• Aucun résultat trouvé

Du côté de l’OSM, nous observons aussi que les concerts allant au-delà du cadre traditionnel des concerts symphoniques, ou les concerts crossover, sont bel et bien présents depuis le tournant des années 2000, bien que leur présence soit définitivement de moindre importance

que dans le cas de l’OSQ. Depuis la saison 2000-2001, ceux-ci font partie de l’offre de concerts présentée aux publics montréalais, même si la proportion de concerts crossover a grandement fluctué au fil des saisons. Ainsi, si des concerts non-traditionnels sont présentés à l’OSM depuis la saison 2000-2001, la place occupée par ceux-ci n’a pas toujours eu la même importance et, surtout, le type de concerts crossover présentés a bien évolué durant les 18 saisons analysées. Une brève lecture des brochures de saisons permet de constater rapidement que les concerts de musique populaire à l’OSQ ne sont récurrents que depuis quelques saisons seulement. Ainsi, comment l’offre de concerts crossover de cet orchestre établi en plein cœur de la métropole québécoise a-t-elle évoluée ? À partir de quelle saison l’intégration de concerts crossover est-elle devenue pratique courante chez l'OSM ?

1.2.1. Analyse qualitative des programmations de concerts de la saison 2000-2001 à la saison 2017-2018

Afin d’identifier la place qu’occupent les concerts crossover dans les programmations officielles de l’OSM, nous avons tout d’abord effectué une analyse qualitative dans l’objectif de déterminer la « nature » de chacun des concerts présentés dans les programmations officielles, c’est-à-dire de déterminer s’il s’agissait d’un concert classique, soit correspondant au cadre traditionnel des concerts symphoniques, ou d’un concert crossover, soit un concert présentant un contenu allant au-delà du cadre traditionnel des concerts symphoniques. Cette analyse qualitative a été effectuée selon les critères d’identification des concerts crossover, tels que préalablement établis dans la méthode. Rappelons que nous considérons qu’un concert est de nature crossover s’il répond à l’un ou plusieurs des critères suivants :

• Collaboration avec un∙e ou des musicien∙ne∙s d’autres horizons musicaux et ne faisant pas partie de l’orchestre symphonique, tous genres et styles confondus ; • Répertoire appartenant au répertoire d’un autre genre musical que le répertoire

d’orchestre traditionnel, tous genres confondus ;

• Collaboration avec une autre discipline artistique, dans le cadre d’un concert présenté par l’orchestre symphonique.

À la suite de cette analyse qualitative, l’identification des concerts crossover parmi l’ensemble des concerts proposés par l’OSM au sein des programmations officielles de la

saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018 a permis de dresser la liste des différents types de concerts non-traditionnels – un concert présentant un répertoire musical ou une collaboration avec un·e ou des artistes issu·e·s d’un genre musical autre que la musique classique ou encore une collaboration avec une autre discipline artistique et incluant les concerts jeunesse – ayant été proposés au public pour la même période :

• Musique populaire • Musique du monde • Musique jazz • Musique de film • Musique R&B et soul

• Musique de comédies musicales • Concerts animés

• Concerts avec narration ou lectures

• Concerts « apéro » avec entrevue d’artistes

• Ciné-concerts

• Concerts « Hommage » • Concerts avec théâtre • Concerts avec danse • Concerts avec cirque • Concerts jeunesse

• Concerts de Noël avec contes

• Concerts et arts visuels

Le large éventail de l’offre de concerts crossover chez l’OSM, combiné au peu de régularité dans la présence de concerts crossover au sein des programmations officielles, laisse deviner le peu de constance dans le type de concerts proposés.

1.2.2. Analyse quantitative des programmations : portrait de la situation

Comme dans le cas de l’OSQ, l’analyse des programmations de concerts a été effectuée en plusieurs étapes. Mentionnons aussi que les concerts hors-programmation et les concerts estivaux présentés à l’OSM ont été exclus des analyses afin de rendre possible la comparaison avec le cas de l’OSQ. Ainsi, les étapes de l’analyse quantitative ont été : 1) d’identifier le nombre de concerts classiques et crossover afin d’en connaître les statistiques relatives à la place qu’occupe chacun de ces deux genres au sein des programmations officielles ; 2) d’identifier le nombre de concerts crossover présentés selon les trois catégories d’identification, par saison ; 3) d’observer le nombre de concerts crossover présentés selon

le genre musical ou la collaboration artistique, pour chacune des saisons ; et 4) de recenser tous les concerts crossover exclusivement musicaux afin de connaître l’évolution de l’offre de concerts crossover chez l’OSM, de la saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018.

1.2.2.1. Présence des concerts crossover dans les programmations

L’analyse quantitative des programmations de concerts, à partir des brochures de saison officielles de l’OSM de la saison 2000-2001 à la saison 2017-2018, permet de mettre en lumière la proportion de concerts crossover présentés d’années en années, ainsi que la proportion que ces concerts occupent en termes de représentations chaque année (Tableau 2 ; Annexe 1). Ainsi, depuis la 2000-2001, les concerts non-traditionnels ou crossover représentent en moyenne 20,1% des programmations annuelles officielles de l’OSM. Autrement, l’OSM a présenté, au cours des 18 saisons analysées, un total de 879 concerts, avec une moyenne de 48,8 concerts différents chaque année. Ainsi, en traduisant la proportion moyenne de concerts crossover en nombre moyen de concerts par année, l’OSM

a présenté 9,8concerts crossover en moyenne chaque année, pour un total de 177 concerts

crossover présentés pour la période observée. D’un autre côté, si nous observons le

phénomène d’intégration de concerts crossover en termes de représentations11, les concerts ne correspondant pas au format traditionnel des concerts symphoniques représentent alors 18,7% des représentations totales annuelles de l’OSM. Depuis la saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018 inclusivement, cet orchestre a présenté une moyenne 76,5 représentations par saison, tous concerts confondus ; les concerts crossover occupent donc une moyenne de 14,3 représentations par saisons.

Néanmoins, bien que les concerts non-traditionnels soient présents au sein des programmations officielles de l’OSM pour chacune des saisons analysées, l’espace qu’occupent ceux-ci, c’est-à-dire la proportion de concerts crossover dans les programmations, n’en est pas pour autant constant. À l’instar de l’OSQ, les statistiques relatives à la moyenne du nombre de concerts crossover par année sont donc peu révélatrices, faute de l’instabilité de la pratique. De plus, comme dans le cas de l’OSQ, ces moyennes ne

11 Rappelons que les concerts faisant partie de la programmation peuvent avoir été présentés à plus d’une reprise

sont pas représentatives de l’évolution de la présence de concerts crossover chez l’OSM, puisque, d’une part, celles-ci incluent tous les concerts ne correspondant pas au format traditionnel des orchestres symphoniques, et, d’autre part, parce que le manque de constance dans les données observées crée une trop grande marge d’erreur pour que ces résultats soient significatifs. Ce manque de constance est entre autres observable dans les programmations des saisons 2005-2006 et 2017-2018, où nous constatons les plus grandes différences de proportions de concerts crossover au sein des programmations. D’un côté, lors de la saison 2005-2006, l’OSM n’a proposé que 4,9% de sa programmation en concerts crossover au public et, de surcroît, les concerts crossover proposés lors de cette saison étaient exclusivement des concerts jeunesse. D’un autre côté, lors de la saison 2017-2018, les concerts crossover ont pris une place considérable dans la programmation, la plus élevée parmi toutes les saisons analysées, avec près de 29% de la programmation étant dédiée aux concerts crossover, ce qui représente 24,7% de la programmation en termes de représentations de concerts.

Toutefois, il est difficile de dégager les constantes et les variantes de cette pratique à partir de ces premières données, étant donné le grand nombre de concerts analysés et la grande variété de concerts crossover observés au sein des programmations officielles de l’OSM. Par conséquent, pour bien comprendre l’évolution de cette pratique chez l’OSM, nous avons catégorisé les concerts crossover identifiés comme tels dans les brochures de saisons. Ainsi, en regroupant les données obtenues selon des groupes définis en fonction des trois critères préalablement établis lors de l’analyse qualitative pour l’identification des concerts crossover12, il devient alors possible d’observer les tangentes de cette pratique chez

l’OSM pour la période 2000-2018. Ce classement nous permettra, à la section suivante « Analyses détaillées », de mettre en lumière l’espace occupé par les concerts crossover exclusivement musicaux présentés par l’OSM et d’ensuite observer l’évolution des genres musicaux présentés dans le cadre de ces concerts, la fréquence à laquelle chacun des genres

12 Rappelons que les critères d’identification des concerts crossover établis lors de l’analyse qualitative sont :

1) un concert en collaboration avec un·e ou plusieurs musicien·ne·s issu·es d’un genre musical différent ; 2) un concert présentant un répertoire appartenant à un autre genre que la musique classique ; 3) un concert mariant une autre discipline artistique.

ont été proposés au sein des programmations, ainsi que la place réservée aux artistes québécois·e·s dans l’offre de concerts crossover.

1.2.2.2. Analyses détaillées

Dans cette section, nous présenterons les analyses détaillées des programmations de concerts de l’OSM de la saison 2000-2001 à la saison 2017-2018 inclusivement. Ces analyses portent sur l’ensemble des concerts crossover identifiés comme tels lors de l’analyse qualitative, à l’exception des concerts jeunesse13.

1.2.2.2.1. Catégories de concerts crossover

Au cours des 18 saisons analysées, l’OSM a présenté dans le cadre de ses programmations régulières, en excluant les séries de concerts estivales, les concerts hors-programmations et les concerts jeunesse, un total de 122 concerts crossover. En redistribuant les données obtenues à la suite de l’analyse qualitative selon les trois catégories d’identification initiales (Tableau 5 ; Annexe 3), on observe que 58d’entre eux étaient des concerts en « Collaboration avec une autre discipline artistique », 20concerts présentaient un « Répertoire appartenant à un autre genre musical » et 44des concerts étaient réalisés en « Collaboration avec un·e ou des musicien·ne·s issu·e·s d’un autre genre musical ». Ainsi, ce sont 47,5% des concerts

crossover qui ont été présentés en mariant une autre discipline artistique, par exemple avec

un narrateur – souvent un·e artiste connu·e du grand public –, du théâtre ou encore de la littérature. Les concerts crossover relevant d’une collaboration, autant avec une autre discipline artistique qu’avec des musicien·ne·s issu·e·s d’un autre genre musical représentent 83,6% de l’ensemble des concerts crossover. Nous pouvons supposer, par ce résultat élevé, que l’OSM privilégie les collaborations afin de proposer aux publics des concerts allant bien au-delà du concert traditionnel où la musique a toute la place. Comme pour le cas de l’OSQ,

13 Bien que l’OSM ait présenté depuis 2000 pas moins de 55 concerts jeunesse, ceux-ci ne seront pas pris en

considération pour les analyses détaillées visant à comprendre l’évolution de la proposition de concerts

crossover compte tenu de leur caractère « spécial ». Les concerts jeunesse sont créés pour un public cible

spécifique, les enfants, et ne s’adressent donc pas nécessairement à l’ensemble du public de l’orchestre, bien que les adultes soient tout à fait bienvenus d’y assister. Enfin, comme il s’agit de concerts adaptés pour un jeune public, ils sont pour la plupart du temps de nature crossover, présentant la musique classique par l’entremise du théâtre, de mimes, ou encore présentant un répertoire varié plus accessibles pour les jeunes oreilles. Nous y reviendrons brièvement à la section 1.2.4 de ce mémoire.

nous reviendrons, au Chapitre 2 de ce mémoire, sur les raisons que nous proposons comme sous-jacentes à la pratique du crossover par les deux orchestres symphoniques à l’étude et pouvant expliquer la prédominance des collaborations parmi les concerts crossover.

1.2.2.2.2. Concerts crossover exclusivement musicaux

Dans l’objectif de connaître l’évolution de la pratique du crossover et comment cette offre musicale a changé au fil des saisons à l’OSM, il est intéressant d’observer la proportion de concerts crossover exclusivement musicaux et d’identifier les genres musicaux qui ont été privilégiés d’années en année. Ainsi, nous serons en mesure de proposer si les concerts avec des artistes de la musique populaire qui ont du succès auprès d’un jeune et moins jeune public, qui sont de véritables vedettes de la scène musicale au Québec, est un phénomène nouveau ou s’il a toujours fait partie des propositions de l’OSM. Nous pourrons alors dégager les constantes et les variantes des propositions musicales crossover de l’OSM. À cet effet, les concerts crossover exclusivement musicaux, c’est-à-dire les concerts présentant soit un répertoire autre qu’un répertoire classique, soit une collaboration avec un·e ou des musicien·ne·s ne faisant pas de la musique classique, représentent 52,5% des concerts

crossover présentés depuis la saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018, excluant les

concerts jeunesse. Ainsi, les concerts crossover exclusivement musicaux représentant à peine plus de la moitié de l’offre de concerts crossover, ce qui nous indique que l’OSM n’a pas cherché à varier son offre de concerts davantage par l’intermédiaire de collaborations musicales, en intégrant un autre genre musical, que par l’intégration d’un autre élément aux concerts rendant celui-ci plus ludique qu’un concert traditionnel, comme la projection de films, la projection de tableaux (p. ex. : pour les concerts en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Montréal), la lecture de poésie, etc. Cette proportion relativement bien partagée entre les concerts crossover avec une autre discipline artistique et les concerts crossover exclusivement musicaux laisse supposer que l’objectif premier de cette pratique n’était pas forcément de se détacher d’une étiquette élitiste accolée aux institutions symphoniques via la musique populaire. Toutefois, cette proportion est relative à l’ensemble des concerts sur toute la période observée. Ainsi, elle ne prend pas en considération les possibles changements pouvant être observés au fils des saisons dans l’offre de concerts crossover de l’OSM. En effet, il est probable qu’au fil des ans le nombre de concerts exclusivement musicaux ait

augmenté. De plus, même si les concerts avec une autre discipline artistique peuvent avoir augmenté eux aussi, il n’en demeure pas moins qu’une augmentation des concerts avec un autre genre musical peut indiquer un changement dans les motivations justifiant cette pratique.

En observant l’ensemble des concerts crossover exclusivement musicaux chez l’OSM pour la période étudiée, on constate que les différents genres musicaux présentés sont variés et qu’il est difficile d’en extraire des tangentes. En effet, l’OSM a autant présenté des concerts de musique populaire, que des concerts de Noël, des concerts de musique de film, des concerts jazz, des concerts présentant la musique de comédies musicales, des concerts soul, des concerts avec de la musique japonaise, des concerts de musiques du monde (répertoire varié) et de musique argentine. De plus, plusieurs de ces genres musicaux n’ont été présentés qu’une seule fois dans le cadre de l’offre crossover de l’orchestre, comme c’est le cas pour les concerts soul, de musique japonaise, de musiques du monde et de musique argentine. À l’opposé, les concerts de musique populaire ont fait partie d’une majorité des programmations officielles de l’OSM. À ce propos, le tableau 7 (Annexe 4) présente l’ensemble des concerts crossover présentés par l’OSM de la saison 2000-2001 à la saison 2017-2018 en fonction du type de concert crossover et des saisons lors desquelles ils étaient présentés. Nous pouvons plus facilement observer, à l’aide de ce tableau, la fréquence à laquelle chacun des types de concerts crossover a été proposé par l’orchestre de saison en saison. Les deux types de concerts crossover les plus récurrents sont les concerts de musique populaire, présentés lors de 12 des 18 saisons analysées, et les concerts de Noël, présents dans 15 des 18 programmations annuelles analysées14. De ce fait, le peu de constance dans la fréquence à laquelle les différents types de concerts crossover ont été présentés rend difficile l’identification d’une tangente et l’observation de l’évolution de l’offre au fil du temps.

Néanmoins, il est possible de regrouper chacun des types de concerts crossover exclusivement musicaux en des catégories plus générales afin d’observer si une évolution a

14 Deux des concerts de Noël crossover ne sont pas pris en considération dans les concerts exclusivement

eu lieu dans la proposition crossover de l’OSM depuis 2000. En créant des catégories regroupant les genres musicaux apparentés, comme nous avons procédé pour l’OSQ, nous nous assurons de réduire au minimum les données exclues. Nous avons donc regroupé les concerts selon six catégories permettant d’inclure l’ensemble des concerts crossover exclusivement musicaux (Tableau 9 ; Annexe 5). Il est important de noter que ces catégories sont, de plus, les mêmes que les catégories générales déterminées pour la même analyse dans le cas de l’OSQ afin de rendre possible une comparaison entre les deux orchestres. Les six catégories sont donc :

❖ Concerts pop (incluant le répertoire de comédies musicales) ❖ Concerts « Hommage »

❖ Concerts de musique de film ❖ Concerts jazz/R&B/ soul

❖ Concerts de musique du monde (musiques argentine et japonaise, musiques du monde)

❖ Concerts de Noël

En formant ces six catégories, nous avons regroupé l’ensemble des 64 concerts

crossover exclusivement musicaux présentés par l’OSM sur la période des 18 saisons

analysées. Nous pouvons, de cette façon, mettre en lumière les tangentes de cette pratique, par ses constantes et ses variantes. Le tableau 9 (Annexe 5) présente les concerts crossover exclusivement musicaux, répartis selon les six catégories de concerts déterminées en fonction de chacune des saisons. De plus, ce tableau présente le genre musical ou les artistes invité·e·s pour chacun des concerts crossover exclusivement musicaux de l’OSM.

D’un autre côté, l’histogramme suivant (Figure 3), présentant les données du tableau 9 (Annexe 5), permet d’avoir un regard d’ensemble sur la fréquence à laquelle chacune de ces six catégories a été présentée dans le cadre des programmations annuelles de l’OSM de 2000 à 2018.

Cet histogramme met en lumière le fait que les concerts crossover exclusivement musicaux sont présents dans les programmations annuelles de l’OSM depuis la saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018, mais qu’il ne s’agit pas du tout d’une pratique constante. Néanmoins, les concerts crossover de musique populaire sont les concerts ayant la présence la plus marquée depuis le début de la période analysée et sont devenus une constante au sein de l’offre de concerts depuis la saison 2011-2012, ce qui coïncide avec l’apparition de la série de concerts OSM Pop à la saison 2012-2013 et dont nous discuterons à la section suivante. De plus, les concerts de Noël sont une tradition à l’OSM et bien que les concerts de Noël crossover soient absents de quelques programmations, ils sont, eux aussi, devenus une constante depuis la saison 2011-2012. En effet, si l’histogramme ci-haut ne présente pas de concerts de Noël crossover exclusivement musicaux aux saisons 2012-2013, 2014-2015 et 2017-2018, les concerts de Noël crossover n’en étaient pas pour autant absents des programmations. Il s’agit tout simplement de concerts de Noël où le conte était l’élément principal de crossover et non la collaboration avec un·e artiste de la musique populaire. Par exemple, le concert de Noël de la saison 2012-2013 était présenté en collaboration avec l’écrivain Bryan Perro, le concert de Noël de la saison 2014-2015 était un concert classique

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Concert crossover exclusivement musicaux présentés par

l'OSM de la saison 2000-2001 à la saison 2017-2018

Concerts pop Concerts hommage Concerts de musique de film

Concerts jazz/blues/swing Concerts de musique du monde Concerts de Noël

Figure 3. Histogramme présentant l’ensemble des concerts crossover exclusivement musicaux selon les six catégories générales, présentés par l’OSM de la saison 2000-2001 jusqu’à la saison 2017-2018.

et le concert de Noël en 2017-2018 était présenté en collaboration avec l’acteur Antoine Bertrand. Autrement, en ce qui concerne les concerts « Hommage », les concerts de musique