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2.4. Exercices proposé

2.4.2. Perception de soin, de l’autre, de l’espace et du groupe

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Les étudiants se mettent en mouvement et marchent de plus en plus rapidement en occupant l’espace de manière qu’il n’y ait pas de « vides ». Cet exercice développe l’intuition de sa place en rapport aux autres dans un espace ainsi que le sens de l’accomplissement d’un effort collectif suscitant la solidarité des participants. Lorsque l’enseignant dit « stop », on s’arrête pour constater si l’espace a été harmonieusement occupé. Répétitions de l’exercice jusqu’à obtention d’un résultat satisfaisant.

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Puis les étudiants marchant dans tous les sens, au ralenti, comme s’ils étaient dans un monde magique. Ils font la rencontre d’un autre personnage dont ils ont croisé le regard. Arrêt et jeu du miroir. En silence et tout à tour, chacun va reproduire le plus fidèlement possible les gestes et les mimiques de son partenaire. Cet exercice développe la concentration, l’observation ainsi que la précision gestuelle. Il devient généralement très comique dans la mesure où les étudiants s’ingénient à proposer des attitudes de plus en plus complexes pour augmenter la difficulté.

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Ensuite, guidage avec les paumes des mains qui ne doivent pas se toucher. Un étudiant en entraîne un autre, dans un déplacement, et vice versa. Développement de la concentration et de l’intuition, solidarité de la gestualité fondamentale en théâtre, sensation de l’énergie par la chaleur des mains très proches mais qui ne se touchent pas.

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Puis, l’étudiant, seul à nouveau, s’immobilise et se contracte le plus possible pendant quelques secondes. Relâche et sensation du contraste entre tension et relaxation, entraînant la prise de conscience de la position normale intermédiaire. -Marcher lentement, les yeux fermés. Écoute du silence et des bruits perçus au loin ou dans la salle. Dire ce que sont ces bruits. Développement de l’écoute et première formulation verbale liée à la réalité présente.

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Toujours les yeux fermés, rencontre avec quelqu’un qu’on essaie de reconnaître par tâtonnements du visage et des cheveux. Dire ensuite le prénom de la personne ainsi reconnue. Développement du senti et du contact favorisant la connaissance des étudiants entre eux.

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Puis, un étudiant devient sculpteur de l’autre et modèle le corps en lui donnant des attitudes de son invention. Les sculpteurs quittent leur travail pour observer le résultat. Changement de rôle. Cela favorise la confiance de l’étudiant « statue » qui doit s’abandonner aux mains de son partenaire, ainsi que l’acceptation du contact physique qui permet une ambiance de travail décontractée et des échanges libérés. Le contact doit être toujours médité par le jeu afin d’être associé naturellement aux relations nécessaires à une pratique créative de groupe.

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Deux groupes sont constitués. Un étudiant se place au centre les yeux fermés, très droit, se laisse aller d’un côté et de l’autre, retenu par les épaules par les mains de ceux qui font cercle autour de lui. Chaque étudiant passera au centre à son tour. Exercice de confiance dans le groupe auquel on abandonne le poids de son corps, sans risque de chuter.

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Un étudiant est allongé au sol, muscles tendus. Les autres l’entourent et le soulèvent le plus haut possible, à bout de bras, en répartissant leurs forces. Seuls des volontaires se font porter. L’exercice n’est pas périlleux mais il est impressionnant. Développement de la confiance dans le groupe et prise de conscience de ce que le groupe peut réaliser dans l’équilibre des forces qu’il possède.

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Allongés au sol, recherche de l’occupation minimale de l’espace. Les étudiants trouvent la position du fœtus. Puis, recherche de l’occupation maximale. Bras et jambes écartés, étalement de tout le corps. Puis, se lever le plus lentement possible avec la conscience de tous les muscles qui travaillent.

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Les étudiants sont dispersés dans la salle. L’un d’entre eux va au centre et commence une respiration régulière. Puis, l’un après l’autre, chaque participant viendra se positionner en établissant un contact et en suivant le même rythme respiratoire. Une figure se compose peu à peu, qui respire comme une seule personne. Puis, avancée de la figure ainsi réalisée en maintenant la respiration. Écoute et conscience de l’énergie du groupe.

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Les étudiants se placent sur le sol tout en continuant une respiration régulière et collective. Ils sont complètement relaxés et forment un « tas », chaque étudiant ayant établi un contact avec l’autre. Cet exercice développe l’acceptation du contact physique et la relaxation au sein du groupe.

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Un étudiant en transporte un autre sur son dos, le dépose lentement au sol et vérifie son état de relaxation en soulevant bras et jambes qui doivent retomber mollement. Puis, il fait rouler son partenaire après avoir provoqué un étirement en plaçant ses mains sur sa nuque et sur ses pieds. Sur une impulsion donnée, l’étudiant au sol se relève le plus lentement possible en recherchant une qualité et une complexité de mouvement. Immobilisation en position verticale. Exercice de confiance en l’autre qui développe la solidarité et l’écoute dans une qualité de contact.

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Jeu de la chute au sol dans toutes les positions possibles, le corps très mou, après coupure d’un fil imaginaire auquel serait suspendue une marionnette. Association du mouvement à une image.

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Un étudiant est allongé au sol, très relaxé, jouant le pantin désarticulé. Un autre étudiant - marionnettiste - soulève ses bras et ses jambes et lui fait prendre des positions diverses sans le toucher, en actionnant des fils fictifs. Puis, changement de rôle. Développement de la concentration et de la solidarité de jeu. La marionnette doit devenir le sens des gestes du marionnettiste afin de pouvoir y répondre.