des changes sur la situation et les pers . ctivaa fjnaiicisros des entreprises dee categories II et III (particulieremsnt de la cn.tegcr\e III) sont plus importances que poar les entreprisss de la premiere categorie, en raison notarament de I1 importance relative de learn avoirs, st austi de

l'&mpleur et de la frequence de lears transactions financiers dans an cadre ou les mouvemente des taax de change sont de plus en plus iii^r^vieiiles et virtueilernent reversibles, au moins en partie. Les petites ct r.nycnnee entre-prises qai cffectuent de dangereases operations de change ri^c'ieront peut-etre soavent dee pertes notables, etant donne qu'elles se trouvent h l;extremite on presque de l'echelle des mesures de couvertares mises en oca1/;3 par de plug grandes. entreprises, des banques et des in,r' itutions financiered qui ^.uront eu recoars a ivae methode impliqaant ane revision des prix et Ig transfert ear des tiers du poids a, supporter. Alors qae les plus grandes entropi"isen sont mieux preparas£i a coavrir lears positions exposees que les plan p-jt:'. jos ^ntroprises, I'objectif fondamental, qai determine en grands parti? la sti'.ioturo as la couvertara et le raj^ui-i. ooax/risque/rentabilite, est le memo pour -;oates les entreprises, Les societes multinationales et les grandos ent??oprio3G de la categoric III essayent d'eviter toute diminution de la vale'Jir globale de lears avoirs nots et des flax actaels et faturs de leurs revenus et transactions financieres par rapport a leurs monnaies de reference respecoiveBj er. reduisant aa maximum 1'exposition nette aux risqaes, en oompensar.-G a cette flu les pertes

(oa gains) sur les avoirs devalues par les gains (ou pertes) tu.u los engage

ments reevaluep. Four cs qui est des plus petites entreprisesv l'-^ujcctif.

qai n'exigs souvent que des formes moins compliquees de oouvor^ur^ sur le marche ou r.ors marche, consinte a saavegarder la valear reel?.'? dt l'aotif engage et der> ravenus a la suite de tout chaiisement effecti;C o'i envisage de

la valear relative des monnaie.3 it dc lu stxuature des prix 3;:U:rieur3

et-ti

Le cout d_g la oouvertare et le pays d'implantation

125, Lorscp.3 I1 on analyse les vepercassions que peuvent avoir su.t la balance des paiemerts dos pays d1 implantation, sur Is. stability de Irurs taux de change et sur devolution des couts et prix interieurs, lee diff erentss mo sure a de coavertur^ des risques aa change que prennent les ontroprises dt toates les

categories (petites, moyennes et grandes entreprises, societes de personnes,

societes multinationales et societes internationales n'ayant auctui rapport

entre elles), il est bon de proceder point par point en raison d.?. Is variete

des postos exposes aux risques de change et des differences qui existent en ce qai cor-earns le c^egre d: exposition et son importance pour 1.. rcnt.-bilite et la Gurvi.i dss entreprises et la necassitc ou elles 3=1 trciive.ut d^ coavrir des riequee particuliers et de se premanir contre d'autreo for.ros d1 exposi tion. Si 1'on tient compte des objeetifs d'-m pays qai oons.irteni; a maiatenir la stability dae coats et prix interieurs, des taux de .change c, pe'i prec

stables et un equili^^^ J-^rable des peiements internationaux, il eft r-ececsaire-d1 identifier las formes de couvcrtura de risquss qui contribiiti'-it Ig moins a la

//Page 65

Outline

Documents relatifs