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Palais des Congrds de Montrdal 10-11-12 ddcembre 1997

Dans le document eu treEc SYMPOSIUM (Page 179-192)

PERIODE DE QUESTIONS / La qualit6 de t'eau qu6b6coise 1 6 5

I nterue n ant n on i de ntifi 6

J'ai trouv6 trds int€ressants les panelistes cet aprds-midi, par contre j'aimerais que lors du d6bat public quiva avoir lieu plus tard, selon le Ministre B6gin, j'aimerais que le monsieur de France soit li pour expliquer aux gens leur situation. Ca va 6tre int6ressant lors du debat public. Merci beaucoup.

M. Marc Samson, St-Placide, Comit6 des Citoyens

Moi aussi, c'est pour le professeur de Marsily. Je pense que vous avez manqu6 d'un peu de temps dans votre expos6. On a trois minutes par intervention alors sans plus tarder, je vais vous lEguer mes trois minutes sivous en avez besoin car j'aivu une diapositive qui parlaitde nanofiltration. Ca a piqu6 ma curiosit6 et j'aimerais que vous 6laboriez. Je n'ai pas vu dans quel contexte vous vouliez situer ga.

M. Ghislain de Marsily

La question que vous me posez c'est de question.

pr6ciser un peu. Mais je n'ai pas trds bien entendu votre

M. Marc Sarnson

On a vu passer une diapositive sur la nanofiltration dans la portion de votre intervention of ga d6filait rapidement.

M. Ghislain de Marsily

La nanofiltration, c'est une technique qui a 6t6 mise au point pour le traitement de I'eau, et qui consiste i utiliser des membranes, un peu comme des membranes que I'on utilise pour faire de I'osmose inverse pour dessaler l'eau de mer et qui a la propri6t6, comme toute membrane, de filtrer les 6l6ments plus gros que les trous de la membrane. C'est donc une technique qui permet d'Eliminer par flltration trds pouss6e non pas seulement les colloTdes, les bact6ries, les macromol6cules, mais dgalement certaines molEcules de poids atomique un peu 6lev6 qui ne passent pas i travers les trous de la membrane. Donc Aa permet de traiter les eaux et d'en €liminer l'essentiel de la pollution qu'elles contiennent beaucoup plus efficacement que les traitements habituels quisont des traitements soit de pr€cipitation-coagulation-filtration, soit de r€tention sur le charbon actif, soit d'oxydation de certains des dl€ments organiques. C'est une technique nouvelle et intdressante. Ma seule question etait de vous montrer qu'il existe des proc6d6s d'amElioration du traitement de la qualit€ des eaux, mais je reste personnellement un peu sceptique sur le fait qu'on arrive, avec des eaux polluEes, i faire des eaux dont on soit absolument sOr qu'elles sont int6gralement potables, sans effets i faible dose. Et puis, il reste la question de la fiabilit6 du proc€d6, des contrOles...

M. Pierre Bastien, Aquatech

Compl6ment d'information. La nanofiltration est aussi trds largement utilis6e dans un domaine que nous connaissons tous, Qu€b6cois, qui est I'acdriculture. Elle est donc utilis6e pour la production du sirop d'6rable.

Symposium sur la gestion de l'eau au Qu6bec | 10-11-12 d6cembre 1997 lMontr6al

1 6 6 L'6tat de l'eau au Qu6bec / La qualit6 de I'eau qu6b6coise

I nte rve n ant n on i dentif i 6

Tous les expos6s de ce matin ont vraiment €t6 int6ressants, et je tiens d dire que je suis extr6mement d69u de cet aprds-midi. Ce thdme de la qualit6, on I'a assez dit ce matin : les quantit6s, ce n'est pas li qu est le probidme des eaux actuellement, c'est la qualit€. Et puis on en traite d'une fagon, car je crois que le thdme est termin€, d'une fagon qui reste trds g€n6rale. Or je dirais aux organisateurs, pour la suite des choses, d titre d'5l6ment additionnel, qu'il nous faudrait absolument avoir des €l6ments de geographie de la bonne ou mauvaise qualit6 des eaux au Qu6bec. OU sont'elles les eaux de mauvaise qualite? Les eaux qui ont tel defaut ou tel autre, elles.se trouvent o0? Donc une localisation de la qualit€ et une analyse ou une pr6sentation des causes de ce manque de qualit6 des eaux de surface, car c'est ld le probldme. Les g€n6ralitds, ou bien on les connait, ou bien on peut les connaitre, mais ce qui est en d6bat, c'est : Qu'est-ce qu'il faut faire ? Et pour savoir ce qu'il faut faire, il faut savoir o0 il y a quelque chose i faire et quelles sont les c€luses auxquelles il faut rem6dier. Alors j'insisterais beaucoup pour ma part sur la n6cessit6 d'une localisation et d'une analyse des causes de

la qualit€ de I'eau au Qu6bec.

Commentaire d6pos6 en salle d'ordinateurs

llfaut, dans la mesure du possible, 6liminer la distinction artificielle entre gestion de quantite, qualit6 et int6grit6 biologique dans les juridictions. Ces trois dimensions de I'eau devraient 6tre int6gr€es dans toute juridiction et dans toute 169islation.

Question d6pos6e en salle d'ordinateurs

Avons-nous suffisamment de preuves scientifiques ou factuelles pour affirmer que I'agriculture telle que pratiquEe au Qu6bec, doit €tre entidrement repens€e ou encadr€e ? Sinon comment convaincre la population de la n€cessit6 d'un virage ?

M. Pierre Baril

Je vais me permettre un €l6ment de r6ponse. Les demidres statistiques sur les bilans d'utilisation des engrais organiques et min€raux qui datent de 1995 d€montrent que, comme on applique tous ces 6l€ments sur les sols, on a en moyenne 167% de comblement de besoins des plantes pour leurs propres besoins. A travers ga on a additionnd l'engrais organique (fumier, lisier) et l'engrais min6ral, et je pense qu'actuellement, en 1997, on n'aurait besoin d'aucun engrais min€ral pour combler 100o/o des besoins des plantes. C'est d dire que tous les fumiers et lisiers plus les boues de stations d'6puration qui s'en viennent, plus les boues de papetidres, bref le cocktail de boues, vont combler 100% des besoins des plantes. Et on utilise encore beaucoup d'engrais min€ralen agriculture. D'une part, le bilan d6montre qu'il y a des exc€s, mais c'est partagd selon les r6gions. A I'extr€me, en Gasp6sie, dans le bas du Fleuve, ou en Outaouais, on n'a peut€tre pas combl6 100% des besoins des plantes, mais dans le grand bassin versant du St.-Laurent, on excdde nettement les besoins des plantes. Ces excds s'en vont dans les nappes, puis dans les cours d'eau.

En deuxiOme lieu, c'est la pratique de I'agriculture. Les techniques de production agricole ne prennent pas toujours en consid6ration les rejets, I'entreposage, les dpandages et les diff6rents intrants qu'on utilise en g6n6ral. On n'intdgre pas du tout, par exemple : Combien est-ce que je vais rejeter de phosphore sije pratique tel dpandage ?

Symposium sur la gestion de I'eau au Qu6bec I 10-11-12 d6cembre 1997 lMontr6al

PERIODE DE QUESTIONS / La qualit6 de I'eau qu6b6coise

Question d6pos6e en salle d'ordinateurs

Le choix de g6rer les nitrites et les nitrates d'origine agricole par un plan de gestion des agriculteurs plut6t que d'instaurer des normes strictes est-iljudicieux et plus porteur de succds ?

M. Ghislain de Marsily

Je voudrais sur ce point apporter un tout petit €lOment d'information. ll y quand m€me, me semble-t-il, deux probl€mes distincts. ll me semble d'aprds ce que j'ai entendu ce matin, au Qu6bec, que vous avez de trds grandes ressources en eau, de trds larges domaines sur lesquelles les eaux sont encore de qualit6 tout d fait irrdprochable. C'est pourquoije me suis permis de vous faire cette suggestion : Pourquoi ne songez-vous pas dans cette optique de d6veloppement durable, de transmettre aux g6n6rations futures quelque chose qui soit comparable d ce que nous avons regu des g6n6rations ant6rieures, ces unit6s que je suggdre d'appeler des parcs hydrologiques, dans lesquels on pr6serve totalement la qualit6 des eaux ? G'est une solution qui consiste ensuite d faire du transport des eaux pour la consommation et on dit : on veut, du moins quelque part au Qu6bec, qu'il y ait de I'eau qui soit naturellement potable. Et puis il y a les probldmes, que je connais mieux en France, dans lesquels on a des zones oir il est un peu trop tard. Les parcs on aurait du les faire il y a 100 ans, maintenant c'est dommage, il n'y a plus rien d faire. Alors qu'est-ce que I'on peut faire? On a des eaux qui arrivent naturellement polluEes, par I'agriculture entre autres, dans les r6seaux de distribution publique, et c'est le cas de la ville d'Auxerre.

Et c'est li que je crois qu'il est int€ressant de donner quelques chiffres. Auxerre se trouve confront6e au choix suivant : Je prends des eaux pollu€es et j'enl€ve les nitrates - alors la d6nitrification on sait faire, il y a des techniques pour cela, ca co0te environ 20 cents par mt. Sije prends ces 20 cents et que je les donne d I'agriculteur qui exploite un champ et je lui dis: avec ces 20 cents, tu vas

€conomiser des nitrates, et bien j'amdne d son revenu 400$ de primes par hectare (car il s'infiltre environ 2000 m3 par an par hectare). Avec ces 400$ par hectare, en France en tout cas, 9a couvre une part significative des revenus de l'agriculture. Donc il y a moyen de faire un transfert financier entre le b€nEficiaire d'une r6duction des intrants agricoles et I'agriculteur qui, lui, est soumis aux lois du march€. Mais s'il le faisait de son propre chef et sous sa propre €conomie, il ne pourrait pas continuer.

M. Pierre Baril

Je pense d un compl€ment d'information concernant la preuve. Dites-vous que si on a assaini les grands bassins agricoles jusqu'i 90% des eaux us6es urbaines et assaini dans une moindre mesure les eaux us6es industrielles, et que I'on mesure i I'exutoire de ces grands bassins des charges en azote et phosphore, l'6quation est peut-€tre b€te et simpliste, mais ce qu'il reste, provient de I'agriculture. C'est un peu trivial. Alors on n'a pas, quant A moi, i faire de grandes d6monstrations sur les relations de cause i effet, ce serait retoumer trds loin en anidre.

M. Ludger Lapointe, g6rant de proiet

J'ai travaillp dans I'assainissement des eaux dans la r€alisation de plusieurs projets. Je dois vous avouer que je suis un peu d6gu de cet aprds-midi. J'ai une question qui s'adresserait plut6t i monsieur Carignan. Cet aprds-midi, vous avez parl6 des phosphates, et quand vous avez parl6 des phosphates, vous vous 6tes servi du programme d'assainissement des eaux pour dire : Vous voyez, il

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n'y a aucune am6lioration. Et vous avez insist6 sur le fait qu'on a investi plus de 7 milliards de dollars.

On sait que le nerf de la guerre, c'est l'argent. Donc je me dis: aujourd'hui on a investi ptus de 7 milliards de dollars et puis il n'y a pas d'am6lioration. Sauf que je remarque que le programme a commenc6 en 1984 et les travaux ont commenc6 i rentreren r6alisation vers la fin des ann6es 80.

Vos r6sultats de phosphate cependant ont commenc6 en 1970 et se sont termin€s en 1991. Donc c'est sor que vous ne pouvez pas dire que c'est le programme d'assainissement qui en est la cause, et vous n'avez pas de r6sultats de 1991 d aujourd'hui pour dire que le programme n'a rien donn6.

J'ai travaill6 dans plusieurs regions et beaucoup de gens m'ont dit que depuis que le programme d'assainissement est en place, beaucoup de rividres se sont am€liorEes, beaucoup de cours d'eau, etc. Donc j'aimerais avoir votre id6e : Est-ce que depuis 1991 il y a eu des analyses faites et quels sont les r6sultats ? J'aimerais connaitre aujourd'hui les r6sultats du programme d'assainissement des

EAUX.

M. Richard Carignan

Je me suis servi d'un rapport public pour les trois exemples que j'ai pris, allant jusqu'en 91-92, alors que la PAEQ a d6but6 vraiment vers 85-86. J'aurais pu prendre des rapports qui vont jusqu'en 95 qui montrent une augmentation mais qui n'est pas spectaculaire comme je I'ai dit. ll est sOr que le PAEQ est un acquis extr€mement important, la d6pollution des rividres passe par le Programme d'assainissement des eaux du Qu6bec. Le message que je voulais laisser est que l'effort n'est peut-6tre pas suffisant et qu'il n'est pas certain que nous allons rEcupdrer les lacs et les rividres.

M. Ghistain Poulin, d6l6gu6 de I'UMRCQ, secritaire du Comit€ de Bassin de la Rividre Chaudidre

Ma question s'adresse I monsieur Pierre Baril. J'aimerais savoir si la gestion des intrants agricoles dans le bassin versant de la rividre Turmela permis une amElioration de la qualit6 de I'eau en termes de diminution des taux de nitrate et de phosphore.

M. Pierre Baril

Oui, dans cette exp6rience, ily a eu une diminution de S07o des teneurs i I'exutoire. Le phosphore n'a pas beaucoup boug6 car, comme on le sait, c'est beaucoup plus lent avant qu'on puisse avoir une action sur les teneurs en phosphore. Ce que je peux dire lidessus, c'est que cette r€gion de la moyenne Beauce est souvent consid6r6e comme d peu prds en €quilibre par rapport i l'agriculture qu'on y fait, par rapport aux bilans d'azote et phosphore. Et cependant, malgr€ qu'elle soit consid€r6e en €quilibre, les usages de l'eau sont assez limit€s si on ne fait pas d'actions durables avec objectifs environnementaux. Sivous allez plus vers le Nord, c'est encore pire, c'est beaucoup plus concentr6, vous connaissez la r€gion autant que moi. Alors que si vous allez vers le Sud, c'est plus extensif.

Peut-€tre qu'on trouve un point d'6quilibre o0 I'agriculture qui est pratiqu6e est en lien avec le protecteur de la source eau ? Mais si vous faites le bilan complet de tout le bassin versant de la ChaudiBre, il faudra exporter de I'azote et du phosphore en importante quantitE.

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PERIODE DE QUESTIoNS / La qualit6 de I'eau qu6b6coise

M. Jean-Guy D6pOt, PrAsident du Conseil R6gional de fEnvironnement de l'Estrie

En Estrie, nous avons 11 lacs qui servent de rEservoirs d'eau potable : il y en a 4 grands et 7 petits.

Par 7 petits, on entend de 5 km" et moins. J'aurais aim6 que monsieur Carignan nous parle en autres de l'effet du chlore avec les micro-organismes, qui cr6ent des trianomOthanes. On a un exemple en Estrie, c'est le lac M6gantic. Le fac M€gantic, l'an dernier a 6t€ d€clar€ contamin6. Fait exceptionnel, durant 61 jours les gens de Lac M6gantic, d'une population de 6000 personnes qui payent d6ja 200$

par foyer pour avoir de l'eau suppos6ment potable, ont d0 faire bouillir leur eau. Vu que l'eau est trait6e au chlore, il se fait une r€action avec les micro-organismes et 9a cr6e des trianom6thanes.

Pour r6soudre ce probldme, on va devoir construire une usine qui va co0ter 3 ou 4 millions. Ce qui va faire que probablement le co0t de I'eau passera de 200$ a 400$ par foyer. ll me semble que c'est une problEmatique assez importante. Nous sommes inquiets en Estrie, car on nous dit que I'eau du lac M6gantic a 6t6 contamin6e par I'industrie agricole, sans doute aussi par les fosses septiques non conformes, et tout 9a a €t€ m€lang€ par les moto-marines et les bateaux moteurs, avec les hydrocarbures. Est-ce que vous pourriez nous parler un peu de ga monsieur Carignan ?

M. Richard Carignan

Malheureusement, je connais mal le dossier des trianom€thanes et selon ce que j'en comprends, on peut att6nuer le probldme en changeant les techniques d'6puration, de filtration et de traitement de I'eau potable. En ce qui concerne les lacs de I'Estrie, on retrouve ce probldme ailleurs, trop fr6quemment malheureusement: dans les Basses-Laurentides, dans la r6gion d'Ottawa. ll y a des cas c6ldbres, pensez i la ville d'lssisqua. Je pense qu'il manque i I'heure actuelle un programme de gestion, d'am€nagement ou de conseil-gestion des lacs du Qu€bec. Parce que plusieurs-lacs importants, qui repr6sentent une ressource importante - pensez seulement i la valeur d'un chalet sur le bord d'un lac ou I sa d€pr6ciation lorsque la qualit6 de l'eau est perdue -, et il manque au Qu6bec un programme de suivi et de gestion de ces lacs. ll ne co0terait pas trds cher d mettre en place, mais c'est 6videmment une lacune actuelle. Ca n'a pas ete toujours le cas, mais c'est le cas actuellement.

M. Frangois Brunet, reprAsentant de la TUAC

Monsieur de Marsily a fini son expos6 en disant qu'on avait avantage i prot6ger nos embouteilleurs d'eau, j'aimerais qu'il Elabore sur le sujet et avoir son opinion.

M. Ghislain de Marsily

Je ne vous parlerai que des exemples que je connais, c'est d dire des exemples frangais. Les eaux de source et les eaux dites min€rales sont des eaux qui sont, par la loi, suppos6es €tre potables sans traitement. Autrement dit, ce sont des eaux qui sont naturellement prot6g6es, c'est dans le texte de la loi, et elles doivent €tre insensibles aux variations de la qualit6 de la surface. On peut seulement en retirer le fer et le manganOse qui prEcipitent si on les adre, et on peut Oventuellement y remettre du gaz carbonique si ce sont des eaux gazeuses. Donc les eaux embouteill6es sont des eaux qui, dans l'esprit du public et par la loi, sont des eaux totalement naturelles, naturellement potables sans traitement bactdriologiq ue, etc.

Alors sur I'exemple frangais, nous avons actuellement plusieurs cas de contamination d'eaux naturelles de source. La plus connue est Vittel, j'en ai parl6 un petit peu, qui se trouvait dans un pays d'6levage. Les prairies ont €t6 retoum€s, on a commencE i faire du mals et le taux de nitrates a

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Symposium sur la gestion de I'eau au Qu6bec I 10-11-12 d6cembre 1997 IMontr6at

L'6tat de I'eau au Qu6bec / La

mont6 dans les eaux. ll n'est pas question d'enlever le nitrate par traitement de ces eaux embouteill6es puisqu'elles sont par d6finition naturelles. Donc aa a attir6 l'attention de la soci6t6 des eaux de Vittel qui a d6cid6 : on va protdger les eaux de fagon radicale, et ils sont donc en train de racheter, en partie, le foncier. Quand ils rachdtent le foncier, ils laissent l'agriculteur sur place en lui disant: Maintenant vous allezfaire de l'agriculture selon nos normes et non pas selon les vOtres. lls payent la diffErence de co0t si n6cessaire. D'autres eaux min6rales sont des eaux qui s'infiltrent dans des plateaux sablonneux en bordure des montagnes. Sur ces plateaux d'infiltration, I'agriculture se d6veloppe, et il y a des villages. Le temps de transfert des eaui a 6t6 estimd A une vingtaine d'ann6es, ou trente ans. Donc il est clair que si I'on ne fait rien, eh bien dans vingt ou trente ans, ces eaux ne seront pas meilleures qu'elles ne le sont dans le reste de la France.

Le probl€me de la protection des eaux embouteillEes me parait particuliErement aigu dans la mesure oU, aussi bien chez le vendeur que chez I'acheteur, il y a une confiance totale dans le fait que ce sont

Le probl€me de la protection des eaux embouteillEes me parait particuliErement aigu dans la mesure oU, aussi bien chez le vendeur que chez I'acheteur, il y a une confiance totale dans le fait que ce sont

Dans le document eu treEc SYMPOSIUM (Page 179-192)